Bonjour tous,
Je suis avec une grande attention les débats sur cette thématique de développement de l'aquaculture.
Les différentes expériences exposées représentent pour moi des sources d'inspirations et d'instructions professionnelles. C'est pourquoi je suis d'avis lorsque Lionel dit que c'est pas mauvais de dire tout pour un début et de laisser les intéressés sur chaque sujet de réagir soit positivement ou négativement d'où le sens des débats sur un thème complexe et riche d'enseignements qu'est l'aquaculture.
Par ailleurs, pour une meilleure lisibilité des points de vue donnés sur un sujet par un participant du forum,il me semble intéressant de situer les contextes du sujet ou de la question.C'est à dire, préciser quelle aquaculture ou pisciculture: ( extensive, intensive; eau douce, marine, mono ou polyculture; individuelle, groupement ou coopérative;étang de dérivation ou de barrage; de production ou de transformation; alevins achetés ou produits par l'exploitant voire le mode d'appui technique et d'encadrement ...)
C'est pour me permettre de participer efficacement dans les débats que je souhaite certaines de ces définitions.
Sachant que chaque expert ayant travaillé en Guinée dans le domaine piscicole a toujours revendiqué la pertinence de son approche méthodologique et technique en la matière. Ce qui est du reste naturel et normal lié aussi aux écoles de formation de chaque expert.
Les expériences piscicoles en Guinée sont riches d'enseignements de réussite mais aussi d'échecs. Elles sont tirées de projets pilotes et de développement mis en œuvre dans la même région en 9 ans ( 1997-2007) par les acteurs en collaboration avec le Gouvernement à travers le ministère de la pêche et de l'aquaculture. Ce sont: IRD/UE, FAO, VSF/HCR, GTZ/KFW,AFVP/APDRAF/AFD , JICA/OAFIC, BAD/GOUV, autres ONG Internationales
J'ai participé en qualité de cadre technicien du Ministère à la conception de' ces projets, j'ai suivi leur mise en oeuvre et assuré leur suivi évaluation pour la définition d'une politique harmonisée et adaptée en la matière.
A travers ces déclarations je serai mieux compris et reste à la disposition de tous pour échanger et partager
Sidiki keita, directeur régional pêche et aquaculture
guinée
--- En date de : Mer 29.10.08, Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com> a écrit :
> De: Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
> Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 20h35
> Le 29 oct. 08 à 19:29, Cécé Moïse THEA a écrit :
>
> > Mr le président de conférence pardon analyser
> lesidées avant de les
> > publier à tous.
>
> Bonjour,
>
> Je suis ravi de votre intervention et je suis entièrement
> d'accord
> avec vous sur les problèmes que vous pointez dans les
> chiffres cités.
> Je ne répondrais pas à vos questions, n'ayant pas la
> solution, mais
> j'espère que les réponses aux messages de la journée
> permettront
> prochainement d'y voir plus clair. Par contre, je
> revendique aussi le
> droit (au moins au début) de publier des informations
> "médiatiques"
> ou d'opinion (parfois polémique), même si elles
> contiennent
> manifestement des erreurs, car elles permettent de
> générer un débat
> de qualité, on le voit bien depuis quelques temps.
>
> Je ne connais pas la situation actuelle au Sénégal ou en
> Guinée, mais
> il y a des gens qui ont cette connaissance et vous en
> faites partie.
> Si on veut faire évoluer la manière d'aborder le
> développement de
> l'aquaculture africaine, il faut que les gens comme
> vous partagent
> leur expertise de manière à aller dans la bonne
> direction. C'est
> l'objectif du projet Sarnissa et puisque mon message
> vous a fait
> réagir, j'espère que vous allez continuer à partager
> votre expertise
> avec nous. Que pensez-vous du développement de
> l'aquaculture au
> Sénégal (et aussi en Guinée), des enjeux, des
> contraintes, des
> atouts, des politiques publiques, etc. ?
>
> Merci et bien cordialement
>
> Lionel Dabbadie
>
Je réagit au programme acquacole du Sénagal tel que annoncé ici et demade des informations. En même temps je demande aux participants à cette conférence de donner des idées claires et vraies pour faciliter la lutte contre la pauvreté en Afrique et particulièrement développer cette activité acquacole.
Les cent mille tonnes anoncées je veux savoir c'est sur combien d'hectare de surface?
