Malcolm et les autres,
Deux points:
1) Mise à jour sur la rivière Kafue
2) Revue des impacts du tilapia dans le monde
1) J'ai suivi cette discussion avec beaucoup d'intérêt.
Malcolm, vos commentaires sur une expérience en taille réelle qui se
déroulerait actuellement dans la rivière Kafue sont extrêmement
pertinents, puisque nous somme entrain d'achever (sept-oct) un
échantillonnage de la Kafue pour examiner l'état actuel de l'invasion
par le tilapia du Nil là bas, and plus spécifiquement, de trouver où
en est l'hybridation entre le niloticus, l'andersonii et
potentiellement, le macrochir. Nos impressions initiales sont que,
oui, le niloticus peut être retrouvé tout le long de la Kafue
jusqu'au barrage de Itezhi-tezhi, mais sans indice de niloticus dans
le lac lui même. Pour ce qui concerne l'hybridation, nous avons
collecté de nombreux Oreochromis qui présentaient à la fois le motif
distinctif à 3 tâches de andersonii et la queue rayée du niloticus.
Les hybrides de macrochir sont peut être présents, mais les macrochir
purs n'ont pas vraiment de marque distinctive qui nous permette de
faire facilement une telle indentification. Nous avons des
échantillons d'ADN de tous les types d'Oreochromis et allons
rapidement procéder aux analyses génétiques qui nous donneront un
panorama plus clair de l'étendue spatiale et génétique de
l'hybridation dans la Kafue. Mais ce que je peux dire, c'est que nous
avons vu à la fois ce qui semble être du macrochir pur et du
andersonii pur dans nos captures et celles des pêcheurs, mais de
manière très minoritaire en comparaison du niloticus. Dans tous les
cas, les pêcheurs semblent très experts pour cibler le tilapia du
Nil, bien que leurs méthodes (filets monofilaments, seines et beat
fishing) soient techniquement illégales. En plus, il semble que
l'écrevisse australienne Cherax quadricarinatus se soit aussi établie.
Evidemment, j'adorerais voir les résultats de vos expérimentations en
Zambie and discuter un peu plus avec vous de votre expérience là bas.
2) Nous avons aussi réalisé une revue blibliographique ample sur les
impacts des introductions de tilapia dans le monde, avec une
attention particulière aux méthodes et à la rigueur avec laquelle ces
impacts ont été rapportés dans les études de terrain. Bien qu'il y
ait clairement une association énorme entre introduction/échappement
et implantation "réussie" du tilapia dans la nature, ainsi que le
déclin apparent d'une certain nombre de paramètres de l'écosystème
tels que les stocks de poissons natifs, il y a peu, voire aucune,
étude qui démontre de manière rigoureuse un lien de causalité ou
mécanique (par exemple, compétition, hybridation, altération de
l'habitat etc.) entre ces deux observations. Nous venons juste de
présenter ces résultats la semaine dernière à la conférence "Gérer
les espèces exotiques pour le développement durable de l'aquaculture
et des pêches" (MALIAF) qui s'est tenue à Florence, en Italie. Nous
concluons qu'en l'état actuel de nos connaissances, les preuves sont
insuffisantes pour démontrer ou au contraire réfuter les dommages
causés par les introductions de tilapia. Un résultat surprenant, si
on considère l'ampleur de ces introductions dans le monde !
Bien que nous nous soyons efforcés d'inclure tous les rapports
référencés, nous suspectons que des informations précieuses sont
encore conservées par des agences locales et sont trop masquées pour
avoir été détectés par nos réseaux. Il est important de noter que ces
rapports ont aussi peu de chance d'être accessibles aux managers des
ressources naturelles et des pêches, ou aux décideurs politiques (en
particliuer là où les ressources sont limitées, comme c'est souvent
le cas en Afrique et dans d'autres régions tropicales où les
introductions de tilapia ont le plus de chances d'être envisagées),
qui doivent faire face à un nombre croissant de décisions à prendre
sur des introductions de tilapia. Nous aimerions remédier à cette
situation.
