Note aux lecteurs français: je reposte ce message car M. Niane l'a un
peu modifié
Good afternoon,
Mr. Ducarme raises a very important problem to consider. Indeed, it
would be very important to produce or orient several studies towards
new species.
However, tilapia is one of the most farmed species in the world, and
this family, the niloticus, as you all know, acounts for most of the
production. Moreover, its interest is undisputed in terms of biology,
économy or food. Since it can be encountered in several African
countries,where it is known and appreciated by people, it keeps on
interesting the scientists.
Considering all those advantages, I don't see why tilapia should be
replaced or become secundary. Other species have also been studied:
(Nile?) perch, salmon have been much more studied than tilapia.
I would like to remember that the most interesting for the scientist
is to conduct research on a <new> species, or one on which there is
not much research done. Currently, Heterotis niloticus and Pangasius
are under the footlights, maybe they will replace MY FISH.
I completely agree with you that, since many studies on tilapia on
our continent did not lead to any significant result, it is also
natural to study other species like clarias, aureus, lates, african
catfish etc.
Début du message réexpédié :
> Bonjour à tous
> Monsieur Ducarme à soulevé un problème tres important qui mérite
> reflexion. il serait quand même trés important de produire ou
> d'orienter pluisieurs études sur d'autres espèces autre que le
> tilapia niloticus.
> Cependant, le tilapia est l'une des espèces les plus cultivées au
> monde et dans cette famille, le niloticus, comme vous le savez
> tous, occupe l'essentielle de la production.En plus il est
> d'intérêt incontesté sur le plan biologique, écocnomique et
> alimentaire. Du fait aussi de sa présence dans plusieurs pays
> d'Afrique, connu et apprécié par la population il continue
> d'intéresser les scientifiques.
> Vu ces avantages je ne vois pas en quoi le tilapia pourrait être
> remplacé ou relegué au second plan. Toutefois, les autres espèces
> on fait aussi l'objet de plusieurs études; prenons le cas de la
> perche , du saumon, ces dernières ont fait plus d'objet d'études
> scientifiques que le tilapia.
> En rappel, le plus intéressant chez le scientifique c'est de mener
> des recherches sur une espèce <nouvelle> ou sur la quelle n'esxiste
> que peu ou pas de recherches. Actuellement, Heterotis niloticus et
> le Pangasisus sont d'actualité sur le plan de la recherche peut
> être ils prendrons la bonne place qu'occupe MON POISSON.
> Je suis tout à fait d'accord avec vous dans la mesure ou de
> nombreuses études sur le tilapia dabns notre continent n'on pas
> aboutit ou les résultats ne sont spectaculaires et il est quand
> même normal d'essayer d'autres espèces comme le clarias, l'aureus,
> le lates, le silure africain etc.
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Hello Lionel,
Merci, je viens juste de recevoir le deuxième email de Pierre (celui
traduit). Il a juste été retardé dans le système.
C'est une question à laquelle il est difficile de répondre. A notre
époque, il y a beaucoup plus de choses qui sont devenues possibles
que par le passé, particulièrement pour ce qui concerne les
organismes génétiquement modifiés. Pourtant, ce qu'on observe, c'est
les scientifiques se bornent à modifier les vieilles espèces dans
lesquelles on a confiance. Après des siècles, seuls quelques animaux
et quelques espèces satisfont l'essentiel de nos besoins. C'est vrai,
un éleveur de poulets du siècle dernier n'en croirait pas ses yeux
s'il observait les progrès que les chercheurs en sciences animales
ont accompli en matière d'élevage du poulet... mais il n'en demeure
pas mois que c'est toujours du poulet qu'on élève !
Le défi va consister à développer une souche d'O. niloticus, ou
d'autres espèces d'eau chaude, qui grossisse aussi vite à 24°C qu'à
28°C, avec des indices de conversion de l'aliment similaires.
