Bonjour,
Attention, l'adresse de la liste est sarnissa-french-
aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Amitiés
Lionel
De : "Imad Saoud" <is08(a)aub.edu.lb>
Date : 18 novembre 2008 06:54:42 HNEC
À : <sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk>
Cher Frank, bonjour. Premierement, permettez moi de m'excuser pour
mon Francais, je suis Anglophone.
Je travaille depuis qu'elques annees sur Siganus rivulatus pour les
memes raisons que toi. Je travaille beacoup maintenant sur la
nutrition. Je n'ai jamais fait d'ecloserie, principallement a cause
de manque de fonds. Ca m'interesse beaucoup de travailler avec vous.
Mon CV se trouve dans mon site internet en bas de ce e-mail. Si ca
vous interresse, on pourait parler plus.
Arrivaderci.
Imad Patrick Saoud, PhD
Aquaculture and Aquatic Science
Dept. of Biology
American University of Beirut, Bliss St., Beirut, Lebanon
http://staff.aub.edu.lb/~is08/
The greatness of a person is not through the memory of him after his
death but rather by how much his deeds help humanity long after he is
forgotten. I.P.S.
Bonsoir à tous,
Quelqu'un a-t-il des conseils à donner à Cyrille Bogne Sadeu pour son
mémoire sur l'association tilapia-silure ?
Merci !
Lionel
Le 13 nov. 08 à 13:11, Cyrille Bogne Sadeu a écrit :
> Bonjour
> je suis étudiant camerounais, je prépare un master en aquaculture à
> l'université de Dschang au Cameroun
> pour mon mémoire, je me propose de travailler la conception et la
> mise d'un système d'élevage piscicole à l'ouest du Cameroun basé
> sur l'association tilapia silure. je souhaiterai poursuivre ce
> travail dans une thèse qui tenterait de modeliser les interactions
> entre des associations piscicoles dans les systèmes de production
> semi intensif en zon tropicale
> j'aurai souhaité que vous m'aidiez dans la bibliographie en même de
> me faire avancer dans mon travail.
> Merci
> Cordialement
>
>
>
> <strong>BOGNE SADEU Cyrille</strong><em>
> Ingénieur des Eaux,Forêts et Chasses </em>
> <em>Diplômé en Agroforesterie
> </em>Tel: (237) 99 78 55 43/ 74 34 75 17
>
>
>
D'après la FAO, le changement climatique aura un
impact profond sur la pêche & sur l'aquaculture
Les variations de température et d'autres
éléments résultant du changement climatique
auront un impact profond sur la pêche et
l'aquaculture, avec des conséquences
significatives sur la sécurité alimentaire pour
certaines populations, selon la FAO.
Cette mise en garde a été lancée à l'ouverture
d'un colloque scientifique de quatre jours sur le
changement climatique et la pêche marine, qui
s'est tenu à Rome du 8 au 11 juillet 2008.
Niveau important de vulnérabilité
La pêche de capture est fondamentalement
différente d'autres systèmes de production
alimentaire dans ses liens et ses réactions au
changement climatique et les effets sur la
sécurité alimentaire qui en résultent, selon la FAO.
A la différence de la plupart des animaux
terrestres, les espèces animales aquatiques
utilisées pour la consommation humaine sont
poïkilothermes, ce qui signifie que leurs
températures corporelles varient selon les températures ambiantes.
Tout changement de température de l'habitat
influence de manière significative leur
métabolisme, leur taux de croissance,
productivité, leur reproduction saisonnière et
leur susceptibilité aux maladies et aux toxines.
Impacts déjà ressentis
Les impacts du changement climatique sur la pêche
et l'aquaculture déjà observés sont énumérés ci-après:
Dans les eaux marines, les évolutions et les
événements climatiques extrêmes augmenteront en
fréquence et en intensité, avec le plus connu de
ces derniers, le phénomène El Niño dans le Pacifique Sud.
