Promotion de l'aquaculture : Des mesures incitatives à l’étude
<http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=50724>
Les consultations sur l’aquaculture en vue de l’élaboration d’un
cadre réglementaire incitatif ainsi que d’un plan opérationnel de
développement ont débuté, hier, à Dakar. Au sortir de ces
discussions, les participants devront formuler les cadres juridique,
douanier et fiscal dans lesquels l’aquaculture va évoluer au Sénégal.
Face à la baisse drastique de la production des pêches de capture
dont une partie sert à la consommation et l’autre à approvisionner
les industries, le gouvernement du Sénégal a pris l’engagement,
depuis 2007, de faire la promotion de l’aquaculture. Mais, pour ce
faire, il est nécessaire de créer un environnement propice au
développement de l’aquaculture considérée comme une activité agricole
au sens large. C’est justement pour créer cet environnement propice
que des experts, des organisations patronales et professionnelles se
réunissent depuis hier et pour trois jours dans un hôtel de Dakar en
vue d’élaborer de façon consensuelle une réglementation qui permettra
d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Il s’agira,
également, pour eux de clarifier les droits et les obligations des
différents acteurs de la filière aquacole. ‘Cependant, le
développement de l’aquaculture exige la définition d’un cadre
incitatif pour promouvoir l’investissement privé national, mais
surtout rendre alternatif la destination Sénégal en vue d’accueillir
les investissements étrangers directs dans le domaine de
l’aquaculture’, indique Sidy Gaye, directeur de cabinet du ministre
de l’Environnement et des Bassins de rétention, ouvrant les travaux.
D’après le directeur de cabinet de Djibo Ka, ‘compte tenu du
potentiel aquacole important de notre pays aussi bien en milieu marin
que continental, ainsi que des opportunités réelles d’investissement,
l’aquaculture a été retenue comme pilier de la grappe produits
halieutiques de la Stratégie de croissance accélérée (Sca) qui vise à
lutter contre la pauvreté et faire du Sénégal un pays émergent basé
sur une croissance soutenue et durable’.
Pour Abdourahmane Diop, directeur de l’Agence nationale de
l’aquaculture (Ana), chargée de promouvoir l’aquaculture en milieu
rural pour améliorer l’alimentation en protéines animales et les
revenus des populations rurales, mais aussi promouvoir
l’investissement privé national et étranger ‘l’aquaculture doit
pouvoir bénéficier des avantages accordés à l’agriculture, notamment
dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et
l’abondance (Goana)’.
Le représentant de la Fao qui soutient financièrement et
matériellement la relance de l’aquaculture au Sénégal a estimé, pour
sa part, que notre pays doit mettre fin ‘aux insuffisances
juridiques’ et au manque de stratégie pour la relance de cette
activité ‘marginalisée’.
Pour le reste, les experts de la Fao et les représentants des
organisations patronales et professionnelles qui ont travaillé sur
les documents de base ont les mêmes convergences de vue sur les
instruments à mettre en place pour une relance accélérée de
l’aquaculture.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et des Bassins
de rétention a affirmé que le gouvernement accorde beaucoup
d’importance aux conclusions qui seront issues de ces consultations
en vue de les mettre en pratique. En effet, les documents qui seront
validés au terme des discussions seront des réponses aux
interrogations du secteur privé national et étranger préoccupés par
la réglementation et le financement de l’aquaculture.
Mamadou SARR
Migros: manger du poisson sans remords
<http://www.presseportal.ch/fr/pm/100000968/100572897/
migros_genossenschafts_bund>
Zürich (ots) - L'interdiction de vente de cinq espèces
supplémentaires de poissons et l'intégration dans l'assortiment de
deux espèces issues de méthodes de production durable constituent une
nouvelle victoire d'étape. En adhérant à la mi-mai 2008 au WWF
Seafood Group, Migros s'est engagée à étendre progressivement son
offre de poissons issus de populations gérées dans le respect de la
pérennité des espèces et d'élevages respectueux du milieu marin.
En tant que principal distributeur de poisson de Suisse, Migros
assume une importante responsabilité en matière de protection des
espèces marines menacées d'extinction. Afin de mieux satisfaire à ses
obligations, Migros a rejoint à la mi-mai 2008 le WWF Sea Food Group.
