La prochaine édition de "Fish Africa & Aquaculture Africa", le salon
de la pêche et de l'aquaculture d'Afrique du Sud devrait se tenir en
octobre 2009 dans la ville du Cap (Afrique du Sud)
Pour plus d'informations, visiter :
<http://www.exhibitionsafrica.com/>
La pisciculture pour aider les pays d’Afrique comme le Malawi,
touchés par le SIDA 20/08/2007 13:26 (Par Sandra BESSON)
<http://minilien.com/?vAgg6yQaMa>
<http://www.actualites-news-environnement.com/11321-pisciculture-
malawi.html>
Les petites exploitations agricoles pratiquant la pisciculture ont
aidé 1200 familles pauvres frappées par le SIDA au Malawi à augmenter
leurs revenus et à améliorer leur régime alimentaire, grâce à un
modèle qu’on applique désormais à d’autres nations africaines,
d’après un rapport publié aujourd’hui.
La pisciculture est une des branches de l'aquaculture qui désigne
l'élevage des poissons. Cet élevage se pratique dans des espaces
entièrement ou partiellement clos (bassins en béton ou en plastique,
nasses ou cages géantes, etc) soit en eau douce, soit en pleine mer
suivant les espèces.
Il suffit d’environ 90 dollars pour construire un petit bassin
alimenté par la pluie, qui peut être rempli avec des jeunes poissons
pour 10 dollars. Une fois que le poisson grandit et se reproduit, les
bassins de pisciculture permettent une production alimentaire tout en
demandant beaucoup moins de travail que l’agriculture de subsistance.
Le projet de pisciculture a été lancé par le WorldFish Center du
Malawi, qui est un centre international de recherche spécialisé dans
la pêche et les ressources liées à l’eau. Sa mission est de réduire
la pauvreté et la faim en améliorant la pêche et l’aquaculture ainsi
que les conditions de vie des 200 million de personnes employées par
le secteur de la pêche.
Le projet de pisciculture du Malawi visait les familles dont certains
membres étaient morts du SIDA ou souffraient de l’épidémie, et a
permis de doubler les revenus de 1200 familles au Malawi, et a
amélioré leur régime alimentaire, d’après le WorldFish.
« Ces petits bassins de pisciculture permettent de faire des
bénéfices très importants pour aider les familles ayant une activité
agricole dans l’Afrique rurale et dont la plupart des défis ont été
aggravé par le SIDA » a déclaré Stephen Hall, directeur général de
WorldFish.
De nombreuses familles ayant participé au projet sont dirigées par
des veuves ou des grands-parents qui s’occupent d’orphelins. Près
d’un adulte sur cinq au Malawi, qui fait partie des nations les plus
pauvres du monde, est touché par le virus du SIDA, et des dizaines de
milliers des 12.1 million d’habitants du Malawi, meurent chaque année
à cause de la maladie. Un mélange de plusieurs médicaments peut aider
à contrôler l’infection, mais il n’y a pas de vaccin.
WorldFish, qui est un groupe à but non lucratif, a déclaré qu’il
allait appliquer ce projet aux nations voisines du Malawi, le
Mozambique et la Zambie, avec comme objectif d’atteindre 26000 foyers
avec ce projet de pisciculture.
« Nous espérons atteindre cet objectif en 2 ou 3 ans. Nous avons
aussi reçu des demandes d’information de la part de pays aussi
éloignés que le Nigeria » a déclaré Daniel Jamu, le directeur
régional de WorldFish pour l’Afrique de l’est et du sud.
WorldFish est soutenu par le Groupe Consultatif sur la Recherche
Internationale Agricole et par World Vision, un groupe humanitaire.
Les agriculteurs ayant des piscicultures sont encouragés à utiliser
leurs déchets agricoles et leurs cultures pour nourrir leurs poissons.
Daniel Jamu a déclaré qu’une petite pisciculture, d’une surface de
200m² pouvait produire entre 60 et 90 kg de poisson par an au Malawi,
où le poisson peut se vendre 2 dollars le kg sur les marchés.
Salut Olaf,
C'est une chose sur laquelle je m'interrogeais. Nous savons que le
tilapia est capable de tirer profit d'un environnement perturbé dans
lequel on trouve des écosystèmes avec des niches soit vacantes, ou
occupées par des espèces qui furent dans le passé de rivières, mais
essaient actuellement de s'adapter à la vie en lac (dans le Chicamba,
il y a bien sûr aussi Micropterus salmoides (?), une vraie beauté si
je me souviens bien...). Nous observons par contre une capacité
d'invasion bien moindre dans les écosystèmes non modifiés avec une
faune indigène intacte... tout au moins dans les zones de forêts
humides qui sont de vieux écosystèmes avec une biodiversité très
importante et avec des niches alimentaires très étroites, ce qui rend
la situation assez compliquée pour des espèces non-prédatrices (par
exemple, nous observons une expansion du Clarias dans des écosystèmes
vierges, mais ils mangent plus qu'ils n'entrent en compétition avec
les espèces indigènes.)
Néanmoins, je suis d'accord avec les découvertes de votre travail et
suis d'accord qu'introduire le niloticus dans des zones où il n'est
pas ne vaut pas la peine de courir le risque... quel que soit le
risque. Même si quelques fermiers qui pourraient en retirer un
bénéfice, nous en retirerions pas grand chose au niveau global, que
ce soit pour l'approvisionnement en poisson ou la croissance
économique nationale. Nous ferions mieux de conserver les derniers
écosystèmes vierges qu'il nous reste.