J'ai la chance de pouvoir obtenir en un an des O. mossambicus normaux
de 300g minimum, mais dans le même étang, je peux produire des
Cyprinus carpio de 800g minimum (Aischgrund x Dor70 variety). Dois-je
m'entêter sur le tilapia, ou ferais-je mieux de lui préférer la
carpe ? C'est là que le marché/consommateur commence à jouer un rôle
déterminant sur l'ensemble du processus.
Cordialement
Johan
Le 6 nov. 08 à 16:54, JOHAN THERON a écrit :
> Hallo Lionel,
>
> Thanks, I have just received Pierre's second (translated) e-mail.
> It was just delayed in the system.
>
> The question is quite difficult to answer. In modern times much
> more is possible than in the past, especially with genetically
> modified organisms. However, we find that scientists are mostly
> just modifying the old and trusted species. After all the hundreds
> of years, we still rely on a few animal and plant species to
> satisfy most of our needs. True, a chicken farmer of a 100 years
> ago will be astonished by the progress animal scientists have made
> with the cultivation of the chicken (meat & eggs), but it is still
> a chicken that is used!
>
> The challenge will be to develop a strain of O. niloticus, or other
> warm water species, that grows as fast at 24 deg C as at 28+ deg C,
> with similar feed conversion ratios.
>
> I am lucky to get 300+ g in a year with a normal O. mossambicus,
> but can get 800+ g from Cyprinus carpio (Aischgrund x Dor70
> variety) in the same water body. Should I thus persist with the
> tilapia or should the carp be preferred? Here the consumer/
> marketer starts playing a more important role in the whole process.
>
> Regards,
> Johan
Points de vue sur le sexage et le cadre de réflexion proposé par Lazard
Je suis d'avis de la pertinence de l'approche sexes et espèces mélangés pour une pisciculture extensive rurale qui a pour vocation la production pour une augmentation de la consommation par habitant et par an.
Il me semble, avec tout ce que j'ai vécu et compris avec les experts sur le terrain, que pisciculture est plus réalisée pour des objectifs de démonstration de faisabilité d'un modèle d'aménagement ou de technique d'élevage (mono ou polyculture; fertilisation ou alimentation par des granulés). La production ou le rendement calculé reste souvent lié à des extrapolations pour justifier la faisabilité.
Alors qu'est ce qu'on fait de la production par rapport à la consommation? pour une population qui mange tout ce quelle trouve comme protéine ou qui n'accède pas aux sources de protéines à cause de leur revenu et la rareté.
Le sexage de l'Oreochromis n, la polyculture avec utilisation de l'Hémichrimis fasciatus et l'Hétérotis niloticus n'ont jamais empêché la présence des tilapia zillis dans les étangs et barrages; souvent à une taille égale ou supérieure à celle de l' O niloticus. Même si un suivi rigoureux est appliqué pour l'entrée d'eau (grillage) ou après utilisation préalable de la chaux vive.
C'est pourquoi les pisciculteurs de la guinée dans un premier temps ont préféré l'option de la biomasse en polyculture; même si le sexage (manuel 15 à 20g) est appliqué, celui ci reste inefficace.La densité est fonction de la disponibilité en alevins mâles sexés;celle ci n'ayant pas d'effet à cause de l'entrée continue et l'existence des larves de poissons "indésirables" comme les appelle les techniciens.
Cette réalité m'amène à approuver la proposition d'approche faite par J Lazard, je cite:
Pour permettre le développement de l'aquaculture, il faut à mon avis
se focaliser sur les aquaculteurs pour leur donner les outils et
connaissances dont ils ont besoin pour adapter leur activité à la
complexité du milieu dans lequel ils s'intègrent. Que ce soit au
Brésil, en Côte d'Ivoire, en Guinée ou aux Philippines, les gens
cherchent d'ailleurs toujours à adapter le discours technique à leur
propre situation, souvent au grand dam des encadreurs si les
initiatives s'écartent du message officiel. Il faut donc permettre
l'accès à la connaissance et encourager cette réflexion critique car
il n'y a pas qu'une seule façon de produire du poisson. Une méthode
pertinente dans un contexte ne l'est pas forcément dans un autre
environnement. Prétendre le contraire, c'est faire de l'aquaculture,
une religion et j'adhère une fois de plus à 10000% au dernier message
de C. Ducarme sur les tilapias: il faut remettre en cause les dogmes.