Pour cette raison, je demande humblement l'assistance des lecteurs
de cette liste pour nous aider à identifier ou localiser ces rapports/
études sur les impacts du tilapia, qui ne doivent exister que dans
les agences qui les ont réalisés.
S'il vous plaît, si vous êtes familier avec cette littérature grise
sur l'impact des introductions du tilapia dans vos régions, contactez
nous.
Cordialement,
Andy Deines
adenines(a)nd.edu
University of Notre Dame
Center for Aquatic Conservation
aquacon.nd.edu
Début du message réexpédié :
> De : <adeines(a)nd.edu>
> Date : 11 novembre 2008 21:49:35 HNEC
> À : <Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Cc : loziwen(a)yahoo.com
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Malcolm and others,
>
> Two items:
>
> 1) Update on Kafue River
>
> 2) Impacts of tilapia worldwide reviewed
>
> 1) I have been watching this thread with great interest.
>
> Malcolm, your comments about the real-life experiment currently
> underway on the Kafue River are extremely apt, as we have just
> finished two months (Sept-Oct) of sampling on the Kafue to examine
> the current state of the Nile tilapia invasion there, and
> specifically to find how extensive the hybridization is between the
> niloticus, andersonii and potentially macrochir. Our initial
> impressions are that, yes, niloticus can be found throughout the
> Kafue Flats up to the Itezhi-tezhi dam, but as of yet there are no
> indication of niloticus in lake It-t. As far as hybridization, we
> have collected plenty of Oreochromis with both the distinctive 3-
> spot pattern of andersonii, as well as the striped tail of
> niloticus. Macrochir hybrids might be present, but pure macrochir
> don’t have very distinctive markings that could allow these
> punitive identifications. We have collected DNA samples from all
> Oreochromis types, and are proceeding with genetic analysis soon
> that should give us a clearer picture of both the spatial and
> genetic extent of hybridization on the Kafue. But I can say we
> have seen both what appear to be pure macrochir and pure andersonii
> in our catches and that of fishermen, but these are very much in
> the minority compared to the niloticus. In any case, the fishermen
> seem quite adept at targeting nile tilapia, though their methods
> (monofilament nets, seines and beat-fishing) are technically
> illegal. Moreover, recently it appears that the redclaw crayfish
> Cherax quadricarinatus has also become established.
>
> Obviously, I would love to see the results of your experiments with
> Oreochromis in Zambia and talk with you more about your experiences
> there.
>
>
>
> 2) We have also been conducting a comprehensive literature review
> of the impacts of tilapia introductions around the world, but with
> careful attention to the methods and rigor with which those impacts
> have been reported in field studies. While clearly there is an
> overwhelming association between the introduction/escape and
> “successful” establishment of tilapia into the wild, and an
> apparent decline in some ecosystem parameter such as native fish
> stocks, there are few, if any, reports that rigorously demonstrate
> a causal or mechanistic link (ie competition, hybridization,
> habitat alteration etc) between the two observations. We just
> reported these results last week at the "Managing Alien Species for
> Sustainable Development of Aquaculture and Fisheries" (MALIAF)
> conference in Florence, Italy. We conclude that as of yet the
> available evidence is insufficient to either demonstrate or refute
> ecological harm from tilapia introductions. A surprising result
> considering the vast scale of introductions around the world!
>
>
>
> While we have made every effort to review every report we could
> find referenced, we suspect that much good information is kept
> within local agencies or is otherwise sufficiently obscure to not
> be caught up in our net. Importantly, these reports are also
> unlikely to be found by natural resource and fisheries managers or
> policy makers (especially with limited resources, such as often is
> the case in Africa and other tropic locations where tilapia
> introduction is most likely to be considered) who are faced with a
> growing number of decisions about tilapia introductions. We would
> like to remedy this situation.
>
>
>
> Therefore, I am humbly asking for the assistance of readers of this
> list in helping us to identify or locate these reports on tilapia
> impacts, which may likely exist only within the agencies that
> created them.
