Pour accompagner la discussion actuelle sur le niloticus, voici un
article en français consultable en ligne (il y en a aussi en
anglais). Il y a aussi une abondante littérature en anglais sur ce
thème (analyse des risques liés à l'introduction du niloticus, effet
sur mortimeri etc.). Si vous connaissez des documents équivalents en
français, n'hésitez pas à les communiquer ici !
J. Moreau, J. Arrignon et R.A. Jubb. Les introductions d'espèces
étrangères dans les eaux continentales africaines. Intérêt et limites.
Minilien
<http://minilien.com/?CnC1LHBCzi>
Lien direct
<http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/
pleins_textes_5/pt5/travaux_d/26406.pdf>
Information reçue de Guillaume Duteurtre, du Cirad
Les actualités foncières ouest-africaines
Le Hub Rural & LandNet West Africa
Pour accéder à toutes les actualités, classées par thème et par pays,
rendez-vous sur la page d'accueil de la rubrique :
<http://www.hubrural.org/spip.php?rubrique98>
POLITIQUES FONCIÈRES
• Dans le bulletin du DED-Burkina Faso, un article consacré à la
réforme foncière en cours (voir)
(Burkina Faso - Septembre 2008)
• Le CNCR (Conseil national de concertation et de coopération des
ruraux) interpellé sur une proposition de réforme foncière (voir)
(Sénégal - Octobre 2008)
• Publication disponible sur le web / Publication available on web :
"Secure land rights for all" (voir)
(Multi-pays - 14 octobre 2008)
• Atelier d’information des députés sur la réforme foncière et le
projet MCA-Burkina Faso (voir)
(Burkina Faso - 8 octobre 2008)
BIOCARBURANTS
• Côte d’Ivoire : le projet Jatropha de l’ONG Earth Rights Institute
commence à se concrétiser (voir)
(Côte d'Ivoire - 7 octobre 2008)
DÉCENTRALISATION
• Les communications de l’atelier sur la gestion foncière communale
en Afrique de l’Ouest et à Madagascar sont disponibles sur le web (voir)
(Multi-pays - 28 octobre 2008)
• Formation de 14 communautés rurales sur la bonne gouvernance
environnementale et foncière (voir)
(Sénégal - 10 octobre 2008)
GENRE ET FONCIER
• Publication : l’accès des femmes à la terre : problématique et
pistes de solutions au Sénégal et au Burkina Faso (voir)
(Multi-pays - 29 octobre 2008)
COOPÉRATIONS, PROJETS, PROGRAMMES
• Production de supports pédagogiques sur des thèmes clés de la
question foncière (voir)
(Afrique de l'Ouest - 2008, 2009)
• Mise en valeur de 100.000 ha dans l’Office du Niger : des nouvelles
du projet de Malibya (voir)
(Mali - 2 novembre 2008)
• Signature d’un protocole d’accord entre le MCA-Bénin et la la
Direction générale des impôts et des domaines (voir)
(Bénin - 3 novembre 2008)
• Un article sur la loi relative au Domaine Foncier Rural et le
Programme National de Sécurisation du Foncier Rural (voir)
(Côte d'Ivoire - 22 octobre 2008)
• Publication : "Marchandisation et individualisation des droits sur
la terre en basse Côte-d’Ivoire" (voir)
(Côte d'Ivoire - 14 octobre 2008)
• Réalisation des Plans Fonciers Ruraux par le MCA-Bénin : nouvelle
sélection de villages (voir)
(Bénin - 13 octobre 2008)
ATELIERS THÉMATIQUES
• Atelier sur "les droits à la propriété, à l’accès et à la gestion
des ressources naturelles dans le contexte de la
décentralisation" (voir)
(Multi-pays - 22 octobre 2008)
CONFLITS FONCIERS
• Un litige foncier meurtrier en... France (voir)
(France - 18 octobre 2008)
• La Commission Nationale des Droits de l’Homme s’implique dans la
résolution du conflit foncier à Abouabou (voir)
(Côte d’Ivoire - 13 octobre 2008)
N'hésitez pas à nous envoyer des actualités ou nous faire part de vos
commentaires ou suggestions d'amélioration.