C'est cette capacité des aquaculteurs africains à devenir les acteurs
de leur propre développement qui sera à mon avis le moteur qui
permettra de "développer" l'aquaculture africaine, pourvu qu'il soit
alimenté par un carburant qui ne le fasse pas caler.
--- En date de : Dim 2.11.08, Lionel Dabbadie <sarnissa(a)gmail.com> a écrit :
> De: Lionel Dabbadie <sarnissa(a)gmail.com>
> Objet: [Sarnissa-french-aquaculture] Sexage du tilapia
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Dimanche 2 Novembre 2008, 18h26
> Le 2 nov. 08 à 15:23, sidiki keita a écrit :
> > Face a cette situation liée a une réalité dans les
> zones
> > forestières du pays qui est l'absence de
> préférence sur l'espèce et
> > la taille, les pisciculteurs ont adapte leur
> production à la
> > circonstance en abandonnant les propositions
> techniques des experts
> > et encadreurs de projets.
> >
> > Aujourd'hui avec les tous venants (espèces
> d'élevage et celles
> > introduites par le courant d eau: tilapia zilli) de
> 150 a 250
> > grammes en 7 mois, les pisciculteurs sont satisfaits
> et la
> > consommation par habitant et
> > par an s'améliore dans les zones rurales
> d'intervention des projets
> > par rapport aux zones urbaines de consommation.
> >
> > Sur le marche rural: la ménagère d'une famille
> moyenne modeste de 6
> > personnes veut acheter 1,5 kilo de poissons pour la
> ration
> > journalière partagée pour le déjeuné et le dîner.
> Elle trouve 3
> > vendeuses; une avec des poissons de 1 kg, l'autre
> avec des 500g et
> > la dernière avec des poissons 250g.Pour une question
> de partage
> > dans les bols de sauce , la ménagère préférerai
> toujours acheter
> > les 250g qui correspondent à 6 poissons.
>
> Cher Sidiki,
>
> Je trouve ces commentaires très intéressants, et ça
> m'amène à une
> réflexion suite à une discussion sur la liste tilapia il
> y a quelques
> mois. Certains prétendaient alors que le sexage était un
> dogme à
> remettre à cause car la production de tilapia non sexé
> était plus
> adaptée à un certain nombre de contextes africains (de
> mémoire, je
> dirais que c'étaient des gens du Ghana ou du Nigeria
> qui défendaient
> cette thèse). C'est une idée qui est peut-être
> pertinente en Guinée,
> non ? Qu'en penses-tu et qu'en pensent les autres
> personnes ?
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
Bonjour à tous,
Pour information, il y a actuellement une discussion polémique mais
intéressante sur la liste tilapia, dont le thème est de savoir s'il
est possible de maîtriser les proliférations des tilapias grâce à des
cages conçues spécifiquement dans ce but, dans un souci de proposer
une alternative à l'inversion hormonale. Certains prétendent que
c'est impossible car les tilapias sont capables de se reproduire
partout, d'autres, que c'est parfaitement possible, avec des cages
bien conçues.
Cette discussions suggère-t-elle des commentaires ?
Bien amicalement
Lionel
Chers tous,
Jai une question à poser à nos scientifiques :
Pourquoi ne pas faire plus de recherche appliquée applicable ( ) sur
dautres espèces que le niloticus qui doit aujourdhui constituer 90-95 % de
la production mondiale de tilapia.