Depuis plusieurs années, c'est en vain que le consommateur cherchera
du requin ou du thon rouge sur les étals de Migros et, depuis la fin
mai 2008, il en va de même du pagre rouge, du mérou, de la raie, de
l'anguille et de l'esturgeon sauvage. En outre, faute d'alternatives
respectueuses de la pérennité des espèces, c'est désormais au tour du
beryx, de l'anguille de mer, du grenadier, du sabre et du perroquet à
disparaître des rayons. En contrepartie, Migros propose dorénavant du
sébaste et du loup provenant de pêcheries islandaises respectueuses
des espèces. Et, dans le secteur des produits surgelés, l'offre de
produits sous label MSC et bio a été élargie aux crevettes d'eau
froide MSC, au tilapia bio nature et en croûte ainsi qu'aux filets de
truite de rivière bio.
«En collaboration avec le WWF Seafood Group, nous travaillons à la
recherche de solutions s'inscrivant dans la durée afin d'accroître la
part des poissons et fruits de mer MSC et bio et pour mieux informer
le consommateur sur leur origine», relève Stefan Gygli, Category
Manager poisson à la Fédération des coopératives Migros. A l'avenir,
Migros continuera de développer son offre de poisson MSC et bio.
Zurich, le 7 novembre 2008
Pour toutes informations: www.migros.ch/msc
L'enfance d'un chef
<http://www.parismatch.com/parismatch/Dans-l-oeil-de-match/Reportages/
L-enfance-d-un-chef/(gid)/56180>
Ni noir ni blanc, Barack Obama Jr n’est pas issu d’une cité sans
chauffage de Harlem, et ses aïeux n’étaient pas esclaves dans les
champs de coton. Mais son aptitude à supporter sans broncher les
douches froides et les moustiques tend largement, selon Sarah (la
«grand-maman» de 87 ans du nouveau président américain), à faire de
lui «un vrai Africain». Il suffit, prétend-elle, de le voir dévorer
un tilapia jusqu’à l’arête ou se délecter d’ugali, cette bouillie de
farine rance, base de l’alimentation de la tribu, pour s’en persuader.
FINANCEMENT - L’Espagne annonce 1,3 milliard de francs Cfa
11-10-2008
Pour le financement du projet pour le développement rationnel et
durable du secteur de la pêche, le Secrétariat général de la Mer du
gouvernement d’Espagne va débourser environ 1,3 milliards de francs
Cfa, a annoncé avant-hier, Pablo Xandri Royo, coordonnateur dudit
projet au Bureau de l’Oit de Madrid lors d’un séminaire de lancement.
Par Dialigué FAYE
Environ un milliard trois cents millions de francs Cfa (2 millions
d’euro), seront débloqués par le gouvernement d’Espagne via son
Secrétariat général de la Mer pour le projet de développement
rationnel et durable du secteur de la pêche. L’annonce a été faite
jeudi dernier, à Dakar, par Pablo Xandri Royo, coordonnateur dudit
projet au Bureau de l’Organisation international du travail (Oit) de
Madrid à l’occasion d’un séminaire de lancement du projet qui a pris
fin hier.
Le projet, indique Dramane Haïdara, directeur général adjoint du
Bureau sous-régional de l’Oit pour le Sahel-Dakar, «a pour objectif
de parvenir au développement rationnel et durable du secteur de la
pêche et de l’aquaculture, au travers de l’amélioration des
conditions sociales et de travail des pêcheurs des six pays
sélectionnés en Afrique et en Amérique latine». Quatre des six pays
retenus sont en Afrique : la Guinée-Bissau, le Maroc, la Mauritanie
et le Sénégal. Selon M. Haïdara, ces pays ont été sélectionnés en
fonction de l’importance économique et sociale de la pêche et de
l’engagement des autorités nationales pour le développement durable
du secteur.
Aussi, dans le cadre de cette initiative dit-il, pendant «les années
2008, 2009 et 2010, des activités de formations et de renforcement de
capacités seront mises en œuvre, afin d’améliorer les connaissances
en matière de pêche et d’aquaculture, de consolider les syndicats et
les organisations professionnelles, ainsi que les capacités
organisationnelles des propriétaires de navires de pêche et les
capacités institutionnelles des ministères et des autres
organisations compétentes notamment, les administrations du travail
et de la pêche des pays sélectionnés».
