<http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2008/11/le-saumon-noir-vous-
connaissez.html>
MARDI 4 NOVEMBRE 2008
Le saumon noir vous connaissez ?
Un « saumon noir fermier » en gestation
Crue, sa chair est moelleuse et juteuse, comparable au thon Toro ou
au bar de mer du Chili. Cuite, elle serait très savoureuse. Frit,
poché, étuvé, poêlé ou servi en potage, le cobia s'accommode à toutes
les sauces. Apprécié des gastronomes japonais pour sa chair blanche,
voilà un poisson tropical qui pourrait faire fureur un jour dans nos
assiettes. Du moins si les projets d'aquaculture en pleine mer
débouchent sur des résultats…
« La pêche mondiale stagne depuis 1990 et il est entendu que la
consommation de poisson passera en grande partie, demain, par
l'aquaculture, remarque Pierre Bosc, directeur de l'Association
réunionnaise de développement de l'aquaculture (Arda). Mais l'enjeu,
c'est de trouver des choses intéressantes pour maintenir une gestion
durable de la ressource et éviter de générer de nouveaux problèmes,
comme dans les fjords norvégiens, où l'on élève des saumons…»
Pratiquant déjà une aquaculture d'ombrines à petite échelle en pleine
mer, l'Arda mise beaucoup sur l'élevage de cobia, un mangeur de
crabes qui, à la différence du saumon, n'est pas un carnassier
strict. C'est tout le travail de recherche conduit à l'Arda sur la
maîtrise de la reproduction et de l'élevage de ce « saumon noir ».
« Ne pas reproduire les erreurs du passé »
« En jouant sur la température de l'eau et la lumière on arrive à un
excellent niveau de reproduction en éclosoir, expose notre
interlocuteur. Une fois qu'ils ont pondu, il faut élever les larves.
Or, c'est à ce niveau que cela bloque depuis plusieurs mois. On
arrive jusqu'au 22e jour. Et là, lorsque l'on passe du plancton à de
la nourriture artificielle, on garde à peine 300 ou 400 juvéniles sur
10.000 larves. »
En compétition avec les Américains, les Français espèrent évidemment
être les premiers à pouvoir mettre au point et breveter ce cycle de
reproduction et d'élevage en aquaculture. Car ils sont encore rares,
les poissons pélagiques à pouvoir être élevés en « fermes marines ».
« Il va y avoir des espèces leaders comme le tilapia et la carpe pour
l'eau douce, poursuit Pierre Bosc. Côté poissons de mer, les
meilleurs candidats sont ceux qui croissent rapidement et ne sont pas
exigeants du point de vue alimentaire. Les Japonais viennent de
commencer le thon, on teste le cabillaud, le bar et la dorade au
niveau européen. Et le cobia pourrait offrir de belles perspectives. »
Originaire du golfe du Mexique, le cobia ne représenterait pas une
menace pour la biodiversité de l'océan Indien s'il s'échappe de ses
cages, dit-on à l'Arda. Pas de « cauchemar de Darwin » à craindre :
le cobia, dont la ressemblance avec le requin est frappante, ne
déséquilibrerait pas les écosystèmes locaux et serait… déjà pêché
localement !
Source : Le Soir.be
L'Express de Madagascar (Antananarivo)
18 Juin 2008
Publié sur le web le 18 Juin 2008
Stéphane Solofonandrasana
La société d'aquaculture de la région Menabe fait l'objet de
récriminations. Certaines personnes l'accusent de licenciement abusif.
Des anciens employés de la société Aquaculture du Menabe (Aquamen)
haussent le ton. Ils se sentent victimes d'un licenciement arbitraire.
«Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, face à ce qui nous est
arrivé. Il s'agit d'un licenciement abusif», affirme un ex-employé.
Privé de son emploi depuis quelques mois, il se dit inquiet du
devenir de ses anciens collègues qui, selon lui, voient leurs gagne-
pain menacés.
Un changement effectué au niveau de la direction de la ferme de
Tsangajoly serait à l'origine du problème. Après avoir intégré le
poste, le directeur du projet est accusé d'avoir recruté ses proches
collaborateurs avec lesquels il a travaillé au sein d'une autre société.
