Chers tous,
Jai une question à poser à nos scientifiques :
Pourquoi ne pas faire plus de recherche appliquée applicable ( ) sur
dautres espèces que le niloticus qui doit aujourdhui constituer 90-95 % de
la production mondiale de tilapia.
-Si nous admettons que la température optimale de croissance (et de
conversion alimentaire) du niloticus est +/- 28 °C
-Si en dessous de 24 °C on admet que les vitesses de croissance
seffondrent,
-Le niloticus étant absent (théoriquement) de nombreux bassins versants
africains, il est délicat de vouloir lintroduire, à ce sujet la république
dAfrique du sud est en train de vouloir lautoriser sur son territoire
-Noublions pas que en pisciculture intensive lefficacité de loxygénation
est fonction de la t° donc travailler à une t° plus basse est plus efficace
et plus économique
-la plus part des projets que je visite ont des arrêts (retards) de
croissance 1, 2, 3, 4,5 mois par an avec toutes les conséquences non
comprises par le producteur.
Pourquoi donc sacharner à limposer dans des zones limites au détriment de
la faune locale ?
Jai personnellement été déçus lors de labandon du travail sur lO aureus
qui avait divers avantages, dont celui dêtre moins thermophile et moins
prolifique et en finale plus économique à produire dans nos conditions.
Ceci étant le travail effectué par Maldeco est remarquable : adapter sur
leurs fonds propres lO. shiranus et lO.karongae en pisciculture intensive
sur le lac Malawi,
Mais dautres acteurs moins connus travaillent dans lombre sur lO
andersonii, mortimerii
Jespère voir bientôt des projets « GIFT » développés sur ces espèces qui
seront très utiles dans les zones limite rentables pour notre cher
niloticus.
Bien à vous
Ducarme Chr.
Bonne espérance N° 28
4500 Huy
Belgium
Tel. 00 32 85 233073
00 32 476 538874
Skype: christian.ducarme
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Un article du journal Le Monde d'hier, qui cite JF Baroiller
Minilien: <http://minilien.com/?1WiaRIVFi8>
Lien direct: <http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/11/05/ces-
males-qui-deviennent-femelles-et-inversement_1115151_3244.html>
Ces mâles qui deviennent femelles et inversement
LE MONDE | 05.11.08 | 14h25
L'un des effets les plus étonnants du changement climatique pourrait
être de chambouler la vie sexuelle des poissons. Sur les 27 000
espèces peuplant les océans, les fleuves et les rivières, environ 10
% sont naturellement hermaphrodites et peuvent changer de sexe,
généralement pour remplacer, en cas de disparition, le reproducteur
ou la reproductrice dominants de la communauté.
Chez la majorité des autres espèces, en revanche, un individu naît
mâle ou femelle et conserve ce sexe toute sa vie. Mais des facteurs
environnementaux peuvent altérer cette détermination génétique,
indique Jean-François Baroiller, spécialiste de la biologie des
poissons au Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement (Cirad).
A commencer par les polluants. Certaines substances chimiques
utilisées dans l'industrie (papeterie, cosmétiques, détergents) ou
l'agriculture (insecticides, pesticides), dont la structure
moléculaire est proche de celles des hormones mâles (androgènes) ou
femelles (oestrogènes), peuvent modifier la différenciation sexuelle
des poissons. Deux cas d'inversion de sexe sont avérés. Celui du
saumon chinook (Oncorhynchus tshawytscha) du fleuve américain
Columbia, où des individus génétiquement masculins (porteurs du
chromosome Y) présentent pourtant un phénotype (ovaire) féminin. Et
celui du tilapia (Oreochromis niloticus) d'Afrique, dont certains
sujets génétiquement féminins possèdent des testicules et se
reproduisent comme mâles.
Le plus souvent, on observe une altération n'allant pas jusqu'au
changement de sexe : décoloration, développement chez les femelles
d'une nageoire caudale typique des mâles, modification des orifices
et des organes génitaux, etc. Des études récentes montrent que
l'effet de ces polluants peut se manifester sur plusieurs générations
et affecter ainsi des poissons qui n'ont pas été directement contaminés.