Le réchauffement continu des océans de la planète
est susceptible de se poursuivre, mais avec des
différences géographiques et une certaine
variabilité. Le réchauffement est plus intense
dans les eaux de surface, mais il n'est pas
exclusif à ces dernières: l'océan Atlantique
montre notamment des signes clairs de réchauffement des eaux profondes.
On a déjà observé des changements de répartition
de poissons dus aux variations climatiques,
impliquant généralement une expansion vers les
pôles des espèces qui vivent dans les eaux
chaudes et une contraction de celles vivant dans les eaux froides.
Des variations de la salinité des océans sont
constatées, avec une augmentation de la salinité
des eaux de surface dans les régions les plus
exposées à l'évaporation de la plupart des
océans, alors que les zones marines dans les
latitudes élevées enregistrent une baisse de la
salinité due à des précipitations et des
écoulements plus importants, à la fonte des
glaces et à d'autres événements atmosphériques.
Les océans deviennent aussi plus acides, avec des
conséquences négatives probables sur de nombreux
récifs coralliens et les organismes quils abritent.
Implications pour la sécurité alimentaire
Bien que de grandes différences régionales
existent, le monde de la pêche pourrait être
profondément bouleversé, indique la FAO.
Pour les communautés qui vivent de la pêche,
toute diminution de la disponibilité locale ou de
la qualité des poissons ou toute accentuation de
l'instabilité de leurs moyens dexistence posera des problèmes très graves.
Les communautés de pêcheurs situées dans les
latitudes élevées et ceux qui dépendent de
systèmes susceptibles d'évoluer sous l'influence
du climat, tel que le phénomène de lupwelling
(terme anglais désignant la remontée des eaux
froides profondes, riches en nutriments, vers la
surface de l'océan) ou les récifs coralliens,
auront la plus forte exposition aux impacts liés au climat.
En outre, les communautés de pêcheurs situées
dans les deltas, sur les atolls coralliens et les
côtes recouvertes de glace seront
particulièrement vulnérables à l'élévation du
niveau de la mer et aux risques associés aux
inondations, à l'intrusion du sel et à l'érosion côtière.
Les pays aux capacités limitées d'adaptation aux
changements climatiques, même s'ils sont situés
dans des secteurs à faible risque, sont également vulnérables.
Cependant, la FAO estime que, pour les
communautés qui dépendent de la pêche, les
impacts des changements physiques et biologiques
liés au climat seront aussi variés que les changements eux-mêmes.
Des impacts négatifs et positifs sont probables,
selon les circonstances locales et selon la
vulnérabilité et la capacité d'adaptation des communautés affectées.
Un secteur clé en danger
Tant au niveau local que mondial, la pêche et
l'aquaculture jouent un rôle crucial en
fournissant de la nourriture et des revenus.
Environ 42 millions de personnes travaillent
directement dans le secteur, la grande majorité dans les pays en développement.
En prenant en compte celles qui travaillent dans
des industries associées de traitement, de
commercialisation, de distribution et
d'approvisionnement, la filière pêche procure des
moyens d'existence à plusieurs centaines de millions de personnes.
Les aliments issus de la mer ont une qualité
nutritionnelle élevée, représentant 20 % ou plus
de la prise de protéines animales moyenne par
habitant pour plus de 2,8 milliards de personnes,
la plupart dans les pays en développement.
Le poisson est également le produit alimentaire
le plus largement commercialisé et une source
majeure de recettes d'exportation pour nombre de
pays pauvres. Ce secteur a une importance
particulière pour les petits Etats insulaires.
Dans le cadre de l'attention croissante qu'elle
consacre aux effets du changement climatique sur
la pêche et l'aquaculture, la FAO a organisé, en
avril dernier, un atelier d'experts sur cette
problématique et ce, en prévision du Sommet de
juin 2008 sur la sécurité alimentaire, le
changement climatique, et les bioénergies.
