Bonjour,
Cela ne concerne pas l'Afrique de l'Ouest mais les impacts sociaux, environnementaux et culturels liés au projet de barrage Ilisu ont beaucoup de points communs avec ceux des projets de barrage dont on parle sur cette liste.
Pour ceux qui souhaitent avoir plus d'information sur le projet Ilisu, la coalition "Initiative to Keep Hasankeyf Alive" a publié un très bon rapport en anglais qui décrit où en est le projet :
http://www.fame2012.org/en/2017/09/13/report-on-the-current-status-of-the-i…
Sur les rives du fleuve Tigre, au sud-est de la Turquie, Hasankeyf est un petit village vieux de 12 000 ans, dont l’histoire devrait bientôt prendre fin : le gouvernement turc a fait construire en aval un barrage géant et Hasankeyf sera sous peu recouvert par les eaux. Après des années de lutte, les habitants capitulent, et se disent humiliés, notamment par le dynamitage des falaises entrepris ces dernières semaines.
http://observers.france24.com/fr/20170830-turquie-village-hasankeyf-kurde-e…
D'autre part, la coalition "Initiative to Keep Hasankeyf Alive" propose une journée mondiale d'action pour la défense de Hasankeyf et du Tigre, le 23 septembre :
http://www.hasankeyfgirisimi.net/?p=516
A+
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De : ROCCA Marcello
Envoyé : lundi 18 septembre 2017 19:26
English below
Chers collègues,
[https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/styles/one_column__280_/p… avons le plaisir de partager avec vous une étude intitulée Analyse des systèmes de production du périmètre irrigué de Bagré (Burkina Faso)<https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/bagre_rapport_final_syste…>.
Le développement de l'irrigation fait partie des stratégies prioritaires dans les pays du Sahel pour lutter contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire. À l'heure où les gouvernements s'engagent, une fois de plus, à augmenter les superficies irrigables, il a semblé pertinent d'analyser, conformément aux lignes directrices de la CEDEAO, les résultats obtenus sur des grands périmètres aménagés dans les années 80 et 90 afin d'en tirer les leçons pour les aménagements futurs.
En partenariat avec Bagrépôle, la Global Water Initiative (GWI<https://www.gwiwestafrica.org/fr/>) a lancé en 2015 une étude pour évaluer les revenus agricoles des producteurs et les comparer avec des besoins familiaux (seuils de sécurité alimentaire et de pauvreté). Cette étude, qui est également menée régionalement sur des barrages au Sénégal et au Mali, cherche à comprendre dans quelle mesure et à quelles conditions les périmètres aménagés de Bagré permettent de réduire la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Elle a été menée en étroite collaboration avec Bagrépôle et a impliqué les organisations de producteurs au travers d'un comité de suivi de l'étude, qui en a accompagné et validé les différentes étapes.
Pour plus d'informations merci de contacter M. Frédéric Bazin, Chargé de programmes, IRAM, f.bazin(a)iram-fr.org<mailto:f.bazin@iram-fr.org> et/ou M. Jamie Skinner, Directeur, GWI Afrique de l'Ouest, jamie.skinner(a)iied.org<mailto:jamie.skinner@iied.org>.
Cordialement,
________________________________
Dear colleagues,
[https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/styles/one_column__280_/p… are pleased to share with you a study entitled Analysis of the productive systems in the Bagré irrigation scheme (Burkina Faso)<https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/bagre_rapport_final_syste…> [in French only].
The development of irrigation is one of the priority strategies in the Sahel countries to tackle poverty and food insecurity. At a time when governments are once again committing to increase irrigable areas, it seemed relevant to analyze, in line with the ECOWAS guidelines, the results achieved in large irrigated schemes developed in the 1980s and 1990s to draw lessons for future developments.
In partnership with Bagrépôle, the Global Water Initiative (GWI<https://www.gwiwestafrica.org/en>) launched a study in 2015 to assess farmers' incomes and compare them with family needs (food security and poverty thresholds). This study, which is also carried out regionally on dams in Senegal and Mali, seeks to understand to what extent and under what conditions the irrigated scheme of Bagré can reduce poverty and food insecurity. It was carried out in close collaboration with Bagrépôle and involved producer organisations through a monitoring committee, which guided and validated its various stages.
For more information, please contact, M. Frédéric Bazin, Program Officer, IRAM, f.bazin(a)iram-fr.org<mailto:f.bazin@iram-fr.org> and/or M. Jamie Skinner, Director, GWI West Africa, jamie.skinner(a)iied.org<mailto:jamie.skinner@iied.org>.
With best wishes,
Marcello ROCCA
Expert en communication
Global Water Initiative (GWI) - Afrique de l'Ouest
UICN (Union internationale pour la conservation de la nature)
Dakar, Sénégal
Tel. +221 33 869 02 85
www.gwiwestafrica.org<http://www.gwiwestafrica.org/>
www.iucn.org/prezoh<http://www.iucn.org/prezoh>
[cid:image011.gif@01D26DCC.00BE8E90]<http://www.iucn.org/> [https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/logosm.jpg] [Global Water Initiative - Afrique de l'Ouest]
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De : ROCCA Marcello
Envoyé : mercredi 13 septembre 2017 15:32
English below
Guide de sécurisation foncière sur les aménagements hydro-agricoles au Niger
[cid:image005.jpg@01D32CA6.63C7AD20]Le Niger compte aujourd’hui 85 aménagements hydro-agricoles (AHA), qui s’étendent sur environ 16 000 hectares et font travailler plus de 40 000 exploitants. Avec la pression démographique et la raréfaction des ressources naturelles disponibles pour l’activité agricole, l’informalité de la gestion du foncier des AHA et du statut des personnes qui les exploitent est devenue problématique. Les anciens détenteurs de droits fonciers coutumiers ont contesté certaines décisions de l’Etat en matière d’attribution des terres ou de propriété, et ont parfois bloqué des investissements et des travaux. Nombre de ces contestations sont portées devant les tribunaux, qui rendent des décisions remettant en cause la maîtrise publique des AHA.