Cordialement
Randy
Début du message réexpédié :
> De : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Date : 11 novembre 2008 12:48:18 HNEC
> À : "Olaf Weyl" <o.weyl(a)ru.ac.za>, <Sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Hey Olaf,
>
> This is something that I have been wondering about. We know that the
> niloticus can take advantage of disrupted habitats in which you see
> ecosystems with niches either vacant or currently occupied by species
> that were once riverine but are now trying to adapt to life in a lake
> (also in Chicamba, of course, are largemouth bass...some real beauties
> as I recall...), but we have found much less invasiveness in pristine,
> unmodified ecosystems with an intact indigenous fauna...at least in
> rainforests which are old ecosystems with very high biodiversity and
> very narrow feeding niches making it difficult for non-predatory
> fishes
> to invade (i.e., we are seeing an expansion of Clarias into pristine
> ecosystems, but they are eating rather than competing with indigenous
> species.
>
> Nevertheless, I concur with the findings of your report and agree that
> introducing niloticus into places where it isn't is not worth the
> risk...whatever that risk might be. From the point of view of some few
> farmers who might gain, overall we get little in terms of global fish
> supply or national economic growth. We are better off conserving those
> very few intact ecosystems that we have left.
>
> Cheers,
>
> Randy
>
> -----Original Message-----
> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
> Of Olaf Weyl
> Sent: 11 November 2008 12:18
> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Subject: Re: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Dear All,
> I would like to call attention to a recent paper were I showed just
> how
> fast
> O. niloticus can invade a 120 km2 fishery:
>
> Weyl OLF (2008) Rapid invasion of a subtropical lake fishery in
> central
> Mozambique by Nile tilapia, Oreochromis niloticus (Pisces: Cichlidae).
> Aquatic Conservation Marine and Freshwater Ecosystems. 18: 839-851.
> DOI:10.1002/aqc.897
>
> Abstract
> 1. Lake Chicamba, Mozambique (19o08'S; 33o08'E) is a large (116 km2)
> impoundment in the headwaters of the Buzi River system that was
> invaded
> by
> Oreochromis niloticus in 1996 from a small (< 0.3 km2) upstream
> reservoir.
>
> 2. Experimental and artisanal catch data showed no O. niloticus until
> January 1996 whereafter O. niloticus was recorded in up to 83 % of
> experimental seine net catches; 33 % of experimental gill net catches;
> 43 %
> of boat angling and 23 % of shore angling catches and in 48 % of
> artisanal
> gill net catches.
>
> 3. During the period January to March 1997, O. niloticus mean [upper,
> lower
> 95% Confidence Interval] yields in the artisanal fishery were 5.2
> [3.6,
> 7.0]
> t/month.
>
> 4. The rapid invasion of this lake illustrates the significant
> invasion
> threat that small point-sources of this species pose to southern
> African
> freshwater systems.
>
> 5. The study recommends: (1) that this species should not be used for
> aquaculture or fisheries enhancement in catchments that have not been
> invaded, and (2) that the eradication of potential point sources of O.
> niloticus in non-invaded catchment systems should be considered.
>
> Keywords
> Buzi River, Mozambique, freshwater, alien, invasion, Oreochromis
> niloticus
>
>
> Reprints are available from me on direct request from me or from the
> publisher:
> http://www3.interscience.wiley.com/journal/116320988/abstract.
>
> Kind regards
> Olaf
>
>
> --------------------------------
> Dr Olaf Weyl
> Senior lecturer
> Department of Ichthyology and Fisheries Science
> Rhodes University, PO Box 94, Grahamstown 6140 SOUTH AFRICA
> Tel: (+27) (0)46 6038415/6; Mobile (+27) 83 46154 34
> Fax: (+27) (0)46 6224827
> Email: o.weyl(a)ru.ac.za
>
>> -----Original Message-----
>> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
>> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
>> Of william.leschen(a)stir.ac.uk
>> Sent: 11 November 2008 12:04 PM
>> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> Subject: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>>
>> Introduction of niloticus
>> There's currently an equally interesting discussion ongoing on the
> french
>> forum - please see below translated text and links to publications -
>> thanks Lionel
>>
>> Best wishes
>> Will
>>
>> To accompany the current discussion on niloticus, following an
>> article
> in
>> French online ( also in English). There is also an abundant
>> literature
> in
>> English on this subject (analysis of the risks associated with the
>> introduction of niloticus, effect on others etc.).. If you know
> equivalent
>> documents in French, do not hesitate to send them here!
>>
>> J. Moreau, J. Arrignon and R. A. Jubb. The introductions of alien
> species
>> in inland waters in Africa. Interest and limits.
>>
>> Minilien
>> <http://minilien.com/?CnC1LHBCzi>
>>
>> Direct link
>> <http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/
>> pleins_textes_5/pt5/travaux_d/26406.pdf>
>>
>> ----
>>
>> Reply Link: <http://www.sarnissa.org//tiki-
>> view_forum_thread.php?forumId=2&comments_parentId=116#form>
>>
>>
>>
>> _______________________________________________
>> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
>> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
>> aquaculture
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquacu
> lture
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Pour rappel, pour ceux à qui cette polémique récente (à laquelle je
fais allusion dans mon précédent message sur le séminaire ISARA)
aurait échappé, un extrait d'internet parmi les centaines qui existent
Minilien
<http://minilien.com/?Y3jyrKEPfI>
Lien direct
<http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2008/08/06/001-
tilapia-omega6.shtml>
En général, il est toujours préférable de miser sur le poisson sauvage
— Pr Robert Ackman
Le tilapia d'élevage ne serait pas meilleur qu'un beignet ou un
hamburger pour la santé.