Merci de bien vouloir relayer ce bulletin auprès de vos contacts.
Inscription sur la mailing list : par simple demande par mail à
vincentb(a)hubrural.org
En complément de ce bulletin électronique, recevez le bulletin
d'information du Portail "Foncier et développement" en écrivant à
l'adresse suivante : contact(a)foncier-developpement.org ou en vous
inscrivant directement sur le Portail "Foncier et développement".
Pour le Hub Rural Pour LandNet West Africa
Vincent BASSERIE Hubert OUEDRAOGO et Koffi ALINON
vincentb(a)hubrural.org wa_landnet(a)yahoo.com
Hello Ben,
Le degré de dangerosité du poisson d'élevage pour ses congénères
sauvages ou pour les autres espèces de poissons, résultant d'une
capacité de compétition supérieure est proportionnel à la différence
génétique ou distance entre les populations sauvages et domestiquées,
et en particulier de la présence ou l'absence de nouveaux gènes
résultant de mutation dans une population et pas dans l'autre. Ces
différences peuvent soit être positives, comme par exemple dans le
cas d'une lignée comme le GIFT gérée correctement où les "bons" gènes
(du point de vue du pisciculteur) ont été concentrés alors que les
"mauvais" gènes ont été progressivement éliminés, soit ces
différences peuvent être négatives, comme par exemple avec les
nombreuses populations d'élevage consanguines que l'on trouve partout
en Afrique. Ici, au Cameroun, nous avons par exemple augmenté nos
performances d'élevage de 40% en utilisant des géniteurs capturés
dans la nature. Le projet GIFT a trouvé la même chose; que les
espèces sauvages qu'ils ont choisi avaient de meilleures performances
que n'importe laquelle des espèces d'élevage auxquelles elles ont été
comparées.
Donc, que vous utilisiez du GIFT ou développiez votre propre souche
de O. niloticus amélioré à partir de populations locales, vous vous
retrouvez avec plus ou moins la même différence génétique et le même
risque, avec un problème commun: pour dépasser le problème de perte
de diversité génétique des stocks d'élevage, le GIFT a été
sélectionné à partir d'un mélange de population de O. niloticus en
provenance de différentes régions, chacune contenant une partie du
patrimoine originel d'O. niloticus plus toutes les mutations rares
qui ont été préservées sous l'effet de la sélection naturelle. Cela
signifie qu'il peut y avoir un gène muté ou deux dans le GIFT qu'on
ne retrouve dans les populations locales, ce qui pose problème. Comme
je l'ai déjà indiqué, si ces gènes sont "mauvais" en termes
d'adaption au milieu sauvage, ils ne seront pas conservés. S'ils sont
"bons", alors, ils peuvent transmettre un avantage au niloticus dans
le milieu naturel et contribuer à déplacer certaines espèces de
l'écosystème.
Ainsi que je l'ai aussi déjà mentionné, la nature exacte et
l'amplitude de la menace que font courir les espèces d'élevage à
l'intégrité génétique indigène est relativement vague et difficile à
quantifier. Nous ne savons pas exactement de quels gènes (et même, de
quels caractères) nous devrions nous soucier. Ce que nous savons,
c'est que la vulnérabilité génétique d'une population sauvage est
proportionnelle à sa diversité génétique existante, que ce soit en
taille de population ou en variabilité génétique entre individus. Les
populations de saumon atlantique vulnérables à la dilution de leur
patrimoine par les espèces d'élevage ont une base génétique très
étroite qui résulte de nombreuses années de pressions de sélection
naturelle exercées par un régime hydrologique spécifique d'une
rivière particulière. Certains groupes soit disant "détruits" par
l'aquaculture ne comptaient plus que quelques dizaines d'individus
après des années de changement environnemental résultant de la
déforestation, de projets immobiliers, sur-pêche, pollution etc. etc.
auxquels ils n'étaient pas en mesure de s'adapter parce qu'il ont
progressivement perdu leur flexibilité génétique au cours du temps.