Puisque le plus grand rendement que j'ai pu observé dans les piscicultures pratiquées sur étangs sont de l'ordre de 10 tonnes par ha et par an, si en cinq ans on se propose cent mille tonnes cela demande environ 100000/50= 2000 ha d'eau. De plus quel est vraiement la productivité de ces lacs artificiels qui ne dépendront que des apports naturels?
Une surface de 17 ha avec 2 m d'eau (comme profondeur moyenne) donne plutôt un volume de 170000*2= 340000m3, tandis que 500m3 d'eau avec 2m d'eau ne donne que 2,5a de surface, quel est la vraie valeur de vos données? Un bassin qui fait 17 ha et qui ne contient que 500m3d'eau ne peut avoir qu'une profondeur de 3 mm qui ne peut même pas mouiller le quart de la nagieoir pectorale d'un alevins de de tialapia de 1,5 mois.
Je suis intéreesé par ce sujet puisque je suis entrain de mettre en place une pisciculture dans ce pays exactement au sud est à Kédougou et je suis donc au coeur de l'actualité sénégalaise avec la GOANA et les bassins de rétention en projet.
Mr le président de conférence pardon analyser lesidées avant de les publier à tous.
En tout cas rien n'est impossible, les bassins de rétention pourraient produire du poisson de qualité dans cette région, il faut s'y investir mais les rendements je ne sais pas s'il vont être plus que les 10 tonnes par ha. Je rajoutte que l'aménagement des plaines inondables (mais avec beaucoup de coût puisque nécessitant soit un pompage régulier ou des mésures de corrections ( lutte contre les crues et contre les iniltrations) couteuses pourraient nous aider à essayer d'atteindre l'objectif dans cette région...
Prière de répondre à mes questions.
THEA Cécé Moïse
Président de l'Association des Animateurs Piscirizicoles de Guinée Forestière
Actuelement en appuis au projet Piscicoles de Samecouta avec le CIDS
--- En date de : Mer 29.10.08, Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr> a écrit :
De: Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr>
Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénég al] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, lionel.dabbadie(a)cirad.fr
Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 10h58
Chers tous,
Suite à la réaction positive de Mr Gabriel Koffi D. Koko, j'aimerais beaucoup en savoir plus sur
- les politiques aquacoles publiques et leurs évolutions récentes au Sénégal,
- la mise place des nouveaux projets aquacoles dans ce pays
- l'impact que ces actions ont eu ces dernières années sur les productions et le développement rural
Qui peut me renseigner sur ces points?
Bien cordialement à tous
Pierre Morissens
At 15:14 28/10/2008, you wrote:
Chers tous,
Voila ce que j'appelle une «vraie politique de développement aquacole»: des actions pertinentes, claires et adaptées soutenues par une volonté et un engagement politiques.
À ce prix, et chaque pays développant son petit potentiel, l'Afrique pourra réaliser son Boom Aquacole. En tout cas, c'est mon rêve.
Bien à vous,
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
De : Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Lundi, 27 Octobre 2008, 14h48mn 19s
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
< http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture _______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
Le projet SARNISSA lance un grand concours de photo dont le gagnant
remportera les deux ouvrages en anglais Urban Aquaculture et Rural
Aquaculture, d'une valeur de 275 US$
Le gagnant sera celui qui fournira le plus joli cliché en rapport
avec le développement ou la recherche aquacole africaine. Les photos
doivent être prises par la personne qui les soumet au concours car
elles seront incluses dans le Compendium Aquaculture http://
www.cabicompendium.org/ac/home.asp et sur le site web SARNISSA
www.sarnissa.org.
Les photos doivent être adressées en pièces jointes par email avant
le 30 November 2008 à William Leschen wl2(a)stir.ac.uk.
Le règlement (en anglais pour le moment) peut être téléchargé ICI -
merci de le lire avec attention, chaque personne peut soumettre
jusqu'à 5 clichés.
Les photos ne seront pas jugées sur leur qualité photographique mais
sur leur contenu, et leur message – une photo vaut mille mots. Le
thème ne doit pas obligatoirement être restreint aux aspects
techniques de l'aquaculture ou de la recherche, mais peut inclure des
images liées à des sujets annexes tels que: marché et
commercialisation, transport de poissons, aliment, moyens
d'existence, les hommes et les femmes de l'aquaculture, les
réglements, le gouvernement, les ONG etc.
Bonjour chers membres du forum,
J'avoue que j'aurais dû ajouter à ma réaction d'hier la phrase suivante: « pourvu que ce ne soit pas un coup médiatique dont seuls les politiciens ont le secret».