Ce groupe de travail a élaboré un document
proposant une vue d'ensemble qui étudie ces
questions et les risques encourus, et propose des
actions possibles que les gouvernements et les
décideurs pourraient prendre pour commencer à s'adapter.
Le colloque de cette semaine doit approfondir et
élargir la connaissance scientifique sur la
manière dont le changement climatique affecte les
écosystèmes marins et les communautés qui en
dépendent. Il est coparrainé et coorganisé par la
FAO, Global Ocean Ecosystem Dynamics (GLOBEC) et
le réseau européen dorganismes scientifiques qui
se consacrent à létude de limpact des
changements climatiques sur les écosystèmes marins (EUR-OCEANS).
Dr J.F. Baroiller
CIRAD-Persyst,
UPR20 Aquaculture et gestion des ressources aquatiques
Campus International de Baillarguet
TA B-20/A, Bur.A18
34398 Montpellier cedex 5
France
(: 33.(0)4.67.59.39.51 (ligne directe); 33.(0)4.67.59.39.05 (sec)
Fax : 33.(0)4.67.59.38.25
* baroiller(a)cirad.fr
http://aquatrop.cirad.fr/
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
<http://www.fishforafrica.org/index_fichiers/Page353.htm>
<http://minilien.com/?WxKYz8JO13>
Poisson pour l’Afrique est un organisme indépendant à but non
lucratif canado-américain, dédié au développement intégré et durable
de l'aquaculture et des pêches dans les pays de la CEDEAO (Communauté
Économique des États de l'Afrique de l’Ouest). C’est un organisme de
recherche et de développement, fournisseur de services aux
institutions gouvernementales et non gouvernementales, aux
organisations de producteurs et aux individus.
Mission
« Faire de l’aquaculture un outil efficace de lutte contre la faim,
la malnutrition et la pauvreté en Afrique de l’Ouest »
Vision
«Ëtre le centre d’excellence de la CEDEAO en matière de
développement aquacole et rural intégré »
Parmi les membres d'honneur listés sur la page web, un grand
monsieur, le professeur de la Noüe
Jean-Yvon Thepaut
Conseiller Pêche auprès du PM de Maurice ,je suis en charge de :
Création d'un Fish Auction Market dernière génération (utilisent exclusivement les énergie renouvelable) avec un portail de vente en ligne . démarrage des travaux début 2009 et du développement de la pêche côtière artisanale.
Officer in charge de la Competent Authority qui contrôle les bateaux et les unités de traitements de produits de la mer qui exportent vers UE et qui met en place les réglementations et le code de bonne conduite de l'aquaculture mauricienne qui est a ses premiers balbutiements , que le gouvernement a la volontés de promouvoir , mais avec un encadrement légale sans faille afin d'éviter toute dérive.
Je cherche un max d'informations et de conseils pour que l'aquaculture Mauricienne soit au minimum une aquaculture durable voir même BIO.
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
[English version below]
Voici une traduction en français du dernier communiqué de presse du
WWF, par mes soins. Je ne crois pas qu'il y ait de traduction
officielle en français de ces dialogues. Si je me trompe, merci de me
corriger et de m'indiquer où les trouver.
<http://www.worldwildlife.org/who/media/press/2008/
WWFPresitem10620.html>.
Pour éviter ce qui ressemble fort à une absence semble-t-il pas
involontaire, mais potentiellement dommageable, des pays francophones
sur les autres Dialogues, il serait peut-être intéressant que les
gens concernés par la Sériole et le Cobia nous fasse partager leurs
commentaires sur ce type d'initiative ?
Bien amicalement
Lionel
Le Dialogue Aquaculture Sériole & Cobia du WWF lancé en Février
Pour diffusion: 12 Novembre 2008
Jill Schwartz
Jill.Schwartz @ wwfus.org
(202) 822-3458
WASHINGTON, DC: Le processus de création de la première série de
normes visant à minimiser les impacts environnementaux et sociaux de
l'élevage du Cobia et de la Sériole sera lancé en février, lors de la
séance inaugurale du dialogue Aquaculture Sériole et Cobia.