Selon des chercheurs américains de l'école de médecine de
l'Université Wake Forest, ce poisson d'élevage de plus en plus
populaire dans les cuisines renferme un niveau élevé d'acides gras
oméga-6.
Un niveau trop élevé de ces acides gras polyinsaturés a déjà été
associé à l'apparition de cancers, d'asthme et de dépression. Il peut
aussi entraîner des problèmes cardiaques.
Au Canada, la majeure partie de la production aquacole de ce poisson
à chair blanche et ferme se fait en Colombie-Britannique, en Ontario
et en Nouvelle-Écosse.
Le tilapia se classe au deuxième rang mondial, après la carpe, pour
l'importance de sa production en aquaculture.
De leur côté, les oméga-3 ont un effet protecteur contre certaines
maladies du coeur. Ils semblent aussi diminuer les symptômes de
plusieurs maladies du système nerveux comme l'épilepsie, la
dépression et la psychose maniaco-dépressive.
Leur rôle serait également essentiel pendant la grossesse et la
lactation, puisqu'ils favoriseraient le développement mental des
enfants.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et The Globe & Mail
Pour info: l'aquaculture est aussi confrontée à cette nouvelle donne
(cf. récente polémique sur le tilapia aussi préjudiciable à la santé
qu'un beignet)
Et je crois que nous avons des gens de l'ISARA sur cette liste !
Bienvenue à eux !
Début du message réexpédié :
> De : "rhonealpes(a)uniagro.fr" <rhonealpes(a)uniagro.fr>
> De : rhonealpes(a)uniagro.fr
> Date : 11 novembre 2008 11:46:08 HNEC
> À : "lionel.dabbadie(a)cirad.fr" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Conseil National de l'Alimentation - 9 & 10 décembre Isara
> Lyon
> Répondre à : rhonealpes(a)uniagro.fr
>
> Les 9 et 10 décembre 08
> à l'ISARA-Lyon
> le Conseil National de l'Alimentation
>
> se réunit sur le thème :
>
> Alimentation : vers de nouveaux arbitrages ?
> Coûts, santé, goût :
> tous les acteurs (transformateurs, distributeurs, producteurs,
> consommateurs,...) sont confrontés à de nouvelles donnes.
>
> Discours introductif de Michel Barnier, Ministre de l'agriculture
> et de la pêche, le 9 décembre matin.
>
> Clôture des inscriptions le 17 novembre.
Hello Randy / Ben / et autres Sarnissiens,
J'ai eu la possibilité de comparer directement les performances d'O.
niloticus et des trois espèces indigènes O. macrochir, T. rendalli et
O. andersonii (et O. aureus) en Zambie, à l'époque où l'on
considérait encore que ça ne posait pas problème de faire ce genre de
choses. Les essais ont été réalisés sur une durée de 3-4 ans dans un
systèmes de bacs intensifs en eau claire, en utilisant des aliments
granulés fabriqués par nos soins. Nous avons également évalué le taux
de reproduction des poissons en comptabilisant le nombre de
fingerlings récoltés dans le système.
Les résultats ont été que le niloticus (de Stirling) arrivait
largement en tête du point de vue de la croissance et de la bonne
production d'alevins.
L'andersonii (de Chilanga) arrivait probablement deuxième, avec une
croissance acceptable mais une production d'alevin faible.
L'aureus n'est entré dans le test que pour nous permettre de produire
des hybrides mâles -de fait, les hybrides grossissaient vraiment bien
mais le taux de production d'alevins était si faible qu'il eut été
impossible de réaliser une telle opération de manière commerciale.
Le macrochir et le rendalli grossissaient tous les deux de manière
satisfaisante jusqu'à 70g, puis stoppaient ensuite leur croissance.
Dans notre esprit, il n'y avait aucun doute que le niloticus était le
meilleur poisson et que sans lui, la ferme n'aurait jamais pu
atteindre sa capacité de production maximale.
Au passage, si certains d'entre-vous sont intéressés par les données,
je peux vous les communiquer.
Nous savons tous ce qui s'est passé entre-temps -le niloticus s'est
échappé probablement de la ferme de Nakambala Estate mais aussi de
celle de Wilhem Lublinkof plus proche de Lusaka et s'est répandu dans
toute la moyenne Kafue. C'est une bonne chose du point de vue de la
pêche, mais objectivement, c'est une mauvaise chose du point de vue
de la biodiversité. Ou bien ? Nous supposons tous que le niloticus
s'est hybridé avec des souches locales dans la Kafue, alors qu'il se
pourrait qu'il les aies juste déplacées. Autant que je m'en
souvienne, les captures de tilapia dans la Kafue ont toujours été
assez limitées. Nous avions ainsi essayé de capturer des géniteurs
d'andersonii dans la rivière, mais avons échoué. Alors que
maintenant, il y a une pêcherie productive de niloticus -un poisson
pourtant bien adapté pour éviter d'être capturé par les filets des
pêcheurs.
Ce que je veux dire, c'est que nous avons ici une vrai expérience en
grandeur réelle, et qu'il faut que quelqu'un se charge de faire de la
science avant de sauter de manière hâtive sur telle ou telle conclusion.
Qu'est-ce qui se passe avec les populations de niloticus du Kafue?
Est-ce qu'il y a des hybrides avec andersonii et macrochir ?