>
> Please, if you are familiar with local reports of the impact of
> tilapia introduction in your regions, contact us.
>
>
>
> Cheers,
>
> Andy Deines
>
> adenines(a)nd.edu
>
> University of Notre Dame
>
> Center for Aquatic Conservation
>
> aquacon.nd.edu
Peut-on apprendre du passé ? Je pense que oui, et pour ceux qui
pensent comme moi, le Cirad met gratuitement à disposition ses
archives de la revue "Bois et Forêt des Tropiques", qui compte de
nombreux articles sur l'aquaculture africaine dont certains remontent
à la fin des années 1950. On découvre des perles, comme l'utilisation
d'Hemichromis fasciatus et autres poissons carnassiers pour contrôler
les reproductions du tilapia, décrite par J. Bard dès 1962 ou les
premières données sur l'élevage de l'Heterotis niloticus par Tillon
en 1959. Pour faire un petit clin d'oeil à nos glorieux
prédécesseurs, une seule adresse:
<http://bft.cirad.fr/>
Quelques exemples:
Etudes sur les tilapias par J. Lemasson (1956)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_048_65-66.pdf>
Elevage de l'Heterotis niloticus en station de pisciculture par R.
Tillon (1959)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_064_13-18.pdf>
Où en est actuellement la pisciculture africaine ? par J. Bard (1962)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_083_31-47.pdf>
Les méthodes et les systèmes de pisciculture en Afrique tropicale par
P. Lessent (1977)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_172_71-76.pdf>
Nigéria - Développement de la pisciculture
01-05-2008
<http://minilien.com/?GvK1wuMIBE>
<http://www.lesafriques.com/nigeria/developpement-de-la-
pisciculture.html?Itemid=320>
Les 247 barrages et ponts d'eau à travers le pays seront désormais
utilisés pour accroître la production nationale de poissons.
Cette mesure a été prise par « souci de diversifier l'utilisation du
potentiel hydraulique », pour faire face à la diminution des captures
de poissons, réduire leurs prix, et pour créer des emplois dans le
secteur de la pisciculture.
Face à une production locale de 511 000 tonnes de poissons par an, le
pays importe quelque 700 000 tonnes de l'Ile Maurice, du Brésil et du
Maroc
La prochaine édition de "Fish Africa & Aquaculture Africa", le salon
de la pêche et de l'aquaculture d'Afrique du Sud devrait se tenir en
octobre 2009 dans la ville du Cap (Afrique du Sud)
Pour plus d'informations, visiter :
<http://www.exhibitionsafrica.com/>
La pisciculture pour aider les pays d’Afrique comme le Malawi,
touchés par le SIDA 20/08/2007 13:26 (Par Sandra BESSON)
<http://minilien.com/?vAgg6yQaMa>
<http://www.actualites-news-environnement.com/11321-pisciculture-
malawi.html>
Les petites exploitations agricoles pratiquant la pisciculture ont
aidé 1200 familles pauvres frappées par le SIDA au Malawi à augmenter
leurs revenus et à améliorer leur régime alimentaire, grâce à un
modèle qu’on applique désormais à d’autres nations africaines,
d’après un rapport publié aujourd’hui.
La pisciculture est une des branches de l'aquaculture qui désigne
l'élevage des poissons. Cet élevage se pratique dans des espaces
entièrement ou partiellement clos (bassins en béton ou en plastique,
nasses ou cages géantes, etc) soit en eau douce, soit en pleine mer
suivant les espèces.
Il suffit d’environ 90 dollars pour construire un petit bassin
alimenté par la pluie, qui peut être rempli avec des jeunes poissons
pour 10 dollars. Une fois que le poisson grandit et se reproduit, les
bassins de pisciculture permettent une production alimentaire tout en
demandant beaucoup moins de travail que l’agriculture de subsistance.