Un haut responsable d'Aquamen tente de réagir face aux accusations
lancées à l'encontre de cette société.
«L'entreprise s'efforce toujours de respecter les règles. Les
sanctions sévères ne concernent que les gens qui ont eu de mauvaises
conduites», déclare Gérard Lalao Andrianasolo, attaché de la
direction au siège de la société à Antananarivo.
Insistant sur le prétendu licenciement abusif, ce dernier nie
carrément l'accusation. «L'entreprise travaille étroitement avec
l'Inspection du travail. Celle-ci peut être consultée dans cette
affaire. De plus, seul le tribunal a le droit de qualifier un
licenciement d'abusif», s'insurge-t-il.
Implantée dans la région Menabe en 1996, Aquamen, ayant le statut
d'entreprise franche, assure la survie de quelques centaines de
familles dont la majorité se trouve dans la région Menabe.
<http://fr.allafrica.com/stories/200806180566.html>
Vers la mise en œuvre effective de la certification
( paru le 4/6/2008 )
La 2e édition du dialogue sur l’élevage aquacole de
crevettes qui a débuté hier au Carlton s’est penchée sur le
développement des standards pour une aquaculture responsable, en vue
de certifier les fermes d’aquaculture de crevettes P Monodon.
«Cette table ronde doit définir les standards et indicateurs pour la
certification finale des fermes d’aquaculture de crevettes P Monodon
de Madagascar et de l’Afrique de l’Est», a expliqué Nanie
Ratsifandrihamanana, du WWF Madagascar. La table ronde a été
organisée suite aux recommandations adoptées à l’issue de la première
concertation qui a eu lieu dans le pays au en avril 2007. L’avant-
projet de critères de certification des fermes d’aquaculture a été
élaboré lors de cette concertation. «Le but est de mettre ce projet à
terme en poursuivant les démarches en matière de certification à
travers l’identification des indicateurs pertinents, basés sur des
principes internationaux», selon toujours ce responsable du WWF. Pour
cela, «il faut mettre en place un comité de pilotage qui est l’organe
décisionnaire du dialogue durant cette réunion. Ce comité doit être
composé d’une dizaine de membres représentants des ONG, scientifiques
et autorités concernées. Il assure l’effectivité de la certification
suivant les principes internationaux», a souligné Eric Bernard
spécialiste en aquaculture du WWF
Principes internationaux
Parmi les principes de l’élevage aquacole de crevettes, on trouve,
entre autres, l’implantation de fermes de crevetticulture dans un
cadre légal correspondant à des lieux convenables sur le plan
écologique ainsi que la conception et la construction des fermes
aquacoles n’ayant pas d’impacts négatifs sur l’environnement. A cela
s’ajoutent la mise en place des plans de gestion sanitaire pour
réduire les risques de maladies affectant les élevages et améliorer
la sécurité alimentaire et la qualité des produits. Ce, en réduisant
les risques auxquels s’exposent les écosystèmes et la santé humaine.
Pour le groupement des armateurs et pêcheurs de crevettes de
Madagascar (Gapcm), l’effectivité de la certification des fermes
d’aquaculture de crevettes est importante pour améliorer la qualité
des produits face à la concurrence sur un marché en plein
développement tant au niveau national qu’international. Et la
certification finale est une aubaine pour cette filière, les
crevettes malgaches étant des produits phares de l’exportation mondiale.
Noro Niaina
<http://www.les-nouvelles.com/default.php?
file=article&mode=detail2&id=37797>
Maurice : L’introduction de l'aquaculture
par Pynee Chellapermal
Le 8 juillet 2008, le Parlement mauricien a voté un amendement au
Fisheries and Marine Resources Act (2007) à travers le projet de loi
des Finances de 2008. Soulignons que le projet de loi des Finances
concerne les dispositions et les mesures budgétaires prisent par le
gouvernement pour l'année financière 2008-2009. Par conséquent, le
fait d'effectuer cet amendement dans le cadre du projet de loi des
Finances à la place d'un amendement directement au texte de loi sur
la pêche et les ressources marines, a privé les citoyens de
l'opportunité d'un véritable débat et de faire une analyse critique
des amendements.
