Concerne une pisciculture de truites française, mais le
questionnement du pisciculteur est intéressant pour qui réfléchit au
rôle que ces normes de qualité peuvent jouer dans le développement de
l'aquaculture (depuis quelques jours, je m'efforce subrepticement de
glisser quelques allusions à ce thème qui m'intéresse... :-))
<http://minilien.com/?pzafvav44Z>
<http://www.dailymotion.com/video/x6u272_batir-une-pisciculture-
bio_lifestyle>
L'Afrique est un continent attachant ; Sa rencontre ne laisse jamais
indifférent.
Durant 26 mois, j'y ai travaillé en tant que volontaire (association
AFVP) de 1989 à 1991.
Ce fut une des expériences les plus marquantes que j'ai vécu.
Volontaire en Côte d’Ivoire, à Danané, j’ai eu la chance d’y
rencontrer des gens formidables, simples, parfois vénaux, souvent
authentiques.
La suite à lire sur:
<http://minilien.com/?15fa9jMmio>
<http://bertrandgrevet.blogspot.com/2008/10/afrique-dveloppement-
apdra-f.html>
Bienvenue à Sylvain Gilles, et comme O. Njifonjou a récemment posé
une question sur les systèmes aquacoles recyclés qui est apparemment
restée sans réponse à ce jour, je me permets de poster cette vidéo
qui présente le travail de Sylvain ! N'hésitez pas, si vous le
pouvez, à répondre aux demandes exprimées sur cette liste !
Merci !
Lionel
Welcome to Sylvain Gilles. As O. Njifonjou recently sent a question
to the list on recirculating aquaculture systems, that remains
unanswered, I give you this url to a video of the work conducted by
Sylvain on his Full Recirculating Aquaculture System.
Thanks !
Lionel
Minilien
<http://minilien.com/?294xTE7qcB>
Lien direct
<http://www.canal.ird.fr/programmes/recherches/sari/index.htm>
Cher Randy,
Suite à la discussion et à vos emails des 7 et 11 novembre sur
Oreochromis niloticus, je voudrais aborder un peu de confusion. :-)
Si je me réfère à Ethelwynn Trewawas et à son oeuvre “Tilapiine
Fishes of the genera Sarotherodon, Oreochromis and Danakilia” du
British Museum, 1983 (p. 140 à 182) et que je regarde ce qu'elle
écrit sur la taxonomie d'Oreochromis niloticus, ce qui me frappe en
premier, c'est qu'il n'y rien qui s'approche d'une espèce standard
d'Oreochromis niloticus. Elle distingue 7 sous-espèces, et au sein de
la sous-espèce niloticus eduardianus, les souches rencontrées dans
le Lac Buyoni, dans la forêt de Maramazambo, dans le lac Kivu, L.
Tanganyika, L. Albert sont un peu différents. Nous avons donc ici un
groupe avec des populations piscicoles variées et au matériel
génétique différent.
Questions: combien de ces populations décrites par le Dr. Trewavas
sont toujours présentes dans la nature, ou quelle proportion du
patrimoine génétique originel est toujours disponible ?
Le "Tilapia nilotica" élevé est probablement une construction
génétique qui n'a pas grand chose à voir avec les populations
piscicoles sauvages et il est probable qu'il n'existe pas de
"niloticus de référence". Quand vous dites: "Le Gift a été soumis à
un examen extrêmement minutieux de ce point de vue, car il a des
combinaisons de gènes qui proviennent de plusieurs populations d'O.
niloticus qui ont été mélangées dans le stock fondateur". Savez-vous
d'où vient le stock fondateur ?
Déjà, dans les années 70, on m'avait dit qu'à la différence des
autres animaux d'élevage, la sélection chez le tilapia ne permettait
pas de "geler" des caractères spécifiques dans les gènes, à la
différence de ce qui se fait chez les canards, poulets ou chiens où
il est possible de développer des souches qui sont stables et peuvent
être maintenues génération après génération. Les souches
sélectionnées artificiellement qui ont été développées sont sujettes
à une dérive génétique qui, en l'espace de quelques générations,
élimine les caractères sélectionnés.