Les experts mondiaux et les parties prenantes de l'aquaculture de la
Sériole et du Cobia sont attendus à la séance publique, qui se
tiendra mi-février à Seattle, Etat de Washington, en marge de la
conférence Aquaculture America. Elles se concentreront sur les normes
applicables à Seriola rivoliana, Seriola lalandi et Seriola
quinqueradiata (également connu sous le nom de Kampachi, Hamachi ou
hiramasa) et ainsi qu'au Cobia élevé en Amérique.
"Il ya un besoin pressant d'établir des normes de durabilité pour ces
espèces, car elles sont maintenant prêtes à connaître une croissance
explosive», a déclaré Neil Anthony Sims, président de l'Ocean Steward
Institute, une association de négociants en produits aquacoles
marins. "Les critères qui permettent d'évaluer les exploitations
agricoles - et de les récompenser - encourageront les producteurs à
adopter de meilleures pratiques. Et ce qui est meilleur pour les
fermiers est aussi meilleur pour nos océans. "
L'un des principaux objectifs de la réunion sera d'identifier les
principaux impacts environnementaux et sociaux liés à l'élevage de la
Sériole et du Cobia, des espèces qui sont cultivées en cages à
proximité de la côte.
Les participants produiront aussi des lignes directrices pour
envisager chaque impact et développer les critères qui indiqueront
les directions permettant de les réduire. Lors de futures réunions,
les participants créeront les indicateurs proprement dits, afin de
mesurer l'intensité de chaque impact. L'ensemble de ces informations
fournira un cadre permettant l'élaboration des normes.
«Notre démarche est claire - créer des normes qui puissent être
évaluées et qui soient axées sur leur efficacité maximale», indique
le Dr Aaron McNevin, spécialiste aquaculture du WWF qui va aider à
coordonner les réunions de ce dialogue. "Ce qui est le plus
important, c'est de s'assurer que ces normes sont crédibles. Cela ne
se fera pas sans un dialogue ouvert et transparent ".
D'autres actions concerneront la mise en place d'une comité directeur
chargé de gérer le Dialogue, ainsi que l'identification des priorités
de recherche qui doivent être entreprises pour combler les déficits
d'information propres à ce type d'aquaculture.
Si vous souhaitez assister à la réunion, contactez Aaron McNevin
(Aaron.McNevin @ wwfus.org) avant le 30 janvier. Pour plus
d'information sur les Dialogues, rendez-vous sur
www.worldwildlife.org/seriolacobiadialogue
Ce dialogue est l'un des huit Dialogues initiés par le WWF,
actuellement en cours au niveau mondial. Des normes sont également en
cours d'élaboration pour le saumon, le tilapia, la crevette, le
pangasius, la truite, l'ormeau et quatre types de mollusques
(palourdes, pétoncles, huîtres et moules). Pour plus d'informations
sur les dialogues, rendez-vous sur www.worldwildlife.org / aquadialogues
[English version]
I am concerned about what looks like a low participation of French
speaking countries in the various WWF Dialogues. I already posted
several emails on this topic on Sarnissa's list (http://
www.sarnissa.org), and I give here a personal translation into French
of the last WWF Press Release on Cobia and Seriole Dialogue, because
we have members working with these species on the French list. Please
find enclosed the copy of the original press release, from <http://
www.worldwildlife.org/who/media/press/2008/WWFPresitem10620.html>.
Please feel welcome to comment. As much as possible, I will try to
translate into French and English the various comments and post them
on the respective forum... as long their abundance do not exceed my
working capacity (if some people want to help me, they are
welcome) ! :-)))
Cheers
Lionel
Seriola and Cobia Aquaculture Dialogue Kicks Off in February
New Initiative Raises Dialogue Count to 12 Species
For Release: Nov 12, 2008
Jill Schwartz
Jill.Schwartz(a)wwfus.org
(202) 822-3458
WASHINGTON, DC: The process of creating the world’s first set of
credible standards for minimizing the key environmental and social
impacts of the cobia and Seriola aquaculture industries will begin in
February, when the inaugural meeting of the Seriola and Cobia
Aquaculture Dialogue is held.