Est-ce qu'il reste des andersonii et des macrochir ?
Je suis d'accord qu'il nous faut être très prudents avec de nouvelles
introductions, particulièrement pour de nouvelles espèces, mais aussi
pour de nouvelles souches d'espèces. Le principal enseignement
zambien, c'est qu'une fois que le poisson a été introduit, il
s'échappera. Mais il n'y a pas de logique à vouloir surprotéger des
zones qui n'en valent pas la peine -la seule chose que l'on fait dans
ce cas, c'est d'empêcher une possibilité de développement économique.
Donc les premières choses à faire consistent à identifier clairement
les zones qui doivent être protégées en urgence -en priorité, celles
dont les stocks de poisson n'ont pas encore été confrontés aux
introductions, et ensuite, peut-être, les zones où les espèces
introduites n'ont pas encore réussi à s'implanter à des niveaux de
population significatifs. Mettez des grilles sur ces zones -
n'encouragez pas le développement de l'aquaculture -même à petite
échelle parce que forcément, un jour, les fermiers voudront
introduire un "meilleur poisson". Concentrez plutôt tous les efforts
pour permettre aux populations de poissons sauvages de se
reconstituer grâce à des approches communautaires -sanctuaires
piscicoles, saisons de pêches, etc.
Ben - Il me semble que Caprivi pourrait être une de ces zones ?
Par contre, dans les zones où des introductions "réussies" ont eu
lieu, comme dans la moyenne Kafue, il n'est plus possible de demander
au Génie de rentrer dans sa bouteille. S'agissant de la biodiversité,
il n'y pas vraiment de différence à élever la souche de niloticus de
Stirling, la souche GIFT ou je-ne-sais-quoi, c'est une espèce
implantée, non-indigène qu'il est impossible d'éradiquer même si on
le voulait. Il faut aider les fermiers dans ces zones, car c'est eux
qui répondent à la demande sans cesse croissante des marchés locaux.
Je n'en croyais pas mes yeux quand j'ai vu des filets de tilapia de
Thailande dans les supermarchés de Lusaka et que j'ai entendu que le
prix du poisson entier était maintenant de l'ordre de $4/kg !
Mon point de vue n'est peut-être pas le plus populaire, mais je crois
que nous devons avoir une approche pragmatique car sinon, nous
courrons le risque de retourner très loin dans le passé sans aucun
bénéfique réel.
Cordialement
Malcolm Dickson.
Début du message réexpédié :
> De : Malcolm Dickson <malcolm.dickson(a)mac.com>
> Date : 10 novembre 2008 19:12:06 HNEC
> À : "Brummett, Randall (WorldFish)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Cc : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Hi Randy / Ben / Other Sarnissans,
>
> I have had the advantage of being able to directly compare the
> performance of O. niloticus against the three indigenous species,
> O. macrochir, T. rendalli and O. andersonii (and O. aureus) in
> Zambia in the days when it was considered OK to do these things.
> The trials were carried out over a 3-4 year period in a clean-water
> intensive tank system using pelleted fish feeds made on site. We
> also assessed the reproduction rate of the fish by recording the
> number of fingerlings that came through the system.
>
> The results were that niloticus (from Stirling) was way out in
> front - good growth and good fry production.
> Andersonii (from Chilanga) was probably second with acceptable
> growth but low fry production.
> Aureus was only brought in so that we could produce all-male
> hybrids - the hybrids grew really well but the fry production rate
> was so low that it was impossible to operate commercially.
> Both macrochir and rendalli grew OK until they were about 70g then
> stopped growing.
> There was no question in our minds that niloticus was the best fish
> and without it the farm would never have been able to reach its
> full production potential.
> By the way, if anyone would like the figures I can provide them.
>
> We all know what has happened since then - niloticus probably from
> the farm at Nakambala Estate but also from Wilhelm Lublinkof's farm
> closer to Lusaka has spread through-out the middle Kafue. Good from
> the point of view of the fishery but obviously bad from the point
> of view of genetic diversity. Or is it? We all assume that
> niloticus in the Kafue has hybridised with the local species
> whereas it may be that it has just displaced them. As I remember
> it, tilapia catches in the Kafue were pretty sparse anyway - we
> tried and failed to catch broodstock andersonii from the river. But
> now there's a productive fishery for niloticus - a fish well
> adapted to avoiding being caught in fishermen's nets.
>
> What I am saying is that we have a real life experiment here and
> someone needs to do the science before we jump to conclusions.
> What is happening with niloticus populations in the Kafue?
> Are there hybrids with andersonii and macrochir?
> Are there any andersonii and macrochir left?
>
> I agree that we should be very cautious about new introductions,
> particularly of new species, but also new strains of species. The
> main lesson from Zambia is that once the new fish has been
> introduced it will escape. But there is no point in trying to over-
> protect areas that are not worth protecting - all that you are
> doing is hindering the possibility of economic development.
>
> So the first step needs to be to clearly identify which areas need
> urgent protection - firstly those with fish stocks that have not
> been messed about with through introductions and perhaps secondly,
> areas where introduced species have not been able to establish
> significant populations. Ring fence those areas - don't encourage
> aquaculture development there - even small-scale aquaculture -
> because farmers will inevitably want to introduce 'a better fish'.
> Concentrate instead on encouraging recovery of wild fish
> populations through community based approaches - no catch zones,
> closed seasons, etc.
>
> Ben - I guess Caprivi might be one of those areas?