Par ailleurs, malgré le rôle primordial que joue le secteur de la
pêche, en termes de création d’emplois et de richesse, le Bit dit
être conscient des inégalités profondes qui subsistent entre les sous-
secteurs de la pêche artisanale et de la pêche industrielle, du
manque de dialogue tripartie et de l’absence de conditions de travail
décentes pour la grande majorité des pêcheurs de nos pays. Cependant
souligne le directeur général adjoint du bureau sous-régional de
l’Oit, «il y a effectivement des résultats positifs et donc
encourageants dans certains de nos pays aujourd’hui». Il en veut pour
preuve, «le Sénégal qui est un pays dans lequel on observe ces
dernières années, des avancées significatives dans le domaine du
dialogue social». Récemment rappelle-t-il, «le Sénégal a constitué un
cadre de concertation permettant d’approfondir l’espace de dialogue
et de confirmer la volonté des différents partenaires de faire de cet
outil un instrument au service du développement».
M. Haïdara estime ainsi que générer de tels espaces de dialogue
social, en désenclavant le secteur de son informalité et de sa
marginalisation économique et sociale, sont des bases solides pour le
travail décent et de bonnes pratiques à diffuser. Et saluant
l’adoption de la Convention 188 sur le travail dans le secteur de la
pêche et de sa Recommandation 199 depuis juin 2007, Dramane Haïdara
appelle les entités compétentes à commencer à soumettre à leur
parlement les textes pour ratification, conformément aux obligations
des pays membres.
dialigue(a)lequotidien.sn
<http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=117439>
AQUACULTURE À BAMBOUS-VIRIEUX
Des pêcheurs contre l’extension des bassins
Des pêcheurs du sud-est du pays, plus particulièrement ceux du
village de Bambous-Virieux, sont descendus dans les rues de la
capitale lundi pour appuyer leurs revendications. Parmi celles-ci
l’arrêt des activités de la ferme d’aquaculture de Pointe-aux-Feuilles.
«Le promoteur veut augmenter le nombre des bassins dans cette étendue
de 4 kilomètres où se trouvent déjà dix-huit bassins. Qu’est-ce qui
restera pour nous comme zone de pêche» ? , dit Patrick Michael Souci,
un des porte-parole des pêcheurs. «Dejà pe interdi nou lapes dan
perimet 500-600 avek elevaz oussi. Sa ban manzé qui zot pe donn zot
poisson pe affecté nou lagon», soutient-il. Il ajoute :«Nous disons
non à une deuxième ou troisième phase de ce projet d’aquaculture à
Pointe-aux-Feuilles. Nous n’arrêtons pas d’exprimer notre frustration
depuis 2002. Judex Ramphul, président du syndicat des pêcheurs,
affirme que nos lagons ne sont plus poissonneux et que les pêcheurs
sont de plus en plus contraints d’aller pêcher en haute mer. D’où son
insistance pour que les pêcheurs âgés touchent une pension mensuelle
de Rs 2 500 mensuellement « parski zot bizin fer plis zeffort »
Jocelyn ROSE
C'est un bon sujet, et je suis sûr que ceux qui parmi nous sont
situés et élèvent du tilapia en altitude souhaiteront faire partager
leur point de vue. J'ai élevé du tilapia du Nil à 1800 m d'altitude
avec des aliments que nous fabriquions nous mêmes. Après 9 mois
d'élevage, ils atteignaient un poids compris entre 450 et 600 g. Nos
températures matinales pouvaient descendre jusqu'à 15°C. Ce que nous
avons constaté, c'est que nous avions très peu de reproductions
indésirables (très peu d'alevins), car nous empoissonnions mâles et
femelles mélangés. C'est bien sûr un avantage que nous avions, et
avec une bonne alimentation, ils peuvent bien grossir - sachant bien
sûr qu'on atteint la capacité de charge beaucoup plus tard et qu'il
faut 8-9 mois pour atteindre la taille commercialisable. Je me
rappelle d'un travail similaire au Rwanda, où il y a de nombreuses
collines et où les étangs sont situés à haute altitude.
Je suis tout à fait d'accord que la température joue un rôle
significatif, mais notre prochain défi va consister à mettre au point
une souche de tilapia du Nil capable de supporter des températures
plus basses (15-18°C) ou une haute salinité (5-15 ppt); afin de
donner à plus de fermiers un choix d'options et d'opportunités plus
large pour élever le tilapia du Nil autour du globe.
Avec un aliment formulé, nous devrions pouvoir élever un tilapia du
Nil de taille commerciale en 8-9 mois, dès lors que le niveau de
tolérance du poisson est respecté.