Néanmoins, depuis hier, j'ai commencé à secouer les contacts au Sénégal pour en savoir plus sur le sous-secteur. J'attends même des documents de première main de la Direction de la Pêche Continentale et de l'Aquaculture dans le cadre de « LÉtude de caractérisation de la pêche continentale dans la Région de Matam » pour laquelle notre bureau a soumis un dossier de manifestation d'intérêt.
Dès que j'aurai des informations divulgables, je n'hésiterai à les communiquer sur le forum.
Mais si vous le désirez, vous pourrez contacter la DPCA à l'adresse:
Direction de la Pêche Continentale et de lAquaculture
BP. 17 677 Dakar-Liberté (Sénégal)
Tel: (221-33) 864-5896
E-mail: dpcamem(a)gmail.com
Bien à vous,
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
________________________________
De : Mikolasek <olivier.mikolasek(a)cirad.fr>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Mardi, 28 Octobre 2008, 17h05mn 14s
Objet : Re: [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Aquaculture au Sénégal: quelles réalités au-delà de la médiatisation ? Quels impacts des politiques publiques annoncées ?
i) Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole, Soleil, du 28 octobre 2008 http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3880
ii) AQUACULTURE : Djibo Ka : « Faire du Sénégal un pays exportateur » Soleil, du 18 octobre 2008, voir ci-dessous
100.000 tonnes de poisson d'Aquaculture en 2010 au Sénégal, Soleil du 19 janvier 2009, voir ci-après
iii)"De 2008 à 2010, un financement de 53 milliards de francs CFA (80 millions d'euros) a été prévu pour le secteur de la pêche dont 13 milliards FCFA (13,8 millions d'euros) pour l'aquaculture, selon le directeur de ce secteur au ministère de l'Economie maritime, Matar Diouf." http://www.jardinsdumaroc.com/-Le-Senegal-cherche-a-relancer-le-secteur-de-… AFP, 2007
iv) Après des années déchecs, le Sénégal veut relancer lélevage de poissons: "Parallèlement, la production nationale de poissons délevage est officiellement passée de 150 tonnes en 2000 à 300 tonnes en 2006, très loin de lobjectif de production de 100.000 à 110.000 tonnes fixé dans le plan dactions 2005-2010" mercredi 29 août 2007 Posté par David Naulin http://cdurable.info/Apres-des-annees-d-echecs-le,474.html
v)lEtat veut promouvoir la pisciculture pour relever le gap entre la production au niveau des débarquements et les prises naturelles. Cest dailleurs, renseigne-t-il, dans ce sens que lEtat du Sénégal a mis en place une agence pour la promotion de laquaculture (Apa). http://www.soninkara.com/informations/actualites/developpement-de-laquacult…
vi) et beaucoup d'autres articles de presse
Bonjour,
Est-ce que les acteurs engagés dans l'aquaculture au Sénégal pourrait nous dire où en en est l'aquaculture 3 ans après cette volonté de relance affichée ?! en fait nous avons très peu d'inscrits sénégalais, alors n'hésitez pas à envoyer ce message à vos contacts, collègues et amis sénégalais
Bien cordialement,
Olivier Mikolasek
UR aquaculture et gestion des ressources aquatiques
CIRAD
Animateur du projet Construction de l'Innovation piscicole en Partenariat (CIP), Ouest Cameroun
Dschang, Cameroun
tel 00 (237) 99 35 24 22 (Cameroun)
tel 00 (33) 4 67 04 63 65 (France)
www.cirad.frwww.aquatrop.cirad.frwww.sarnissa.org
Quelques autres info glanées sur le web après lecture de cet article :
1.Plan stratégique du développement de l'aquaculture et la pêche au Sénégal, 2001
https://iodeweb1.vliz.be/odin/bitstream/1834/1711/1/Pêche-Aquaculture-Seneg…
2. Valorisation du potentiel écologique et hydro-agricole de la vallée du Fleuve Sénégal dans le département de Dagana par l'aquaculture intensive d'Oreochromis niloticus
Durée : 2006-2010
Coordonnateur : Charles MÉLARD, ULg
Budget : 363 730,36
http://www.cud.be/content/view/588/362/lang,/
NB : Beaucoup d'imprécisions dans cet article : <http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635> du 28 octobre 2008
500m3 et 2 m de profondeur : 250m2
170.000 m2 (17 ha)x 2m = 340.000m3
Il reçoit 17 tonnes de Richard Toll ?