Ces amendements visent à permettre le développement des activités de
l'aquaculture dans le lagon et hors du lagon. La section 8C de ce
projet de loi parle de 'Concessions sur des portions de lagon et de
mer pour des projets d'aquaculture pour une période de 20 années au
départ, renouvelables ensuite, pour des périodes consécutives de 10
années'. Ces concessions, qui seront accordées aussi bien aux
investisseurs mauriciens qu'étrangers, seront interdites d'accès aux
usagers traditionnels notamment pêcheurs, plaisanciers, plongeurs et
pratiquants des activités nautiques. Toutes infractions sont
passibles d'une amende et voire d'une peine d'emprisonnement.
Ces amendements ont suscité la réaction de la société civile
mauricienne et en particulier des associations de pêcheurs, des ONG,
des associations de plaisanciers, skippeurs, certains opérateurs du
secteur touristique tels que l'association des plongeurs, des
prestataires de services en matière de sports nautiques, des
écologistes et aussi des simples citoyens. Toutes ces organisations
et mouvements de la société civile se sont regroupés au sein d'une
plateforme qui a pris le nom de Kalipso (Calypso en français) pour
s'opposer aux activités aquacoles dans le lagon et en mer, et pour
militer pour le rétablissement du droit du public sur la mer.
Pour la plateforme Kalipso, les amendements qui ont été votés
constituent 'une ouverture sans précédent vers la privatisation de la
mer, d'autant plus que le concessionnaire s'empressera de baliser sa
concession et qu'il en aura le contrôle et l'administration'.
Toujours selon Kalipso, 'En dehors des impacts désastreux que
l'aquaculture aura sur l'environnement, d'autres secteurs notamment
le tissu social, la croissance économique liée au tourisme, la
sécurité alimentaire pour les démunis, la qualité de notre
destination touristique, la biodiversité marine et les aspects
pratiques lies à la sécurité en mer', subiront des impacts négatifs.
Aussi, les activités aquacoles dans le lagon et en mer vont
constituer une atteinte grave à la liberté de circulation sur la mer,
liberté garantie par la constitution Mauricienne ainsi que le Code
Civile (Article 538) qui stipule que la mer forme partie du
patrimoine commun qu'est le Domaine Public qui n'appartient pas à
l'État, qui ne peut être sujet à la propriété privée et qui est
inaliénable et imprescriptible'.
Aujourd'hui se pose la question de compatibilité entre les activités
d'aquaculture en mer et le développement durable. Plusieurs pays,
qui se sont embarqués dans des activités similaires, ont eu des
problèmes et certains ont dû abandonner leurs activités.
Dans ce contexte, nous invitons les lecteurs de Médiaterre à partager
des informations et des expériences sur ce dossier. Nous nous
engageons à diffuser toute information que nous recevrons de votre
part. Vous pouvez aussi contacter la plateforme Kalipso sur le
joinkalipso(a)gmail.com
Ile Maurice: Fermes aquacoles - Le foisonnement
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L'Express (Port Louis)
31 Juillet 2008
Publié sur le web le 31 Juillet 2008
Vincent Potage
Port Louis
Entre le projet pilote du groupe FAIL à Moka, l'aval obtenu par la
FMM pour exporter vers l'Europe, les ambitions de «Val Farms» et les
sites identifiés par le ministère, l'aquaculture prend son envol.
La Ferme marine de Mahébourg. Environ 250 tonnes de poisson y sont
produites par an. Ce chiffre devrait augmenter considérablement.
Ne noyez surtout pas le poisson ! Dans un avenir proche, il pourrait
devenir un des produits phares du pays. Food and Allied Industries
Ltd (FAIL) l'a bien senti : il a donc lancé un projet pilote de ferme
aquacole à Moka où sont produits des poissons d'eau douce. Une fois
le projet enclenché, le groupe envisage d'y faire l'élevage d'un
poisson très rare : le Gueule rouge. De leur côté, la Ferme marine de
Mahébourg (FMM) et Val Farms font leur petit bonhomme de chemin. Le
ministère de l'Agro-industrie a, pour sa part, identifié six sites
pour la mise sur pied de nouvelles fermes aquacoles.