Est-ce que cette description n'a plus lieu d'être, ou est-ce qu'elle
a été confirmée ou expliquée ?
Une explication pourrait être que cette tendance à la dérive
génétique pourrait être comprise à la lumière de la capacité
exceptionnelle des cichlidés pour un "rayonnement évolutif" qui leur
permet de coloniser des milieux spécifiques et de développer
rapidement des traits bien adaptés à leur environnement. Si cela est
vrai, pourquoi alors est-ce que ces cichlidés sont capables de
maintenir ces caractéristiques dans un environnement donné, et
pourquoi est-ce qu'il y a dérive lorsque les caractères ont été
sélectionnés par le fermier ?
Est-ce que vous un quelqu'un pouvez apporter quelques éclairages sur
ces questions ?
Bien amicalement
Guy
Début du message réexpédié :
> De : Guy Delincé <g.delince(a)skynet.be>
> Date : 13 novembre 2008 17:25:46 HNEC
> À : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Cc : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Dear Randy,
>
> Further to the discussion and your mails of 7 and 11 novembre on
> Oreochromis niloticus, I wish to bring in a little bit confusion. :-)
>
> If I go back to Ethelwynn Trewawas and her opus on “Tilapiine
> Fishes of the genera Sarotherodon, Oreochromis and Danakilia” of
> the British Museum, 1983 (p. 140 to 182) and I look up what she
> writes on the taxonomy of Oreochromis niloticus, what strikes me
> first is that there is nothing like a standard Oreochromis
> niloticus species. She distinguishes seven subspecies and within
> the subspecies niloticus eduardianus, the strains encountered in
> Lake Buyoni, in Maramazambo Forest, in Lake Kivu, L. Tanganyika, L.
> Albert are slightly different. Hence, there is here a group of
> various fish populations with different genetic material.
> Questions: how many of these populations described by Dr Trewawas
> are still present in the wild or how much of this original genetic
> material is still available?
>
> The farmed "Tilapia nilotica" is probably a genetic construction
> that has not much to do with the wild fish populations and there is
> probably nothing like a “reference nilotica”. When you say: “The
> GIFT has been subjected to extreme scrutiny in this regard because
> it has gene combinations coming from several O. niloticus
> populations that were mixed together in the founding stock.” Do you
> have information on the founding stock there were taken from?
>
> Already in the seventies, I have been told that unlike other farm
> animals, tilapia selection is unable to “freeze” specific
> characters in the genes, as it is done with ducks, chicken or dogs
> where it is possible to develop strains that are stable and can be
> maintained over generations. The artificially selected strains
> developed are subjected to a genetic drift that, in the course of a
> few generations, sweeps out the selected characters.
> Is this non-sense or has it been confirmed or explained?
>
> One explanation would be that this tendency to genetic drift could
> be understood in the light of the exceptional capacity of cichlids
> for evolutionary radiation that allows them to colonise specific
> milieux and develop swiftly features well adapted to that new
> environment. If this is right, then why then are those cichlids
> capable of maintaining those features when in a specific
> environment and why is there the drift when the characters have
> been selected by the farmer?
>
> Can you or anybody else shed light on these questions?
> Cheers,
> Guy
>
> Guy Delincé.
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Bonjour,
Cela fait maintenant à peu près 2 semaines que la liste fonctionne de
manière effective. Je souhaiterais avoir votre avis sur ce
"prototype", sur vos attentes, vos remarques. Vous pouvez me
contacter par email privé à <sarnissa(a)gmail.com> ou, si vous
souhaitez que certains points soient débattus sur la liste, en
adressant votre courrier à toute la communauté <sarnissa-french-
aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>.