Le projet de pisciculture a été lancé par le WorldFish Center du
Malawi, qui est un centre international de recherche spécialisé dans
la pêche et les ressources liées à l’eau. Sa mission est de réduire
la pauvreté et la faim en améliorant la pêche et l’aquaculture ainsi
que les conditions de vie des 200 million de personnes employées par
le secteur de la pêche.
Le projet de pisciculture du Malawi visait les familles dont certains
membres étaient morts du SIDA ou souffraient de l’épidémie, et a
permis de doubler les revenus de 1200 familles au Malawi, et a
amélioré leur régime alimentaire, d’après le WorldFish.
« Ces petits bassins de pisciculture permettent de faire des
bénéfices très importants pour aider les familles ayant une activité
agricole dans l’Afrique rurale et dont la plupart des défis ont été
aggravé par le SIDA » a déclaré Stephen Hall, directeur général de
WorldFish.
De nombreuses familles ayant participé au projet sont dirigées par
des veuves ou des grands-parents qui s’occupent d’orphelins. Près
d’un adulte sur cinq au Malawi, qui fait partie des nations les plus
pauvres du monde, est touché par le virus du SIDA, et des dizaines de
milliers des 12.1 million d’habitants du Malawi, meurent chaque année
à cause de la maladie. Un mélange de plusieurs médicaments peut aider
à contrôler l’infection, mais il n’y a pas de vaccin.
WorldFish, qui est un groupe à but non lucratif, a déclaré qu’il
allait appliquer ce projet aux nations voisines du Malawi, le
Mozambique et la Zambie, avec comme objectif d’atteindre 26000 foyers
avec ce projet de pisciculture.
« Nous espérons atteindre cet objectif en 2 ou 3 ans. Nous avons
aussi reçu des demandes d’information de la part de pays aussi
éloignés que le Nigeria » a déclaré Daniel Jamu, le directeur
régional de WorldFish pour l’Afrique de l’est et du sud.
WorldFish est soutenu par le Groupe Consultatif sur la Recherche
Internationale Agricole et par World Vision, un groupe humanitaire.
Les agriculteurs ayant des piscicultures sont encouragés à utiliser
leurs déchets agricoles et leurs cultures pour nourrir leurs poissons.
Daniel Jamu a déclaré qu’une petite pisciculture, d’une surface de
200m² pouvait produire entre 60 et 90 kg de poisson par an au Malawi,
où le poisson peut se vendre 2 dollars le kg sur les marchés.
Salut Olaf,
C'est une chose sur laquelle je m'interrogeais. Nous savons que le
tilapia est capable de tirer profit d'un environnement perturbé dans
lequel on trouve des écosystèmes avec des niches soit vacantes, ou
occupées par des espèces qui furent dans le passé de rivières, mais
essaient actuellement de s'adapter à la vie en lac (dans le Chicamba,
il y a bien sûr aussi Micropterus salmoides (?), une vraie beauté si
je me souviens bien...). Nous observons par contre une capacité
d'invasion bien moindre dans les écosystèmes non modifiés avec une
faune indigène intacte... tout au moins dans les zones de forêts
humides qui sont de vieux écosystèmes avec une biodiversité très
importante et avec des niches alimentaires très étroites, ce qui rend
la situation assez compliquée pour des espèces non-prédatrices (par
exemple, nous observons une expansion du Clarias dans des écosystèmes
vierges, mais ils mangent plus qu'ils n'entrent en compétition avec
les espèces indigènes.)
Néanmoins, je suis d'accord avec les découvertes de votre travail et
suis d'accord qu'introduire le niloticus dans des zones où il n'est
pas ne vaut pas la peine de courir le risque... quel que soit le
risque. Même si quelques fermiers qui pourraient en retirer un
bénéfice, nous en retirerions pas grand chose au niveau global, que
ce soit pour l'approvisionnement en poisson ou la croissance
économique nationale. Nous ferions mieux de conserver les derniers
écosystèmes vierges qu'il nous reste.