Les poissons produits par la FMM ont obtenu l'aval de l'Union
Européenne le 14 juillet, garantissant qu'ils répondent aux normes
européennes et sont de ce fait parfaits pour l'export. A partir de
là, les dirigeants de cette ferme lancée en 2002 se sont mis à voir
plus grand : son volume d'exportation - qui se chiffre actuellement à
25 tonnes de poisson par mois et environ 250 tonnes annuellement -
pourrait bientôt s'envoler. Des échantillons de ses produits ont été
envoyés, dans ce but, à nombre de pays, dont la France, l'Allemagne,
le Portugal, l'Espagne ou encore l'Italie.
«Nous devrions bientôt commencer à exporter vers l'Europe», explique,
en effet, Graham Benjamin, responsable de l'exportation de la ferme
de Mahébourg, «nous comptons nous agrandir dès l'an prochain.» La
ferme compte donc investir dans d'autres sites qui devraient être
opérationnels le plus tôt possible afin de répondre à la forte
demande espérée par les dirigeants de l'exploitation aquacole.
Création de nouveaux sites
Récemment, la Compagnie mauricienne de textile s'est liée au projet.
Elle a injecté du capital dans la ferme, consolidant ainsi le fonds
qui servira à la création de nouveaux sites, sous la tutelle de la FMM.
De plus, selon Graham Benjamin la ferme est actuellement en dessous
de sa capacité de production et serait en fait capable de produire
plus de 1 500 tonnes de poisson par an. Les dirigeants espèrent donc
exploiter au maximum son potentiel dans les mois à venir. La moitié
de la production actuelle de l'exploitation aquacole est destinée au
marché local, notamment aux supermarchés et aux hôtels.
La Ferme marine de Mahébourg est en fait divisée en deux sites. La
culture principale de cette ferme aquacole est celle de l'ombrine, un
poisson de 30 à 60 cm de long. D'autres espèces y évoluent aussi,
telles que le Gueule pavé, mais ces autres poissons ne sont pas
encore arrivés au stade de la commercialisation. L'ombrine est, lui,
déjà exporté vers Dubayy, les Etats-Unis, la Suisse et l'Afrique du Sud.
«Huit zones de fermes aquacoles»
Val Farms Ltd, à Bambous, produit, de son côté, des poissons d'eau
douce, principalement les deux espèces que sont le barramundi et le
berri rouge. Cette ferme a été inaugurée il y a un an. Depuis, elle a
produit 45 tonnes de berri rouge mais compte amener ce chiffre à 200
tonnes d'ici 2009.
Les ambitions s'affichent donc de part et d'autre de ce secteur qui
prend son envol. Cela alors que l'amendement au Fisheries and Marine
Resources Act de 2007 fait l'objet de débats et que les pêcheurs
laissent clairement paraître leur opposition.
Les six sites désignés par le ministère de l'Agro-industrie sont tous
situés dans le Sud-Est du pays. Deux zones ont été identifiées à
Pointe-Bambou et les zones restantes à Baie-Fer-à-Cheval, Ilot
Marianne, Ile Flammand et à Ananas Bank. Les zones choisies se
situent à proximité de la Ferme marine de Mahébourg (FMM). «Les
amendements apportés au Fisheries and Marine Resources Act font
provision pour la création de huit zones de fermes aquacoles au
total, chacune ayant un rayon qui va jusqu'à 300 mètres», soutient-on
au niveau du ministère de l'Agro-industrie.
<http://fr.allafrica.com/stories/200807310455.html>
Les Gambas Bio de Madagascar « Oso » élu meilleur « crustacé » de
l’année en France
Pour la quatrième année consécutive, la gambas Bio d’Oso, du groupe
Socota de Madagascar est élue meilleur « Crustacé » de l’année par
les professionnels et les consommateurs français. La cérémonie de
remise de trophée, présidée par Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la
Consommation et l’Industrie du gouvernement français, a eu lieu cette
semaine à l’Olympia à Paris. Jean-Claude Zoulalian, représentant
officiel d’Oso, a reçu les deux trophées des « Saveurs », pour la
catégorie « Crustacés » et pour la catégorie « Libre Service Surgelés
» à cette occasion. Ces trophées démontrent que les Gambas Bio de
Madagascar, a une fois de plus tenu son rang de Numéro 1 du goût et
de la qualité sur le marché français. Oso rentre désormais dans la
légende de l’alimentaire en France comme un des rares produits
récompensés pendant 4 années consécutives « un grand chelem ».