-Si nous admettons que la température optimale de croissance (et de
conversion alimentaire) du niloticus est +/- 28 °C
-Si en dessous de 24 °C on admet que les vitesses de croissance
seffondrent,
-Le niloticus étant absent (théoriquement) de nombreux bassins versants
africains, il est délicat de vouloir lintroduire, à ce sujet la république
dAfrique du sud est en train de vouloir lautoriser sur son territoire
-Noublions pas que en pisciculture intensive lefficacité de loxygénation
est fonction de la t° donc travailler à une t° plus basse est plus efficace
et plus économique
-la plus part des projets que je visite ont des arrêts (retards) de
croissance 1, 2, 3, 4,5 mois par an avec toutes les conséquences non
comprises par le producteur.
Pourquoi donc sacharner à limposer dans des zones limites au détriment de
la faune locale ?
Jai personnellement été déçus lors de labandon du travail sur lO aureus
qui avait divers avantages, dont celui dêtre moins thermophile et moins
prolifique et en finale plus économique à produire dans nos conditions.
Ceci étant le travail effectué par Maldeco est remarquable : adapter sur
leurs fonds propres lO. shiranus et lO.karongae en pisciculture intensive
sur le lac Malawi,
Mais dautres acteurs moins connus travaillent dans lombre sur lO
andersonii, mortimerii
Jespère voir bientôt des projets « GIFT » développés sur ces espèces qui
seront très utiles dans les zones limite rentables pour notre cher
niloticus.
Bien à vous
Ducarme Chr.
Bonne espérance N° 28
4500 Huy
Belgium
Tel. 00 32 85 233073
00 32 476 538874
Skype: christian.ducarme
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Un article du journal Le Monde d'hier, qui cite JF Baroiller
Minilien: <http://minilien.com/?1WiaRIVFi8>
Lien direct: <http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/11/05/ces-
males-qui-deviennent-femelles-et-inversement_1115151_3244.html>
Ces mâles qui deviennent femelles et inversement
LE MONDE | 05.11.08 | 14h25
L'un des effets les plus étonnants du changement climatique pourrait
être de chambouler la vie sexuelle des poissons. Sur les 27 000
espèces peuplant les océans, les fleuves et les rivières, environ 10
% sont naturellement hermaphrodites et peuvent changer de sexe,
généralement pour remplacer, en cas de disparition, le reproducteur
ou la reproductrice dominants de la communauté.
Chez la majorité des autres espèces, en revanche, un individu naît
mâle ou femelle et conserve ce sexe toute sa vie. Mais des facteurs
environnementaux peuvent altérer cette détermination génétique,
indique Jean-François Baroiller, spécialiste de la biologie des
poissons au Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement (Cirad).
A commencer par les polluants. Certaines substances chimiques
utilisées dans l'industrie (papeterie, cosmétiques, détergents) ou
l'agriculture (insecticides, pesticides), dont la structure
moléculaire est proche de celles des hormones mâles (androgènes) ou
femelles (oestrogènes), peuvent modifier la différenciation sexuelle
des poissons. Deux cas d'inversion de sexe sont avérés. Celui du
saumon chinook (Oncorhynchus tshawytscha) du fleuve américain
Columbia, où des individus génétiquement masculins (porteurs du
chromosome Y) présentent pourtant un phénotype (ovaire) féminin. Et
celui du tilapia (Oreochromis niloticus) d'Afrique, dont certains
sujets génétiquement féminins possèdent des testicules et se
reproduisent comme mâles.
Le plus souvent, on observe une altération n'allant pas jusqu'au
changement de sexe : décoloration, développement chez les femelles
d'une nageoire caudale typique des mâles, modification des orifices
et des organes génitaux, etc. Des études récentes montrent que
l'effet de ces polluants peut se manifester sur plusieurs générations
et affecter ainsi des poissons qui n'ont pas été directement contaminés.
RISQUE DE DISPARITION
"Dans la plupart des cas, les concentrations actuelles de polluants
dans les milieux naturels ne sont pas suffisantes pour provoquer une
inversion complète de sexe", précise M. Baroiller. Le risque existe
pourtant : en laboratoire, avec des concentrations un peu plus
élevées, les chercheurs parviennent à un tel résultat.
