Cher Monsieur,
Ce que vous dites est 100% exact. Parce que le niloticus pose de
nombreux problèmes dès que la temperature chute sous les 22°C. Quand
je travaillais en Zambie, je rencontrais ce problème presque pendant
6 mois de l'année. D'avril à septembre, la température de l'eau était
inférieure à 21°C. Là bas, en Zambie, j'ai pu observer des
caractéristiques très intéressantes du andersoni et du mortimeri.
Mortimeri présente de nombreux avantages pendant les saisons froides.
Mais son élevage doit encore être développé et mis au point. Depuis,
je travaille pour une entreprise privée, et je ne peux pas lui
demander de faire de la recherche-développement sur ce sujet. Ce
serait pourtant la meilleure alternative au niloticus. Les captures
des affluents du Zambèze ont une bonne taille, qui peut atteindre 2-4
kg.
Il faut que les institutions de recherche et les ONG de bonne volonté
développent ces espèces.
Début du message réexpédié :
> De : "Naga Murali" <chnmurali(a)gmail.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:39:54 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : *****SPAM***** Re: [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN
> Cross-post] Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
>
> Dear Sir
>
> What you are saying is 100% true. Because niloticus troubles a lot
> in growth when the temperature drops down below 22 C. When I was
> woring in Zambia, I used have this problem almost for 6 months in a
> year. From April to September the water temperature will be less
> that 21 C. There in Zambia I have seen some interesting features
> regarding andersoni and mortimeri. Mortimeri is having lot of
> advantages in cold climate seasons. But it should be developed and
> get established. Since I worked for a commercial enterprise, so I
> could not ask my company to do any R&D on that. That will be an
> best alternative to niloticus. The catch coming from zambezi river
> upper streams is of good size ranging from 2-4 Kgs also.
> The research organisations and NGOs with good intention has to
> develop that.
>
> --
> With Regards
> Ch.Naga Murali M.F.Sc
> New Gen Fisheries
> D.No:20-527/5, Frenchpet
> Machilipatnam, Krishna District
> Andhra Pradesh, India 521002
> Ph:+91-8672-250325
> Mobile:+91-9490793927
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Traduction message David Mirera en réponse à celui de C. Ducarme sur
le niloticus
Hello Ducarme,
En effet, votre intérêt est logique. En tant que scientifiques, nous
ne devrions pas nous concentrer sur une seule espèce et oublier
toutes les autres.
Je travaille personnellement en aquaculture marine le long de la côte
kenyane. En Afrique, nous n'avons pas de tradition d'élevage des
poissons marins comme en Asie du sud-est. Ces cinq dernières années,
j'ai travaillé sur l'élevage du milkfish, qui a bien pris, et
maintenant, nous regardons comment obtenir des poissons de plus
grande taille, de sorte que nous puissions tester la reproduction.
En plus du milkfish, j'ai aussi étudié les mullets, mais de manière
moins approfondie. Nous réfléchissons actuellement à une stratégie
sur l'élevage du lutjan (NdT: est-ce le capitaine de l'océan
indien ?) qui est un met très recherché par la plupart des hôtels
touristiques locaux. Les premières étapes semblent indiquer que ça
pourrait être un succès.
On regarde aussi l'élevage du crabe de mangrove (Scylla serrata).
De fait, nous devons être innovants et travailler à rendre possible
l'élevage de l'espèce adaptée à un environnement donné, en prenant en
compte ses spécificités.
Merci par avance
Mirera
> De : mirera David <dimirera(a)yahoo.com>
> Date : 5 novembre 2008 12:57:34 HNEC
> À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, Lionel Dabbadie
> <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Cross-post]
> Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
> Répondre à : dimirera(a)yahoo.com
>
>
> Hallo Ducarme,
>
> Indeed your concern is logical. Being scientists we should not only
> focus on a one species and forget all the others.
>
> Im personally working on mariculture along the coast of Kenya. In
> Africa, we have no history in culture of marine fish like south
> East Asia. I have in the last five years worked on culture of
> milkfish which has picked on well and now we are looking at how we
> can culture this fish to bigger sizes so that we can test spawning.
>
> Also in addition to the milkfish, i have looked at Mullets though
> to alesser extent. We are now laying strategies on how to culture
> red snapper which forms the delicacy in most of our local tourist
> hotels. Initial steps have shown that this can be success.
>
> Consequently we are looking at culture of mangrove crab (scylla
> serrata).
>
> Indeed we need to be innovative and work to be able to culture the
> species suitable in specific sites with respect to conditions there.
>
> Thanks in advance
>
> Mirera
>
>
>
>
> Mirera H. O. David (MSc.)
> Research, Conservation and Extension
> Mangrove Fisheries
> (Community Mariculture &Wetland Ecosystems)
> P.O. Box 98422-80100, Mombasa-Kenya
> Mobile:+254-722-646270/ +254-736-052425
> Email: dimirera(a)yahoo.com
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Thanks James for this comment, I will translate and forward you any
French reply !
Hello Lionel,
Au Nigeria, nous avons une production annuelle de Clarias gariepinus
de 84000 tonnes qui a stimulé le développement de l'aquaculture ces
10 dernières années. Les gens apprécient particulièrement ce poisson
chat, et développent même maintenant des produits fumés à valeur
ajoutée afin de les exporter vers des marchés ethniques en Europe et
aux Etats-Unis. Nous avons réalisé un manuel de reproduction et
d'élevage du poisson-chat pendant que j'étais là bas.
Je suis d'accord qu'il y a de nombreuses espèces intéressantes pour
l'élevage en Afrique, mais nous avons choisi celles dont la biologie
est connue, à croissance rapide et conversion alimentaire élevée...
et pour lesquelles existe un gros marché. Il faut se rappeler que
nous n'avons pas toujours les espèces que nous voudrions. La
meilleure espèce pour l'élevage est celle qui grossit rapidement sur
aliment et atteint une taille commercialisable avant maturité sexuelle.
Bien cordialement
Jim
Début du message réexpédié :
> De : "James Miller" <jimfishafrica(a)gmail.com>
> Date : 5 novembre 2008 10:49:47 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Cross-post]
> Pourquoi le niloticus? Why niloticus?
>
> Hello Lionel,
>
> In Nigeria we have a 84,000 ton annual production of Clarias
> garipinus that has driven the aquaculture industry for the past 10
> years there. They have a particular appreciation for this catfish
> and they are now smoking it as a value added product and exporting
> it to ethnique markets in Europe and the US. We completed a
> Manual on Catfish Hatchery and Production while I was there.
>
> I agree there are many good species in Africa for culture, but we
> have gone with those whose biology is known and has a fast rate of
> growth with efficient feed conversions....... and for which there
> is a big market. Remember we don't always have what we want in
> species.....The best species for culture is one that grows fast on
> feeds and reaches a marketable size before attaining sexual maturity.
>
> With best regards,
>
> Jim
>
>
> --
> Jim Miller
> 707 Timberwyck Drive
> Hixson, Tennessee
> USA 37343
> Tel. +1-423-875-4962; 423-598-8350
> E-mail: jimfish(a)bledsoe.net
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Bonjour à tous et à toutes.
Je commencerai par exprimer ma fierté vis a vis des contributions de taille et informations sur l'aquaculture en Afrique. En vous lisant je demeure convaincu que quelque chose est faite et continue d'être faite en Aquaculture. Mais le chemin est long et nous tous Africains devrons penser et gérer autrement ce secteur. Connaissons nous vraiment ce que ce domaine peut avoir comme impact positif en vers nos populations? Pourquoi depuis que l'aquaculture existe en Afrique nous ne parvenons pas à occuper une place considérable dans le classement mondial? Pourtant on n'a pas besoin de puits de 400m de profondeur pour avoir l'eau. Nous avons les especes les plus exploitées dans le monde, nous avons de jeunes diplomés dans ce domaine, les pêcheries sont presque toutes surexploitées, l'agriculture connait des difficultés, le chomage ne cesse de prendre de l'ampleur car pas mal de pêcheurs se rconvertissnet vers d'autres activités qu'attendons
pour faire emeger l'aquaculture qui pourtant est une solution à beaucoup de problemes.
La chine est leader grace à l'appui de son gouvernement en matiere de fomation, de vulgaristion et d'assistance, l'union europeenne appui les fermiers europeens et nos gouvernements ignorent ils l'ampleur économique de ce secteur? je remercie vivement les personnes qui ont pensé mettre en ligne ce site; bravo à vous.
Cependant il me semble qu'il serait meilleur d'aborder les dicussions par theme comme l'a suggerer un des intervenants.