>
> In areas where there have been 'successful' introductions, such as
> the middle Kafue, there is no way to get the Genie back into the
> bottle. As far as biodiversity goes it does not really matter
> whether you are farming Stirling strain niloticus, GIFT niloticus
> or whatever, it is a naturalised, non-indigenous species which it
> would be impossible to eradicate even if you wanted to. Full
> support should be given to farmers in areas such as these to
> satisfy the ever increasing demands of the local market. I couldn't
> believe it when I saw packs of tilapia fillets from Thailand in
> supermarkets in Lusaka and I hear that whole fish prices are now
> around $4/kg!
>
> Maybe not a popular viewpoint but I think we need to take a
> pragmatic approach or we risk going two steps backwards for no real
> gain.
>
> Best regards,
>
> Malcolm Dickson.
-------------- section suivante --------------
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
English version below. Traduction d'un article australien
<http://minilien.com/?ARFXrnfIki>
<http://nqr.farmonline.com.au/news/state/agribusiness-and-general/
general/dpi-steps-up-fight-against-tilapia/1356587.aspx>
Australian conditions are probably not applicable in Africa, but it
would be interesting to think of the differences. Was fish farming
the purpose of introcing tilapia in Australia ? I found this risk
analysis:
<http://minilien.com/?oh3n1ELNsW >
<http://www.ecdc.co.za/files/documents/Fisheries/Tilapia%20risk%
20assessment.pdf>
Are you aware of any such document in French ?
Les conditions australiennes ne sont probablement pas transférables
directement à l'Afrique, mais il serait intéressant de réfléchir aux
différences. J'ai trouvé une analyse des risques en anglais.
Connaissez-vous des documents équivalents en français à:
<http://minilien.com/?oh3n1ELNsW >
<http://www.ecdc.co.za/files/documents/Fisheries/Tilapia%20risk%
20assessment.pdf>
Thanks - Merci !
Le MIPP accentue sa lutte contre le tilapia
10/11/2008 4:48:00 PM
Le combat pour maîtriser la prolifération de l'espèce envahissante
tilapia a atteint un nouveau sommet après une opération réussie du
Ministère des Industries Primaires et de la Pêche d'éradication d'un
cours d'eau important de la région.
Le biologiste des poissons du MIPP Malcolm Pearce a indiqué que
l'opération conduite sur une section de Eureka creek était une
première pour le Queensland. "Nous avons déjà utilisé du poison pour
éliminer cette espèce dans des systèmes fermés, mais nous ne l'avions
jamais fait dans des cours d'eau ouvertes en traitant une section
seulement du système" indique M. Pearce.
"L'opération a été un grand succès, avec des résultats préliminaires
qui indique que des dizaines de tilapia sont morts.
"Si nous n'avions pas réalisé cette opération, le tilapia aurait
infesté toute la rivière Mitchell et le golfe de Carpentaria.
"Une infestation de cette ampleur aurait des conséquences graves sur
la pêche commerciale et de loisir dans le golfe, car le tilapia
décimerait les populations piscicoles natives."
M. Pearce indique que la tilapia est considéré comme une des 100
pires espèces introduites au monde, et a été surnommé le "crapaud des
cours d'eau" (cane toad est une espèce de crapaud envahissante)
Un seul couple de tilapia adulte peut produire plus de 1000 petits en
à peine 12 mois" précise M. Pearce
Après avoir barré une section de la rivière, les gardes pêches ont
traité la zone avec un poison piscicole, la Roténone.
"La roténone est une méthode de contrôle autorisée et respectueuse de
l'environnement, largement utilisée en élevage dans le Queensand.
"Elle disparait en 12 heures et n'est toxique que pour les espèces
qui respirent par branchies, comme les poissons.
"Pour être sûr que les grands poissons natifs ne soient pas affectés,
ils ont été déplacés avant l'application du traitement, grâce à une
opération de pêche électrique."
Le MIPP va continuer à surveiller la zone pour évaluer le succès
global de l'opération.
En vertu de la section 89 du Code des Pêches de 1994, la possession
d'une espèce envahissante telle que le tilapia est interdite.
L'amende maximale est de $150 000.
* Vous pouvez signaler tout mouvement suspect de tilapia, ou toute
détection de cette espèce envahissante en contactant l'assistance
téléphonique de la surveillance piscicole au 1 800 017 116 ou en
téléphonant au centre d'information du MIPP au 13 25 23.
DPI steps up fight against tilapia
10/11/2008 4:48:00 PM
Steps to control the pest fish tilapia have been taken to a new level
with Department of Primary Industries and Fisheries (DPI&F) officers
successfully eradicating the species from a key Gulf region waterway.
DPI&F senior fisheries biologist Malcolm Pearce said the exercise
carried out in a section of Eureka Creek was a first for Queensland.
"While we have used fish poison in closed waterways to remove this
species, we have never before dammed a flowing waterway and treated a
section of the system," Mr Pearce said.
"The exercise was a great success with preliminary reports indicating
that dozens of tilapia were killed as a result.
"If this action had not been taken, tilapia could have infested the
entire Mitchell River catchment and the greater Gulf of Carpentaria.
"An infestation of this extent would have had a grave impact on
recreational and commercial fishing in the Gulf as tilapia would
decimate the native fish population."
Mr Pearce said tilapia were considered one of the world´s worst 100
introduced species and have also been dubbed the ´cane toad of the
waterways´.
"A single pair of adult tilapia can produce more than 1000 offspring
in just a 12-month period," Mr Pearce said.