Autre facteur de transsexualité : la température. Les aquaculteurs
savent que dans les élevages de bars, une température précoce plus
basse permet d'obtenir une plus grande proportion de femelles, que
leur meilleure croissance rend économiquement plus intéressantes. Et
que dans les élevages de tilapias au contraire, les mâles, plus
recherchés, sont favorisés par des températures précoces plus élevées.
"L'influence de la température sur la différenciation sexuelle semble
se manifester chez un grand nombre d'espèces", souligne le chercheur.
Avec une amplitude variable : un réchauffement de 5o C à 6o C est
nécessaire pour modifier le sexe de certains poissons, alors qu'un
écart de 1°C suffit pour d'autres. Conjugué à la pollution des eaux,
le réchauffement planétaire pourrait finir par "bouleverser
dangereusement l'équilibre reproductif". Avec, à terme, "un risque de
disparition de certaines populations, voire de certaines espèces".
Pierre Le Hir
Bonjour,
Un certain nombre d'entre vous ont eu du mal à accéder au livre de
pisciculture d'eau douce indiqué hier. Il semble en effet que le lien
direct soit volatile et ne fonctionne pas systèmatiquement. Voici une
procédure, un peu plus compliquée, mais qui devrait fonctionner
parfaitement.
1. Rendez-vous sur la page principale de l'Université de Waikato
<http://nzdl.sadl.uleth.ca/>
2. Cliquez sur "Sahel point doc" (2ème colonne, 3ème ligne)
3. Cliquez sur "Organizations" dans la barre de menu verte
4. Cliquez sur l'icône à gauche de "Maisonneuve et Larose"
5. Le livre est en bas de la page (avant dernier de la liste).
Cliquez sur son icône de gauche pour le lire.
En fait, en surfant sur le site, on pourra trouver de nombreux autres
documents sur la pisciculture en français...
Bonne découverte !
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> De : "Isabelle Jeffredo" <hccisabelle.arda(a)wanadoo.fr>
> Date : 5 novembre 2008 09:21:51 HNEC
> À : "'Lionel Dabbadie'" <moderation.sarnissa(a)gmail.com>
> Objet : RE: [Sarnissa-french-aquaculture] Pisciculture en eau douce
>
>
> Bonjour,
>
> Le lien indiqué ne fonctionne pas (il renvoie vers le code HTML du
> message
> et non le document).
>
> Pouvez-vous nous communiquer à nouveau le lien pour consulter
> l'ouvrage ?
>
> Merci.
>
> Cordialement,
>
> Isabelle HAM-CHOU-CHONG - JEFFREDO
> Chargée de communication
> ARDA
> Z.I. Les Sables - B.P. 16
> 97427 Etang-Salé
> Ile de La Réunion
> Tél. : 0262265082 - Fax : 0262265001
> E-mail : hccisabelle.arda(a)wanadoo.fr
> Skype : arda-isabelle-jeffredo
Cher Monsieur,
Ce que vous dites est 100% exact. Parce que le niloticus pose de
nombreux problèmes dès que la temperature chute sous les 22°C. Quand
je travaillais en Zambie, je rencontrais ce problème presque pendant
6 mois de l'année. D'avril à septembre, la température de l'eau était
inférieure à 21°C. Là bas, en Zambie, j'ai pu observer des
caractéristiques très intéressantes du andersoni et du mortimeri.
Mortimeri présente de nombreux avantages pendant les saisons froides.
Mais son élevage doit encore être développé et mis au point. Depuis,
je travaille pour une entreprise privée, et je ne peux pas lui
demander de faire de la recherche-développement sur ce sujet. Ce
serait pourtant la meilleure alternative au niloticus. Les captures
des affluents du Zambèze ont une bonne taille, qui peut atteindre 2-4
kg.
Il faut que les institutions de recherche et les ONG de bonne volonté
développent ces espèces.