Le Sénégal s'est longtemps interessé à l'aquculture à l'instar de beaucoup d'Afrique mais les résultats ont été trés modestes. Vu l'existance des potentialités enormes et sachant que ce secteur est devenu incournable pour compenser le déficit de production que la pêche connait de nos jours, le Gouvenement s'interresse d'avantage à cette activité. C'est dans ce cadre que l'APA (agence pour la Promotion de l'Aquaculture est nait depuis 2 ans). le Sénégal s'est fixé comme objectif de produire 100 000t onnes de poissons par an et ce programme est entrain d'etre executé meme s'il ya un peu de retard. Il existe d'autres programmes dans ce sens pour faire développer l'aquaculture au Sénégal. l'on peut citer le PIC financer par l'université de Liege en collaboration avec l'université de Dakar, lequel projet se fixe comme objectif principal de valoriser le potentiel écologique et hydroagricole de la vallée du fleuve sénégal avec
l'aquaculture intensive d'Oreochromis niloticus.
Toutefois les privés doivent aussi s'intéresser d'avantage à ce secteur et pour cela beaucoup d'efforts doivent être faits dans l'information et la formation.
bien à vous
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Bonsoir,
Des participants de la liste ont-il participé à cet atelier riz et
aquaculture ?
Merci
Lionel
Sécurité alimentaire en Afrique - Accroître la productivité du riz
Article publié sur le web le 21/10/08
<http://www.congo-siteportail.info/Securite-alimentaire-en-Afrique-
Accroitre-la-productivite-du-riz_a1853.html>
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO) organise à Ouagadougou du 20 au 24 octobre 2008, un atelier
régional sur le riz et l'aquaculture. Le riz est une source
d'alimentation dont la demande est croissante en Afrique. Raison pour
laquelle, des spécialistes préconisent que la sécurité alimentaire
des populations dans le domaine dépendra aussi de l'accroissement
durable de la production rizicole locale.
Dans cette optique, l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) organise un atelier régional,
du 20 au 25 octobre 2OO8 à Ouagadougou. La rencontre vise trois
objectifs essentiels. Il s'agit d'abord, d'examiner la situation et
les contraintes qui caractérisent le développement de la riziculture
et de l'aquaculture. Ensuite, partager les technologies et programmes-
clés ainsi que les résultats obtenus dans le cadre de la coopération
avec le Japon.
Enfin, les participants vont aider à l'identification des domaines
techniques spécifiques qui devront être traités par les ateliers
nationaux ou sous-régionaux après 2009. Il ressort que sur le plan du
potentiel de production, plus de six cent millions d'hectares de
superficie totale de terres arables sont disponibles en Afrique.
Les zones réservées à la riziculture représentent approximativement
1,6% de ce total. Le potentiel de développement de la riziculture en
Afrique est donc considérable. Mais, c'est un domaine qui se heurte
aux obstacles comme les politiques publiques défavorables à
l'agriculture et à la riziculture, en particulier. Il y a
l'approvisionnement en intrants agricoles et les crédits insuffisants
et irréguliers.
De l'avis du représentant de la FAO au Burkina Faso, François Rasolo,
l'atelier de Ouagadougou a une importance capitale. En effet, selon
M. Rasolo, outre l'augmentation de la productivité rizicole en
cultures irriguées et de bas-fond, seront aussi abordés les sujets
tels que l'intégration de l'irrigation et l'aquaculture, l'accès au
marché.
"Cela constitue une opportunité pour partager les programmes et
technologies-clés d'Asie et d'autres pays en développement avancés et
pour discuter des informations pertinentes avec les participants
d'Afrique de l'Ouest", a-t-il souligné.
Pour sa part, le ministre délégué en charge de l'Enseignement
technique, Maxime Somé, représentant son homologue en charge de
l'Agriculture, la flambée des prix des produits alimentaires a
surtout touché le riz.
Toute chose qui selon lui, a rendu compétitif le riz de production
locale. C'est pourquoi, le gouvernement à entendre le ministre, a
pris des mesures importantes dont le but essentiel "est d'arriver à
doubler la production de riz en passant de 152 000 tonnes à 260 000
tonnes de riz paddy au terme de la campagne agricole en cours".
Concernant l'aquaculture introduite au Burkina Faso en 1956, Maxime
Somé a précisé que son développement a été très lent si bien que le
pays ne produit qu'environ 10 000 tonnes, soit le tiers de la
consommation.
Au cours des échanges, le Burkina Faso pourra donc bénéficier des
expériences des autres Etats pour accroître sa production dans les
deux domaines.
Le secteur crevettier génère 100 millions d’euros par an
mercredi 29 octobre 2008, par Léa Ratsiazo
<http://www.madagascar-tribune.com/Le-secteur-crevettier-
genere-100,9667.html>
Le secteur crevettier constitue l’un des points forts du secteur
halieutique malgache. Il génère en moyenne 100 millions d’euros par
an, emploie environ 9 000 personnes à temps plein (pêche artisanale,
pêche et aquaculture industrielle), fait vivre plus de 30 000
familles de pêcheurs traditionnels et représente environ 40 000
emplois indirects, selon les données de la mission économique de
l’Ambassade de France à Madagascar. Selon l’INSTAT, les exportations
malgaches de produits de la mer ont atteint une valeur d’exportation
de 141,8 millions d’euros pour un volume total de 33 000T en 2006. Le
premier poste d’exportation, en termes de valeur, concerne les
crevettes fraîches, préparées ou congelées (67% des exportations),
suivi des conserves de thon (25%).
Le secteur est un outil de développement économique et social
important dans les zones très enclavées.
Filière surexploitée et en crise
Aussi bien l’activité de pêche que celle de l’aquaculture sont
menacées depuis ces 3 dernières années. Les zones de pêche
crevettière, à différente intensité, sont toutes touchées par la
diminution des ressources causée par les mauvaises pratiques de la
pêche traditionnelle : usage d’engins de pêche prohibés (filets
moustiquaires) et non respect du repos. Une forte érosion du prix de
vente sur les marchés internationaux en raison de l’abondance de
crevettes d’origine asiatique et latino-américaine accentue les
difficultés de la filière. En outre, les redevances sur les licences
de pêche restent relativement stables. La Direction de la Pêche et
des Ressources Halieutiques, appuyée par des organismes de
développement, promeut la pisciculture en cage et le développement
d’écloserie. L’aquaculture crevettière s’est développée depuis 1992
dans les tannes sèches des mangroves de l’Ouest et du Nord de
Madagascar (Morondava, Majunga, Soalala, Ankarana). Il existe
actuellement 7 fermes aquacoles industrielles. Parmi les espèces de
crevettes pêchées dans les eaux malgaches, deux offrent des
performances intéressantes en aquaculture, à savoir, le « Penaeus
monodon » (black tiger) et le « Penaeus indicus » (crevette blanche).
La filière est globalement déficitaire depuis 2005 en raison des
baisses de productivité, des problèmes pathologiques, d’une
augmentation des charges liée à l’augmentation du prix du carburant
(qui représente près de 22% des charges) et celui des matières
premières alimentaires (40% des charges) et enfin de la concurrence
sur le marché mondial des crevettes white d’élevage bas de gamme des
pays asiatiques qui affecte la production malgache haut de gamme et
respectant des critères de responsabilité sociale et environnementale.
Réduction d’efforts de pêche
Les professionnels et le gouvernement, aidés des bailleurs de fonds
(notamment l’Agence Française de Développement et le Fonds Français
pour l’Environnement Mondial), ont commencé à entreprendre des
efforts de gestion concertée du secteur : surveillance des pêches
pour le respect de la période de fermeture, réduction des navires de
pêche, détaxation du gas-oil pour les fermes aquacoles et autre
respect des dispositifs d’exclusion des tortues marines afin de
redresser la filière de la pêche et d’aquaculture, déficitaire depuis
3 ans. Les efforts doivent êtres poursuivis, notamment pour les
démarches d’éco-certification et la réduction de l’effort de pêche,
mais des mesures d’urgence sont attendues par les professionnels.
Cameroun : le gouvernement veut développer l’aquaculture
Linternationalmagazine.com, publié le 25/09/2008
Le gouvernement camerounais a lancé mercredi un projet de
développement de l’aquaculture dont le financement est estimé à 171
millions de francs CFA.
Le ministère camerounais de l’Elevage, des pêches et des industries
animales, Aboubakary Sarki, a indiqué qu’une partie du financement
serait assurée par l’Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 155 millions de
francs CFA tandis que le reste proviendrait de l’Etat camerounais.
Le projet a pour objectif de « promouvoir une aquaculture durable qui
passe par la formation des pisciculteurs ».
« L’aquaculture est aujourd’hui la seule alternative au Cameroun, car
les côtes n’ont plus suffisamment de poissons », a affirmé le
coordinateur national du projet, Fotso Kamga.
Le Cameroun produit chaque année 5 000 tonnes de poisson, ce qui
représente 2 % des besoins nationaux, indiquent les statistiques
officielles.