Face à ces contestations, les services de l’ONAHA se sont lancés depuis 2014, avec l’appui de la Global Water Initiative (GWI<https://www.gwiwestafrica.org/fr/>), dans un processus visant à expérimenter, formaliser, puis généraliser une démarche de sécurisation foncière des AHA existants et futurs au Niger.
Ce guide reprend et explicite en détail cette démarche et les conditions à réunir, depuis la mise en place des équipes opérationnelles chargées de la sécurisation jusqu’à la délivrance des contrats aux exploitants et leur enregistrement. Destinée en priorité aux équipes nationales et régionales de l’ONAHA et de la direction générale du Génie rural, il vise à faciliter la mise en œuvre sur le terrain et la généralisation des opérations de sécurisation foncière des AHA au Niger au profit de l’Etat et des exploitants.
Lire en ligne : http://pubs.iied.org/pdfs/17607FIIED.pdf
________________________________
Guide to improving land tenure security in irrigation schemes in Niger
[cid:image007.jpg@01D32CA6.63C7AD20]There are 85 irrigation schemes in Niger that cover around 16,000 ha and are cultivated by 40,000 farmers. The informal status of these irrigation schemes, and their occupants, has created problems due to population growth and the increasing scarcity of natural resources. Holders of traditional land rights have challenged government decisions concerning land attributions and property rights within the schemes, and have occasionally prevented construction from proceeding. Courts, when asked, have found against the State, compromising the physical integrity of these expensive public investments.
In this context, the National Irrigation Office (ONAHA), with the support of the Global Water Initiative (GWI<https://www.gwiwestafrica.org/en>) has led a pilot process since 2014 to determine, and then generalise, a systematic approach to land tenure for all current and future irrigation schemes in Niger.
This Guide presents this approach in detail, from the establishment of field teams to manage the process, through to delivery of secure contracts to farmers and their registration. It is addressed primarily to national and regional staff of ONAHA, and the Directorate of Rural Engineering and supports delivery of land tenure programmes in irrigation schemes for the benefit of both the State and farmers.
This document is only available in French : http://pubs.iied.org/pdfs/17607FIIED.pdf
Marcello ROCCA
Expert en communication
Global Water Initiative (GWI) – Afrique de l’Ouest
UICN (Union internationale pour la conservation de la nature)
Dakar, Sénégal
Tel. +221 33 869 02 85
www.gwiwestafrica.org<http://www.gwiwestafrica.org/>
www.iucn.org/prezoh<http://www.iucn.org/prezoh>
[cid:image011.gif@01D26DCC.00BE8E90]<http://www.iucn.org/> [https://www.gwiwestafrica.org/sites/default/files/logosm.jpg] [Global Water Initiative - Afrique de l'Ouest]
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Chers collègues,
Du 4 au 6 juillet 2017 a eu lieu à Tenkodogo au Burkina Faso, la 3ème rencontre
du Cadre de concertation des maires des communes affectées par les barrages
dans le bassin du Niger élargie au bassin de la Volta sur les enjeux
environnementaux.
Elle se voulait un cadre de réflexion et d’échange des préoccupations
vécues par les populations affectées en matière de
déplacement/réinstallation, de compensation, de partage de bénéfice, de
développement local, autour des processus de barrage.
A l’issu des travaux, les participants ont proposé une série de
recommandations visant une meilleure implication des élus locaux dans la
gestion des barrages et une meilleure rentabilisation et partage des
bénéfices issus des infrastructures hydrauliques avec les populations
affectées. Les participants ont aussi adopté la convention révisée de
coopération décentralisée et de jumelage entre les communes affectées par
les barrages dans les bassins hydrographiques en Afrique de l’Ouest et du
Centre, et le Règlement intérieur du Cadre de concertation des maires
desdites communes.
Cette convention signée démontre donc la volonté pour les élus de coopérer
étroitement pour le développement économique, social et culturel de leurs
communes réciproques à travers l’intensification des échanges entre elles
aux bénéfices de leurs populations respectives.
Vous pouvez trouver en pièces jointes les produits adoptés au cours de
cette assise qui vous permettront d’en apprécier davantage les résultats:
· Le Communiqué final de la rencontre
· La Convention et le règlement intérieur révisés du cadre de
concertation des maires.
Cette rencontre faisait suite à la signature en février 2012, en marge du
Forum des acteurs et usagers (ères) de l’eau du Bassin du Niger à Sélingué,
d’une convention de jumelage et de coopération décentralisée entre les
communes affectées par les barrages.
Elle a été organisée par la Coordination Régionale des Usagers des
ressources naturelles du Bassin du Niger (CRU-BN), avec l’appui technique
et financier de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (
UICN <http://www.iucn.org/paco>) dans le cadre du Partenariat pour la
Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE
<http://www.iucn.org/page>).
Bonne lecture
Cordialement.