Ou devrait produire 17 tonnes (1 tonne/ha sur 17 ha) à l'issu des 6 mois d'élevage;
Toujours du même journal http://www.seneweb.com/news/article/212.php :
AQUACULTURE: 100.000 tonnes de poissons attendues dici à 2010, Le Soleil: Jeudi 19 Jan 2006
Le Premier ministre, Macky Sall, a procédé hier à lempoissonnement dun des trois bassins de rétention de Mont Rolland, dans le département de Tivaouane. Dici à 2010, le Sénégal prévoit daménager 7500 étangs de pisciculture et espère en récolter 100 000 tonnes de poisson. Ce qui va faciliter lobservation des repos biologiques.
Mont Rolland a étrenné hier, dans une ambiance festive, un bassin de rétention empoissonné avec 70.000 alevins. Ce qui correspond à une récolte de 10 à 12 tonnes de poissons dans 6 mois pour une valeur commerciale estimée à 10 millions de francs Cfa environ, selon le Premier ministre Macky Sall qui a présidé la cérémonie.
Les Mont Rollandais, qui ont trois bassins de rétention, ont des raisons supplémentaires de sestimer heureux. Car, selon Mactar Diouf, le directeur de la Pêche continentale et de lAquaculture, ce bassin de rétention, empoissonné hier, est lun des meilleurs ouvrages réalisés par le Génie rural au regard de ses caractéristiques. Il a une profondeur de 5 à 6 m, avec une capacité variant entre 180.000 à 200.000 m3. De même, précise M. Diouf, leau est neutre, la température bonne, etc. , ce qui nest toujours pas le cas ailleurs.
Dans son discours, le Premier ministre assure que le Sénégal va jouer à fond la carte de la pêche continentale et de laquaculture à travers les bassins de rétention. « Lambition du gouvernement articulé à la Stratégie de croissance accélérée (Sca) est daménager environ 7500 étangs de pisciculture à lhorizon 2010 dont 3600 prévus dici à 2008 afin que cette opportunité de création de richesses soit saisie partout dans le pays, en permettant aussi à chaque village sénégalais de disposer de sa propre source de protéines animales », souligne Macky Sall. Et les projections effectuées par le ministère de lEconomie maritime, cest un objectif de 100 000 tonnes qui pourrait être atteint grâce à laquaculture, à lhorizon 2010, selon lui.
Pour le Premier ministre, la raréfaction de notre « pétrole bleu », le poisson, tant prisé par les Sénégalais, est due aux changements climatiques, mais aussi à la forte pression sur les ressources halieutiques. Voilà pourquoi il présidera, au mois de février 2006, un conseil interministériel consacré aux nouvelles stratégies de développement du secteur de laquaculture.
Doléances
« Laquaculture au Sénégal a un avenir à moyen et long termes si lon considère son haut potentiel pour faire face à la demande croissante en produits halieutiques, atténuant en même temps la forte pression constatée actuellement sur les pêches de capture », relève le Premier ministre en ajoutant que notre pays possède déjà un important réseau hydrographique et plus de 4000 bassins artificiels ou naturels dont la plupart peuvent servir de support au développement de laquaculture.
Ainsi, selon M. Sall, des régions de lIntérieur non dotées de cours deau, peuvent, grâce aux bassins de rétention disséminés à travers le territoire national, devenir de véritables pôles de croissance grâce à laquaculture. Toujours pour développer ce secteur, un plan daction de la pêche continentale et de laquaculture dont le coût de mise en uvre est évalué à 18,5 milliards a dailleurs été adopté en Conseil des ministres.
Le président du Conseil rural de Mont Rolland, Birane Ciss, souligne que la mise en uvre de ce bassin permettra aux jeunes de cette localité de gagner dignement leur vie. Cela va aider à fixer les jeunes chez eux et leur éviter ainsi daller à laventure à la recherche du travail ailleurs, de lavis de Saliou Mbengue, le président du comité de gestion du bassin.
Par ailleurs, le Premier ministre, dont le cortège a rallié Mont Rolland via une route cahoteuse dans un brouillard latéritique, a été accueilli par des brassards rouges et des pancartes sur lesquelles fleurissaient clairement la principale doléance des manifestations : le bitumage de la route Thiès-Notto- Gouye Diama. Macky Sall a promis aux populations la fin de leur calvaire en disant que les travaux du bitumage vont démarrer à la fin de 2006 pour être achevés en 2007.
Auteur: JOSEPH BIRAME SENE
-----Message d'origine-----
De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk [mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de Lionel Dabbadie
Envoyé : lundi 27 octobre 2008 19:48
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
<http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
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