Ça n'est pas le cas des populations sauvages de tilapia, qui sont
importantes (étant situés à des niveaux trophiques relativement bas,
ils sont forcés de faire de nombreux enfants), et pas spécialement
adaptés à des systèmes spécifiques, puisqu'ils peuvent être
compétitifs aussi bien en lacs qu'en rivières, étangs, marais,
fossés, eau polluée...
Il y a de nombreux détails que je laisse de côté, mais en moyenne, il
me semble que les principales différences entre l'emploi du GIFT ou
le développement d'une souche locale sont au nombre de deux: 1) En
débutant avec du GIFT, vous gagnez plusieurs années avant de pouvoir
obtenir votre propre souche qui présente des caractéristiques
équivalentes et 2) vous bénéficiez d'une base génétique plus large
sur laquelle travailler et ainsi, pouvez espérer l'élever plus
longtemps et bénéficier d'un gain total supérieur. Dans un contexte
de mondialisation où les chinois ou les thaïlandais (qui continuent à
améliorer le GIFT et d'autres souches améliorées) exportent des
filets congelés de GIFT vers l'Afrique, débuter aujourd'hui avec un
poisson sauvage va enfermer nos fermiers locaux dans toutes les
brèches de production qui existent actuellement... probablement de
l'ordre de 60%, bien que cela reste à prouver.
Bien que je comprenne et supporte de bon coeur le principe de
précaution pour ce qui concerne la préservation des poissons, je
pense qu'il nous faut être raisonnable et rationnels dans ce débat
particulier. Nous avons besoin d'une aquaculture productive et
rentable pour garantir la croissance économique et la sécurité
alimentaire. Avec des coûts pour aliments croissants, l'importance
d'avoir un poisson qui grossisse vite et convertisse l'aliment de
manière efficace est crucial. Le danger particulier que pose le GIFT
aux populations d'O. niloticus sauvages assez vague et à mon avis,
bien moindre que dans le cas d'autres espèces d'autres
environnements. Mon opinion professionnelle est que si nous faisons
des tests comparatifs entre le GIFT et des souches locales et que si
le GIFT s'avère, par exemple, 40% meilleur, nous devrions l'inclure
dans des programmes de reproduction locaux et ensuite travailler avec
les fermiers pour être sûr que nous tirions un bénéfice maximum du
risque pris, quel qu'il soit.
Amitiés
Randy
Début du message réexpédié :
> De : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Date : 10 novembre 2008 16:11:21 HNEC
> À : "Ben van der Waal" <zamchobe(a)iway.na>, <sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Cc : "Ponzoni, Raul \(WorldFish\)" <r.ponzoni(a)CGIAR.ORG>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Hi Ben,
>
> The degree to which escaped cultured fish represent a threat to
> either wild conspecifics or other fish as a result of changing
> relative competitiveness is proportional to the genetic difference
> or distance between the cultured and the wild populations,
> particularly the presence or absence of new genes created by
> mutation events in one population but not the other. These
> differences can be either positive as in the case of a properly
> managed selected line such as the GIFT where the “good” genes (from
> the point of view of the fish farmer) have been bunched up while
> “bad” genes have been progressively eliminated, or negative as is
> the case with many of the in-bred (or otherwise screwed-up) farmed
> populations that you find around Africa. Here in Cameroon, for
> example, we increased our on-farm performance by 40% by going back
> to wild-caught broodfish. The GIFT project found the same thing;
> that the wild fish they brought in performed better than any of the
> farmed stocks with which they were compared.
>
> So, basically whether you use the GIFT or breed your own line of
> improved O. niloticus from the local population, you end up with
> more or less the same genetic difference and the same risk, with
> one caveat: to overcome the problem of loss of genetic diversity in
> cultured stocks, the GIFT was selected from a mixture of O.
> niloticus stocks from a number of places, all of which contained
> sub-sets of the original O. niloticus stock plus whatever rare
> mutations may have been maintained through the course of natural
> selection. This means there may be a mutated gene or two in the
> GIFT that is not found in whichever local population might be of
> concern. As I mentioned before, if these genes are “bad” in terms
> of fitness in the wild, they probably will not proliferate. If they
> are “good” then they might confer competitive advantage on O.
