Le Maroc exportera le Tilapia du Nil
Le Maroc commence à exporter un poisson d’eaux douces originaire du
Nil, le Tilapia.
Le Tilapia est un poisson à la chaire blanche que l’on peut comparer
au Cabillaud ou au Pageot et qui s’élève très bien en pisciculture.
La première du genre au Maroc se trouve près de Tanger, cette usine
est aussi un modèle de pisciculture respectueuse de l’environnement.
<http://maghrebinfo.20minutes-blogs.fr/archive/2008/09/25/le-maroc-
exportera-le-tilapia-du-nil.html>
L'Autorité de la Volta bientôt en vigueur
LOME, 15 novembre (Xinhua) -- L'Autorité du Bassin de la Volta,
commun aux six pays -- Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana,
Mali et Togo -- entrera très prochainement en vigueur au terme de
l'autorisation donnée vendredi par le Parlement togolais au
gouvernement à ratifier la convention à cet effet et portant statut
du fleuve Volta, a-t-on appris samedi de source officielle.
La convention porte statut du fleuve Volta et la création de
l'Autorité du Bassin de la Volta et a été signée le 19 janvier 2007
à Ouagadougou au Burkina Faso.
L'Autorité de la Volta devra permettre aux six pays riverains
du fleuve Volta de gérer ensemble les ressources du bassin et
d'éviter les conséquences négatives qui pourraient résulter d'une
utilisation sectorielle et individuelle par chaque pays.
Le Togo sera le quatrième pays, après le Burkina faso, le
Ghana et le Mali, à ratifier cette convention au terme de
l'autorisation du Parlement.
Le ministre des Mines, Energie et Eau, Noupokou Dammipi, a
indiqué que la ratification permettrait au Togo de prendre en compte
les projets sectoriels et que l'entrée en vigueur de la convention
pourra faciliter au pays la recherche de financement avec le
concours de l'Autorité du Bassin de la Volta pour les projets
d'aménagement hydro-agricoles, d'alimentation en eau potable, de
lutte contre les plantes aquatiques envahissantes et pour les
projets hydro-électriques.
On évalue à près de 18 millions le nombre de personnes dans le
bassin de la Volta devant bénéficier de ce projet dont un million du
côté togolais.
Les avantages cités sont notamment la facilité des irrigations
pour une promotion de l'agriculture et la relance de l'aquaculture
pour favoriser la réduction de la pauvreté chez les populations
vivant dans le bassin de la Volta.
<http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/16/content_762446.htm>
Dear all,
We all know the importance of sex control for tilapia production in
the majority of the numerous farming conditions of this species
group. It is not necessary to remind you all that numerous techniques
have been used up till now (hybridisation), or is more classically
used for sex control such as manual sexing, hormonal inversion and
use of YY males. Each of these techniques has been often discussed
showing their advantages and disadvantages. We all know farmers who
use one or another approach depending on his constraints which are
essentially the cost, the facility for its use and its efficiency.
However, it is harder to have a relative estimation of which farmers
used which approach. Would you share this information telling us if
you use mainly a) manual sexing, b) hormonal inversion, c)
off-springs of YY males, d) hybridisation, and mentioning which
rearing conditions you are using (monoculture, polyculture, extensive
or semi-intensive conditions). Or do you use predators and if it is
the case which species do you use (Hemichromis, Heterobranchus,
Clarias, Lates)? Finally, what is the main justification of your choice?
Thank you very much,
Helena D'Cotta and JF Baroiller
___________________________________
Dr. Helena D'Cotta
CIRAD-PERSYST
Aquaculture Research Unit, TA B-20/A, Bur.A18
Campus International de Baillarguet
34398 Montpellier cedex 5, France
Tel : 33 - (0) 467593951; Fax : /3825
dcotta(a)cirad.fr
http://aquatrop.cirad.fr/
Bonjour à tous,
Suite à mon commentaire sur les pièces jointes... Pierre Morissens a
actuellement des problèmes d'email et doit passer par un webmail, si
bien que ses messages sont considérés comme des pièces jointes. Si
vous voulez les lire, vous pouvez cliquer sans risque sur le lien
indiqué dans le message, malgré la mise en garde que je viens de vous
adresser.