Bonsoir à tous,
Nos collègues ivoiriens pourraient-ils nous en dire plus sur la
composante aquacole de cet agropole ?
Merci
Agriculture durable : Le district de Yamoussoukro s’offre un agropole
<http://presse.ivorian.net/?p=71>
Fratmat-26/7/2008
A l’instar d’Aquitaine et Champagne en France et de Laval au Canada,
le district de Yamoussoukro a créé son agropole autour du cacao
biologique de Toumbokro.
A l’unanimité des conseillers présents à la deuxième session du
conseil qui s’est tenue samedi dernier à la Fondation Félix Houphouet-
Boigny, le district de Yamoussoukro a décidé de créer un Agropole. De
façon concrète, il s’agit d’une entité autonome qui aura la lourde
responsabilité d’anticiper sur le futur, en se donnant les moyens de
produire le maximum de vivres. Pour assurer la sécurité alimentaire
des populations du district, ainsi que celle des nombreux
travailleurs que le transfert imminent de la capitale, va y drainer.
Comme l’a expliqué son concepteur, M. Yao André, directeur de
l’agriculture et du développement rural au district de Yamoussoukro,
l’Agropole qui vient donc d’être créée, est un pôle d’excellence qui
fera de la production agricole dans toute sa diversité, depuis le
riz, les cultures maraîchère, cacaoyère et caféière. En ce qui
concerne l’aspect production animale, il s’agira d’élevage de vaches
laitières, d’aviculture, d'AQUACULTURE. C’est donc un centre qui
regroupera différents intervenants du monde agricole et pastoral. En
tant que tel, il favorisera le rapprochement permanent entre ces
intervenants, qu’ils soient paysans, industriels, acheteurs,
enseignants, chercheurs, …. De façon à donner lieu à des échanges qui
serviront de catalyseur au développement de ce secteur primordial de
l’économie. Les infrastructures et les services que l’Agropole
offrira, permettront ainsi d’attirer des partenaires nationaux et
internationaux, préoccupés par un développement agricole et rural
durable, gravitant autour de l’agriculture biologique. Pour la
réalisation de son projet, le district de Yamoussoukro dispose de
deux sites précieux. La plantation Guiglo située au coeur de la
ville. Il s’agit essentiellement d’un centre récréo-touristique à
vocation environnementale d’une superficie de 100 hectares abritant
un verger de café et de cacao, qui hébergera les services
administratifs de l’Agropole.
Le second site est celui de l’ex-plantation d’Etat située à 25 km de
Yamoussoukro, à Toumbokro. Il renferme 2000 hectares de terres
propres aux collectivités du secteur agricole.
Produire suffisamment de vivres pour la sécurité alimentaire
Au chapitre de la sécurité alimentaire, cette nouvelle structure et
ses futurs partenaires entendent valoriser le riche patrimoine
agricole, fait de bas-fonds rizicoles aménagés qui s’étalent sur plus
de 6000 hectares, dont le Yabra et ses 1500 hectares. Qui seront tous
mis en valeur pour la production de riz à haut rendement, à raison de
deux productions dans l’année, pour couvrir les besoins alimentaires
du district. Pour le patron de l’agriculture au district de
Yamoussoukro, l’objectif visé ici par cette nouvelle entité est de
parvenir à produire plus de 100.000 tonnes de riz par an, en
multipliant les rotations saisonnières, sur ces espaces déjà aménagés
par le président Félix Houphouet-Boigny, dans les années 1980, afin
d’intéresser les jeunes au travail de la terre, dans la région des Lacs.
Quant aux autres spéculations, un programme a déjà démarré depuis
deux ans, avec la formation de jeunes déscolarisés qui le
souhaiteraient. Un fonds de 50 millions de FCFA a même été mis
récemment à leur disposition afin que ceux-ci puissent embrasser des
activités diverses dans le domaine agricole. Notamment dans le
maraîcher, pour la culture du maïs, du manioc, etc. Tandis que les
groupements de femmes commerçantes de vivriers commencent à être
financés. Ce programme est appelé avec l’Agropole, à prendre de
l’envol avec l’arrivée de nouveaux partenaires techniquement et
financièrement plus nantis, pour une production à grande échelle,
permettant aux jeunes de vivre convenablement du fruit de leurs efforts.
Mais bien au delà de la sécurité alimentaire, Agropole Yamoussoukro a
la lourde mission de créer les conditions d’un développement agricole
durable au niveau du district, voire à l’échelle nationale.
Vers la transformation des produits agricoles du district
Prenant appui sur la plantation d’Etat de Toumbokro qui lui a été
rétrocédée par l’Etat de Côte d’Ivoire, dans le cadre du transfert
des compétences aux collectivités, Agropole Yamoussoukro devra
produire, transformer, commercialiser, faire de la recherche agricole
et surtout stimuler l’écotourisme à Yamoussoukro.
Sous cet angle, le district a fait des efforts remarquables depuis la
cession des plantations, en se donnant les moyens de restaurer le
verger au bord de l’agonie et de réunir les conditions en vue de
produire du cacao biologique. Ce qui permet à la Côte d’Ivoire d’en
être le 3e pays producteur du monde. Aujourd’hui, ce cacao est
transformé en Italie, en chocolat biologique appelé “Le Boigny d’or”
qui est un produit très prisé sur le marché international. Quant au
café, il sera transformé sur place, en café moulu. Il s’agit selon
Yao André, de débuter l’industrialisation agricole de la Côte
d’Ivoire, en faisant en sorte qu’une bonne partie de la production
soit transformée sur place. Car durant des décennies, la Côte
d’Ivoire s’est contentée d’être exportatrice de fèves. Ce qui ne lui
a jamais permis d’imposer son propre prix sur le marché
international, afin de tirer véritablement profit de son rang de
premier producteur mondial de cacao, à l’instar du diktat des pays
pétroliers auquel toute la planète est assujettie depuis des mois.
“L’agriculture est fondamentale pour notre pays et donc nous avons
des matières premières qu’il faut pouvoir transformer. Et ce n’est
pas sorcier de le faire”, a-t-il ajouté. A défaut, indique-t-il, la
Côte d’Ivoire doit pouvoir importer des produits semi-finis,
notamment de la poudre de cacao et de café.
Pour soutenir la production et la transformation, Agropole
Yamoussoukro a un volet recherche. A cet effet, un laboratoire
faisant appel aux compétences des chercheurs des grandes écoles de
Yamoussoukro et de tout le pays, va ouvrir. Avec en perspective, la
création d’une université agricole pour la sous-région. “On est bien
avancé avec d’autres universités internationales qui attendent à nos
portes. C’est vrai qu’il faut le partenariat avec les pays
développés, mais il faut d’abord et avant tout, exploiter les
compétences ivoiriennes et africaines. Donc toutes les structures
scolaires qui sont à Yamoussoukro sont un grand avantage pour nous”,
a révélé le patron de l’agriculture du district. Avant d’insister
pour dire qu’il s’agit d’une agriculture basée sur une production
purement biologique, prenant en compte le volet environnemental et la
préservation de la nature sur les sites de l’Agropole, pour un
développement durable.
Un hôtel des planteurs en pleine forêt de café et de cacao à Guiglo
L’un des aspects qui préoccupe l’Agropole est l’écotourisme à
Yamoussoukro. A ce niveau, il est question de construire sur le site
de la plantation Guiglo, un prestigieux hôtel sous les cacaoyers et
les caféiers. Qui jouxtera un petit zoo de 6 hectares, afin que les
visiteurs qui s’offriront le plaisir de se promener dans cette forêt,
se sentent en pays essentiellement agricole. De même, toutes les
grandes rencontres sur le café et le cacao pourront se tenir en ces
lieux.
En ce qui concerne la commercialisation, Yao André estime que l’Uemoa
et la Cedeao sont de vastes marchés porteurs, qu’il faut exploiter
pour le développement de la coopération Sud-Sud. Plutôt que de viser
toujours les marchés internationaux trop compliqués et sans pitié.
“Le produit premier de la Côte d’Ivoire, c’est le cacao. Il faut
sensibiliser les gens et les amener à le consommer en leur expliquant
ses vertus. Il faut créer le besoin. Il y a quelques années, aucun
Africain ne connaissait le cellulaire. Aujourd’hui, personne ne peut
s’en passer. C’est cela qu’il faut faire. Et c’est en apprenant ainsi
à commercer entre nous, que nos producteurs pourront vivre décemment
de leur travail. Il faut donc apprendre à transformer et à consommer
nos produits entre nous, avant de viser les autres pays trop
compliqués et exigeants”, a -t-il insisté.
Un ouvrage à consulter sur internet
> Pisciculture en eau douce: le tilapia, Maisonneuve et Larose, 1993
> Pisciculture en eau douce: le tilapia, Maisonneuve et Larose, 1993.