Début du message réexpédié :
> De : "Naga Murali" <chnmurali(a)gmail.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:39:54 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : *****SPAM***** Re: [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN
> Cross-post] Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
>
> Dear Sir
>
> What you are saying is 100% true. Because niloticus troubles a lot
> in growth when the temperature drops down below 22 C. When I was
> woring in Zambia, I used have this problem almost for 6 months in a
> year. From April to September the water temperature will be less
> that 21 C. There in Zambia I have seen some interesting features
> regarding andersoni and mortimeri. Mortimeri is having lot of
> advantages in cold climate seasons. But it should be developed and
> get established. Since I worked for a commercial enterprise, so I
> could not ask my company to do any R&D on that. That will be an
> best alternative to niloticus. The catch coming from zambezi river
> upper streams is of good size ranging from 2-4 Kgs also.
> The research organisations and NGOs with good intention has to
> develop that.
>
> --
> With Regards
> Ch.Naga Murali M.F.Sc
> New Gen Fisheries
> D.No:20-527/5, Frenchpet
> Machilipatnam, Krishna District
> Andhra Pradesh, India 521002
> Ph:+91-8672-250325
> Mobile:+91-9490793927
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Traduction message David Mirera en réponse à celui de C. Ducarme sur
le niloticus
Hello Ducarme,
En effet, votre intérêt est logique. En tant que scientifiques, nous
ne devrions pas nous concentrer sur une seule espèce et oublier
toutes les autres.
Je travaille personnellement en aquaculture marine le long de la côte
kenyane. En Afrique, nous n'avons pas de tradition d'élevage des
poissons marins comme en Asie du sud-est. Ces cinq dernières années,
j'ai travaillé sur l'élevage du milkfish, qui a bien pris, et
maintenant, nous regardons comment obtenir des poissons de plus
grande taille, de sorte que nous puissions tester la reproduction.
En plus du milkfish, j'ai aussi étudié les mullets, mais de manière
moins approfondie. Nous réfléchissons actuellement à une stratégie
sur l'élevage du lutjan (NdT: est-ce le capitaine de l'océan
indien ?) qui est un met très recherché par la plupart des hôtels
touristiques locaux. Les premières étapes semblent indiquer que ça
pourrait être un succès.
On regarde aussi l'élevage du crabe de mangrove (Scylla serrata).
De fait, nous devons être innovants et travailler à rendre possible
l'élevage de l'espèce adaptée à un environnement donné, en prenant en
compte ses spécificités.
Merci par avance
Mirera
> De : mirera David <dimirera(a)yahoo.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:57:34 HNEC
> À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, Lionel Dabbadie
> <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Cross-post]
> Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
> Répondre à : dimirera(a)yahoo.com
>
>
> Hallo Ducarme,
>
> Indeed your concern is logical. Being scientists we should not only
> focus on a one species and forget all the others.
>
> Im personally working on mariculture along the coast of Kenya. In
> Africa, we have no history in culture of marine fish like south
> East Asia. I have in the last five years worked on culture of
> milkfish which has picked on well and now we are looking at how we
> can culture this fish to bigger sizes so that we can test spawning.
>
> Also in addition to the milkfish, i have looked at Mullets though
> to alesser extent. We are now laying strategies on how to culture
> red snapper which forms the delicacy in most of our local tourist
> hotels. Initial steps have shown that this can be success.
>
> Consequently we are looking at culture of mangrove crab (scylla
> serrata).
>
> Indeed we need to be innovative and work to be able to culture the
> species suitable in specific sites with respect to conditions there.
>
> Thanks in advance
>
> Mirera
>
>
>
>
> Mirera H. O. David (MSc.)
> Research, Conservation and Extension
> Mangrove Fisheries
> (Community Mariculture &Wetland Ecosystems)
> P.O. Box 98422-80100, Mombasa-Kenya
> Mobile:+254-722-646270/ +254-736-052425
> Email: dimirera(a)yahoo.com
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Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
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