The world’s leading Seriola and cobia farming experts and
stakeholders are expected to attend the open meeting, to be held mid-
February in Seattle, Washington in conjunction with the Aquaculture
America conference. They will focus on standards for Seriola
rivoliana, Seriola lalandi and Seriola quinqueradiata (also known as
kampachi, hamachi or hiramasa) and cobia that are farmed in the
Americas region.
“There is a pressing need to establish sustainability standards for
these species, as they are now poised on the brink of explosive
growth,” said Neil Anthony Sims, president of the Ocean Stewards
Institute, an open ocean aquaculture trade association. “Criteria
that allow individual farms to be evaluated – and rewarded - will
encourage producers to aspire to better practices. What is then
better for the farmers is also then better for our oceans.”
One of the main goals of the meeting will be to identify the key
environmental and social impacts related to the farming of cobia and
Seriola species which are grown in cages in the ocean and near shore.
Participants also will create the guiding principles for addressing
each impact and develop the criteria that will provide direction on
how to reduce each impact. At future meetings, participants will
create indicators that will address how to measure the extent of each
impact. All of this information will be the framework for creating
standards.
“Our marching orders are clear – create measurable and performance-
based standards,” said WWF Aquaculture Specialist Dr. Aaron McNevin,
who will help coordinate the Dialogue meetings. “What’s most
important is to make sure the standards are credible. That won’t
happen without an open and transparent dialogue.”
Other agenda items will be creating a steering committee to manage
the Dialogue, as well as identifying research that needs to be done
to address any areas of disagreement between Dialogue participants
and fill information gaps related to this type of aquaculture.
If you would like to attend the meeting, contact Aaron McNevin at
Aaron.McNevin(a)wwfus.org by January 30th. For more information about
the Dialogue, go to www.worldwildlife.org/seriolacobiadialogue
This Dialogue is one of eight WWF-initiated Dialogues underway
globally. Standards also are being developed for salmon, tilapia,
shrimp, pangasius, trout, abalone and four types of molluscs (clams,
scallops, oysters and mussels). For more information about the
Dialogues, go to www.worldwildlife.org/aquadialogues
Fish choose their leaders by consensus: English version below- A
funny but serious and interesting study, for a sunday morning... As
long as as they do not choose their farmers by consensus ! :-)
VERSION FRANÇAISE
Les poissons choisissent leurs chefs par consensus
<http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-11/cp-fct110608.php>
Alors que les Américains viennent juste de choisir leur nouveau
président, le numéro du 13 novembre de Current Biology, une
publication Cell Press, révèle comment une espèce de poissons choisit
ses chefs: la plupart du temps, ils parviennent à un consensus en
faveur du plus attractif des deux candidats.
"Il s'avère que les épinoches préfèrent suivre les grands chefs
plutôt que les petits", indique Ashley Ward, de l'université de
Sydney. "Et pas seulement ça, ils préfèrent aussi les gras aux
maigres, les biens portants aux maladifs etc. Ce qui a attiré notre
attention, c'est que ces préférences se multiplient quand la taille
du groupe augmente, à travers une sorte de mécanisme de rétroaction
positive sociale."
Le consensus apparaît grâce à une règle simple" ajoute David Sumpter,
de l'Université Uppsala. "Certains poissons détectent tout de suite
le bon choix, alors que d'autres se trompent et font un mauvais
choix. Les autres poissons évaluent combien ont fait tel ou tel
choix. Si le nombre ayant fait un choix particulier dépasse largement
ceux des autres choix, alors les poissons indécis iront dans le sens
de la majorité."