> View the document, (introduction). View the document, Introduction.
> View the document ...
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Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
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Pour info, transmis par un collègue, sur un sujet qui nous préoccupe.
Traduction synthétique (le message original en anglais est présenté en fin
de message)
From: Nadia Ehlinger <nehlinger(a)itg.be>
Date: 2008/11/3
Sujet: Atelier IFAD sur "Communautés de pratique pour le développement de
l'élevage, des pêches et de l'aquaculture en faveur des pauvres"
Bonjour,
L'IFAD est heureux de vous inviter à un atelier sur les "Communautés de
pratique pour le développement de l'élevage, des pêches et de l'aquaculture
en faveur des pauvres" qui se tiendra à Rome, au siège de l'IFAD du 12 au 13
Janvier 2009.
Il est organisé dans le cadre de l'initiative "Approche innovante de gestion
de la connaissance à destination des services d'assistance technique". Le
but est de construire des communautés de pratiques qui permettent
d'améliorer le développement et les programmes de lutte contre la pauvreté,
grâce à la création, au partage et à l'utilisation de la connaissance.
L'atelier débutera le lundi 12 janvier à 9h00 et se terminera le mardi 13
janvier 2009. Un forum de discussion en ligne sera lancé pour les
participants qui ne seront pas en mesure de se rendre à Rome. Il comportera
les présentations en temps réel, les documents de travail et les
transcriptions; les conférences seront diffusées en direct sur le web.
Un modérateur sera chargé de poser les questions posées par les intervenants
à distance.
Pour plus d'information, rendez-vous sur http://www.ifad.org/lrkm/index.htm
ou sur le blog http://ifadlivestock.blogspot.com/
Cliquez sur
http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=zHX52ofjPsD75Fnufd0mFQ_3d_3d
pour vous enregistrer avant le 20 novembre 2008.
N'hésitez pas à contacter Mme. Silvia Sperandini s.sperandini(a)ifad.org
pour plus de renseignement
---------- Forwarded message ----------
From: Nadia Ehlinger < <mailto:nehlinger@itg.be> nehlinger(a)itg.be>
Date: 2008/11/3
Subject: IFAD Workshop on "Communities of Practice for Pro-poor Livestock
and Fisheries/Aquaculture Development" (first call)
To:
Hello,
IFAD is pleased to invite you to a workshop on "Communities of Practice for
Pro-poor Livestock and Fisheries/Aquaculture Development" which will be held
in Rome, IFAD HQ on 12-13 January 2009.
This activity is organized within the framework of the IFAD "Innovative
Knowledge Management Approach for Technical Advisory Services" initiative.
This IFAD effort aims at building Communities of Practice which, by
facilitating the creation, sharing and use of knowledge will improve the
effectiveness of rural development and poverty reduction programs.
Kindly find attached the Final Report of the Need Assessment that was
launched in July 2008 and intended to identify common problems, areas of
work, strategies, opportunities and priorities for pro-poor livestock
development.
The Workshop will provide an opportunity to consolidate and operationalise
what anticipated by the Survey and in particular to:
- Identify common priorities, strategies and areas for action among CoP
stakeholders;
- Share participant' views and experiences on livestock and
fisheries/aquaculture related issues;
- Provide a common ground for building new partnerships and establishing new
strategic working relationships among development partners to promote
livestock as a tool for poverty reduction.
The initiative is led by Antonio Rota, Senior Technical Adviser on Livestock
and Farming Systems, Technical Advisory Division, with the support of the
Productive Assets and Technology (PAT) Cluster and in collaboration with the
IFAD Thematic Group on Community-Based Natural Resource Management.
The workshop will begin on Monday, January 12 at 9:00am (registration at
8:30) and end on Tuesday, January 13, 2009.
An online discussion forum will be open to participants which are unable to
attend the conference in Rome. It will host real time presentations, working
papers and transcripts; while the conference sessions will be covered
through live web casting. Registered web casts of the single sessions will
be made available at the online discussion forum.
A moderator will regularly capture online comments and questions which will
be brought to the attention of the conference participants in Rome.
Additional information will be available shortly at the web site
<http://www.ifad.org/lrkm/index.htm> http://www.ifad.org/lrkm/index.htm <
<http://www.ifad.org/lrkm/index.htm> http://www.ifad.org/lrkm/index.htm>
and at the Blog <http://ifadlivestock.blogspot.com/>
http://ifadlivestock.blogspot.com/ < <http://ifadlivestock.blogspot.com/>
http://ifadlivestock.blogspot.com/> .
Please click here <
<http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=zHX52ofjPsD75Fnufd0mFQ_3d_3d>
http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=zHX52ofjPsD75Fnufd0mFQ_3d_3d> to fill
the online registration form (deadline: 20 November 2008). A tentative
agenda is attached.
Please don't hesitate to contact Ms. Silvia Sperandini for any further
information at <mailto:s.sperandini@ifad.org> s.sperandini(a)ifad.org.
Kind regards
Nadia Ehlinger
Institute of Tropical Medicine Antwerp
Departmen <<image001.gif>> t of Animal Health
Be-Troplive Secretariat
Nationalestraat 155
2000 Antwerp
BELGIUM
E-mail: <mailto:nehlinger@itg.be> nehlinger(a)itg.be
<http://www.itg.be> www.itg.be
tel.: 0032/ <http://3.247.63.52> 3.247.63.52
fax.: 0032/ <http://3.247.62.68> 3.247.62.68
VAT: 0410.057.701
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Vincent PORPHYRE
CIRAD - UPR 18 Systèmes d'élevage & Produits Animaux
Tel. +262.2.62.49.92.55 (off)
Fax. +262.2.62.49.92.95
Secr. +262.2.62.49.92.02
Mail. vincent.porphyre(a)cirad.fr
Website. http://pigtrop.cirad.fr
CIRAD - Station Ligne-Paradis
7 chemin de l'IRAT, F-97410 Saint Pierre
Réunion - FRANCE (DOM)
Website UPR. http://www.cirad.fr/ur/systemes_elevage
Perso page. http://agents.cirad.fr/index.php/Vincent+PORPHYRE
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
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Url: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
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Nom: Workshop on Communities of Pratice - FINAL Agenda.pdf
Type: application/pdf
Taille: 45640 octets
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Url: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
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Nom: Report on Findings - Final Draft 2-October.pdf
Type: application/pdf
Taille: 639132 octets
Desc: non disponible
Url: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Bonjour à tous,
Même si le thème de la liste concerne l'aquaculture, pourriez-vous me
dire si, de temps en temps, vous souhaitez recevoir de type
d'information qui concerne la pêche mais me semble soulever des
débats intéressants pour l'aquaculture ?
Merci de me répondre de préférence par email privé à sarnissa(a)gmail.com
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> De : "Anyes Estay" <Anyes.Estay(a)msc.org>
> Date : 3 novembre 2008 16:58:16 HNEC
> À : "Anyes Estay" <Anyes.Estay(a)msc.org>
> Objet : L'écolabel MSC renforce sa présence en France
>
> L'écolabel MSC renforce sa présence en France
> Le MSC prévoit d'ouvrir un bureau à Paris à l'automne prochain,
> pour répondre à la forte demande de produits de la mer durables en
> provenance de pêcheries certifiées MSC.
> Le Marine Stewardship Council (MSC) [1] a élargi son équipe
> française en vue d'ouvrir un bureau à Paris à l'automne 2009.
> 2,191,000 tonnes de produits de la mer [2] sont vendus chaque année
> en France. Les attentes des consommateurs français, sensibilisés
> aux problèmes de la surpêche, ont evolué et renforcé l'attrait pour
> les produits de la mer durables.
>
> Travaillant en étroite collaboration avec l'ensemble des parties
> prenantes de la filière pêche, le MSC utilise son programme d'éco-
> étiquetage et de certification pour mettre en avant les pêcheries
> durables et bien gérées auprès des consommateurs. En choisissant
> les produits labellisés MSC, les consommateurs encouragent la
> gestion responsable de nos ressources halieutiques et contribuent à
> une meilleure santé de nos océans.
>
> La certification MSC est accordée par des organismes de
> certification indépendants qui évaluent les pêcheries et les
> entreprises de transformation au regard des référentiels du MSC
> pour la pêche durable et la traçabilité des produits de la mer. Ce
> mécanisme de contrôle par des tiers garantit la crédibilité et la
> rigueur du programme du MSC. C'est l'unique écolabel
> internationalement reconnu pour la pêche sauvage qui réponde aux
> Directives de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
> et l'agriculture (FAO) [3] ainsi qu'au Code de bonne pratique pour
> la définition de normes à but social ou environnemental de
> l’Alliance ISEAL (Alliance Internationale d’Accréditation et
> d’Etiquetage Social et Environnemental) [4].