RISQUE DE DISPARITION
"Dans la plupart des cas, les concentrations actuelles de polluants
dans les milieux naturels ne sont pas suffisantes pour provoquer une
inversion complète de sexe", précise M. Baroiller. Le risque existe
pourtant : en laboratoire, avec des concentrations un peu plus
élevées, les chercheurs parviennent à un tel résultat.
Autre facteur de transsexualité : la température. Les aquaculteurs
savent que dans les élevages de bars, une température précoce plus
basse permet d'obtenir une plus grande proportion de femelles, que
leur meilleure croissance rend économiquement plus intéressantes. Et
que dans les élevages de tilapias au contraire, les mâles, plus
recherchés, sont favorisés par des températures précoces plus élevées.
"L'influence de la température sur la différenciation sexuelle semble
se manifester chez un grand nombre d'espèces", souligne le chercheur.
Avec une amplitude variable : un réchauffement de 5o C à 6o C est
nécessaire pour modifier le sexe de certains poissons, alors qu'un
écart de 1°C suffit pour d'autres. Conjugué à la pollution des eaux,
le réchauffement planétaire pourrait finir par "bouleverser
dangereusement l'équilibre reproductif". Avec, à terme, "un risque de
disparition de certaines populations, voire de certaines espèces".
Pierre Le Hir
Bonjour,
Un certain nombre d'entre vous ont eu du mal à accéder au livre de
pisciculture d'eau douce indiqué hier. Il semble en effet que le lien
direct soit volatile et ne fonctionne pas systèmatiquement. Voici une
procédure, un peu plus compliquée, mais qui devrait fonctionner
parfaitement.
1. Rendez-vous sur la page principale de l'Université de Waikato
<http://nzdl.sadl.uleth.ca/>
2. Cliquez sur "Sahel point doc" (2ème colonne, 3ème ligne)
3. Cliquez sur "Organizations" dans la barre de menu verte
4. Cliquez sur l'icône à gauche de "Maisonneuve et Larose"
5. Le livre est en bas de la page (avant dernier de la liste).
Cliquez sur son icône de gauche pour le lire.
En fait, en surfant sur le site, on pourra trouver de nombreux autres
documents sur la pisciculture en français...
Bonne découverte !
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> De : "Isabelle Jeffredo" <hccisabelle.arda(a)wanadoo.fr>
> Date : 5 novembre 2008 09:21:51 HNEC
> À : "'Lionel Dabbadie'" <moderation.sarnissa(a)gmail.com>
> Objet : RE: [Sarnissa-french-aquaculture] Pisciculture en eau douce
>
>
> Bonjour,
>
> Le lien indiqué ne fonctionne pas (il renvoie vers le code HTML du
> message
> et non le document).
>
> Pouvez-vous nous communiquer à nouveau le lien pour consulter
> l'ouvrage ?
>
> Merci.
>
> Cordialement,
>
> Isabelle HAM-CHOU-CHONG - JEFFREDO
> Chargée de communication
> ARDA
> Z.I. Les Sables - B.P. 16
> 97427 Etang-Salé
> Ile de La Réunion
> Tél. : 0262265082 - Fax : 0262265001
> E-mail : hccisabelle.arda(a)wanadoo.fr
> Skype : arda-isabelle-jeffredo
Cher Monsieur,
Ce que vous dites est 100% exact. Parce que le niloticus pose de
nombreux problèmes dès que la temperature chute sous les 22°C. Quand
je travaillais en Zambie, je rencontrais ce problème presque pendant
6 mois de l'année. D'avril à septembre, la température de l'eau était
inférieure à 21°C. Là bas, en Zambie, j'ai pu observer des
caractéristiques très intéressantes du andersoni et du mortimeri.
Mortimeri présente de nombreux avantages pendant les saisons froides.
Mais son élevage doit encore être développé et mis au point. Depuis,
je travaille pour une entreprise privée, et je ne peux pas lui
demander de faire de la recherche-développement sur ce sujet. Ce
serait pourtant la meilleure alternative au niloticus. Les captures
des affluents du Zambèze ont une bonne taille, qui peut atteindre 2-4
kg.