Cordialement
Randy
Début du message réexpédié :
> De : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Date : 11 novembre 2008 12:48:18 HNEC
> À : "Olaf Weyl" <o.weyl(a)ru.ac.za>, <Sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Hey Olaf,
>
> This is something that I have been wondering about. We know that the
> niloticus can take advantage of disrupted habitats in which you see
> ecosystems with niches either vacant or currently occupied by species
> that were once riverine but are now trying to adapt to life in a lake
> (also in Chicamba, of course, are largemouth bass...some real beauties
> as I recall...), but we have found much less invasiveness in pristine,
> unmodified ecosystems with an intact indigenous fauna...at least in
> rainforests which are old ecosystems with very high biodiversity and
> very narrow feeding niches making it difficult for non-predatory
> fishes
> to invade (i.e., we are seeing an expansion of Clarias into pristine
> ecosystems, but they are eating rather than competing with indigenous
> species.
>
> Nevertheless, I concur with the findings of your report and agree that
> introducing niloticus into places where it isn't is not worth the
> risk...whatever that risk might be. From the point of view of some few
> farmers who might gain, overall we get little in terms of global fish
> supply or national economic growth. We are better off conserving those
> very few intact ecosystems that we have left.
>
> Cheers,
>
> Randy
>
> -----Original Message-----
> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
> Of Olaf Weyl
> Sent: 11 November 2008 12:18
> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Subject: Re: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Dear All,
> I would like to call attention to a recent paper were I showed just
> how
> fast
> O. niloticus can invade a 120 km2 fishery:
>
> Weyl OLF (2008) Rapid invasion of a subtropical lake fishery in
> central
> Mozambique by Nile tilapia, Oreochromis niloticus (Pisces: Cichlidae).
> Aquatic Conservation Marine and Freshwater Ecosystems. 18: 839-851.
> DOI:10.1002/aqc.897
>
> Abstract
> 1. Lake Chicamba, Mozambique (19o08'S; 33o08'E) is a large (116 km2)
> impoundment in the headwaters of the Buzi River system that was
> invaded
> by
> Oreochromis niloticus in 1996 from a small (< 0.3 km2) upstream
> reservoir.
>
> 2. Experimental and artisanal catch data showed no O. niloticus until
> January 1996 whereafter O. niloticus was recorded in up to 83 % of
> experimental seine net catches; 33 % of experimental gill net catches;
> 43 %
> of boat angling and 23 % of shore angling catches and in 48 % of
> artisanal
> gill net catches.
>
> 3. During the period January to March 1997, O. niloticus mean [upper,
> lower
> 95% Confidence Interval] yields in the artisanal fishery were 5.2
> [3.6,
> 7.0]
> t/month.
>
> 4. The rapid invasion of this lake illustrates the significant
> invasion
> threat that small point-sources of this species pose to southern
> African
> freshwater systems.
>
> 5. The study recommends: (1) that this species should not be used for
> aquaculture or fisheries enhancement in catchments that have not been
> invaded, and (2) that the eradication of potential point sources of O.
> niloticus in non-invaded catchment systems should be considered.
>
> Keywords
> Buzi River, Mozambique, freshwater, alien, invasion, Oreochromis
> niloticus
>
>
> Reprints are available from me on direct request from me or from the
> publisher:
> http://www3.interscience.wiley.com/journal/116320988/abstract.
>
> Kind regards
> Olaf
>
>
> --------------------------------
> Dr Olaf Weyl
> Senior lecturer
> Department of Ichthyology and Fisheries Science
> Rhodes University, PO Box 94, Grahamstown 6140 SOUTH AFRICA
> Tel: (+27) (0)46 6038415/6; Mobile (+27) 83 46154 34
> Fax: (+27) (0)46 6224827
> Email: o.weyl(a)ru.ac.za
>
>> -----Original Message-----
>> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
>> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
>> Of william.leschen(a)stir.ac.uk
>> Sent: 11 November 2008 12:04 PM
>> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> Subject: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>>
>> Introduction of niloticus
>> There's currently an equally interesting discussion ongoing on the
> french
>> forum - please see below translated text and links to publications -
>> thanks Lionel
>>
>> Best wishes
>> Will
>>
>> To accompany the current discussion on niloticus, following an
>> article
> in
>> French online ( also in English). There is also an abundant
>> literature
> in
>> English on this subject (analysis of the risks associated with the
>> introduction of niloticus, effect on others etc.).. If you know
> equivalent
>> documents in French, do not hesitate to send them here!