Parmi les points sur lesquels j'apprécierais d'avoir vos réponses et
commentaires :
1/ La charge d'email: recevrez vous trop/pas assez d'emails de la
liste ?
2/ Le contenu des messages: je me suis efforcé de donner une palette
de ce qu'il est possible d'échanger sur ce type de média qu'est une
liste internet:
- articles de presse (y compris sujet à caution)
- livres et publications en ligne
- annonce d'événements
- opinions de blogs
- vidéo
- débats entre contributeurs
- échanges francophones/anglophones (pour info, les traductions
"rapides" représentent une charge de travail très lourde donc si
ça ne vous semble pas utile, nous y renoncerons)
- présentation des activités des uns et des autres (mais attention
à informer de manière neutre et à ne pas faire de la pure
autopromotion)
- clins d'oeil
- etc.
Avez-vous trouvé un intérêt à ces messages ? Souhaitez vous d'autres
catégories ? Souhaitez-vous en supprimer certaines ? Pourriez-vous
m'indiquer les rubriques que vous préférez ?
3/ L'organisation du débat: plusieurs contributeurs ont suggéré que
les débats soient traités par thèmes. Je suis assez réticent si ça
implique la planification des débats, dans la mesure où je pense
qu'il y a un risque de "tuer" la liste et la spontanéité des
échanges. Normalement, certains contributeurs se saisissent d'un
message qui les interpelle, et alors, un débat peut se lancer
spontanément. Toutefois, si la volonté de planifier les débats est
l'expression du plus grand nombre, j'adapterais l'outil à vos
souhaits. Nous pouvons aussi réfléchir à un peu de planification dans
des échanges spontanés (par exemple, en décrétant un thème
prioritaire pour une semaine donnée, au besoin en utilisant des
balises spéciales pour permettre aux gens de filtrer ce thème
planifié, mais en laissant ouvertes toutes les autres discussions)
4/ La fracture numérique: Tous les pays ne bénéficient pas de la même
présence sur internet. Il est manifeste que le Sénégal est
actuellement le pays d'Afrique francophone le plus "visible" sur le
net, notamment grâce à sa presse en ligne, et son message a été très
bien relayé par la qualité des contributions du forum, en particulier
de nos collègues sénégalais. La Guinée est probablement moins
présente, mais grâce au dynamisme remarquable des guinéens, je pense
que la liste a contribué à rééquilibrer la réalité car ils ont su
s'approprier l'outil pour faire connaître ce qui se passe dans leur
pays. Bravo à eux, car c'est un de nos objectifs. Par contre, je
crains que pour tous les autres pays, notre outil ne fasse
qu'accentuer le fossé, car l'expérience de ces deux semaines
pourraient nous amener à penser qu'il ne se passe rien dans le reste
de l'Afrique francophone, alors que nous savons bien que ça n'est pas
le cas. J'aimerais que vous me fassiez part de vos commentaires pour
remédier à cela, car je ne pense pas que cela relève seulement des
difficultés matérielles pour accéder au net (la plupart reçoit les
messages mais ne réagit pas, y compris en Europe francophone où il
est difficile d'invoquer les difficultés matérielles et y compris sur
des thèmes qui devraient faire réagir -j'ai tendu quelques perches
ces deux dernières semaines, sans succès).
5/ Cette liste est-elle un gadget chronophage ? Je trouve aussi
extrêmement dommage la très faible mobilisation à ce jour de nos
collègues européens francophones, notamment ceux qui ont été informés
de l'existence de cette liste et invités à s'y abonner mais ne l'ont
pas encore fait (y compris dans mon propre institut de recherche).