> niloticus in the wild and serve to displace other species in the
> ecosystem.
>
> Also as I mentioned before, the exact nature and magnitude of the
> threat from farmed strains to indigenous genetic integrity is
> rather vague and hard to quantify. We do not know exactly which
> genes (or even traits) might be the ones we need to worry about.
> What we do know is that the genetic vulnerability of wild a
> population is proportional to its existing genetic diversity in
> terms of both population size and the genetic variability among
> individuals. The Atlantic salmon populations that seemed vulnerable
> to genetic swamping by fish escaping from aquaculture had a very
> narrow genetic base resulting from many years of natural selective
> pressure exerted by a specific hydrological regime in a particular
> river. Some of the runs that were allegedly “destroyed” by
> aquaculture, had only dozens of fish left in them after years of
> environmental changes from deforestation, real estate development,
> over-fishing, pollution, etc. etc. to which they could not adapt
> because they had lost their genetic flexibility over time. This is
> not the case with wild tilapia populations, which are huge (being
> low on the food chain they have to make a lot of babies) and not
> particularly adapted to specific systems, being competitive in
> lakes, streams, ponds, swamps, ditches, polluted water…
>
> There are lots of little details that I am skipping over here, but
> on balance it seems to me that the main differences between using
> the GIFT now or breeding a local line are two: 1) by starting with
> the GIFT, you save some number of years before you can breed your
> own stock up to its level and, 2) you have a broader genetic basis
> from which to work and so can expect to breed for longer with
> larger total gain. In a global marketplace where the Chinese and
> Thais (who are continuing to improve the GIFT and other selected
> lines) are exporting frozen GIFT fillets to Africa, starting with a
> wild fish now will lock our local farmers into whatever production
> gap currently exists… probably something like 60%, although this
> remains to be proven.
>
> While I understand and whole-heartedly support the precautionary
> principle in regard to fish conservation, I think we need to be
> reasonable and rational in this particular debate. We need
> productive and profitable aquaculture for both economic growth and
> food security. With rising feed costs, the importance of a fish
> that grows fast and converts feed efficiently is crucial to
> success. The particular danger posed by GIFT to wild O. niloticus
> populations is rather vague and to my mind much less than might be
> the case for other species in different contexts. My professional
> opinion is that we do some comparative trials between the GIFT and
> local strains and if the GIFT is, for example, more than 40%
> better, we should import it into local breeding programs and then
> work with the farmers to make sure that we get the maximum amount
> of benefit from whatever the ultimate risk might be.
>
> Cheers,
>
> Randy
Il me semble que ce genre d'informations, qui ne sont pas
spécifiquement aquacoles mais qui peuvent éclairer notre réflexion
sur le développement de l'aquaculture, ont leur place sur la liste.
Au cas où je me trompe, merci de me dire si vous ne souhaitez pas les
recevoir, je suivrais l'avis de la majorité.
Mr Ibrahima THIAM, Doctorant au Laboratoire Dynamiques Rurales de
Toulouse (UTM/INP-ENSAT/ENFA), soutiendra sa thèse de doctorat le
mercredi 12/11/08 à 14h00 à l'amphi A. Prunet de L'INP-ENSAT de
Toulouse.
Titre : "Stratégies des exploitations agropastorales de Thieul [Ferlo-
Sénégal] dans un contexte d'incertitudes sur les ressources
naturelles productives".
Composition du jury :
- Mr Bernard Charlery de la Masselière, Géographe, Professeur des
Universités, Université de Toulouse II Le Mirail, Président
- Mr Mohamed Gafsi, Enseigant-chercheur en Economie-Gestion,
Professeur des Universités, Ecole Nationale de Formation Agronomique
de Toulouse
- Mr Laurien Uwizéyimana, Géographe, Professeur des Universités,
Université de Toulouse II Le Mirail,Directeur de thèse
- Mr Guy Faure, Chercheur Cirad HDR, Dr en Economie-Gestion, Cirad/
Département Environnement et Sociétés, UMR Innovation, Montpellier
- Mr Jean-Claude Bruneau, Géographe, Professeur des Universités,
Enseigant-chercheur ADES-DYMSET, Université de Bordeaux 3 Michel de
Montaigne
La soutenance est publique.