Récompense pour Maintirano et Ankarana
La récompense s’adresse surtout à Madagascar et aux équipes de
production de l’Ankarana et de Maintirano, selon le représentant
d’Oso. La démarche Bio de l’équipe Oso est avant tout respectueuse
des hommes, de l’environnement et des animaux.
Alors qu’il est question d’un plan de relance de la filière
crevettière malagasy, Oso apporte une réponse « qualité » et sort son
« antenne » du panier où crabes et autres crustacés se démènent pour
retrouver une place au soleil.
Respect de la nature
Le contexte économique mondial actuel appelle à de nouvelles
redistributions de cartes. Le responsable du groupe note qu’ « Oso
souhaite satisfaire ses clients à 200% avec une empreinte
environnementale et sociale d’exception doublée d’une innovation
produit permanente ». En plus du Bio dans l’élevage de crevettes, Oso
se concentre désormais dans la certification MSC « pêcherie
responsable » pour ses crevettes sauvages capturées dans l’Océan
Indien au large des régions du Menabe et du Melaky.
<http://www.madagascar-tribune.com/Les-Gambas-Bio-de-Madagascar-Oso,
9571.html>
Publié le 5 novembre 2008 à 17h11
Dakar, 5 nov (APS) - Le directeur de cabinet du ministre de
l’Environnement, de la Protection de la nature, Sidy Guèye, a plaidé
mercredi à Dakar, la prise en compte de l’aquaculture dans le cadre
de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance
(GOANA).
’L’aquaculture qui est une activité agricole au sens large, devrait
pouvoir bénéficier des avantages accordés à l’agriculture notamment
dans le cadre de la grande offensive agricole pour la nourriture et
l’abondance (GOANA)’’, a dit M. Guèye.
Il s’exprimait à l’occasion du lancement des journées de
consultations sur l’aquaculture, un programme financé par le Fonds
des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), dans le
cadre de sa coopération technique avec le Sénégal.
A cet effet, il a rappelé que sur instruction du chef de l’Etat, ‘’le
gouvernement du Sénégal, a décidé de mener une politique de
développement accéléré de l’aquaculture, justifiée par les limites
objectifs de croissance de la production des pêches de capture et
aussi par l’existence d’un potentiel hydrographique favorable à cette
nouvelle activité’’.
‘’Le développement de l’aquaculture, a-t-il ajouté, va sans nul doute
compenser la baisse des captures, qui constitue une menace sérieuse
pour la sécurité alimentaire et l’approvisionnement en produits
halieutique de l’industrie de la pêche’’.
Cette rencontre, organisée conjointement, du 5 au 7 novembre
prochain, à Dakar, par le gouvernement du Sénégal et la FAO, vise
entre autres, l’élaboration consensuelle d’une réglementation et d’un
cadre incitatif, pour le développement de l’aquaculture, notamment en
milieu rural.
‘’Les instruments de développement de l’aquaculture qui seront issus
de cette rencontre , viendront compléter le dispositif important déjà
mise en place à travers l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA)’’,
a indiqué Sidy Guèye.
Il a en outre exhorté les partenaires au développement à
‘’accompagner solennellement la politique nationale de promotion de
l’aquaculture, dont l’objectif est d’améliorer l’alimentation en
protéines animales et les revenus des populations rurales’’.
<http://www.reussirbusiness.com/spip.php?article1490Sénégal -
Plaidoyer pour la prise en compte de l’aquaculture dans la GOANA>
FAO/Nigeria : signature d'un accord sur un projet d'aquaculture
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2008-11-12 11:02:49
ABUJA, 11 novembre (Xinhua) -- L'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a signé mardi à
Abuja un accord avec le Nigeria sur une aide de 410.000 dollars
américains à un projet d'aquaculture, a rapporté l'agence de presse
nigériane.
Le ministre nigérian de l'Agriculture, Sayyadi Ruma, a déclaré
que la FAO pense fermement que l'élevage et l'aquaculture peuvent
améliorer les conditions de vie des petits fermiers.
Il a indiqué que le projet va contribuer de manière positive à
réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sur
la réduction de moitié de la pauvreté d'ici 2015.