Cordialement
Charles Ngugi
Moi University
Eldoret, Kenya
Début du message réexpédié :
> De : "cngugi(a)africaonline.co.ke" <cngugi(a)africaonline.co.ke>
> Date : 7 novembre 2008 09:35:28 HNEC
> À : david(a)hydrotek.co.za, sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] Tilapia and Temperature
> Répondre à : cngugi(a)africaonline.co.ke
>
> This is a good topic and I am sure those of us located or growing Nile
> tilapia in high altitude environments would wish to share their
> thoughts. I
> have been growing nile tilapia at 6,000 ft ASL with feed formulated
> in our
> back yard. In one harvest after a period of nine months their weights
> ranged 450-600g. Our early morning temperatures go down to as low
> as 15
> degrees Celcius. What we noticed was low recruitment (very few
> fingerlings)
> because we stocked mixed sexes. This of course was an advantage to
> us and
> with good feeding, they should grow well - safe for the fact that they
> reach carrying capacity much later and will get to table size in 8-9
> months. I recall similar work done in Rwanda which is hilly and
> ponds are
> located in high altitude areas.
>
> I certainly agree that temperature plays a significant role but our
> next
> challenge should be to develop a Nile tilapia strain that can tolerate
> lower temperatures (15-18 Celcius) or high salinity (5-15 ppt);
> giving more
> farmers a broader band and an opportunitiy to grow nile tilapia
> around the
> globe.
>
> With formulated diet, we should grow nile tilapia to market size in
> 8-9
> months as long as the torelance level is acceptable to the fish.
>
> regards,
>
> Charles Ngugi
> Moi University
> Eldoret, Kenya
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Cher amis de Sarnissa,
Le point de vue de C. Ducarme traduit en anglais par Lionel Dabbadie
est très pertinent pour l'élevage du tilapia en Afrique. Il y a
environ 50 espèces d'Oreochromis et de Tilapia en Afrique, qui sont
pratiquement toutes distribuées de manière allopatrique et adaptées
aux conditions environnementales particulières des régions qu'elles
peuplent. J'aimerais attirer votre attention sur les implications en
terme de conservation de l'utilisation de GIFT et de tilapia du Nil
en Afrique. La souche GIFT de tilapia du Nil a montré ses bonnes
capacités de production en Asie de l'Est où elle a été développé pour
répondre aux besoins de cette région.
Nous, en Afrique, devons réfléchir à la protection et à l'utilisation
de nos propres espèces, qui pourraient être mieux adaptées aux
conditions locales. Et comme vous le savez, une fois que le tilapia
du Nil a été importé pour l'aquaculture dans une région, il est
pratiquement impossible d'empêcher qu'il s'échappe. Une fois dans la
nature, il est capable de s'hybrider avec des Oreochromis locaux et
de prendre l'avantage sur cette espèce jusqu'à ce que les caractères
du poisson local aient pratiquement disparu. Je crains que nous
n'ayons déjà, sans le savoir, perdu de nombreuses espèces locales, du
fait de l'introduction du tilapia du Nil agressif en aquaculture. La
disparition de la "brème du Kariba" [Oreochromis mortimeri] est un
exemple. J'ai moi même observé cela dans un réservoir du sud du
Zimbabwe où, en l'espace de 6 ans, les peuplements piscicoles sont
passés d'une population de tilapia du Mozambique [O. mossambicus]
normale à un hybride qui possède toutes les caractéristiques du
tilapia du Nil, y compris au niveau du comportement puisque nous
arrivions à les pêcher à la cuiller, ce qui est typique du O.
niloticus plus agressif.
Ce poisson a maintenant colonisé le Limpopo et certains affluents
d'Afrique du Sud. En faisant la promotion du tilapia du Nil ou du
GIFT pour la pisciculture sans donner leur chance aux espèces
locales, nous courrons le risque de perdre ces espèces locales, et
par conséquent, la diversité génétique. Et rappelez vous, la
diversité est la base de la richesse de la création, et toute
hybridation d'espèces piscicoles dans les rivières est un processus
irréversible - et nous avons alors causé la disparition d'une
nouvelle espèce.
S'il vous plaît, commencez à domestiquer et sélectionner des espèces
locales. C'est peut être trop tard - il n'y a plus que quelques
régions et systèmes hydriques en Afrique où le tilapia du Nil (et le
GIFT) n'ont pas encore été introduits.
Si vous avez des documents montrant la coexistence entre des espèces
locales et le tilapia du Nil, je suis interessé !