Résumé :
La communauté rurale (CR) de Thieul est située dans la frange sud
sahélienne du Ferlo qui correspond à la zone sylvopastorale naturelle
du Sénégal et constitue la limite nord du Bassin Arachidier. Aux
sécheresses récurrentes que connaît cette région depuis le début des
années 70, (facteurs d’incertitudes et de vulnérabilité pour les
producteurs), se sont greffées de nouvelles crises foncières, des
tendances migratoires et démographiques à fort impact sur les
ressources naturelles productives. Par ailleurs, les politiques de
développement bien que louables dans les objectifs premiers, ont mené
vers des « effets pervers » du moment que les orientations politico-
institutionnelles et socioéconomiques de développement n’ont pas été
suivi de mesures d’accompagnement suffisants. Livrés à eux-mêmes, les
populations ont développé des stratégies diverses et variées, basées
sur la valorisation du foncier agropastoral et sur la diversification
par les activités génératrices de moyens d’existence durables.
L’analyse de telles stratégies révèle des réactions et des actions
très disparates selon les capacités et les compétences internes à
chaque exploitation agropastorale familiale. Mieux, il ressort de
cette étude que le recours à divers types de capitaux matériels comme
immatériels est un gage d’innovations et de viabilité des
exploitations dans la mesure où l’accès au capital naturel, base du
système productif sahélien, est très disputé et incertain tant la
demande est fortement supérieure à l’offre annuelle permise par le
climat.
Mots clés : Sahel, Sénégal, Ferlo, Thieul, Zone sylvopastorale,
Stratégie, Exploitations Agropastorales Familiales, Incertitudes,
Ressources Naturelles, Gestion Axée sur les Ressources, Moyens
d’Existence Durables.
Au détour d'un article d'AM Cissé, on apprend :
"Les débarquements des poissons frais ont connu une augmentation qui
varie d'un bassin à un autre. Cette augmentation est liée au
démarrage de la saison de pêche à Ségou et à la baisse des niveaux
d'eau à Koulikoro. Les espèces dominantes sont surtout les lates
(saalé), les tilapia (nteben) et les anchenoglanis (korokoto). Leurs
prix varient selon les espèces, les marchés et les localités. Par
exemple, le kilogramme de lates est vendu à 1250 Fcfa à Kayes contre
3250 à Bamako."
Source: Météo : LE TEMPS DES RÉCOLTES par AM Cissé
<http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=20467>
L'Institut national des sciences et techniques de la mer du
Conservatoire national des arts et métiers propose une formation
"Cadre opérationnel de gestion des entreprises d’aquaculture et des
activités associées". Ce titre professionnel homologué au niveau II,
Il se prépare, actuellement en 2 ans, à Mèze (Hérault), sur l'antenne
Intechmer – Parc technologique et environnemental, en partenariat
avec l'ARDAM (Mèze) et l’ARDA (Île de la Réunion) et avec le soutien
actif d’IFREMER.
PLAQUETTE DE PRESENTATION
<http://minilien.com/?MKvodUqCFx> ou
<http://www.intechmer.cnam.fr/test/userfiles/file/Programme%20Desta%
20sept2008.pdf>
COMPETENCES VISEES ET METIERS
Pour des étudiants titulaires d’un diplôme de niveau III ou II,
possédant déjà de solides connaissances en biologie, former des
cadres capables de concevoir et de gérer une unité de production
aquacole performante ou d'exercer une activité à responsabilité dans
des secteurs de production ou de services suivants :
Aquaculture marine (animale et végétale)
Aquariologie,
Valorisation des produits de la mer
vers des métiers tels que :
Responsable d’une unité de production aquacole à terre ou en mer (cages)
Ecloseur, Responsable d’une écloserie (à terre)
Responsable des ventes et exportations des produits d’un groupe aquacole
Responsable des ventes de technologies aquacoles
Assistant de recherche dans une équipe R&D aquaculture d’un organisme
de recherche (IFREMER, IRD, INRA)
Responsable d’aquarium
Aquarioculteur-Producteur de poissons d’ornement
Chargé d’études d’impact et détermination de sites aquacoles
Conseiller en aménagement, Conseiller aquacole
Consultant
Concepteur-animateur de parcours de pêche récréative
Responsable des produits d'aquaculture d’une centrale d’achat GMS
ADMISSION ET DUREE D'ETUDE
Niveau d'entrée :
Bacs + 2 scientifiques ou techniques ou équivalents
La formation s'adresse aux étudiants titulaires d'un diplôme Bac+2
ou Bac+3 : DEUG SVT ou validation des 2 premières années de licence
de biologie (120 ECTS + expérience professionnelle minimum),
validation (120 ECTS) des deux premières années du DTSM Génie
biologique et productions marines du Cnam/Intechmer-Cherbourg, BTSA
Productions aquacoles, DUT Génie biologique (mention Agronomie) ou
diplôme de niveau IV + VAP 85.