>
> Hubert Carré, directeur du Comité National des Pêches Maritimes et
> des Elevages Marins (CNPMEM) encourage les pêcheries françaises à
> réfléchir à la possibilité d’une écolabellisation, qu’elle soit
> d’initiative publique ou privée. Daniel Lefèvre, Président du
> Comité Régional des Pêches Maritimes de Basse-Normandie a déclaré:
> « Le MSC est pour nous un excellent moyen de faire reconnaitre la
> gestion durable de nos pêcheries et surtout de le faire savoir aux
> consommateurs. C’est également un outil efficace pour fédérer les
> pêcheurs et les autres acteurs de la filière autour d’un projet
> commun, afin d’assurer la pérennité à long terme de notre activité,
> que ce soit sur un plan économique, social ou environnemental».
>
> Cinquante-sept produits de la mer labellisés MSC sont actuellement
> distribués en France. Ainsi, de plus en plus de distributeurs
> français comme Casino et Carrefour optent pour les produits MSC. Le
> distributeur stéphanois Casino a commencé à proposer des produits
> MSC à sa marque en octobre 2007 et vend désormais dix-huit produits
> éco-labellisés MSC toutes marques confondues. Carrefour de son coté
> offre un choix de 11 produits éco-labellisés MSC.
>
> Matthieu Lambeaux, directeur général de Findus France, a déclaré :
> "Les consommateurs sont inquiets par rapport aux problèmes de la
> surpêche. Beaucoup d'entre eux ne savent pas comment agir. Chez
> Findus, nous voulons les aider à faire le meilleur choix
> environnemental. C'est pourquoi nous soutenons l’éco-label MSC
> depuis le début et en faisons la promotion auprès de nos clients
> et consommateurs. Nous sommes engagés à élargir notre gamme de
> produits MSC en 2009. Je suis totalement convaincu que d’ici à 12
> mois, non seulement nous aurons une reconnaissance grandissante du
> label MSC par les consommateurs mais aussi de plus en plus
> d’entreprises proposant des produits MSC".
>
> De même, après un lancement couronné de succès à l’export,
> Chancerelle, numéro 3 de la conserve de poissons en France,
> s’apprête à lancer, sous sa marque Connétable, la première gamme de
> conserves de poissons éco-labellisés MSC en France.
>
> Edouard Le Bart et Agnès Estay vont concentrer leurs activités sur
> le marché français. Nicolas Guichoux, directeur du MSC pour
> l'Europe a déclaré: "Je suis ravi d'accueillir Edouard et Agnès au
> sein de l'équipe. Le développement du MSC a démarré en Europe du
> Nord et dans les pays germanophones. Aujourd'hui, la France devient
> une priorité pour le MSC. Notre équipe élargie va nous permettre de
> mieux répondre à l'intérêt croissant de l'ensemble des acteurs de
> la pêche, transformation et distribution dans notre programme mais
> aussi de développer la notoriété de notre logo auprès des
> consommateurs français".
>
> Les coordonnées de l'équipe française du MSC sont ci-dessous:
> Marine Stewardship Council
> 3rd floor, Mountbarrow House
> 6-20 Elizabeth Street
> London SW1W 9RB
> Royaume Uni
>
> Edouard Le Bart
> Responsable Commercial France
> edouard.lebart(a)msc.org
> +44 20 7811 3332
>
> Agnès Estay
> Chargée de communication
> anyes.estay(a)msc.org
> +44 20 7811 3314
>
> FIN
> Notes aux Editeurs
> [1] Le Marine Stewardship Council (MSC) est une organisation
> mondiale à but non lucratif créée en 1997 pour trouver une solution
> au problème de la surpêche. Le MSC gère le seul programme reconnu
> universellement d’éco-label et de certification environnementale
> pour la pêche sauvage. En matière de certification des pêcheries,
> le MSC est le seul éco-label qui répond aux exigences du Code de
> bonne conduite pour la mise en place de référentiels sociaux et
> environnementaux d’ISEAL (l’Alliance Internationale
> d’Accréditation et d’Etiquetage Social et Environnemental) et le
> seul à être en accord avec les directives pour l’étiquetage
> écologique de la FAO, l'organisation des Nations Unies pour
> l'alimentation et l'agriculture.
>
> Les directives de la FAO quant à l’Etiquetage écologique du poisson
> et des produits des pêches de captures marines exigent :
> - une évaluation objective des pêcheries effectuée par un tiers
> basée sur des preuves scientifiques;
> - des processus transparents permettant la consultation des
> différents parties prenantes et de procédures d’opposition;
> - des normes qui reposent sur la durabilité des espèces ciblées,
> des écosystèmes et sur les pratiques de gestion.
>
> Les bureaux du MSC sont situés à Londres, Seattle, Tokyo, Sydney,
> La Haye, Édimbourg et Berlin. Au total, plus de 120 pêcheries sont
> inscrites auprès du MSC, dont 35 sont certifiées, 80 sont en cours
> d’évaluation et 20 à 30 autres sont en évaluation préliminaire
> confidentielle. Ces pêcheries enregistrent des prises annuelles de
> plus de 5 millions de tonnes de poissons et fruits de mer. De tous
> les poissons et fruits de mer destinés à l'alimentation humaine,
> elles représentent plus de 42 % des prises mondiales de saumon
> sauvage, 40 % des prises mondiales de poissons à chair blanche et
> 18 % des prises mondiales de homard. À l’échelle planétaire, plus
> de 1 700 produits de la mer affichent l’éco-label bleu du MSC grâce
> à la certification de ces pêches. Pour de plus amples
> renseignements, veuillez consulter le site www.msc.org.
> [2] Ce chiffre est extrait des "Chiffres Clés de la filière pêche
> et aquaculture en France –Edition 2008" de l'Ofimer.
>
> [3] Les Directives de la FAO peuvent être téléchargées à partir du
> lien suivant: ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/008/a0116t/a0116t00.pdf.
> [4] Le Code de Bonne Pratique de l'Alliance ISEAL est disponible en
> anglais à partir du lien suivant: www.isealalliance.org/code.
>
>
>
>
>
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Une conférence de Denis Lacroix, responsable des relations
internationales pour la Méditerranée de l'Ifremer, Jean-Claude Guary,
directeur de l'Institut national des sciences et techniques de la mer
(Intechmer) et Jacques Foos, professeur titulaire de la chaire
d'Isotopes et applications.
Mini lien: <http://minilien.com/?VpfVA3atUl>
Lien direct: <http://medias.cnam.fr/jsp/fiche_actualite.jsp?
STNAV=&RUBNAV=&CODE=1180345825880&LANGUE=0&RH=med_cnam>
Sur terre, il y a bien longtemps que l'homme est passé de la chasse à
l'élevage et de la cueillette à la culture mais sur mer,... cette
révolution se passe sous nos yeux! La pêche était à l'origine de la
quasi totalité des produits aquatiques consommés par l'homme il y a
un siècle. Aujourd'hui, elle ne représente plus que 60% de cet apport
et sa part va diminuant en raison de la surexploitation des deux
tiers des espèces pêchées et d'autre part, du développement de
l'aquaculture.
Un article de Guy Delincé, sous titré "Le débat continue: Quel type
d’aquaculture convient
le mieux à l’Afrique sub-saharienne ?" qui exprime très clairement
les termes du débat
<http://icsf.net/icsf2006/uploads/publications/samudra/pdf/french/
issue_16/art06.pdf>
Bonjour chers participants,
Je suis d'avis avec C DUCARME; mieux je rejoints les propos de J Lazard en ce qui concerne la réalisation d'un diagnostic mais qui doit être fait pour ma part de façon réaliste sans aucune intention partisane.
L'approche systémique semble plus appropriée pour un développement de l'aquaculture en Afrique.
Cependant le calcul de rentabilité économique et financière qui est le plus souvent à la base de l'appréhension de l'échec doit être réadapté au concept systémique.Ce qui correspond a la prise en compte des impacts sur les aspects comme: social, sanitaire, hydrologique et surtout nutritionnel pour la famille du bénéficiaire et ses voisins directs.
Comme l'a dit Morrisien, le poisson de pisciculture est en forte concurrence avec les poissons congelés ( chinchard et autres divers) de 0,750 à 1 kg vendus moins chères que le kilogramme de tilapia de 500g produit en étang.Aussi il faut signaler les prix faibles au kilogramme des poissons pêches dans les fleuves et mares lorsqu'ils sont livres au marche locaux. Cette réalité associée au revenu moyen des populations surtout rurales constitue pour la pisciculture en Guinée la base d appréhension de faible rentabilité si on calcul les couts d investissement en rapport avec la prévision de production de poissons de 300 a 500g en 7-8 mois de cycle.
D'où l'avantage de l'approche systémique.