Il faut que les institutions de recherche et les ONG de bonne volonté
développent ces espèces.
Début du message réexpédié :
> De : "Naga Murali" <chnmurali(a)gmail.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:39:54 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : *****SPAM***** Re: [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN
> Cross-post] Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
>
> Dear Sir
>
> What you are saying is 100% true. Because niloticus troubles a lot
> in growth when the temperature drops down below 22 C. When I was
> woring in Zambia, I used have this problem almost for 6 months in a
> year. From April to September the water temperature will be less
> that 21 C. There in Zambia I have seen some interesting features
> regarding andersoni and mortimeri. Mortimeri is having lot of
> advantages in cold climate seasons. But it should be developed and
> get established. Since I worked for a commercial enterprise, so I
> could not ask my company to do any R&D on that. That will be an
> best alternative to niloticus. The catch coming from zambezi river
> upper streams is of good size ranging from 2-4 Kgs also.
> The research organisations and NGOs with good intention has to
> develop that.
>
> --
> With Regards
> Ch.Naga Murali M.F.Sc
> New Gen Fisheries
> D.No:20-527/5, Frenchpet
> Machilipatnam, Krishna District
> Andhra Pradesh, India 521002
> Ph:+91-8672-250325
> Mobile:+91-9490793927
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Traduction message David Mirera en réponse à celui de C. Ducarme sur
le niloticus
Hello Ducarme,
En effet, votre intérêt est logique. En tant que scientifiques, nous
ne devrions pas nous concentrer sur une seule espèce et oublier
toutes les autres.
Je travaille personnellement en aquaculture marine le long de la côte
kenyane. En Afrique, nous n'avons pas de tradition d'élevage des
poissons marins comme en Asie du sud-est. Ces cinq dernières années,
j'ai travaillé sur l'élevage du milkfish, qui a bien pris, et
maintenant, nous regardons comment obtenir des poissons de plus
grande taille, de sorte que nous puissions tester la reproduction.
En plus du milkfish, j'ai aussi étudié les mullets, mais de manière
moins approfondie. Nous réfléchissons actuellement à une stratégie
sur l'élevage du lutjan (NdT: est-ce le capitaine de l'océan
indien ?) qui est un met très recherché par la plupart des hôtels
touristiques locaux. Les premières étapes semblent indiquer que ça
pourrait être un succès.
On regarde aussi l'élevage du crabe de mangrove (Scylla serrata).
De fait, nous devons être innovants et travailler à rendre possible
l'élevage de l'espèce adaptée à un environnement donné, en prenant en
compte ses spécificités.
Merci par avance
Mirera
> De : mirera David <dimirera(a)yahoo.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:57:34 HNEC
> À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, Lionel Dabbadie
> <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Cross-post]
> Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
> Répondre à : dimirera(a)yahoo.com
>
>
> Hallo Ducarme,
>
> Indeed your concern is logical. Being scientists we should not only
> focus on a one species and forget all the others.
>
> Im personally working on mariculture along the coast of Kenya. In
> Africa, we have no history in culture of marine fish like south
> East Asia. I have in the last five years worked on culture of
> milkfish which has picked on well and now we are looking at how we
> can culture this fish to bigger sizes so that we can test spawning.
>
> Also in addition to the milkfish, i have looked at Mullets though
> to alesser extent. We are now laying strategies on how to culture
> red snapper which forms the delicacy in most of our local tourist
> hotels. Initial steps have shown that this can be success.
>
> Consequently we are looking at culture of mangrove crab (scylla
> serrata).
>
> Indeed we need to be innovative and work to be able to culture the
> species suitable in specific sites with respect to conditions there.
>
> Thanks in advance
>
> Mirera
>
>
>
>
> Mirera H. O. David (MSc.)
> Research, Conservation and Extension
> Mangrove Fisheries
> (Community Mariculture &Wetland Ecosystems)
> P.O. Box 98422-80100, Mombasa-Kenya
> Mobile:+254-722-646270/ +254-736-052425
> Email: dimirera(a)yahoo.com
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Thanks James for this comment, I will translate and forward you any
French reply !