Cet enseignement est accessible en formation continue au personnel
d'encadrement ayant au moins trois ans d'expérience professionnelle
dans une entreprise aquacole ou conchylicole.
Accès possible directement en 2e année sous certaines conditions.
Des validations d'acquis professionnels ou académiques sont possibles
module par module.
Admission sur dossier, un entretien oral peut être demandé par la
commission.
Durée des études : 2 ans à temps plein (3ème année en cours de création)
Rentrée : Septembre/Octobre
PROGRAMME
Cette formation se déroule sur l'antenne INtechmer de Mèze (34). Les
cours sont organisés selon les standard européen LMD (ECTS). 2
semestres, 60 ECTS par an
Pour plus de renseignements:
Cnam/Intechmer
Digue de Collignon,
50110 Tourlaville
Tél.: 02.33.88.73.33
Fax : 02.33.88.73.39
scolarité-intechmer(a)cnam.fr
www.intechmer.cnam.fr
Promotion de l'aquaculture : Des mesures incitatives à l’étude
<http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=50724>
Les consultations sur l’aquaculture en vue de l’élaboration d’un
cadre réglementaire incitatif ainsi que d’un plan opérationnel de
développement ont débuté, hier, à Dakar. Au sortir de ces
discussions, les participants devront formuler les cadres juridique,
douanier et fiscal dans lesquels l’aquaculture va évoluer au Sénégal.
Face à la baisse drastique de la production des pêches de capture
dont une partie sert à la consommation et l’autre à approvisionner
les industries, le gouvernement du Sénégal a pris l’engagement,
depuis 2007, de faire la promotion de l’aquaculture. Mais, pour ce
faire, il est nécessaire de créer un environnement propice au
développement de l’aquaculture considérée comme une activité agricole
au sens large. C’est justement pour créer cet environnement propice
que des experts, des organisations patronales et professionnelles se
réunissent depuis hier et pour trois jours dans un hôtel de Dakar en
vue d’élaborer de façon consensuelle une réglementation qui permettra
d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Il s’agira,
également, pour eux de clarifier les droits et les obligations des
différents acteurs de la filière aquacole. ‘Cependant, le
développement de l’aquaculture exige la définition d’un cadre
incitatif pour promouvoir l’investissement privé national, mais
surtout rendre alternatif la destination Sénégal en vue d’accueillir
les investissements étrangers directs dans le domaine de
l’aquaculture’, indique Sidy Gaye, directeur de cabinet du ministre
de l’Environnement et des Bassins de rétention, ouvrant les travaux.
D’après le directeur de cabinet de Djibo Ka, ‘compte tenu du
potentiel aquacole important de notre pays aussi bien en milieu marin
que continental, ainsi que des opportunités réelles d’investissement,
l’aquaculture a été retenue comme pilier de la grappe produits
halieutiques de la Stratégie de croissance accélérée (Sca) qui vise à
lutter contre la pauvreté et faire du Sénégal un pays émergent basé
sur une croissance soutenue et durable’.