>>
>> J. Moreau, J. Arrignon and R. A. Jubb. The introductions of alien
> species
>> in inland waters in Africa. Interest and limits.
>>
>> Minilien
>> <http://minilien.com/?CnC1LHBCzi>
>>
>> Direct link
>> <http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/
>> pleins_textes_5/pt5/travaux_d/26406.pdf>
>>
>> ----
>>
>> Reply Link: <http://www.sarnissa.org//tiki-
>> view_forum_thread.php?forumId=2&comments_parentId=116#form>
>>
>>
>>
>> _______________________________________________
>> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
>> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
>> aquaculture
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquacu
> lture
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Pour rappel, pour ceux à qui cette polémique récente (à laquelle je
fais allusion dans mon précédent message sur le séminaire ISARA)
aurait échappé, un extrait d'internet parmi les centaines qui existent
Minilien
<http://minilien.com/?Y3jyrKEPfI>
Lien direct
<http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2008/08/06/001-
tilapia-omega6.shtml>
En général, il est toujours préférable de miser sur le poisson sauvage
— Pr Robert Ackman
Le tilapia d'élevage ne serait pas meilleur qu'un beignet ou un
hamburger pour la santé.
Selon des chercheurs américains de l'école de médecine de
l'Université Wake Forest, ce poisson d'élevage de plus en plus
populaire dans les cuisines renferme un niveau élevé d'acides gras
oméga-6.
Un niveau trop élevé de ces acides gras polyinsaturés a déjà été
associé à l'apparition de cancers, d'asthme et de dépression. Il peut
aussi entraîner des problèmes cardiaques.
Au Canada, la majeure partie de la production aquacole de ce poisson
à chair blanche et ferme se fait en Colombie-Britannique, en Ontario
et en Nouvelle-Écosse.
Le tilapia se classe au deuxième rang mondial, après la carpe, pour
l'importance de sa production en aquaculture.
De leur côté, les oméga-3 ont un effet protecteur contre certaines
maladies du coeur. Ils semblent aussi diminuer les symptômes de
plusieurs maladies du système nerveux comme l'épilepsie, la
dépression et la psychose maniaco-dépressive.
Leur rôle serait également essentiel pendant la grossesse et la
lactation, puisqu'ils favoriseraient le développement mental des
enfants.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et The Globe & Mail
Pour info: l'aquaculture est aussi confrontée à cette nouvelle donne
(cf. récente polémique sur le tilapia aussi préjudiciable à la santé
qu'un beignet)
Et je crois que nous avons des gens de l'ISARA sur cette liste !
Bienvenue à eux !
Début du message réexpédié :
> De : "rhonealpes(a)uniagro.fr" <rhonealpes(a)uniagro.fr>
> De : rhonealpes(a)uniagro.fr
> Date : 11 novembre 2008 11:46:08 HNEC
> À : "lionel.dabbadie(a)cirad.fr" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Conseil National de l'Alimentation - 9 & 10 décembre Isara
> Lyon
> Répondre à : rhonealpes(a)uniagro.fr
>
> Les 9 et 10 décembre 08
> à l'ISARA-Lyon
> le Conseil National de l'Alimentation
>
> se réunit sur le thème :
>
> Alimentation : vers de nouveaux arbitrages ?
> Coûts, santé, goût :
> tous les acteurs (transformateurs, distributeurs, producteurs,
> consommateurs,...) sont confrontés à de nouvelles donnes.
>
> Discours introductif de Michel Barnier, Ministre de l'agriculture
> et de la pêche, le 9 décembre matin.
>
> Clôture des inscriptions le 17 novembre.