*Nouradine Zakaria TOURE,DEA, Population et EnvironnementOPTION: Gestion
des Zones Humides et Développement Durable*
*Chef de Village de BERRAH et Conseiller National*
*Président de la Coordination Régionale des Usagers (ères) desRessources
Naturelles du Bassin du Niger (CRUBN) 09 paysBureau: (00223) 20 28 42 21 /
20 28 42 23Portable: (00223) 76 49 07 02 / 66 79 57 40Email: *
*nouradhine(a)gmail.com* <nouradhine(a)gmail.com>
*nouradhine(a)yahoo.fr* <nouradhine(a)yahoo.fr>
*nouradhine(a)hotmail.fr* <nouradhine(a)hotmail.fr>
*Skype: nouradhineBAMAKO MALI*
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See below en anglais et en francais
From: JEROME LAZARD [mailto:jerome.lazard@cirad.fr]
Sent: 11 August 2017 09:34
To: 'James Miller' <jimfishafrica(a)gmail.com>
Cc: sarnissa-french-aquaculture Mailing List <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: TR: Could this be a sign of tilapia lake virus?
I forgot to mention the author's name: Thierry Doudet
J'ai oublié de mentionner le nom de l'auteur: Thierry Doudet
De : JEROME LAZARD [mailto:jerome.lazard@cirad.fr]
Envoyé : vendredi 11 août 2017 10:31
À : 'James Miller'
Cc : 'sarnissa-french-aquaculture Mailing List'
Objet : RE: Could this be a sign of tilapia lake virus?
Dear Jim,
As far as I remember, a lot of projects (commercial and experimental) aiming at growing tilapias in brackish water in Côte d'Ivoire have been implemented in the 1980s. A range of species and hybrids of Oreochromis (Sarotherodon melanotheron) was estimated to have unsufficient growth rate for intensive production) but high level of mortalities occurred as you mention. The main factor for this was in fact the poor tolerance of Oreochromis spp. to salinity which weakened the fish and induced all kinds of diseases.
On this topic there is a comprehensive publication:
Brackishwater tolerance of some species and hybrids of Oreochromis for use in lagoon aquaculture (Ivory Coast) in:Aquaculture 102(3):275-288 · March 1992; DOI: 10.1016/0044-8486(92)90154-D
Best wishes, Jérôme Lazard
Cher Jim,
Pour autant que je me souvienne, de nombreux projets (commerciaux et expérimentaux) visant à développer les tilapias dans les eaux saumâtres en Côte d'Ivoire ont été mis en œuvre dans les années 80s. Une gamme d'espèces et d'hybrides d'Oreochromis (Sarotherodon melanotheron) a été estimée avoir un taux de croissance insuffisant pour une production intensive), mais un taux élevé de mortalité s'est produit comme vous l'avez mentionné. Le principal facteur était en fait la mauvaise tolérance d'Oreochromis spp. À la salinité qui a affaibli le poisson et induit toutes sortes de maladies.
Sur ce sujet, il existe une publication complète:
Tolérance de l'eau de forage de certaines espèces et hybrides d'Oreochromis à utiliser dans l'aquaculture lagunaire (Côte d'Ivoire) dans: Aquaculture 102 (3): 275-288 · Mars 1992; DOI: 10.1016 / 0044-8486 (92) 90154-D
Jérôme Lazard
De : Sarnissa-african-aquaculture [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de James Miller via Sarnissa-african-aquaculture
Envoyé : jeudi 10 août 2017 18:50
À : William Daniels
Cc : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>; sarnissa-french-aquaculture Mailing List
Objet : Re: Could this be a sign of tilapia lake virus?
Everyone,
I recall a virus attacking tilapia being reared in cages in a lagoon in Côte d'Ivoire, managed by David Cambell back in the days of FAO's Dr. André Coche in the 1980s.
As I recall they were rearing 3 species of tilapias in a farm set up by BP and the virus attacked mainly one species and so they stopped raising that species.
Maybe John Moehl and Chris Nugent can shed some light on this.
I hope this enlightens someone else who has knowledge of this.
Jim Miller
Toutes les personnes,
Je me souviens d'un virus attaquant le tilapia élevé dans des cages dans un lagon en Côte d'Ivoire, géré par David Cambell dans les jours du Dr. André Coche de la FAO dans les années 1980.
Comme je me souviens, ils ont cultivé 3 espèces de tilapias dans une ferme mise en place par BP et le virus a attaqué principalement une espèce et ont donc cessé de soulever cette espèce.
Peut-être John Moehl et Chris Nugent peuvent-ils éclairer cela.
J'espère que cela illumine quelqu'un d'autre qui en a connaissance.
Jim Miller
James Miller
SDF Fisheries Technical Adviser
Ministry of Fisheries & Marine Resources
Hargeisa, Somaliland
Tel. +252 63 362 0967; +252 63 484 9394
E-mail: jimfishafrica(a)gmail.com<mailto:jimfishafrica@gmail.com>
Skype: millerfishafrica
On Thu, Aug 10, 2017 at 4:29 PM, William Daniels via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>> wrote:
Contact Dr. Sam Addo at University of Ghana. He received his PhD at Auburn University
On Aug 10, 2017 9:19 AM, David Scarfe via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>> wrote:
Dear Melshior;
It is highly advisable that you seek help from a veterinary diagnostic lab to identifying the cause of these lesions, and/or any increased mortality. The pictures you shared could be caused by a number of bacteria, viruses, fungi, or other pathogens. Without this information, it’s impossible to plan prevention, control or eradication programs, and your losses will only increase with time.