Face a cette situation liée a une réalité dans les zones forestières du pays qui est l'absence de préférence sur l'espèce et la taille, les pisciculteurs ont adapte leur production à la circonstance en abandonnant les propositions techniques des experts et encadreurs de projets.
Aujourd'hui avec les tous venants (espèces d'élevage et celles introduites par le courant d eau: tilapia zilli) de 150 a 250 grammes en 7 mois, les pisciculteurs sont satisfaits et la consommation par habitant et
par an s'améliore dans les zones rurales d'intervention des projets par rapport aux zones urbaines de consommation.
Sur le marche rural: la ménagère d'une famille moyenne modeste de 6 personnes veut acheter 1,5 kilo de poissons pour la ration journalière partagée pour le déjeuné et le dîner. Elle trouve 3 vendeuses; une avec des poissons de 1 kg, l'autre avec des 500g et la dernière avec des poissons 250g.Pour une question de partage dans les bols de sauce , la ménagère préférerai toujours acheter les 250g qui correspondent à 6 poissons.
Salutations amicales
--- En date de : Ven 31.10.08, Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com> a écrit :
> De: Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
> Objet: [Sarnissa-french-aquaculture] Une approche
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Vendredi 31 Octobre 2008, 19h55
> Contribution très intéressante de C. Ducarme (postée ici
> avec son
> accord)
>
> Chers tous,
>
> La pisciculture n'est ni une obligation, ni une
> religion, ni une
> philosophie.
> C'est une prospective agricole sensée combler un
> besoin nutritionnel de
> manière rentable.
>
> -Demandez à la première Maman si elle est prête à
> attendre 9 mois
> avant que
> de pouvoir vendre ses produits (s'ils ne sont pas
> volés)
> -Connaissez-vous des paysans stupides? Non, Ils ont dû
> faire un
> choix dans
> les prospectives qui étaient possibles; p.ex. le manioc
> n'est pas natif
> d'Afrique, et pourtant quel succès.
> -les "opérateur industriels" sont ils
> réellement présents sur leurs
> fermes?
> Ne s'agit' il pas d'investissements de prestige
> ou immobilier (ce en
> quoi
> ils ont raison)
> -Les ouvriers compétents sont ils suffisamment payés que
> pour donner
> tout
> leur potentiel sur la ferme?
> -Les engrais minéraux (quand il y en a) ne sont ils pas
> mieux
> rentabilisés
> sur les productions vivrières?
> -...
>
> Voici en ce qui me concerne qlq réflexions que je me fais,
> et j'avoue
> qu'il
> m'est parfois difficile de pousser des projets
> piscicoles
> économiques au vu
> par ailleurs des difficultés d'infrastructure et
> politiques
> rencontrées par
> les opérateurs.
>
> Ne faisons nous pas prendre des vessies pour des
> lanternes???
>
>
> Christian
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
Le 1 nov. 08 à 12:59, Jérome Lazard a écrit :
> A ce propos je voudrais, pour l'avoir expérimenté récemment,
> informer mes collègues qui ne le seraient pas, que le concept de
> développement durable offre un cadre de réflexion _et d'action_
> privilégié pour, d'une part réaliser un diagnostic d'activités déjà
> engagées et d'autre part mettre en oeuvre des initiatives de
> développement.durable. Il permet de sortir efficacement du
> subjectif qui
> a jusqu'à présent largement prévalu, notamment en Afrique
> subsaharienne.
J'ai du mal à adhérer à cette idée que le concept de développement
durable aide à sortir de la subjectivité. J'en veux pour preuve
l'approche anglo-saxonne du "sustainable development" radicalement
différente de l'approche française tournée vers la production
d'indicateurs de durabilité. J'ai vu les deux démarches mises en
oeuvre sur un même terrain, le nord de la baie de Manille, et même si
j'ai été plus convaincu par la méthode britannique (D. Little), je
suis intimement convaincu que tout dépend de l'usage qu'on en fait,
qui est forcément imprégné de subjectivité.
Pour permettre le développement de l'aquaculture, il faut à mon avis
se focaliser sur les aquaculteurs pour leur donner les outils et
connaissances dont ils ont besoin pour adapter leur activité à la
complexité du milieu dans lequel ils s'intègrent. Que ce soit au
Brésil, en Côte d'Ivoire, en Guinée ou aux Philippines, les gens
cherchent d'ailleurs toujours à adapter le discours technique à leur
propre situation, souvent au grand dam des encadreurs si les
initiatives s'écartent du message officiel. Il faut donc permettre
l'accès à la connaissance et encourager cette réflexion critique car
il n'y a pas qu'une seule façon de produire du poisson. Une méthode
pertinente dans un contexte ne l'est pas forcément dans un autre
environnement. Prétendre le contraire, c'est faire de l'aquaculture,
une religion et j'adhère une fois de plus à 10000% au dernier message
de C. Ducarme sur les tilapias: il faut remettre en cause les dogmes.
C'est cette capacité des aquaculteurs africains à devenir les acteurs
de leur propre développement qui sera à mon avis le moteur qui
permettra de "développer" l'aquaculture africaine, pourvu qu'il soit
alimenté par un carburant qui ne le fasse pas caler. C'est pour cela
que j'apprécie beaucoup l'idée du projet sarnissa qui me semble
répondre à ce besoin, tout en ayant conscience d'un certain nombre de
grosses limites (notamment les limites de l'accès à internet).
A mes yeux, les outils du développement durable seraient donc plus
adaptés à un niveau intermédiaire, de grille d'analyse pour le
pilotage politique régional par exemple. Mais quoi qu'il en soit, il
ne faut jamais négliger la réflexion critique sur la pertinence, le
domaine d'application et les limites de tous ces outils car sinon, on
a trop vite fait d'ériger une méthode au rang d'idéologie, ce qui ne
peut que nous conduire à renouer avec les erreurs du passé.
Laissons les aquaculteurs africains développer l'aquaculture et
contentons nous de leur en donner les moyens.
Le 1 nov. 08 à 12:59, Jérome Lazard a écrit :
> le développement durable. Les seconds se doivent cependant de diffuser
> régulièrement un bulletin sanitaire des eaux dans lesquelles sont
> élevés
> les poissons (concentration en coliformes fécaux par exemple) pour
> affronter leurs détracteurs. Ce n'est plus de la philosophie mais de
> l'hydrobiologie.
Le Brésil est certes un pays très riche en diversité des
développements aquacoles, mais je nuancerais quand même car les
débats sur ce thème frisent quand même très régulièrement
l'affrontement idéologique (voir débats sur la liste d'aquaculteurs
Panorama da Aqüicultura http://www.panoramadaaquicultura.com.br/).
Mais cette controverse "aliment vs. fertilisant organique" dépasse
finalement assez largement les frontières du pays. Par contre, au
Brésil, l'aquaculture est vraiment l'affaire des aquaculteurs avant
tout.
A mes yeux, la diversité brésilienne illustre donc bien les débats de
la semaine écoulée. Le développement ne se résume bien évidemment pas
à une question de rentabilité économique comme on l'a cru dans les
années 80, à une question de coût d'opportunité, comme on l'a cru
dans les années 90, ou à une question d'intégration dans les systèmes
de production comme on a tendance à le croire aujourd'hui. C'est TOUT
à la fois***, plus de nombreux autres facteurs dépendants du contexte
local, qui déterminent le succès (ou l'échec).
Et à mon sens, c'est ça l'enseignement brésilien : l'aquaculture peut
se développer très vite si elle trouve sa place. Loin d'être une
évidence, c'est la clé du succès: "trouver sa place", sur un marché,
dans un système économique, dans un système agraire, dans un système
humain, dans un système culturel, dans un système social, dans un
système historique, dans un système religieux etc. (voir la thèse de
Newton Rodrigues sur http://aquatrop.cirad.fr/bibliotheque/theses )
Je me demande aussi pourquoi les francophones sont aussi absents des
grands débats mondiaux actuels comme le dialogue tilapia etc., qui
structurent pourtant l'avenir de l'aquaculture (en plus, sur une
espèce africaine !). On veut que l'aquaculture africaine se
développe... Très bien... Mais cela est-il possible si on reste dans
sa bulle et qu'on n'est pas présent dans ces grandes discussions où
sont déjà les autres continents ? Est-ce que l'aquaculture peut se
développer en Afrique francophone en marge de ce qui se passe dans le
reste du monde ?
*** Je ne suis pas sûr de la totale pertinence de cette affirmation
pour tous les contextes (par exemple, la rentabilité économique, cf
message C. Ducarme sur l'aquaculture de prestige), mais admettons, en
première approximation...
Bonjour chers participants,
Je suis d'avis avec C DUCARME; mieux je rejoints les propos de J Lazard en ce qui concerne la réalisation d'un diagnostic mais qui doit être fait pour ma part de façon réaliste sans aucune intention partisane.