After damming a section of the creek, officers treated the area with
the fish poison Rotenone.
"Rotenone is an environmentally approved control method that is
commonly used in farming in Queensland.
"It dissipates within 12 hours and is only harmful to species that
breathe through their gills such as fish.
"To ensure the large native fish in the area were not harmed they
were removed from the area using electro-fishing methods before the
poison was applied."
DPI&F will continue to conduct surveillance in the area to evaluate
the overall success of the exercise.
Under Section 89 of the Fisheries Act 1994, a person must not possess
pest fish such as tilapia. The maximum penalty is $150,000.
* To report anyone suspected of moving tilapia, or report any
sightings of these pest species, contact the Fishwatch Hotline on
1800 017 116 or phone the DPI&F Business Information Centre on 13 25 23.
Pour candidater, plus de détails ou pour consulter d'autres offres,
merci de consulter
<http://www.cirad.fr/fr/empl_formation/poste/index.php>
Merci d'informer <wl2(a)stir.ac.uk> si vous répondez à ces offres.
L'information sera traitée de manière confidentielle.
1/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes de production
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur le recyclage des matières organiques en milieu tropical. Vous
êtes attiré(e) par la dimension internationale du développement et
par le fait de promouvoir des systèmes de production respectueux de
l’environnement. Le Cirad (Centre de coopération Internationale en
Recherche Agronomique pour le Développement) recrute en CDI un
chercheur en évaluation des impacts environnementaux
Référence à rappeler : 1360
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Chercheur chargé d’élaborer une méthode d’évaluation environnementale
multicritères des systèmes de production agricole utilisant le
recyclage de déchets et coproduits organiques comme moyen
d’intensification. Le recyclage agricole raisonné est une voie
intéressante de réduction des impacts environnementaux (économie
d’engrais et d’énergie, préservation de ressources non renouvelables,
réduction de pollution directe), mais il peut être source d’impacts
par les flux de polluants émis vers l’eau, l’air et les sols, lors de
sa mise en oeuvre. Les échelles imbriquées allant de la parcelle
cultivée au territoire seront à considérer pour traduire ces flux en
indicateurs d’impacts. En ce sens, la méthode à développer doit
s’appuyer d’une part sur la modélisation de systèmes complexes qui
permet de préciser les flux dans le temps et l’espace et d’autre part
sur la maîtrise de méthodes d’évaluation environnementale. On
privilégiera, sans exclusive, la méthode d’analyse de cycle de vie
(ACV), qui fait l’objet de travaux à l’UMR SAS à l’Inra de Rennes
avec laquelle l’unité entretient des relations étroites. Le
recrutement proposé devra permettre, en partant d’une analyse
systémique des systèmes de production, de faciliter le lien,
essentiel pour le projet de l’unité de recherche, entre ses deux axes
fondamentaux : - d’une part, des recherches « analytiques » menées
sur le fonctionnement des processus biophysiques (transformations des
produits organiques dans et hors sol) qui permettent de préciser les
facteurs d'émissions nécessaires au calcul d’indicateurs d'évaluation
environnementale ; - d’autre part, des recherches « systémiques »
visant à la simulation dynamique des flux de matières organiques
(agricoles, urbaines ou agro-industrielles) dans les exploitations et
entre exploitations au sein d’un territoire, qui permettent de rendre
compte des pratiques agricoles en interaction avec les processus
biophysiques à l’œuvre dans ces systèmes (productions animales et
végétales, « fuites » environnementales). Les partenariats établis de
longue date par l’unité de recherche avec les acteurs des filières
agricoles (canne à sucre, élevages) et les organismes d’Etat et
collectivités territoriales à la Réunion permettront aux recherches
sur l’évaluation environnementale de donner une nouvelle dimension à
la conception de stratégies de gestion des effluents d’élevage, agro-
industriels ou domestiques.
Profil souhaité
Doctorat exigé ; réalisation d’un post doc souhaitée. Connaissance du
milieu rural appréciée. Outre des compétences en agronomie système ou
en agro-écologie, il est souhaité une bonne expérience en
modélisation de systèmes complexes et/ou la maîtrise de méthodes
d’évaluation environnementale.
Lieu d'affectation :
La Réunion
Type de contrat :
contrat à durée indéterminée
Date de prise de fonction :
décembre 2008
Renseignements sur le poste :
Hervé SAINT MACARY (herve.saint_macary(a)cirad.fr)
François GUERRIN (francois.guerrin(a)cirad.fr)
Jean Marie PAILLAT (jean-marie.paillat(a)cirad.fr)
2/Agronome Ecologue spécialisé dans l’évaluation des impacts
agroécologiques des systèmes de production agricole
L’impact des systèmes de production à base de culture pérennes dans
le développement social et économique des pays du Sud est avéré et
aujourd’hui internationalement reconnu. La recrudescence de
plantations tant agro-industrielles que familiales est de plus
aujourd’hui motivée par une demande internationale forte en produits
issus de ces systèmes (café, cacao, latex et huile de palme) pour
subvenir à des besoins alimentaires croissants, comme de plus en plus
à des besoins non-alimentaires (caoutchouc naturel, biocarburants,
…). Il est donc primordial de travailler à la mise au point de
systèmes de production rentables et le plus respectueux de
l’environnement, notamment grâce aux méthodes d’évaluation des
impacts agri-environnementaux. Vous souhaitez intégrer une équipe de
recherche pluridisciplinaire sur les systèmes de culture et de
production tropicaux à base de plantes pérennes et investir vos
compétences en agro-écologie dans un ambitieux programme de recherche
sur la construction de méthodologies innovantes pour l’évaluation des
impacts agri-environnementaux. Vous êtes attiré(e) par la dimension
internationale du développement et vous envisagez également vos
futurs travaux en termes de recherche finalisée. Le CIRAD recrute en
CDI un agronome-écologue, spécialisé dans la mise au point d’outils
d’évaluation des impacts écologique des systèmes de production agricole.