Dr Ben C W van der Waal
Integrated Management of the Zambezi/ Chobe River System Fishery
Resource Project
Caprivi Region, NAMIBIA
Début du message réexpédié :
> De : "Ben van der Waal" <zamchobe(a)iway.na>
> Date : 7 novembre 2008 07:28:28 HNEC
> À : <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens tilapia
> in Africa
>
> Dear SARNISSA friends,
>
>
>
> The argument worded by C. Ducarme and translated into English by
> Lionel Dabbadie is very relevant to tilapia farming in Africa.
> Africa is the origin of some 50 species of Oreochromis and Tilapia,
> that are almost all distributed allopatrically and adapted to the
> particular environmental condition of the regions where they occur.
> I would like to draw your attention to the conservation
> implications of using GIFT and Nile tilapia in Africa. The GIFT
> Nile tilapia has shown its good production capabilities in the
> regions in Eastern Asia where it was developed for that region.
>
>
>
> We in Africa have to think about protecting and using our own
> species that may be better adapted to local conditions first. And
> you know, once the Nile tilapia has been imported for aquaculture
> into a region, it is prone to escape. Once escaped, it is able to
> hybridise with the local Oreochromis and then dominates that
> species until the local fish characters have almost disappeared. I
> am afraid we have already unknowingly lost many of the local
> species by the introduction of the aggressive Nile tilapia for
> aquaculture. The disappearance of the Kariba bream [Oreochromis
> morttimeri]. I have myself seen this happening in a reservoir in
> southern Zimbabwe where in six years time, the fish population
> changed from a normal Mozambique tilapia [O. mossambicus]
> population to a hybrid with all the Nile tilapia characteristics,
> even in behaviour as we were able to catch them frequently with
> small spinners, typical of the more aggressive O. niloticus.
>
>
>
> This fish has now even colonised the Limpopo and some tributaries
> in South Africa. By freely promoting the GIFT or Nile tilapia for
> fish farming without giving the local species a chance, we are
> running the danger of losing the local species and thus genetic
> diversity. And remember, genetic diversity is the basis of the
> wealth of the creation, and any hybridisation of fish species in
> rivers is an irreversible process – and we have caused the loss of
> yet another species.
>
>
>
> Please start domesticating and selecting local species. It may
> actually be too late - there are only a few regions and river
> systems in Africa where the Nile tilapia [and GIFT] have not
> already been distributed to.
>
>
>
> If you have any documentation to show the coexistence of local
> species with the Nile tilapia, I would be interested!
>
>
>
> Dr Ben C W van der Waal
>
> Integrated Management of the Zambezi/ Chobe River System Fishery
> Resource Project
>
> Caprivi Region, NAMIBIA
>
>
>
>
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
En réponse aux contributions de Pierre Morissens et Gabriel Koffi
«Débat riche ! Je vois qu'il y a un consensus sur le fait que les stratégies développées par les paysans pour leur survie et pour l'amélioration de leur exploitation agricole sont subtiles, difficiles à comprendre et somme toute optimisent de nombreux facteurs qui ne sont pas toujours d'emblée perceptibles à un regard extérieur d'où qu'il vienne. S'il est théoriquement possible de valider a posteriori si un paysan s'est enrichi en faisant de la pisciculture par rapport à un autre qui aurait fait un autre choix, il est beaucoup plus complexe d'analyser le risque que prend a priori un exploitant pour réaliser un aménagement piscicole, le coût que représente son investissement (en terme de mobilisation de ressources de son exploitation et de coût d'opportunité). Sur un plan socio-économique ceci n'est pas encore suffisant : la validation sociale de connaissances et de savoir-faire qui seraient en mesure de permettre l'élaboration d'une dimension sociale autour de la pisciculture reste une condition de sa pérennité tout comme le fait que la communauté valide le développement de la pisciculture en protégeant les intérêts de ces derniers (foncier, vol, etc ..), voici également d'autres facteurs en mesure de confirmer ou d'infirmer un développement potentiel de la pisciculture. Il y en a encore d'autres, bien sûr.
On est donc bien d'accord sur le fait que c'est difficile de savoir si les paysans ont intérêt à faire la pisciculture et ce sont les premiers à détenir les clés de cette réponse, il est donc nécessaire de s'inscrire dans des approches qui promeuvent une compréhension fine et dynamique de leur fonctionnement. Ces approches sont aussi en mesure de révéler la diversité de leur environnement et montrent qu'il n'y a pas un modèle unique : un référentiel donné sera plus ou moins bien adapté à un contexte, il faut aussi noter que certaines zones n'ont pas forcément les conditions pour développer une pisciculture dans l'état actuel de nos connaissances et compte tenu de toutes les difficultés évoquées.