Pour Abdourahmane Diop, directeur de l’Agence nationale de
l’aquaculture (Ana), chargée de promouvoir l’aquaculture en milieu
rural pour améliorer l’alimentation en protéines animales et les
revenus des populations rurales, mais aussi promouvoir
l’investissement privé national et étranger ‘l’aquaculture doit
pouvoir bénéficier des avantages accordés à l’agriculture, notamment
dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et
l’abondance (Goana)’.
Le représentant de la Fao qui soutient financièrement et
matériellement la relance de l’aquaculture au Sénégal a estimé, pour
sa part, que notre pays doit mettre fin ‘aux insuffisances
juridiques’ et au manque de stratégie pour la relance de cette
activité ‘marginalisée’.
Pour le reste, les experts de la Fao et les représentants des
organisations patronales et professionnelles qui ont travaillé sur
les documents de base ont les mêmes convergences de vue sur les
instruments à mettre en place pour une relance accélérée de
l’aquaculture.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et des Bassins
de rétention a affirmé que le gouvernement accorde beaucoup
d’importance aux conclusions qui seront issues de ces consultations
en vue de les mettre en pratique. En effet, les documents qui seront
validés au terme des discussions seront des réponses aux
interrogations du secteur privé national et étranger préoccupés par
la réglementation et le financement de l’aquaculture.
Mamadou SARR
Migros: manger du poisson sans remords
<http://www.presseportal.ch/fr/pm/100000968/100572897/
migros_genossenschafts_bund>
Zürich (ots) - L'interdiction de vente de cinq espèces
supplémentaires de poissons et l'intégration dans l'assortiment de
deux espèces issues de méthodes de production durable constituent une
nouvelle victoire d'étape. En adhérant à la mi-mai 2008 au WWF
Seafood Group, Migros s'est engagée à étendre progressivement son
offre de poissons issus de populations gérées dans le respect de la
pérennité des espèces et d'élevages respectueux du milieu marin.
En tant que principal distributeur de poisson de Suisse, Migros
assume une importante responsabilité en matière de protection des
espèces marines menacées d'extinction. Afin de mieux satisfaire à ses
obligations, Migros a rejoint à la mi-mai 2008 le WWF Sea Food Group.
Depuis plusieurs années, c'est en vain que le consommateur cherchera
du requin ou du thon rouge sur les étals de Migros et, depuis la fin
mai 2008, il en va de même du pagre rouge, du mérou, de la raie, de
l'anguille et de l'esturgeon sauvage. En outre, faute d'alternatives
respectueuses de la pérennité des espèces, c'est désormais au tour du
beryx, de l'anguille de mer, du grenadier, du sabre et du perroquet à
disparaître des rayons. En contrepartie, Migros propose dorénavant du
sébaste et du loup provenant de pêcheries islandaises respectueuses
des espèces. Et, dans le secteur des produits surgelés, l'offre de
produits sous label MSC et bio a été élargie aux crevettes d'eau
froide MSC, au tilapia bio nature et en croûte ainsi qu'aux filets de
truite de rivière bio.
«En collaboration avec le WWF Seafood Group, nous travaillons à la
recherche de solutions s'inscrivant dans la durée afin d'accroître la
part des poissons et fruits de mer MSC et bio et pour mieux informer
le consommateur sur leur origine», relève Stefan Gygli, Category
Manager poisson à la Fédération des coopératives Migros. A l'avenir,
Migros continuera de développer son offre de poisson MSC et bio.
Zurich, le 7 novembre 2008
Pour toutes informations: www.migros.ch/msc
L'enfance d'un chef
<http://www.parismatch.com/parismatch/Dans-l-oeil-de-match/Reportages/
L-enfance-d-un-chef/(gid)/56180>
Ni noir ni blanc, Barack Obama Jr n’est pas issu d’une cité sans
chauffage de Harlem, et ses aïeux n’étaient pas esclaves dans les
champs de coton. Mais son aptitude à supporter sans broncher les
douches froides et les moustiques tend largement, selon Sarah (la
«grand-maman» de 87 ans du nouveau président américain), à faire de
lui «un vrai Africain». Il suffit, prétend-elle, de le voir dévorer
un tilapia jusqu’à l’arête ou se délecter d’ugali, cette bouillie de
farine rance, base de l’alimentation de la tribu, pour s’en persuader.