L'approche systémique semble plus appropriée pour un développement de l'aquaculture en Afrique.
Cependant le calcul de rentabilité économique et financière qui est le plus souvent à la base de l'appréhension de l'échec doit être réadapté au concept systémique.Ce qui correspond a la prise en compte des impacts sur les aspects comme: social, sanitaire, hydrologique et surtout nutritionnel pour la famille du bénéficiaire et ses voisins directs.
Comme l'a dit Morrisien, le poisson de pisciculture est en forte concurrence avec les poissons congelés ( chinchard et autres divers) de 0,750 à 1 kg vendus moins chères que le kilogramme de tilapia de 500g produit en étang.Aussi il faut signaler les prix faibles au kilogramme des poissons pêches dans les fleuves et mares lorsqu'ils sont livres au marche locaux. Cette réalité associée au revenu moyen des populations surtout rurales constitue pour la pisciculture en Guinée la base d appréhension de faible rentabilité si on calcul les couts d investissement en rapport avec la prévision de production de poissons de 300 a 500g en 7-8 mois de cycle.
D ou l avantage de l approche systémique.
Face a cette situation liée a une réalité dans les zones forestiers du pays qui est l absence de préférence sur l'espèce et la taille, les pisciculteurs ont adapte leur production a la circonstance abandonnant les propositions techniques des experts et encadreurs de projets.
Aujourd'hui avec les tous venants (espèces d'élevage et celles introduites par le courant d eau: tilapia zilli) de 150 a 250 grammes en 7 mois, les pisciculteurs sont satisfaits et la consommation par habitant et
par an s'améliore dans les zones rurales d intervention de projets par rapport aux zones urbaines de consommation.
Sur le marche rural: la ménagère d une famille moyenne modeste de 6 personnes veut acheter 1,5 kilo de poissons pour la ration journalière partagée pour le déjeuné et le dine. Elle trouve 3 vendeuses; une avec des poissons de 1 kg, l'autre avec des 500g et la dernière avec des poissons 250g.Alors pour question de partage dans les bols de sauce la ménagère préférerai toujours acheter les 250g qui correspondent a 6 poissons.
Salutations amicales
--- En date de : Ven 31.10.08, Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com> a écrit :
> De: Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
> Objet: [Sarnissa-french-aquaculture] Une approche
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Vendredi 31 Octobre 2008, 19h55
> Contribution très intéressante de C. Ducarme (postée ici
> avec son
> accord)
>
> Chers tous,
>
> La pisciculture n'est ni une obligation, ni une
> religion, ni une
> philosophie.
> C'est une prospective agricole sensée combler un
> besoin nutritionnel de
> manière rentable.
>
> -Demandez à la première Maman si elle est prête à
> attendre 9 mois
> avant que
> de pouvoir vendre ses produits (s'ils ne sont pas
> volés)
> -Connaissez-vous des paysans stupides? Non, Ils ont dû
> faire un
> choix dans
> les prospectives qui étaient possibles; p.ex. le manioc
> n'est pas natif
> d'Afrique, et pourtant quel succès.
> -les "opérateur industriels" sont ils
> réellement présents sur leurs
> fermes?
> Ne s'agit' il pas d'investissements de prestige
> ou immobilier (ce en
> quoi
> ils ont raison)
> -Les ouvriers compétents sont ils suffisamment payés que
> pour donner
> tout
> leur potentiel sur la ferme?
> -Les engrais minéraux (quand il y en a) ne sont ils pas
> mieux
> rentabilisés
> sur les productions vivrières?
> -...
>
> Voici en ce qui me concerne qlq réflexions que je me fais,
> et j'avoue
> qu'il
> m'est parfois difficile de pousser des projets
> piscicoles
> économiques au vu
> par ailleurs des difficultés d'infrastructure et
> politiques
> rencontrées par
> les opérateurs.
>
> Ne faisons nous pas prendre des vessies pour des
> lanternes???
>
>
> Christian
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
Contribution très intéressante de C. Ducarme (postée ici avec son
accord)
Chers tous,
La pisciculture n'est ni une obligation, ni une religion, ni une
philosophie.
C'est une prospective agricole sensée combler un besoin nutritionnel de
manière rentable.
-Demandez à la première Maman si elle est prête à attendre 9 mois
avant que
de pouvoir vendre ses produits (s'ils ne sont pas volés)
-Connaissez-vous des paysans stupides? Non, Ils ont dû faire un
choix dans
les prospectives qui étaient possibles; p.ex. le manioc n'est pas natif
d'Afrique, et pourtant quel succès.
-les "opérateur industriels" sont ils réellement présents sur leurs
fermes?
Ne s'agit' il pas d'investissements de prestige ou immobilier (ce en
quoi
ils ont raison)
-Les ouvriers compétents sont ils suffisamment payés que pour donner
tout
leur potentiel sur la ferme?
-Les engrais minéraux (quand il y en a) ne sont ils pas mieux
rentabilisés
sur les productions vivrières?
-...
Voici en ce qui me concerne qlq réflexions que je me fais, et j'avoue
qu'il
m'est parfois difficile de pousser des projets piscicoles
économiques au vu
par ailleurs des difficultés d'infrastructure et politiques
rencontrées par
les opérateurs.
Ne faisons nous pas prendre des vessies pour des lanternes???
Christian
FishBase et Taxonomie des Poissons
Musée Royal de l'Afrique Centrale
Tervuren, Belgique
La session de formation 2009 se déroulera du 9 mars au 29 mai 2009.
Le Musée Royal de l'Afrique Centrale fait partie du consortium
FishBase et est responsable de la section "Poissons d'eau douce et
saumâtre d'Afrique". FishBase est actuellement la plus grande
encyclopédie en ligne sur les poissons et offre de nombreux outils
pour les ichtyologistes et biologistes des pêches. La session de
formation à l'utilisation de FishBase et à ses nombreux outils a été
lancée en 2005. Elle comporte aussi une formation à la taxonomie des
poissons d'eau douce africains. Elle dure 3 mois et les enseignements
sont réalisés en français et en anglais. Il y a au maximum 5
participants. Seules les candidatures de personnes résidant en
Afrique Sub-Saharienne et travaillant dans une institution, un
ministère, un institut de recherche ou une université sont éligibles.
Les candidatures de consultants ou de personnes individuelles ne
peuvent pas être acceptées. Les candidatures doivent être envoyées
par email avant le 29 novembre 2008. Pour plus d'information, contacter:
Muriel Van Nuffel
Coordinator Training Courses and Study Visits
Royal Museum for Central Africa
TEL: +00 32 2 769 53 42
FAX: +00 32 2 769 54 32
Muriel.van.nuffel(a)africamuseum.be
Source: EdOp Net
Consommation de poisson dans l'UE en 2015 et 2030
Un rapport de la FAO, intitulé «Future prospects for fish and fishery
products in 2015 and 2030» (perspectives pour les produits de la
pêche en 2015 et 2030) présente les résultats concernant l'évolution
de la consommation, de la production et du commerce du poisson pour
les 28 pays de l'Europe, de 1989 à 2030. Le rapport montre une
augmentation de la demande européenne pour les produits de la pêche:
une augmentation de la consommation par personne, couplée avec une
augmentation de la population, signifie que l'approvisionnement net
devra augmenter de 1,6 million de tonnes. Pour répondre à cette
demande, les importations vont augmenter, augmentant également la
dépendance de l'UE par rapport au reste du monde. Le rapport explique
que «considérant que l'industrie européenne sera de plus en plus
dépendante des pays tiers pour son approvisionnement en matières
premières, il est possible que, mis à part le regroupement de
compagnies dans des consortiums, on observe que l'industrie de
capture souffre de cette compétition et décline. Les importations de
pays tiers vont bénéficier du démantèlement progressif des barrières
tarifaires et de la disparition des préférences accordées aux pays
ACP.» Le rapport ne considère pas la question de savoir si
l'approvisionnement du marché européen sera une contrainte. Étant
donné que les prix moyens des produits de la pêche sur le marché
européen sont légèrement supérieurs aux prix internationaux, le
rapport assume de façon implicite que les flux commerciaux de
produits de la pêche vers d'autres pays seront redirigés vers
l'Europe. Cela se passe déjà avec les pays africains membres du
groupe ACP. «Il y a encore un potentiel pour une croissance future
des exportations de ces pays, mais cela aura un impact négatif sur
leur approvisionnement en poissons».
Source: http://bruxelles.cta.int/
INDICATEURS SUR LE GENRE, LA PAUVRETÉ ET L'ENVIRONNEMENT SUR LES PAYS
AFRICAINS 2008
C’est le neuvième volume de « Indicateurs sur le genre, la pauvreté
et l’environnement sur les pays africains » publié par le Département
la Statistique du Groupe de la Banque africaine de développement. La
publication fournit des informations de façon générale sur les
tendances de développement touchant aux problématiques sur le genre,
la pauvreté et l’environnement dans les 53 pays africains.