Nous avons, je pense, à faire face à une approche francophone
d'internet radicalement différente de nos collègues anglophones. Si
eux perçoivent comment ils peuvent utiliser les nouveaux outils, nous
nous heurtons, dans le milieu francophone une vision négative, où ces
outils sont encore trop souvent considérés comme des gadgets,
chronophages par rapport aux activités dites "sérieuses" (sic). Ne
pas se lancer dans internet est à mon avis une erreur historique, et
considérant que vous êtes les pionniers de cette révolution
technologique, je suis preneur de tout commentaire pour faire en
sorte que notre liste contribue à changer l'image d'internet auprès
des acteurs de la coopération scientifique pour le développement de
l'aquaculture africaine.
Je voudrais aussi compter sur vous pour encourager vos collègues et
connaissances concernés par l'aquaculture africaine à rejoindre notre
forum via le formulaire disponible sur <http://www.sarnissa.org/tiki-
register.php>
Merci et bien amicalement
Lionel
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
La page de présentation d'Olivier Clément de l'INRA permet de
télécharger de nombreux documents sur le développement durable et
notamment l'approche française des indicateurs
Minilien
<http://minilien.com/?v70mZVV5kk>
Lien direct
<http://www.bordeaux-aquitaine.inra.fr/st_pee/umr_nuage/
umr_nuage_saint_pee_sur_nivelle/fiches_chercheurs/
olivier_clement#Documents>
Chers tous,
Je participe au Dialogue Pangasius, qui fonctionne de manière assez
symétrique (NdT: au Dialogue Tilapia) mais avec un peu de retard.
Salutations cordiales (Ndt: en français dans le texte !
Bedankt ! :-) ) Roel
> De : "Bosma, Roel" <Roel.Bosma(a)wur.nl>
> Date : 13 novembre 2008 11:48:21 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>, <sarnissa-french-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>, <sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : RE: [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Crosspost]
> Tilapia Dialogue
>
>
> Dear all,
> I am involved in the Pangasius Dialogue that's runs almost parallel
> though with some delai.
> Salutations cordiales, Roel
>
> Dr. ir. Roel Bosma,
> Project manager, chairgroup Aquaculture & Fisheries,
> Animal Science Group, Wageningen University
> Office phone **31 (0)317 483861
> Office fax **31 (0)317 483937
Ces problèmes font partie du débat plus large autour du développement
de normes pour l'aquaculture responsable du tilapia, au travers du
dialogue aquaculture du WWF. Les brouillons (NdT, à ma connaissance,
en anglais seulement) sont disponibles en ligne pour commentaire à
l'adresse:
http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/aquaculture/
WWFBinaryitem10225.pdf
Angus MacNiven
Début du message réexpédié :
> De : "Angus MacNiven" <angus(a)arkm.net>
> Date : 12 novembre 2008 15:08:11 HNEC
> À : <Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia inAfrica
>
> These issues are part of the wider debate on developing standards
> for responsible tilapia aquaculture through the WWF aquaculture
> dialogue process. Draft standards are available online for public
> comment at http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/
> aquaculture/WWFBinaryitem10225.pdf
>
>
> Angus MacNiven
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
Cameroun: Dr. Baba Malloum Ousman - «Il faut envisager la culture du
poisson en circuit fermé»
<http://fr.allafrica.com/stories/200805220950.html>
Cameroon Tribune (Yaoundé)
INTERVIEW
22 Mai 2008
Publié sur le web le 22 Mai 2008
Jeanine FANKAM
Dr. Baba Malloum Ousman, directeur des pêches et de l'aquaculture au
MINEPIA, indique des pistes de relance.
A ce jour, quel est l'état du rapport entre l'offre et la demande en
matière de produit halieutique au Cameroun ?
L'offre en matière de produits de pêche se subdivise en deux
entités : la production nationale qui est évaluée à 180.000 tonnes
par an et les importations qui se situent à 120.000 tonnes.