Sumpter définit le consensus comme une décision prise en prenant en
compte de manière effective toute l'information possédée par les
individus. "En général, quand on fait référence à notre propre
manière de prendre des décisions, on considère qu'un consensus est
obtenu si tout le monde peut exprimer ses arguments pour tel ou telle
option et que la décision prise reflète l'opinion générale des
décideurs". "C'est en contraste avec les décisions faites par
seulement un petit nombre de membres du groupe, qui représenteront
plutôt leurs propres opinions"
Nous devons le test permettant de déterminer si un groupe base ses
décisions sur le consensus au philosophe français du XVIIIème siècle,
Condorcet, indique Sumpter. Condorcet a justifié le principe du jury
en montrant que la probabilité qu'une majorité d'individus
intellectuellement indépendants fasse le bon choix entre "coupable"
et "non coupable" augmente avec la taille du groupe.
Maintenant, les chercheurs découvrent que cela est aussi valable pour
des bancs d'épinoches devant choisir leurs chefs. Ward a présenté à
des groupes d'épinoche à 3 épines deux répliques de poissons aux
caractéristiques différentes, notamment au niveau de la taille, de la
graisse, de l'ombre et du mouchetage, qui sont des indicateurs de la
bonne santé et du bon état physique d'un individu. Par exemple, un
ventre dodu peut indiquer une bonne capacité à trouver de la
nourriture, alors que des tâches peuvent être le reflet d'un
infestation parasitaire.
Il a ensuite conduit des essais dans lesquels un, deux, quatre ou
huit épinoches devaient choisir entre deux répliques de poissons,
dont une était jugée plus attractive en fonction de travaux
précédents réalisés par l'équipe. Plus la taille du groupe est
élevée, plus les poissons prenaient des décisions justes, détectant
des différences subtiles dans l'apparence des répliques, indiquent
les chercheurs.
Dans la majorité des essais tous les poissons ou presque ont choisi
le chef le plus attractif qu'ils ont trouvé. Mais la méthode du
consensus a parois conduit les poissons à s'égarer. Dans une minorité
substantielle d'essais, tous, ou presque, les poissons ont suivi le
chef le moins attractif -il n'agit pas vraiment de l'idéal
philosophique de Condorcet.
Une simple règle de quorum, par laquelle la probabilité qu'un animal
commette une action particulière quand un seuil d'individus l'ont
déjà commis s'avère suffisante pour expliquer ces résultats, ce qui
semble indiquer que les animaux peuvent prendre des décisions justes
sans avoir besoin de réaliser des comparaisons compliquées entre les
informations qu'ils possèdent.
"Nos résultats montrent plutôt que la soumission à des pairs et les
décisions incorrectes en cascade occasionnelles peuvent s'expliquer
comme des sous-produits de ce qui est habituellement une méthode de
prise de décision par consensus exacte," écrivent les scientifiques.
En effet, indique Sumpter, les hommes commettent les mêmes types
d'erreurs.
"Un bon exemple ici est celui de la bourse", dit-il. "Il y a
actuellement de nombreuses discussions sur les agents de changes qui
ne sont pas capables de prendre leurs propres décisions et paniquent
en vendant, parce que les autres vendent aussi. Dans ce contexte, ce
comportement a quelque chose d'irrationnel. Mais dans de nombreux
autres scénarios, un tel comportement est parfaitement rationnel.
Regarder ce que font les autres et les copier si un nombre suffisant
d'individu font la même chose, est généralement une bonne stratégie
comportementale."
ENGLISH VERSION
Fish choose their leaders by consensus
<http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-11/cp-fct110608.php>
Just after Americans have headed to the polls to elect their next
president, a new report in the November 13th issue of Current
Biology, a Cell Press publication, reveals how one species of fish
picks its leaders: Most of the time they reach a consensus to go for
the more attractive of two candidates.