Indicateurs sur le genre, la pauvreté et l’environnement sur les pays
africains 2008 est une œuvre de la Division des statistiques
économiques et sociales du Département de la statistique.
<http://www.afdb.org/portal/page?
_pageid=473,18884240&_dad=portal&_schema=PORTAL>
<http://www.afdb.org/pls/portal/docs/PAGE/ADB_ADMIN_PG/DOCUMENTS/
STATISTICS/GENDER%202008_WEB.PDF>
Bonjour chers tous ,
Je voudrais profiter de cette opportunité pour participer au débat sur le développement de l'aquaculture. Je ne voudrais pas revenir sur la différence entre les différents systèmes de production. Pour mon pays, la RDC, seul le système en étang est très pratiqué en milieu rural comme en milieu urbain.
A ce sujet, je voudrais adhérer à la vision qui recommande une aquaculcuture systémique, mieux intégrée. car, avec l'accroissement de la population, les espaces d'exploitation deviennent très rares. Il devient important de maximaliser les quelques rares espaces disponibles. Ceci nécessite une sorte d'intégration des activités agricoles.
Cette intégration porte sur la complémentarité des spéculations telles que la porcherie, les étangs piscicoles, le potager et la canardière. Chaque activité est dépendante d'une activité réalisée dans le lopin de terre. Vous comprendrez que les poissons ont basoin des escréments des canards qui, eux, ont besoin de l'eau vice versa. Les porcs ont besoin de l'eau et les poissons ont besoin par l'entremise des plontons de la fiente des porcs pour se nourrir.
Cette intégration des différentes activités permet aux aquaculteurs d'être d'abord motivés à cause de la diversification des sources des revenus voie obligée pour faire une aquaculture durable et commerciale.
Cordialement
Norbert
--- En date de : Dim 26.10.08, Gabriel Koffi D. KOKO <delkoko(a)yahoo.com> a écrit :
De: Gabriel Koffi D. KOKO <delkoko(a)yahoo.com>
Objet: [{SPAM?} score 5.9] Re : [Sarnissa-french-aquaculture] quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, "William Leschen" <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Date: Dimanche 26 Octobre 2008, 3h18
Bonjour à tous,
La réaction du Pr Morissens soulève deux questions qui mintéressent au plus haut point et je voudrais prier les amis du forum de maider à mieux les cerner. Il sagit de :
1) «Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels»
2) «Quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?». Le Togo et le Bénin « offrent certainement un environnement moins favorable que des pays mieux arrosés pour développer une pisciculture rurale».
Pour éviter de vous lasser avec un texte trop long, jai préféré consacrer un message à chacune des 2 points.
1) Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels
Je suis parfaitement daccord que nos parents, malgré leur illettrisme, sont de grands maîtres dans lallocation rationnelle des ressources. Ils savent bien évaluer le coup dopportunité. Lignorance de ces genres de choses par les « Développeurs nationaux et internationaux » a été pour beaucoup dans les grands fiascos quont été les actions de développement agricole et rural en Afrique. Cela fait donc partie du lot des causes sociologiques des échecs à répétition dans le domaine aquacole.
Il est, par ailleurs, bien vrai que le développement de laquaculture ne doit pas être une fin en soi. Mais, au lieu que les systèmes aquacoles proposés soient avant tout être concurrentiels, pourquoi ne penserait-on pas le développement de laquaculture rurale de façon systémique plutôt ? Cest-à-dire une aquaculture rurale bien intégrée aux autres activités agricoles traditionnelles du paysan. Dans un telle système lallocation et la gestion des flux de ressources sont décidées par le paysans lui-même compte de ses priorités et de ses objectifs économiques. Dans une telle approche, laquaculture na pas besoin dêtre concurrentielle mais elle devient un maillon dun système. Car, une des raisons de léchec des actions de développement aquacole est que cette activité a toujours été proposée au paysans par les « Développeurs nationaux et internationaux » comme une activité isolée sans aucun rapport avec
ce que le paysan sait faire et fait toujours. Autrement dit, ne faut-il pas que les systèmes aquacoles à proposer désormais en milieu rural africain soient avant tout des systèmes intégrés ? Il sagit de lIntégration Aquaculture-Agriculture (IAA). Cette approche nassurerait-elle mieux la pérennité et la durabilité de laquaculture rurale ?
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
De : Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk; William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Envoyé le : Vendredi, 24 Octobre 2008, 8h04mn 03s
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
Chers tous,
Les courrier de Monsieur Gabriel Koffi D. KOKO et de Vincent Defaux me paraissent soulever cette importante question: quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
Ma conviction reste que le développement aquacole ne doit pas être une fin en soi et qu'il convient au contraire d'analyser de très près les chances de succès et les risques d'échecs avant d'initier un quelconque projet de développement aquacole. Les échecs passés de la pisciculture africaine invitent à la prudence et à l'exigence.
Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels
- en mettant sur le marché des produits concurrentiels par rapport à ce qui existe (moins chers, de meilleure qualité et la concurrence ne concerne évidemment pas que le poisson mais également les autres produits carnés). Exemple: pendant des années les marchés d'Afrique de l'Ouest ont été littérallement inondés par les chinchards débarqués à très bas prix par des bâteux de pêche étrangers: cette concurence tirait le prix du tilapia vers le bas et en rendait la production en pisciculture économiquement difficile.
- en offrant aux exploitants (fermiers, investisseurs), un système de production qui utilise les facteurs de production disponibles (eau - foncier; technicité - travail - main d'oeuvre; capital) de façon concurrencielle par rapport à d'autres spéculations agricoles ou autres. Exemples:
1/ Marc oswald avait très bien décrit le conflit d'intérêt existant chez des fermiers ivoiriens entre la mobilisation de leur travail sur un atelier aquacole tout au long de l'année et les impératifs de mobilisation totale et absolue du travail sur des cultures vivrières jugées absolument prioritaires pendant de courtes périodes. Ce conflit d'intérêt a conduit des fermiers à abandonner le système aquacole proposé jugé trop contraignant pendant les périodes de forte mobilisation du travail par les cultures vivrières de base.
2/ Un commerçant souhaite investir son capital dans la pisciculture mais souhaitera évidemment que son investissement aquacole soit plus rentable qu'un investissement commercial alternatif.
La valorisation des facteurs de production par la pisciculture doit donc être analysée à l'aune de leur possible utilisation alternative dans le cadre d'autres spéculations agricoles ou, éventuellement, autres. Les agriculteurs sont particulièrement sensibles aux questions touchant la meilleure valorisation de leurs terres, de leur main d'oeuvre et de leurs ressources financières.
Enfin, d'une façon générale on évitera de proposer à un exploitant potentiel un système de production ou d'élevage faisant appel à un facteur de production dont il ne dispose pas naturellement. Beaucoup de fermiers africains disposent ainsi de main d'oeuvre (la leur et celle de leur famille) et de foncier MAIS PAS de capital. Dans un tel cas, la promotion de systèmes d'élevage nécessitant des mobilisations financières importantes est inadaptée et ont pour corollaire une mauvaise gestion des fonds de roulement et des crédits conduisant à l'échec (v/courrier de Vincent Defaux).
Ce long préambule me conduit à évoquer le problème de la pisciculture au Togo évoqué par Monsieur Gabriel Koffi D. KOKO et au Bénin tout proche. Ces deux pays sont riches de traditions piscicoles extensives (les acadjas et les trous à poissons) dans les zones côtières mais souffrent d'une pluviométrie bien plus faible que leurs grands voisin à l'Ouest et à l'Est, le Ghana et le Nigeria. A ce titre ils offrent certainement un environnement moins favorable que des pays mieux arrosés pour développer une pisciculture rurale s'appuyant sur des étangs de barrage ou alimentés en dérivation. Leur vocation aquacole s'en trouve forcément pour partie limitée. Le Bénin a cependant entrepris ces dernières année une passionante intensification de l'exploitation des trous à poissons du bas Ouémé (whedos) qui étaient à l'origine des systèmes de capture et deviennent ainsi de véritables étangs piscicoles.
Amicalement à tous,
Pierre Morissens
Pierre Morissens
Unité Propre de Recherche "Aquaculture et gestion des ressources aquatiques"
Département Persyst
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le
développement (Cirad)
TA B-20/01
Avenue Agropolis
34398 Montpellier cedex 5, France
e.mail : pierre.morissens(a)cirad.fr
tel : 33 (0)4 67 04 63 84
fax : 33 (0)4 67 16 64 40
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Sarnissa-french-aquaculture mailing list
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