I would recommend you contact the Ghanaian Veterinary Services (see http://www.e-agriculture.gov.gh/index.php/about-mofa/technical-services/vet…<http://www.e-agriculture.gov.gh/index.php/about-mofa/technical-services/vet…>). While they primarily deal with livestock diseases, many of the diagnostic assays they will be able to perform (e.g. bacterial culture, histopathology, etc.) will help narrow down, or identify the cause. They may also be able to recommend another vet DX lab in the region that could provide additional diagnostics, if needed.
Regards,
Dave
A. David Scarfe PhD, DVM, MRSSAf, CertAqV
Aquatic Veterinary Associates International, LLC
365 Monarch Birch Ct., Bartlett, IL 60103, USA
+1 (847) 650-4628<tel:+1%20847-650-4628>
dscarfe(a)ameritech.net<mailto:dscarfe@ameritech.net> or adscarfe(a)gmail.com<mailto:adscarfe@gmail.com>
Cher Melshior;
Il est fortement conseillé de rechercher de l'aide d'un laboratoire de diagnostic vétérinaire pour identifier la cause de ces lésions et / ou toute mortalité accrue. Les images que vous avez partagées pourraient être causées par un certain nombre de bactéries, de virus, de fungi ou d'autres agents pathogènes. Sans cette information, il est impossible de planifier des programmes de prévention, de contrôle ou d'éradication, et vos pertes augmenteront seulement avec le temps.
Je vous recommanderais de contacter les Services vétérinaires ghanéens (voir http://www.e-agriculture.gov.gh/index.php/about-mofa/technical-services/vet… ). Bien qu'ils traitent principalement des maladies du bétail, bon nombre des tests de diagnostic qu'ils pourront effectuer (par exemple, culture bactérienne, histopathologie, etc.) aideront à réduire ou à identifier la cause. Ils peuvent également être en mesure de recommander un autre laboratoire DX dans la région qui pourrait fournir des diagnostics supplémentaires, au besoin.
Cordialement,
Dave
A. David Scarfe PhD, DVM, MRSSAf, CertAqV
From: Sarnissa-african-aquaculture [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk>] On Behalf Of chnmurali--- via Sarnissa-african-aquaculture
Sent: Wednesday, August 9, 2017 1:41 PM
To: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk<mailto:william.leschen@stir.ac.uk>>
Cc: sarnissa-african-aquaculture Mailing List <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>>; sarnissa-french-aquaculture Mailing List <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk>>
Subject: Re: [{WARNING: Msg Size >4 Meg; *NOT* spamchecked}
Dear Avor
We have he'll lot of diseases in Ghana and the mortality is everywhere except some farms who went on for vaccination for Strep. Even after vaccination they still face mortality but not much like others.
We have columnaris, aeromonas, Streptococcus, klebsiscella etc etc bacteria, saprolegnia, fish lice etc.
Looking at the pictures I fear more now, aeromonas also looks little bit near to those symptoms but fin rot is dominant when aeromonas is there.
These symptoms are matching with the latest pics released for TILV.
Let's not conclude, I will forward this mail to a expert who came to Ghana two days back and he has PCR with him. He will confirm the disease if it is TILV.
Please give your contact details
With Regards
Naga Murali
Sent from my iPhone
On 9 ఆగ, 2017, at 5:45 [PM], William Leschen via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>> wrote:
From: melavor farmconsult [mailto:melavorfarmconsult@gmail.com]
Sent: 04 August 2017 15:59
To: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk<mailto:william.leschen@stir.ac.uk>>
Subject: Could this be a sign of tilapia lake virus?
Clinical signs on moribund farmed tilapia from Volta Lake Ghana… what do they tell one ?
Hi William
Every month during sampling I see this sign on at least two fishes, I record mortality of 50pieces on average daily.
There is no single day, were we don't record mortality on lake Volta around Akosombo.
Kindly find attached photos
Could it be Tilapia Lake Virus?
Regards
Melshior Avor
From SARNISSA email forum
Ed Please for all Following feel welcome to respond - send your thoughts opinions and if relevant your own experiences
Salut Guillaume
Chaque mois lors de l'échantillonnage, je vois ce signe sur au moins deux poissons, je note la mortalité de 50 pièces par jour.
Il n'y a pas un seul jour, si nous ne enregistrons pas la mortalité sur le lac Volta autour d'Akosombo.
Veuillez trouver ci-joint les photos
Peut-il être Tilapia Lake Virus?
Cordialement
Melshior Avor
Du forum email SARNISSA
Ed S'il vous plaît pour tous les commentaires, répondez - envoyez vos opinions et, le cas échéant, vos propres expériences
<IMG_20170731_101624<tel:101624>.jpg>
<IMG_20170731_114834<tel:114834>.jpg>
<IMG_20170731_111149<tel:111149>.jpg>
<IMG_20170731_101601<tel:101601>.jpg>
Contact Dr. Sam Addo at University of Ghana. He received his PhD at Auburn University
On Aug 10, 2017 9:19 AM, David Scarfe via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk> wrote:
Dear Melshior;
It is highly advisable that you seek help from a veterinary diagnostic lab to identifying the cause of these lesions, and/or any increased mortality. The pictures you shared could be caused by a number of bacteria, viruses, fungi, or other pathogens. Without this information, it’s impossible to plan prevention, control or eradication programs, and your losses will only increase with time.
I would recommend you contact the Ghanaian Veterinary Services (see http://www.e-agriculture.gov.gh/index.php/about-mofa/technical-services/vet…). While they primarily deal with livestock diseases, many of the diagnostic assays they will be able to perform (e.g. bacterial culture, histopathology, etc.) will help narrow down, or identify the cause. They may also be able to recommend another vet DX lab in the region that could provide additional diagnostics, if needed.