Référence à rappeler : 1259-2
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Au sein de l’UPR.34 « Performance des systèmes de culture de plantes
pérennes », le/la candidat(e) aura en charge la construction d’une
méthode d’évaluation des impacts agri-environnementaux de la
production agricole intégrant ses différents aspects spatio-temporels
et son environnement social. Ces travaux viendront en complément des
études conduites sur les aspects agroéconomique et socioéconomique
des systèmes de production à base de plantes pérennes tropicales en
vue d’une évaluation de la durabilité de ces systèmes. À partir d’une
étude approfondie de la littérature internationale et de la prise en
compte des travaux engagés et des besoins exprimés par les
partenaires de recherches, le candidat devra dans un premier temps
opérer des choix, adaptés aux conditions du Sud et aux divers
contextes de production (agro-industries et exploitations
familiales), entre les méthodes disponibles qu’il aura la charge de
suggérer et de mettre en œuvre. Une fois ces choix opérés, des
questions de recherche génériques devront être traitées, parmi
lesquelles : la question des échelles et niveaux d’approche
pertinents, la place de la modélisation dans les démarches
d’évaluation d’impacts environnementaux, le traitement de
l’incertitude et de la validation des méthodes d’évaluation, le
recours aux méthodes de l’intelligence artificielle, et de
proposition de pistes d’amélioration… . Le/la candidat(e) viendra en
appui scientifique à l’équipe de chercheurs en agro-écologie que l’UR
a organisée en collaboration avec ses partenaires en Asie et en
Afrique (expatriés UR.34 + stagiaires des écoles d’Agro France et Sud
+ allocataires de recherche + missions d’appui scientifique),
favorisera le rapprochement avec la plateforme « ACV » de Montpellier
et s’attachera à la publication scientifique des résultats obtenus.
Profil souhaité
Ingénieur agronome, titulaire d'un doctorat en Agronomie/Ecologie.
Expérience en matière de gestion d’écosystèmes cultivés d’étude
d’impacts environnementaux et la construction d’indicateurs d’IAE,
maîtrise obligatoire de l’approche ACV ainsi qu’au moins une ou deux
méthodes d’élaboration d’indicateurs d’impacts (méthodes INDIGO,
OCDE, IDEA, EMA, EE,…). Intérêt pour l'interaction
interdisciplinaire. Aptitude à travailler en expatriation dans des
pays du Sud et dans un environnement souvent contraignant. Bonne
maîtrise de l'anglais écrit et oral indispensable (Espagnol si
possible).
Lieu d'affectation :
Montpellier, puis potentiellement outre mer
Type de contrat :
Contrat à Durée Indéterminée
Date de prise de fonction :
Immédiate
Renseignements sur le poste :
Jean-Luc Battini, CIRAD-Persyst, UR.34, Tél : 04.67.61.65.64, jean-
luc.battini(a)cirad.fr
Robert Habib, CIRAD-Persyst, Directeur, Tél : 04.67.61.57.70,
robert.habib(a)cirad.fr
3/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes
agroalimentaires
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur la qualité des produits alimentaires tropicaux et en particulier
la connaissance de l'influence des procédés de transformation
utilisés. Vous êtes attiré(e) par la dimension internationale du
développement et par les problématiques de valorisation des
productions agricoles par des systèmes alimentaires respectueux de
l’environnement. Vous êtes prêt à vous investir sur les impacts
énergétiques et environnementaux des filières agroalimentaires
tropicales et à les quantifier par des Analyses de Cycles de Vie. Le
Cirad (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement) recrute en CDI un chercheur en évaluation des
impacts environnementaux des systèmes agroalimentaires.
Référence à rappeler : 1413
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Dans les régions chaudes, l’intensification de systèmes de cultures
et le développement de procédés de transformation post-récolte
tentent de répondre à la demande croissante d’augmentation de la
production agricole et de diversification des produits alimentaires à
petite comme à grande échelle dans un contexte de tension sur le
marché des matières premières. Néanmoins, le développement de
procédés de transformation de nombreux produits tropicaux constitue
autant de sources potentielles de risques dont il est nécessaire
d’évaluer les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie
du produit selon une démarche système (type ACV). Les objectifs
généraux des recherches méthodologiques à mener dans le cadre de ce
poste porteronnt sur : 1) La prise en compte des contraintes locales
de transformation dans la méthode de mise en place d’ACV ; 2) La
prise en compte des spécificités des produits vivriers tropicaux pour
alimenter les référentiels de données disponibles des banques de
données internationales (type ‘Ecoinvent’). Ces travaux seront
conduits dans un premier temps sur un produit vivrier modèle dont la
transformation a un impact environnemental fort : le manioc. La
présence du manioc en Afrique, Asie et Amérique Latine permettra des
comparaisons des ACV réalisées par différents systèmes de
transformation de tailles différentes et sur des sites différents.
Des analyses ACV pourront par la suite être conduites sur d’autres
produits dont les impacts sont étudiés par le Cirad ; par exemple le
café voie humide ou les jus de fruits tropicaux. Les ACV comparatives
de différents procédés permettraient de mieux comprendre et de tenir
compte des impacts environnementaux, énergétiques et sur la santé
dans le choix d’une filière de transformation et/ou d’un procédé.