"It turned out that stickleback fish preferred to follow larger over
smaller leaders," said Ashley Ward of Sydney University. "Not only
that, but they also preferred fat over thin, healthy over ill, and so
on. The part that really caught our eye was that these preferences
grew as the group size increased, through some kind of positive
social feedback mechanism."
"Their consensus arises through a simple rule," said David Sumpter of
Uppsala University. "Some fish spot the best choice early on,
although others may make a mistake and go the wrong way. The
remaining fish assess how many have gone in particular directions. If
the number going in one direction outweighs those going the other
way, then the undecided fish follow in the direction of the majority."
Sumpter defines consensus as a decision in which all the information
possessed by the individuals making the decision is used as
effectively as possible. "Usually when talking about our own decision
making, we say a consensus is reached if everyone is allowed to
present their evidence for a course of action and the decision made
reflects the general opinion of the decision makers." That's in
contrast to decisions made by one or a very small number of group
members, which are likely to reflect only their opinions.
The test for whether a group is reaching its decisions on the basis
of consensus originated with the French philosopher Condorcet in the
18th century, Sumpter said. Condorcet justified the jury system by
showing that the probability that a majority of independent-minded
individuals is correct in a decision between "guilty" and "not
guilty" increases with group size.
Now, the researchers find, the same is true in schools of stickleback
fish making the decision about which leader to follow. Ward presented
groups of three-spined sticklebacks with two fish replicas differing
in characteristics, including size, fatness, shade, and spottiness,
that reflect something about the health or fitness of the individual.
For instance, a plump belly can indicate success in food gathering,
while spots may indicate a parasitic infection.
He then ran trials in which one, two, four, or eight sticklebacks had
to choose between two replica fish, one of which had been shown to be
more attractive on the basis of the team's earlier studies. As group
size increased, the fish made more accurate decisions, the
researchers report, better discriminating subtle differences in the
replicas' appearances.
In the majority of trials, either all or all but one of the fish
followed the more attractive leader, they found. But the consensus
method sometimes led the fish astray. In a substantial minority of
trials, all or all but one of the fish followed the less attractive
leader—not quite reaching Condorcet's philosophical ideal.
A simple quorum rule, in which an animal's probability of committing
to a particular option increases sharply when a threshold number of
other individuals have committed to it, proved sufficient to explain
the observations, suggesting that animals can make accurate decisions
without the need for complicated comparisons of the information they
possess.
"Our results show rather that submission to peers and occasional
cascades of incorrect decisions can be explained as a by-product of
what is usually accurate consensus decision-making," the researchers
wrote. Indeed, Sumpter said, humans make the same types of errors.
"A good example here is the stock exchange," he said. "Just now there
is a lot of discussion about traders unable to make their own
assessment and panic selling because others are selling. In these
instances, this behavior seems somewhat irrational. But in lots of
other scenarios, such behavior is perfectly rational. Watching others
and copying them if enough individuals seem to be doing the same
thing is generally a good behavioral strategy."
###
The researchers include David J.T. Sumpter, Uppsala University,
Uppsala, Sweden; Jens Krause, University of Leeds, Leeds, UK; Richard
James, University of Bath, Bath, UK; Iain D. Couzin, Princeton
University, Princeton, NJ; and Ashley J.W. Ward, University of
Sydney, Sydney, Australia.
L'aquaculture biologique aura-t-elle droit de citer aux USA ?
Actuellement, les pisciculteurs et autres aquaculteurs installés aux
USA, ne peuvent pas prétendre à la mention "biologique" sur leurs
produits d'élevage, alors que les consommateurs américains trouvent
des poissons "bio" sur les étals, mais il s'agit dans ce cas de
poissons d'importation !
Poussée par les pisciculteurs, l'administration américaine est bien
décidée à lever cette incohérence et à sortir une réglementation
propre à l'aquaculture biologique malgré l'opposition des
associations de consommateurs et de protection de la nature.