Regards,
Dave
A. David Scarfe PhD, DVM, MRSSAf, CertAqV
Aquatic Veterinary Associates International, LLC
365 Monarch Birch Ct., Bartlett, IL 60103, USA
+1 (847) 650-4628
dscarfe(a)ameritech.net<mailto:dscarfe@ameritech.net> or adscarfe(a)gmail.com<mailto:adscarfe@gmail.com>
From: Sarnissa-african-aquaculture [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On Behalf Of chnmurali--- via Sarnissa-african-aquaculture
Sent: Wednesday, August 9, 2017 1:41 PM
To: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Cc: sarnissa-african-aquaculture Mailing List <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>; sarnissa-french-aquaculture Mailing List <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: Re: [{WARNING: Msg Size >4 Meg; *NOT* spamchecked}
Dear Avor
We have he'll lot of diseases in Ghana and the mortality is everywhere except some farms who went on for vaccination for Strep. Even after vaccination they still face mortality but not much like others.
We have columnaris, aeromonas, Streptococcus, klebsiscella etc etc bacteria, saprolegnia, fish lice etc.
Looking at the pictures I fear more now, aeromonas also looks little bit near to those symptoms but fin rot is dominant when aeromonas is there.
These symptoms are matching with the latest pics released for TILV.
Let's not conclude, I will forward this mail to a expert who came to Ghana two days back and he has PCR with him. He will confirm the disease if it is TILV.
Please give your contact details
With Regards
Naga Murali
Sent from my iPhone
On 9 ఆగ, 2017, at 5:45 [PM], William Leschen via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>> wrote:
From: melavor farmconsult [mailto:melavorfarmconsult@gmail.com]
Sent: 04 August 2017 15:59
To: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk<mailto:william.leschen@stir.ac.uk>>
Subject: Could this be a sign of tilapia lake virus?
Clinical signs on moribund farmed tilapia from Volta Lake Ghana… what do they tell one ?
Hi William
Every month during sampling I see this sign on at least two fishes, I record mortality of 50pieces on average daily.
There is no single day, were we don't record mortality on lake Volta around Akosombo.
Kindly find attached photos
Could it be Tilapia Lake Virus?
Regards
Melshior Avor
From SARNISSA email forum
Ed Please for all Following feel welcome to respond - send your thoughts opinions and if relevant your own experiences
Salut Guillaume
Chaque mois lors de l'échantillonnage, je vois ce signe sur au moins deux poissons, je note la mortalité de 50 pièces par jour.
Il n'y a pas un seul jour, si nous ne enregistrons pas la mortalité sur le lac Volta autour d'Akosombo.
Veuillez trouver ci-joint les photos
Peut-il être Tilapia Lake Virus?
Cordialement
Melshior Avor
Du forum email SARNISSA
Ed S'il vous plaît pour tous les commentaires, répondez - envoyez vos opinions et, le cas échéant, vos propres expériences
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Dear Murali
It's true there are a lot of diseases surfacing in recurrent time.
It's really becoming a great threat in the industry, its gradually causing
farms to fold up.
>From 2015 till date close to 85% of smallholder fish farmers have fold up.
Hmm
Regards
Melshior Avor
+233501377812
+233245052130
On Aug 10, 2017 11:48 AM, "chnmurali--- via Sarnissa-african-aquaculture" <
sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk> wrote:
> Dear Avor
>
> We have he'll lot of diseases in Ghana and the mortality is everywhere
> except some farms who went on for vaccination for Strep. Even after
> vaccination they still face mortality but not much like others.
>
> We have columnaris, aeromonas, Streptococcus, klebsiscella etc etc
> bacteria, saprolegnia, fish lice etc.
>
> Looking at the pictures I fear more now, aeromonas also looks little bit
> near to those symptoms but fin rot is dominant when aeromonas is there.
>
> These symptoms are matching with the latest pics released for TILV.
>
> Let's not conclude, I will forward this mail to a expert who came to Ghana
> two days back and he has PCR with him. He will confirm the disease if it is
> TILV.
>
> Please give your contact details
>
> With Regards
> Naga Murali
>
> Sent from my iPhone
>
> On 9 ఆగ, 2017, at 5:45 [PM], William Leschen via
> Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture@
> lists.stir.ac.uk> wrote:
>
>
>
>
>
> *From:* melavor farmconsult [mailto:melavorfarmconsult@gmail.com
> <melavorfarmconsult(a)gmail.com>]
> *Sent:* 04 August 2017 15:59
> *To:* William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
> *Subject:* Could this be a sign of tilapia lake virus?
>
>
>
> *Clinical signs on moribund farmed tilapia from Volta Lake Ghana… what do
> they tell one ? *
>
> Hi William
>
> Every month during sampling I see this sign on at least two fishes, I
> record mortality of 50pieces on average daily.
> There is no single day, were we don't record mortality on lake Volta
> around Akosombo.
>
> Kindly find attached photos
> Could it be Tilapia Lake Virus?
>
> Regards
> Melshior Avor
>
>
>
> From SARNISSA email forum
>
> Ed Please for all Following feel welcome to respond - send your thoughts
> opinions and if relevant your own experiences
>
>
>
>
>
> Salut Guillaume
> Chaque mois lors de l'échantillonnage, je vois ce signe sur au moins deux
> poissons, je note la mortalité de 50 pièces par jour.