Hello Lionel,
Au Nigeria, nous avons une production annuelle de Clarias gariepinus
de 84000 tonnes qui a stimulé le développement de l'aquaculture ces
10 dernières années. Les gens apprécient particulièrement ce poisson
chat, et développent même maintenant des produits fumés à valeur
ajoutée afin de les exporter vers des marchés ethniques en Europe et
aux Etats-Unis. Nous avons réalisé un manuel de reproduction et
d'élevage du poisson-chat pendant que j'étais là bas.
Je suis d'accord qu'il y a de nombreuses espèces intéressantes pour
l'élevage en Afrique, mais nous avons choisi celles dont la biologie
est connue, à croissance rapide et conversion alimentaire élevée...
et pour lesquelles existe un gros marché. Il faut se rappeler que
nous n'avons pas toujours les espèces que nous voudrions. La
meilleure espèce pour l'élevage est celle qui grossit rapidement sur
aliment et atteint une taille commercialisable avant maturité sexuelle.
Bien cordialement
Jim
Début du message réexpédié :
> De : "James Miller" <jimfishafrica(a)gmail.com>
> Date : 5 novembre 2008 10:49:47 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Cross-post]
> Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
>
> Hello Lionel,
>
> In Nigeria we have a 84,000 ton annual production of Clarias
> garipinus that has driven the aquaculture industry for the past 10
> years there. They have a particular appreciation for this catfish
> and they are now smoking it as a value added product and exporting
> it to ethnique markets in Europe and the US. We completed a
> Manual on Catfish Hatchery and Production while I was there.
>
> I agree there are many good species in Africa for culture, but we
> have gone with those whose biology is known and has a fast rate of
> growth with efficient feed conversions....... and for which there
> is a big market. Remember we don't always have what we want in
> species.....The best species for culture is one that grows fast on
> feeds and reaches a marketable size before attaining sexual maturity.
>
> With best regards,
>
> Jim
>
>
> --
> Jim Miller
> 707 Timberwyck Drive
> Hixson, Tennessee
> USA 37343
> Tel. +1-423-875-4962; 423-598-8350
> E-mail: jimfish(a)bledsoe.net
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Bonjour à tous et à toutes.
Je commencerai par exprimer ma fierté vis a vis des contributions de taille et informations sur l'aquaculture en Afrique. En vous lisant je demeure convaincu que quelque chose est faite et continue d'être faite en Aquaculture. Mais le chemin est long et nous tous Africains devrons penser et gérer autrement ce secteur. Connaissons nous vraiment ce que ce domaine peut avoir comme impact positif en vers nos populations? Pourquoi depuis que l'aquaculture existe en Afrique nous ne parvenons pas à occuper une place considérable dans le classement mondial? Pourtant on n'a pas besoin de puits de 400m de profondeur pour avoir l'eau. Nous avons les especes les plus exploitées dans le monde, nous avons de jeunes diplomés dans ce domaine, les pêcheries sont presque toutes surexploitées, l'agriculture connait des difficultés, le chomage ne cesse de prendre de l'ampleur car pas mal de pêcheurs se rconvertissnet vers d'autres activités qu'attendons
pour faire emeger l'aquaculture qui pourtant est une solution à beaucoup de problemes.
La chine est leader grace à l'appui de son gouvernement en matiere de fomation, de vulgaristion et d'assistance, l'union europeenne appui les fermiers europeens et nos gouvernements ignorent ils l'ampleur économique de ce secteur? je remercie vivement les personnes qui ont pensé mettre en ligne ce site; bravo à vous.
Cependant il me semble qu'il serait meilleur d'aborder les dicussions par theme comme l'a suggerer un des intervenants.