La question de l'intégration est intéressante, d'une façon théorique elle vise à rechercher une économie dans les facteurs puisqu'ils ont de multiples valorisations. Il est donc a priori pertinent de rechercher une intégration de l'activité piscicole dans le reste de l'exploitation à un niveau donné qui est à déterminer. Mais cette recherche ne doit pas se faire en oubliant que celui qui connaît où est son intérêt reste toujours le paysan et des intégrations apparemment pertinentes peuvent se révéler médiocres ou moins performantes que d'autres. Si en général une intégration a des chances d'alléger certains coûts, cela n'interdit pas de se mettre dans une démarche pragmatique et donc participative de compréhension des paysans et de voir ce qu'ils valident au final et le type d'intégration qu'ils recherchent.
Pour conclure je pense que Pierre Morissens et Gabriel Koffi expriment un souci voisin que je partage aussi. Un système aquacole concurrentiel trouve donc une validation au niveau systémique (d'ailleurs pour être sûr qu'un système est concurrentiel dans l'esprit de notre discussion il faut se positionner au niveau du système de production ou système d'activité mené par l'exploitant) et, vice-versa, le développement d'une pisciculture systémique est forcément quelque part concurrentiel si on arrive à représenter les alternatives qui pèsent effectivement sur les paysans au niveau considéré et en respectant la cohérence du système de production. Reste à mettre au point davantage de systèmes concurrentiels pour les paysans ou de trouver des niveaux de systèmes où la pisciculture revêtira pour eux un intérêt tel qu'il justifiera son développement (là où c'est possible bien-sûr).
Marc OSWALD
Resp.du département sciences du vivant
ISTOM
32 bd. du port
95094 CERGY-PONTOISE cedex
m.oswald(a)istom.net
dir. : 01 30 75 62 04
APDRA-F - Président
Association Pisciculture et Développement Rural.
23 allée E.Zola
91300 Massy
www.apdra-f.org
01 69 20 38 49
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Chers homologues "tilapiaphiles"
Enfin quelqu'un est sorti de sa réserve et l'a dit. La température
est le facteur le plus important pour la croissance, bien plus que la
génétique, l'alimentation, les espèces etc...
Actuellement, la température de l'eau à Lusaka Zambie flirte avec les
21-22°C à cause de l'effet refroidissant du vent. A moins de conduire
l'élevage en environnement maîtrisé en utilisant un système
chauffant, solaire biogaz, nous ne serons pas en mesure de conduire
un tel élevage de manière correcte dans les zones tempérées d'Afrique
du Sud. Même dans les zones les plus propices, nous perdrons 2-4 mois
par an.
Je crois fermement dans le développement d'une serre piscicole, et
avec ce que j'ai appris grâce à mon projet actuel, je pense que nous
sommes proches d'obtenir un système peu coûteux, modulaire, de
construction facile qui permette une maîtrise effective de
l'environnement ainsi qu'une productivité de l'élevage efficace. Une
fois que nous aurons lancé sa production, je posterai les résultats
et demanderais des critiques constructives aux collègues.
Nous sommes à l'aube d'une percée et du début d'une nouvelle ère pour
la production de tilapia.
Cordialement
David
Début du message réexpédié :
> De : david(a)hydrotek.co.za
> Date : 6 novembre 2008 10:54:45 HNEC
> À : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : [Sarnissa-african-aquaculture] Tilapia and Temperature
>
>
> Fellow Tilapians
>
> Finally someone has come out and said it. Temperature is the
> single most
> important factor to growth, more so than genetics, feed, species etc.
>
> Currently in Lusaka Zambia the water temperatures are hovering at
> 21-22 Deg
> Celcius becuase of the wind chill factor. Unless we farm in enclosed
> controlled environments using some source of heating, Solar,
> biogas, we will
> not farm effectively in Southern Africa, in the temperate zones.
> Even in the
> best locations productivity will be lost 2-4 months of the year.
>
> I am a firm believer in the develpment of a fish house system and
> with what I
> have learn't on my current project I believe that I am close to
> acheiving a
> cost effective design, modular, simple construction, effective
> environment
> control and efficient productivity and husbandry. Once we start
> production I
> will post results and ask my colleauges for constructive critisism
> and input.
>
> We are on the brink of a breakthrough and the start of a new era of
> Tilapia
> production.
>
> Regards
>
> David
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