> Il n'y a pas un seul jour, si nous ne enregistrons pas la mortalité sur le
> lac Volta autour d'Akosombo.
> Veuillez trouver ci-joint les photos
> Peut-il être Tilapia Lake Virus?
> Cordialement
> Melshior Avor
>
> Du forum email SARNISSA
>
>
> Ed S'il vous plaît pour tous les commentaires, répondez - envoyez vos
> opinions et, le cas échéant, vos propres expériences
>
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I- Introduction
Les tilapias, originaire d´Afrique et de la Jordanie, constituant des groupes d’espèces les plus importants dans la pisciculture à l´échelle mondiale. Ils ont une grande capacité d´adaptation aux conditions de température qui existent un peu partout dans le monde. Aujourd´hui, les tilapias sont élevés dans plus de 200 pays à travers le monde. Leur croissance rapide, leur fécondité élevée et leur résistance aux eaux de qualité pauvre, font d’eux des espèces de choix pour la pisciculture. En 2015, la production mondiale de tilapias issus de l'aquaculture et des captures s'élevait à 6,4 millions de tonnes et valait environ 9,8 milliards de dollars américains, tandis que le commerce mondial de tilapias représentait environ 1,8 milliard de dollars. Ce poisson est un pilier de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde entier (FAO, 2017).
Haïti compte près de 20 000 ha de plans d’eau naturels et artificiels et près de 800 ha de plans d’eau temporaires qui se remplissent à la saison des pluies. Les tilapias (Tilapia nilotica et aurea) sont présents dans tous ces plans d’eaux, ils sont bien adaptés pour la vulgarisation en pisciculture haïtienne. De nombreuses pathologies affectant les élevages aquacoles, ont été recensées en Haïti. La plupart d’entre elles présentent un intérêt majeur pour la production et sur le plan sanitaire, en raison soit des menaces de régression, voire extinction, qu’elles font peser sur la population piscicole, soit des risques liées à la consommation de poissons, soit en fin, de leur représentativité vis-à-vis de la qualité du milieu aquatique.
Un virus hautement contagieux se propage chez les tilapias sauvages et ceux d'élevage. Selon une alerte spéciale publiée par le Système mondial d'information et d'alerte rapide de la FAO, l'épidémie devra être appréhendée avec soin et les pays importateurs de tilapias devront prendre des mesures appropriées pour la gestion des risques tels que la multiplication des tests de diagnostics, le renforcement des certificats de santé, l'instauration de mesures de quarantaine et le développement de plans d'urgence.
Le virus de lac du tilapia (TiLV) a maintenant été confirmé dans cinq pays sur trois continents: la Colombie, l'Equateur, l'Egypte, Israël et la Thaïlande. L'agent pathogène ne pose pas de risques pour la santé publique, cependant, il peut néanmoins décimer les populations infectées. Lorsqu'il s'agira de commercialiser des tilapias, les pays producteurs devront être prudents et suivre le Code sanitaire pour les animaux aquatiques, établi par l'Organisation de la santé animale (OIE). Ils devront lancer un programme de surveillance efficace afin de déterminer la présence ou l'absence du TiLV, l'étendue géographique de l'infection et identifier les facteurs de risque qui pourraient le favoriser. Les pays sont également encouragés à lancer des campagnes d'information du public visant à conseiller les aquaculteurs (dont beaucoup sont des petits exploitants) sur les signes cliniques du TiLV, mais également sur les risques économiques et sociaux que pose ce virus et la nécessité aux pisciculteurs de reporter les cas de mortalité massive aux autorités compétentes. On ne sait pas encore si la maladie est transmise par le tilapia congelé. La FAO continuera de surveiller le TiLV, de travailler en collaboration avec les gouvernements et les partenaires de développement et de rechercher les ressources à même d'être exploitées afin d'aider les Etats membres de la FAO à faire face au TiLV, lorsqu'ils en feront la demande ou lorsque cela sera nécessaire.
II- Information sur l’agent pathogène
Virus du Tilapias Lacustre (TiLV)- Un nouveau Virus proche des orthomyxovirus, selon l’organisation Mondiale de la Santé Animale OIE). On en sait très peu sur le TiLV. Il est donc nécessaire de mener davantage de recherches pour déterminer si des espèces non tilapiennes et d'autres organismes, tels que les oiseaux et les mammifères piscivores, sont à l'origine du TiLV et s’il peut être transmis par le biais des tilapias congelés. La maladie a un taux de mortalité très variable, avec des épidémies provoquant jusqu'à 90 pour cent de décès dans les stocks de tilapias.
Les poissons infectés présentent souvent des signes de manque d'appétit, font des mouvements lents, ont des lésions cutanées et des ulcères, des anomalies oculaires et une opacité de l'œil. Le TiLV appartient à la famille des virus Orthomyxoviridae, qui s'apparente également à la famille du virus de l'Anémie infectieuse du saumon et qui fait des ravages dans l'industrie de l'élevage de saumons.
1- Agent causal
1.1. Type d’argent pathogène
Virus
1.2. Nom de la maladie et synonyme
Maladie virale du tilapia lacustre (TiLV)
1.3. Noms vernaculaire de l’argent pathogène et synonyme
Virus du tilapia lacustre
1.4. Affiliation taxonomique
Bien que son affiliation taxonomique n’ait pas été déterminée avec certitude, le TiLV a été décrit comme un nouveau virus appartenant à la famille des Orthomyxoviridae (Eyngor et al. 2014).
1.5. Autorité (première description scientifique, référence)
Le virus a été décrit pour la première fois par Eyngor et al. (2014).