La suite sur:
<http://minilien.com/?52oH797Z7x>
<http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2008/11/laquaculture-bio-
aura-t-elle-droit-de.html>
L'Institut océanographique organise samedi 6 décembre 2008 son 17e
forum d'informations sur les formations aux métiers de la mer.
L'objectif de cette manifestation est double. Il s'agit de répondre
au plus près à la demande de chaque visiteur désireux de s'orienter
dans les métiers de la mer tout en offrant un panorama des débouchés
pour ce secteur très diversifié : pêche, aquaculture, navigation,
économie maritime, Marine nationale, océanographie, protection du
littoral, transformation des produits de la mer, ingénierie marine...
Retrouvez toute l'information sur www.oceano.org/io
Entrée libre - 195 rue Saint-Jacques - 75005 Paris
Email :
cme(a)oceano.org
Liens :
http://www.oceano.orghttp://www.oceano.org/io
Aquaculture : “Faire du Burkina un pays exportateur de poissons”
<http://minilien.com/?tcPxnhDTRp>
<http://www.tradenet.biz/groups/home/?
cnt=0&g=allnews&gcmids=1010113&read=100002025>
La cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture s’est tenue le mardi 13 juin 2006 à Koudougou.
La cérémonie officielle d’ouverture, de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture, a eu lieu le mardi 13 juin 2006 dans la salle de la
direction régionale de l’Environnement et du Cadre de vie de
Koudougou. Durant trois jours, les spécialistes en aquaculture
étudieront et intégreront le nouveau document spécifique relatif à
l’aquaculture.
La mise en œuvre de cette stratégie vise une production annuelle de
plus de 500 tonnes de poissons, et deux millions d’alevins pour une
contre - valeur monétaire annuelle évaluée à un milliard de F CFA.
Elle permettra aussi la création de 200 emplois.
Le secteur de l’aquaculture est encore embryonnaire et connaît des
contraintes. En effet, les conditions climatiques provoquent
l’assèchement d’un quart des plans d’eau en cours d’année.
L’insuffisance de financement et le manque de savoir - faire des
populations sont aussi notables. D’ailleurs, les textes réglementant
ladite activité n’étaient pas suffisants.
Cependant, « il existe quelques motifs de satisfaction. Le Burkina
Faso compte aujourd’hui une dizaine d’unités aquacoles impliquant
aussi bien l’administration que le secteur privé », a déclaré M.
Seydou Baworo Sanou, gouverneur du Centre - Ouest avant de citer en
guise d’exemple la station aquacole de Bazèga, celle de Ziga, l’unité
piscicole du centre de formation professionnelle de Ipelcé, la ferme
de spiruline de Koudougou et le projet d’élevage piscicole de Bagré.
Fort de ce constat, des atouts ont été notés. L’existence d’un
potentiel exploitable constituant une base productrice formée à
partir de 150 barrages et de retenues d’eau peuvent servir de
supports à la production aquacole. De nombreux périmètres irrigués
disposant de sous produits agricoles et d’eau toute l’année ont été
ciblés.
L’intérêt croissant des populations pour l’aquaculture, du fait d’une
prise de conscience de la valeur économique et sociale de cette
activité, est remarquable. En plus, l’existence d’un marché potentiel
pour l’écoulement des productions aquacoles est aussi une des raisons
qui motivent l’organisation de ce secteur.
L’aquaculture connaît une baisse de production depuis 1998. Le
Burkina Faso veut non seulement améliorer sa production, mais mieux,
exporter son poisson dans les années à venir. Le défi est majeur,
c’est pourquoi le gouverneur du Centre - Ouest, Seydou Baworo Sanou,
a invité les hommes de l’aquaculture, à œuvrer chacun à son niveau
pour la réussite dudit projet. Il a également lancé un appel aux
partenaires au développement, afin qu’ils accompagnent une fois de
plus la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie nationale et le
plan d’action de développement durable de l’aquaculture au Burkina Faso.
Hamadou TOURE