Pour chacune des filières étudiées les flux de matière et d’énergie
qui traversent les différentes composantes de la filière devront être
quantifiés en tenant compte des diversités régionales. L’application
de cette méthode pourra être élargie à différents niveaux de la
filière et/ou à des situations géographiques contrastées pour
enrichir et ajuster les modèles ACV existants. La simulation et
l’interprétation issues de l’ACV permettrait de proposer des
alternatives aux procédés existants qui limiteraient le plus les
impacts sur l’environnement et les coûts. Le développement
opérationnel de ce poste est envisagé selon deux phases : Une
première phase initiale à Montpellier, qui doit permettre de
développer des interactions fortes avec les compétences ACV du Cirad
et des instituts partenaires et avec les spécialistes de la
transformation alimentaire. Des missions sur les terrains permettront
une montée en puissance du chercheur par rapport aux problématiques
étudiées. Après cette période d’imprégnation, une deuxième phase est
prévue en expatriation, de façon à assurer l’expertise tropicaliste
du nouveau recruté.
Profil souhaité
Doctorat exigé (génie des procédés ou génie chimique ou équivalent),
avec une double compétence : agroalimentaire et impact
environnementaux. Connaissance des milieux de production et des
procédés agroalimentaire. Il est souhaité une bonne expérience et
pratique en bilan et modélisation de systèmes agroalimentaire et/ou
la maîtrise de méthodes d’évaluation environnementale de type ACV.
Aptitude à l’analyse fine des bilans matière, bilan énergétique ou
bilan carbone. Une expérience préalable dans un pays du Sud
(transformation post-récolte ; bilans carbone…) serait un plus.
Lieu d'affectation :
A Montpellier dans un premier temps, puis expatriation
Type de contrat :
CDI
Date de prise de fonction :
Décembre 2008
Renseignements sur le poste :
Dominique Pallet
Avenue Agropolis - TA B-95 / 16 - 34398 Montpellier Cedex 5
Tél : +33 4 67 61 58 81 - Secr. : +33 4 67 61 65 97 - Fax : +33 4 67
61 44 49 - dominique.pallet(a)cirad.fr
Max Reynes
73 rue Jean-François Breton - TA B-95 / 16 - 34398 Montpellier Cedex
5 Tél : +33 4 67 61 57 6 max.reynes(a)cirad.fr
4/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes de culture
horticoles
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur le fonctionnement agroécologique et l’évaluation des performances
des systèmes de culture. Vous êtes attiré(e) par la dimension
internationale du développement et par le fait de promouvoir des
systèmes de production durables respectueux de l’environnement. Le
Cirad (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement) recrute en CDI un chercheur en évaluation des
impacts environnementaux. Au sein de l’unité de recherche sur les
systèmes horticoles (HortSys) vous contribuerez au renforcement de
nos compétences dans le domaine stratégique de l’élaboration de
méthodes et outils pour l’évaluation et la conception de systèmes de
culture horticoles durables.
Référence à rappeler : 1411
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Construire et inventer de nouveaux systèmes de production horticoles
suppose de pouvoir évaluer leurs impacts environnementaux potentiels
avec des outils fiables et reconnus. La transformation de variables
et données accessibles en indicateurs spécifiques est nécessaire pour
interpréter et comprendre des observations, quantitatives et
qualitatives, ainsi que pour comparer des situations ou des systèmes
de production pour des objectifs et des utilisateurs variés. Il
s’agit de mettre au point des méthodes d’évaluation multicritère des
relations entre l’environnement et les systèmes horticoles, à
différentes échelles. La démarche proposée visera en particulier à
combiner des approches de type « local » c'est-à-dire qui permettent
d’évaluer les impacts locaux d’un système, à l’échelle de la parcelle
ou du paysage (qualité de l’eau, stockage du carbone dans le sol,
etc.), et des approches de type « global » qui permettent
d’identifier l’impact environnemental global d’un produit « du
berceau à la tombe », en tenant compte de l’ensemble des éléments qui
ont contribué à son cycle de vie. La prise en compte conjointe de ces
deux niveaux d’organisation pose la question centrale de
l’intensification : quels sont les modes de culture et de production
qui maximisent la production et minimisent les impacts
environnementaux locaux et globaux? Cette question sera abordée dans
une perspective générique sur une variété de systèmes horticoles
tropicaux, dans des filières longues ou courtes, vivrières ou
d’export, dans une perspective à la fois méthodologique (construction
d’outils d’évaluation génériques), et finalisée (éco-conception de
systèmes et de produits). Le recours à la modélisation, le traitement
de l’incertitude dans la démarche constituent des voies
d’approfondissement méthodologiques.
Profil souhaité
- ingénieur agronome titulaire d’un doctorat en agronomie dans le
domaine de l’évaluation environnementale - expérience internationale
de recherche appréciée, si possible dans le domaine de la
construction des indicateurs environnementaux (INDIGO, OCDE, IDEA,
EMA, ACV, EE, etc.) - Aptitude à travailler en interdisciplinarité et
en équipe. - Maîtrise de la langue anglaise (parlé et écrit).
Lieu d'affectation :
Montpellier
Type de contrat :
Contrat à durée indéterminée
Date de prise de fonction :
le plus rapidement possible
Renseignements sur le poste :
eric.malezieux(a)cirad.fr