1.6. Environnement de l’agent pathogène
Eau douce eau saumâtre et mer.
2. Mode de transmission
2.1. Modes de transmission (horizontale, verticale, indirecte)
Des études de cohabitation entre animaux sains et malades ont démontré que la transmission horizontale directe était un mode important de transmission. Il n’y a aucune preuve d’une transmission verticale. Les caractéristiques biophysiques du virus n’étant pas encore suffisamment connues, il est difficile de déterminer l’importance de la transmission indirecte par les matériels contaminés.
2.2. Réservoir
Les seuls réservoirs établis de l’infection sont les populations de poissons, qu’ils soient d’élevages ou sauvages. La source originelle du TiLV n’est pas connue.
2.3 Les facteurs de risque (température, salinité, etc.)
La maladie a été observée suite aux transferts d’animaux entre bassins et, par conséquent, pourrait être associée au stress (Ferguson et al., 2014 et Dong et al., 2017). Aucun autre facteur de risque potentiel (température, salinité, etc.) n’a pu être identifié.
3. Espèces hôtes
3.1. Espèces sensibles
Les mortalités attribuées au TiLV ont été observées chez le tilapia sauvage Sarotherodon (Tilapia) galilaeus, le tilapia d’élevage Oreochromis niloticus et l’hybride commercial de tilapia (issu du croisement Oreochromis niloticus X Oreochromis aureus) (Bacharach et al., 2016; Ferguson et al., 2014, Eyngor et al., 2014). À ce jour, seuls les tilapias se sont montrés sensibles à la maladie. Il est toutefois possible que d’autres espèces le soient également.
3.2. Stades de développement de l’hôte affectés par la maladie
Dans les foyers décrits par Ferguson et al. (2014) et Dong et al., 2017, la maladie a surtout été observée chez les alevins. Dong et al. ont rapporté une mortalité approximative de 90 % chez les alevins de tilapia rouges dans le mois ayant suivi le stockage en cages. Fathi et al. (2017) ont observé une mortalité légèrement supérieure à 9 % chez les tilapias du Nil de taille moyenne à grande (2017). Les autres publications sur la maladie ne comportent aucune description des différents niveaux de mortalité observés pour chacun des stades de développement des poissons (Eyngor et al., 2014).
3.3. Commentaires additionnels
Il y a des éléments indiquant que certaines souches de tilapia sont résistantes. Ferguson et al. (2014) ont noté qu’une souche de tilapia (sexe génétique des tilapias : mâle) avait subi des niveaux de mortalité significativement plus bas (10 - 20 % de mortalité) que ceux observés chez d’autres souches.
4. Distribution Géographique
La présence du TiLV a été signalée en Colombie, en Équateur, en Israël (Bacharach et al., 2016 ; Ferguson et al., 2014 ; Tsofack et al., 2016) et, plus récemment, en Égypte (Fathi et al., 2017) et en Thaïlande (Dong et al., 2017). Toutefois, en raison d’investigations peu poussées de l’ensemble des épisodes de mortalités, il est possible que la distribution géographique du TiLV soit plus large que celle estimée à l’heure actuelle. Par exemple, des épisodes de mortalités de tilapia signalés au Ghana et en Zambie en 2016 n’ont pas été attribués au virus mais les informations disponibles n’indiquent pas si la présence du virus a été recherchée. Un génome partiel originaire de Thaïlande a révélé une variation relativement élevée par rapport aux souches originaires d’Israël (97 % d’identité nucléotidique) (Dong et al., 2017).
5. Signes Clinique et Description de cas
5.1. Tissus et organes infectés chez l’hôte
Les yeux, le cerveau et le foie sont les principaux organes affectés par la maladie (Eyngor et al., 2014).
5.2. Observations et lésions macroscopiques
Les lésions macroscopiques incluent des modifications de l’œil, notamment l’opacité du cristallin et, dans les cas les plus avancés, la rupture capsulaire du cristallin. Parmi les autres lésions observées figurent des érosions cutanées, des hémorragies des leptoméninges et une congestion de la rate (Eyngor et al., 2014).
5.3. Lésions microscopiques et anomalies tissulaires
À l’examen histologique, des lésions ont été observées dans le cerveau, les yeux et le foie (Eyngor et al., 2014). Les lésions cérébrales incluaient de l’œdème, des hémorragies focales dans les leptoméninges, une congestion des vaisseaux capillaires présents dans la substance grise et la substance blanche ainsi qu’une dégénérescence neurale. Des foyers de gliose et une infiltration lymphocytaire en manchons périvasculaires ont été décrits. Les lésions oculaires incluaient une rupture capsulaire du cristallin et des modifications engendrées par la cataracte. Des foyers d’hépatomégalie ont été observés. Une hyperplasie splénique associée à une prolifération des lymphocytes a été identifiée. En outre, le nombre et la taille des centres mélanomacrophages (CMM) étaient augmentés dans le foie et la rate. La présence d’un virus proche des orthomyxovirus dans les hépatocytes anormaux a été confirmée par microscopie électronique à transmission, corroborant ainsi les descriptions d’hépatite syncytiale figurant dans les premiers signalements de la maladie (Del-Pozo et al., 2016).
5.4. Statut de la maladie au regard de la Liste de l’OIE
L’infection par le TiLV est en cours d’évaluation en vue de sa possible inclusion dans la liste des maladies de l’OIE. Toutefois, à ce jour, cette maladie ne satisfait pas à l’ensemble des critères d’inclusion dans la Liste de l’OIE figurant au chapitre 1.2. Du Code sanitaire pour les animaux aquatiques (OIE, édition 2016).