Globalement l'offre se situe autour de 300.000 tonnes par an. La
demande peut tourner entre 280.000 et 320.000 tonnes par an. Ce sont
des chiffres qui datent de deux ans. Néanmoins, on peut signaler que
l'offre peut connaître des fluctuations. On enregistre des pertes au
moment du transport. Des pertes dues aux pourrissements notamment qui
peuvent être estimées à 30%. On peut donc comprendre le gap
enregistré entre l'offre et la demande qui crée souvent la rareté du
poisson sur le marché.
Le Cameroun peut-il réussir à rester indépendant des importations en
produits halieutiques ?
Le pays a un grand potentiel. Il peut développer sa propre production
à travers l'élevage du poisson. C'est ce que fait la plupart des
pays. C'est une oeuvre de longue haleine. Il faudra des années pour
couvrir les besoins nationaux. Il faut quand même reconnaître qu'il
est difficile pour un pays d'avoir une autosuffisance en matière de
produits halieutiques à partir des captures. Dans le monde, la pêche
à capture a atteint un summum, ce qui rend presque impossible à un
pays d'assurer ses besoins à partir de la pêche de capture. Ce qui
fait que le Cameroun sera toujours obligé de faire appel à un apport
extérieur.
Plusieurs centres d'aquacultures sont fermés depuis plusieurs années.
Que fait-on pour intéresser les jeunes aux activités de pêche ?
Nous les intéressons par la formation. Un recyclage est organisé
chaque année depuis 20 ans. Son impact est faible dans la mesure où
nous formons entre 30 et 45 jeunes. Depuis 2004, une formation
initiale sur financement PPTE est offerte pour faire d'eux des
pêcheurs professionnels. Des équipements leur sont aussi donnés sous
forme de crédit d'installation.
Mais les moyens manquent. C'est avec la crise économique des années
80 que ces centres ont été abandonnés. Avant 1985, ils avaient leurs
budgets et leurs personnels. La crise frappant de plein fouet, l'Etat
a arrêté les dotations en matériel et en ressources financières. Il y
a eu des départs massifs et ces centres se sont trouvés vidés de
leurs personnels et inopérants par la suite. Environ 16 stations
aquacoles et une quarantaine de centres d'alevinage sont dans cette
situation.
Où va-t-on trouver les moyens pour augmenter la production dans ce
secteur ?
Sur le plan technique, le problème ne se pose pas. Il faudrait
simplement une volonté politique. Il faudrait y mettre des moyens
substantiels.
A court terme, y a-t-il quelque chose à faire pour relancer la
production halieutique nationale ?
Dans un délai d'un an, on peut faire beaucoup de chose. Le manque
d'alevins est un goulot d'étranglement important. Il faut mettre des
ressources à dispositions pour que les centres aquacoles puissent
redémarrer et produire suffisamment d'alevins à mettre à la
disposition des paysans. Il existe au moins 5.000 étangs abandonnés à
travers le pays. On peut les relancer. On peut même introduire au
Cameroun l'aquaculture commerciale. C'est une culture de poisson dans
un circuit fermé. En 12 mois, et dans une surface comme une salle de
classe, on peut produire autour de 100 tonnes de certaines espèces de
poisson. Cela demande un investissement conséquent.
On a l'impression que les eaux camerounaises nourrissent davantage
les pêcheurs étrangers
La surveillance de nos eaux pourrait limiter le pillage. Plusieurs
bateaux étrangers viennent pêcher au Cameroun et emportent leurs
captures. Cela crée un manque à gagner considérable.
Imaginez la scène suivante. Un vétérinaire rencontre deux confrères,
un systématicien adepte de la microscopie, et un autre plus porté sur
la biologie moléculaire. Avec un problème bien particulier en tête.
Depuis quelques jours, des parasites envahissent les bassins
d’aquaculture (ou plutôt les poissons qu’ils contiennent) dans
lesquels il travaille. Il faut donc déterminer, rapidement, si ces
parasites sont dangereux et risquent de décimer l’élevage.
La suite à lire sur :
<http://www.le-doc.info/tag/aquaculture>