Désolé pour ce désagrément
Amitiés
Lionel
Salut JF,
Autant que je sache, l'Egypte, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le
Malawi ont des programmes de sélection de tilapia en cours (O.
shiranus au Malawi, O. niloticus dans les autres). La souche
ghanéenne (de la station de recherche d'Akosombo) a été mise à la
disposition des fermiers et affiche des gains de croissance de 20%.
Pour les autres, je ne suis pas sûr. Bien sûr, il y a aussi de
nombreuses populations d'élevage et des lots conservés sur des
stations gouvernementales, la plupart étant je pense en mauvais état
génétique. Le manuscrit en annexe***** va être prochainement publié
dans Reviews in Fisheries Science, en début d'année. Tu devrais
pouvoir également obtenir une copie de:
Brummett, R.E., D. Etaba Angoni & V. Pouomogne. 2004. On-farm and on-
station comparison of wild and domesticated populations of
Oreochromis niloticus. Aquaculture 242:157-164.
Amitiés,
Randy
***** Pour ne pas surcharger inutilement les boites emails et tenter
de limiter la transmission de virus, la liste est réglée pour
supprimer automatiquement toutes les pièces jointes. Pour les
obtenir, il suffit toutefois de cliquer sur le lien en fin de message
(à vos risques et périls si vous cliquez sur un lien qui n'est pas
explicitement annoncé par l'auteur du message à la différence de ce
que R. Brummett a fait ici)
Bonjour,
Dans le temps, H. Hogendoorn avait rédigé sa thèse de doctorat sur le
Clarias et avait publié une intéressante monographie sur ce poisson :
Hogendoorn, H., 1983. The African catfish (Clarias lazera C. & V.,
1840). A new species for aquaculture. Dissertation, Agriculture
University, Wageningen, The Netherlands, 135 pp., 22 figs., 27
tables, 1 appendix, English and Dutch summaries, includes reprints
from Aquaculture.
Je pense que cela reste une référence incontournable. Y figure une
publication sur les effets de la densité d'empoissonnement, la taille de
l'étang et les conditions de polyculture avec le nilotica. Cette
dernière expérimentation avait d'ailleurs été conduite à Foumban et il
devrait y rester quelques traces (à demander à Monsieur Atemkeng, s'il
est encore en charge de la ferme en lui remettant mes meilleurs bonjours).
Pour avancer sur ce problème, il serait bon de procéder à des
expérimentations qui analysent les effets respectifs de la taille
d'empoissonnement relative des T.n. et de C.g., des densités
d'empoissonnement de départ de chaque espèce, et du sex ratio des T.n.
Déjà avec ces trois facteurs pris dans trois relations différentes, on
arrive à une variété de situations intéressantes. On peut y ajouter le
type de nourriture prépondérant : nourriture artificielle ou nourriture
naturelle par fertilisation intensive Les résultats de ces
expérimentations seront l'objet d'une analyse factorielle, pour
déterminer les effets relatifs et combinés de ces facteurs. Selon que
l'on veut complexifier ou non l'analyse, il convient de rajouter ou de
retrancher d'autres facteurs... !
Voilà quelques idées s'ils vous en manquaient...
Bien à vous,
G. Delincé
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Bonsoir,
Je reposte sur la liste française la demande du Dr Oumarou Njifonjou !
Amitiés
Lionel
Début du message réexpédié :
> De : "Oumarou Njifonjou" <njifonjo(a)caramail.com>
> Date : 11 novembre 2008 19:41:54 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Cc : Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>
> Salut Lionel
> Je suis attentivement les debats tres interessants sur le tilapia.