Il a précisé que le projet s'inscrit dans le cadre des efforts
de la FAO pour vaincre la faim, réaliser la sécurité alimentaire et
permettre à la population d'avoir l'accès à une haute qualité
d'aliments et de protéines.
Le représentant de la FAO au Nigeria, Helder Muteia, a promis
de continuer à soutenir le Programme national de sécurité
alimentaire du Nigeria.
<http://minilien.com/?sgL9l1npbe>
<http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/12/content_760049.htm>
Dear Oumarou,
I hope you will the informations you look for, maybe from people
attending the Eurotier 2008 meeting (Thanks to Will Leschen for info):
<http://www.eurotier.de/3482.0.html>
There is a session on advances on Recirculating Aquaculture systems
Cheers
Cher Oumarou,
J'espère que des personnes de la liste vous communiquerons les
informations que vous recherchez, peut-être même des personnes qui
participeraient au séminaire Eurotier 2008 à Hanovre en Allemagne
(Merci à Will Leschen pour l'info):
<http://www.eurotier.de/3482.0.html> (Lien en anglais)
Il y a une session sur les toutes dernières technologies en matière
de circuits fermés en aquaculture.
Bien amicalement
Lionel
Le 11 nov. 08 à 21:22, Lionel Dabbadie a écrit :
> Hey Lionel,
>
> I am carefully reading the very interesting discussion about tilapia.
> I am currently developing a recirculating aquaculture system at
> Limbe's Center for Research on Fisheries with the aim of
> experimenting with clarias and other species, and why not, tilapia. I
> am looking for applied documentation on this topic. Could you help me
> locating it? I would like that those who have been working in this
> area help me with suggestions and advices on what to do.
>
> Thanks in advance to all of you
>
> Oumarou
>
> Le 11 nov. 08 à 19:41, Oumarou Njifonjou a écrit :
>
>> Salut Lionel
>> Je suis attentivement les debats tres interessants sur le tilapia.
>> Je suis actuellement entrain de mettre en place au centre de
>> recherche halieutique de Limbe un prototype d'aquaculture en
>> circuit ferme pour tester le clarias et les autres especes et
>> pourquoi pas le tilapia. Je suis donc a la recherche d'une
>> documentation pratique sur le sujet. Pouvez-vous me donner des
>> pistes pour la trouver? J'aimerai que ceux qui ont travaille sur le
>> domaine me donnent des conseils et des conduites a tenir.
>> Merci d'avance a tous
>> Oumarou
>>
>> Dr Oumarou NJIFONJOU SRHOL-IRAD PMB 77 Limbe Cameroon Tél: (237) 77
>> 61 91 49 Fax: (237) 33 23 76 E-mail: njifonjo(a)caramail.com
Chers tous,
Les Dialogues autour de l’aquaculture ont pour objectif de développer
des normes basées sur les performances visant à minimiser les impacts
environnementaux et sociaux associés à la production aquacole. Ils
concernent plusieurs espèces aquacoles vedettes : les crevettes, le
saumon, les coquillages, le pangasius, l'abalone, la truite, la
sériole et le cobia.
Ces normes peuvent servir de base à un programme de certification de
l’aquaculture. Elles peuvent également servir de référence de
comparaison pour d’autres normes, être intégrées dans des programmes
de certification existants, être adoptées au sein de programmes
gouvernementaux et servir éventuellement de base de sélection pour
les acheteurs et les investisseurs.
Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que le milieu
francophone est très peu impliqué dans cette réflexion, alors qu'elle
mobilise de nombreux opérateurs privés et publics en Asie, Amérique
et dans les pays anglo-saxons. Si certains d'entre-vous participent à
cette réflexion, par exemple, en critiquant la version de travail du
référentiel "tilapia", je serais heureux de le savoir et d'une
manière générale, d'avoir votre opinion sur les conséquences que ce
type de démarche qualité peut avoir pour l'aquaculture africaine.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous accéderez à un document
descriptif en français, qui est, à ma connaissance, le seul dans
notre langue.
Minilien :
<http://minilien.com/?JNsMxEHDW2>
Lien direct :
<http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/aquaculture/
WWFBinaryitem9730.pdf>