Le Sénégal s'est longtemps interessé à l'aquculture à l'instar de beaucoup d'Afrique mais les résultats ont été trés modestes. Vu l'existance des potentialités enormes et sachant que ce secteur est devenu incournable pour compenser le déficit de production que la pêche connait de nos jours, le Gouvenement s'interresse d'avantage à cette activité. C'est dans ce cadre que l'APA (agence pour la Promotion de l'Aquaculture est nait depuis 2 ans). le Sénégal s'est fixé comme objectif de produire 100 000t onnes de poissons par an et ce programme est entrain d'etre executé meme s'il ya un peu de retard. Il existe d'autres programmes dans ce sens pour faire développer l'aquaculture au Sénégal. l'on peut citer le PIC financer par l'université de Liege en collaboration avec l'université de Dakar, lequel projet se fixe comme objectif principal de valoriser le potentiel écologique et hydroagricole de la vallée du fleuve sénégal avec
l'aquaculture intensive d'Oreochromis niloticus.
Toutefois les privés doivent aussi s'intéresser d'avantage à ce secteur et pour cela beaucoup d'efforts doivent être faits dans l'information et la formation.
bien à vous
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Bonsoir,
Des participants de la liste ont-il participé à cet atelier riz et
aquaculture ?
Merci
Lionel
Sécurité alimentaire en Afrique - Accroître la productivité du riz
Article publié sur le web le 21/10/08
<http://www.congo-siteportail.info/Securite-alimentaire-en-Afrique-
Accroitre-la-productivite-du-riz_a1853.html>
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO) organise à Ouagadougou du 20 au 24 octobre 2008, un atelier
régional sur le riz et l'aquaculture. Le riz est une source
d'alimentation dont la demande est croissante en Afrique. Raison pour
laquelle, des spécialistes préconisent que la sécurité alimentaire
des populations dans le domaine dépendra aussi de l'accroissement
durable de la production rizicole locale.
Dans cette optique, l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) organise un atelier régional,
du 20 au 25 octobre 2OO8 à Ouagadougou. La rencontre vise trois
objectifs essentiels. Il s'agit d'abord, d'examiner la situation et
les contraintes qui caractérisent le développement de la riziculture
et de l'aquaculture. Ensuite, partager les technologies et programmes-
clés ainsi que les résultats obtenus dans le cadre de la coopération
avec le Japon.
Enfin, les participants vont aider à l'identification des domaines
techniques spécifiques qui devront être traités par les ateliers
nationaux ou sous-régionaux après 2009. Il ressort que sur le plan du
potentiel de production, plus de six cent millions d'hectares de
superficie totale de terres arables sont disponibles en Afrique.
Les zones réservées à la riziculture représentent approximativement
1,6% de ce total. Le potentiel de développement de la riziculture en
Afrique est donc considérable. Mais, c'est un domaine qui se heurte
aux obstacles comme les politiques publiques défavorables à
l'agriculture et à la riziculture, en particulier. Il y a
l'approvisionnement en intrants agricoles et les crédits insuffisants
et irréguliers.
De l'avis du représentant de la FAO au Burkina Faso, François Rasolo,
l'atelier de Ouagadougou a une importance capitale. En effet, selon
M. Rasolo, outre l'augmentation de la productivité rizicole en
cultures irriguées et de bas-fond, seront aussi abordés les sujets
tels que l'intégration de l'irrigation et l'aquaculture, l'accès au
marché.
"Cela constitue une opportunité pour partager les programmes et
technologies-clés d'Asie et d'autres pays en développement avancés et
pour discuter des informations pertinentes avec les participants
d'Afrique de l'Ouest", a-t-il souligné.
Pour sa part, le ministre délégué en charge de l'Enseignement
technique, Maxime Somé, représentant son homologue en charge de
l'Agriculture, la flambée des prix des produits alimentaires a
surtout touché le riz.
Toute chose qui selon lui, a rendu compétitif le riz de production
locale. C'est pourquoi, le gouvernement à entendre le ministre, a
pris des mesures importantes dont le but essentiel "est d'arriver à
doubler la production de riz en passant de 152 000 tonnes à 260 000
tonnes de riz paddy au terme de la campagne agricole en cours".
Concernant l'aquaculture introduite au Burkina Faso en 1956, Maxime
Somé a précisé que son développement a été très lent si bien que le
pays ne produit qu'environ 10 000 tonnes, soit le tiers de la
consommation.
Au cours des échanges, le Burkina Faso pourra donc bénéficier des
expériences des autres Etats pour accroître sa production dans les
deux domaines.