> Je suis actuellement entrain de mettre en place au centre de
> recherche halieutique de Limbe un prototype d'aquaculture en
> circuit ferme pour tester le clarias et les autres especes et
> pourquoi pas le tilapia. Je suis donc a la recherche d'une
> documentation pratique sur le sujet. Pouvez-vous me donner des
> pistes pour la trouver? J'aimerai que ceux qui ont travaille sur le
> domaine me donnent des conseils et des conduites a tenir.
> Merci d'avance a tous
> Oumarou
>
> Dr Oumarou NJIFONJOU SRHOL-IRAD PMB 77 Limbe Cameroon Tél: (237) 77
> 61 91 49 Fax: (237) 33 23 76 E-mail: njifonjo(a)caramail.com
>
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Bonjour à tous,
Je me réjouis également de rejoindre cette nouvelle liste très active et qui compte qlq amis.
Je travaille depuis 4 ans sur la faisabilité de l'élevage du picot rayé (siganus lineatus) un herbivore marin tropical tres apprécié chez moi en Nouvelle-Calédonie. Cette étude pilote, sur l'élevage larvaire et le grossissement de espèce a permis de parfaire la mise au point d’un process d’écloserie, de décrire sa biologie larvaire et de mettre en évidence que l'especeest un excellent candidat pour le développement durable de l’aquaculture, sujet fréquemment abordé sur la liste.
Cette étude pilote a constitué un préalables indispensables au dimensionnement d’un outil de production (une écloserie pour produire 100T et un site de grossissement en cage, en cour de construction) un début d'une production commerciale en cages est prévu en 2009.
Je m' intéresse a l'impact des rejets piscicole sur l'environnement, des espèces herbivores, (qui semblerait moi problématique qu'une espèce carnivore...) Les rejet polluant aquacole (azote et phosphore), sont principalement issues du métabolisme des protéine. On peux donc raisonnablement penser que ces rejets se trouverai frottement réduit a avec un régine totalement ou partiellement a base de proteine végétale. Nous prévoyons de dévellopper des collaborations scientifiques sur le sujet et de mettre en place un suivi pour démontrer ce dernier avantage, qui ne semble pas avoir été démontré chez les herbivores, avez vous des commentaires ou des références sur le sujet ?
merci aux animateurs tres productifs
Frank Le GARREC
BP 2525 98 847
Nouméa
Nouvelle-Calédonie
(687) 79 86 78
><))))°>
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Bonjour à tous,
Dans les années 90 avait été soulignée
l'importance de caractériser génétiquement les
stocks domestiques et sauvages de tilapia.
Depuis, l'essor de l'aquaculture du tilapia s'est
largement poursuivi, plaçant ce groupe d'espèces
en seconde position des productions mondiales de
poissons d'aquaculture. L'importance de ce groupe
d'espèces a favorisé le développement de souches
sélectionnées (synthétiques ou non), dans un
premier temps hors d'Afrique (entre autre aux
Philippines), avec parfois des ré-introductions
en Afrique (qui ont fait l'objet de discussions
sur cette liste). Plus tard, je crois que dans
différents pays d'Afrique, des programmes de
caractérisation génétique, d'amélioration
génétique et/ou de création de souches
synthétiques locales ont été entrepris.
Pouvez-vous me dire quels sont les pays d'Afrique
qui ont entrepris de telles démarches génétiques,
et pour ceux qui n'ont pas investi dans de telles
démarches, quel type de gestion des souches
locales est en place dans les piscicultures ou
dans les centres de production d'alevins.
Merci d'avance,
Amicalement,
Dr J.F. Baroiller
CIRAD-Persyst,
UPR20 Aquaculture et gestion des ressources aquatiques
Campus International de Baillarguet
TA B-20/A, Bur.A18
34398 Montpellier cedex 5
France
(: 33.(0)4.67.59.39.51 (ligne directe); 33.(0)4.67.59.39.05 (sec)
Fax : 33.(0)4.67.59.38.25
* baroiller(a)cirad.fr
http://aquatrop.cirad.fr/
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