6. Méthodes de diagnostic
6.1. Définition d’un cas suspect
Des niveaux de mortalité élevés chez les espèces de tilapias, associés à la présence d’atteintes oculaires (opacité du cristallin ou tableau clinique plus sévère) doivent amener à suspecter un cas d’infection par le TiLV. La présence d’érosions cutanées, d’hémorragies des leptoméninges et d’une congestion splénique et rénale modérée peut être observée lors de l’examen post mortem.
6.2. Tests de présomption
Le TiLV peut être mis en culture sur une lignée cellulaire primaire de cerveau de tilapia ou sur une lignée cellulaire E-11 ; elle y induit un effet cytopathique en cinq à dix jours (Eyngor et al., 2014). Tsofack et al. (2016) décrivent les conditions optimales nécessaires à la culture du TiLV.
6.3. Tests de confirmation
Un ensemble d’amorces PCR a été conçu et une méthode de RT-PCR a été développée (Eyngor et al., 2014). Toutefois, ce test n’a pas encore été totalement validé. Une méthode de RT-PCR emboîtée, beaucoup plus sensible, a fait l’objet d’une publication et s’avère adaptée pour la détection du TiLV chez des cas cliniques (Tsofack et al., 2016). Plus récemment, une méthode de RT-PCR semi-emboîtée présentant une meilleure sensibilité de détection (7,5 copies du génome viral par réaction) par rapport à la méthode RT-PCR emboîtée a fait l’objet d’une publication (Dong et., 2017).
7. Méthodes de contrôle
La mise en place de restrictions des mouvements de tilapias vivants, provenant d’élevages ou des pêches, dans les aires où il est reconnu que le virus est présent, limitera la propagation de la maladie. Des mesures générales de sécurité biologique (par exemple, le nettoyage et la désinfection) afin de réduire la propagation de la maladie par les matériels contaminés, tels que l’équipement, les véhicules ou le personnel, doivent également être mises en œuvre. À ce jour, aucune méthode efficace pour limiter l’impact d’un foyer de la maladie dans une ferme aquacole n’a été publiée. Il a été suggéré que la sélection de poissons résistants ou la mise au point d’un vaccin pourrait offrir de nouvelles perspectives à long terme pour la gestion de la maladie (Ferguson et al., 2014). Un programme de reproduction devrait permettre de sélectionner et tester un large nombre de souches de tilapia, pour ne conserver que les plus résistants à la maladie.
8. Risque de transmission
Comme le TiLV a été transmis de façon horizontale lors d’études de cohabitation, il est probable que la transmission de la maladie se produise lors des mouvements d’animaux aquatiques vivants. Les informations sur les propriétés biophysiques du TiLV et sur les risques que présentent les produits issus d’animaux aquatiques sont limités. Cependant, il peut être supposé que le TiLV possède les caractéristiques des autres orthomyxovirus aquatiques, tel que le virus de l’anémie infectieuse du saumon. Les données actuelles suggèrent que les yeux, le cerveau et le foie sont les organes contenant probablement les concentrations les plus élevées en TiLV. Par conséquent, il est probable que les déchets animaux solides et liquides soient contaminés. Toutefois, il n’est pas exclu que l’agent pathogène puisse également être détecté dans la musculature des poissons infectés.
III- Conclusion
Il est à noter que l’existence de l’agent pathogène TiLV chez le poisson tilapia ne représente pas un danger pour la santé publique. Cependant, le Virus du tilapia lacustre (TiLV) représente une grâve menace pour la population de tilapias avec des conséquences sur la sécurité alimentaire dans le monde. D’où l’intérêt pour les autorités compétentes de tous pays de mettre en place un réseau d’épidémiosurveillance consistant à mettre en œuvre, d’une part, tous les moyens pour assurer une surveillance rigoureuse et permanente en suivant leur évolution spatiotemporelle et, d’autre part, toutes les mesures et actions destinées à garantir la qualité sanitaire des produits aquacoles.
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En date de : Mer 9.8.17, William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk> a écrit :
Objet: [{WARNING: Msg Size >4 Meg; *NOT* spamchecked}
À: "sarnissa-african-aquaculture Mailing List" <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>, "sarnissa-french-aquaculture Mailing List" <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Date: Mercredi 9 août 2017, 9h45
From: melavor farmconsult
[mailto:melavorfarmconsult@gmail.com]
Sent: 04 August 2017 15:59
To: William Leschen
<william.leschen(a)stir.ac.uk>
Subject: Could this be a sign of tilapia lake
virus?
Clinical signs on
moribund farmed tilapia from Volta Lake Ghana… what do
they tell one ?
Hi William
Every month during sampling I see this sign on at least
two fishes, I record mortality of 50pieces on average
daily.
There is no single day, were we don't record mortality
on lake Volta around Akosombo.
Kindly find attached photos
Could it be Tilapia Lake Virus?
Regards
Melshior Avor
From
SARNISSA email forum
Ed
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Salut Guillaume
Chaque mois lors de l'échantillonnage, je vois ce signe
sur au moins deux poissons, je note la mortalité de 50
pièces par jour.
Il n'y a pas un seul jour, si nous ne enregistrons pas
la mortalité sur le lac Volta autour d'Akosombo.
Veuillez trouver ci-joint les photos
Peut-il être Tilapia Lake Virus?
Cordialement
Melshior Avor
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Ed S'il vous plaît pour tous les commentaires,
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