Cameroun: Dr. Baba Malloum Ousman - «Il faut envisager la culture du
poisson en circuit fermé»
<http://fr.allafrica.com/stories/200805220950.html>
Cameroon Tribune (Yaoundé)
INTERVIEW
22 Mai 2008
Publié sur le web le 22 Mai 2008
Jeanine FANKAM
Dr. Baba Malloum Ousman, directeur des pêches et de l'aquaculture au
MINEPIA, indique des pistes de relance.
A ce jour, quel est l'état du rapport entre l'offre et la demande en
matière de produit halieutique au Cameroun ?
L'offre en matière de produits de pêche se subdivise en deux
entités : la production nationale qui est évaluée à 180.000 tonnes
par an et les importations qui se situent à 120.000 tonnes.
Globalement l'offre se situe autour de 300.000 tonnes par an. La
demande peut tourner entre 280.000 et 320.000 tonnes par an. Ce sont
des chiffres qui datent de deux ans. Néanmoins, on peut signaler que
l'offre peut connaître des fluctuations. On enregistre des pertes au
moment du transport. Des pertes dues aux pourrissements notamment qui
peuvent être estimées à 30%. On peut donc comprendre le gap
enregistré entre l'offre et la demande qui crée souvent la rareté du
poisson sur le marché.
Le Cameroun peut-il réussir à rester indépendant des importations en
produits halieutiques ?
Le pays a un grand potentiel. Il peut développer sa propre production
à travers l'élevage du poisson. C'est ce que fait la plupart des
pays. C'est une oeuvre de longue haleine. Il faudra des années pour
couvrir les besoins nationaux. Il faut quand même reconnaître qu'il
est difficile pour un pays d'avoir une autosuffisance en matière de
produits halieutiques à partir des captures. Dans le monde, la pêche
à capture a atteint un summum, ce qui rend presque impossible à un
pays d'assurer ses besoins à partir de la pêche de capture. Ce qui
fait que le Cameroun sera toujours obligé de faire appel à un apport
extérieur.
Plusieurs centres d'aquacultures sont fermés depuis plusieurs années.
Que fait-on pour intéresser les jeunes aux activités de pêche ?
Nous les intéressons par la formation. Un recyclage est organisé
chaque année depuis 20 ans. Son impact est faible dans la mesure où
nous formons entre 30 et 45 jeunes. Depuis 2004, une formation
initiale sur financement PPTE est offerte pour faire d'eux des
pêcheurs professionnels. Des équipements leur sont aussi donnés sous
forme de crédit d'installation.
Mais les moyens manquent. C'est avec la crise économique des années
80 que ces centres ont été abandonnés. Avant 1985, ils avaient leurs
budgets et leurs personnels. La crise frappant de plein fouet, l'Etat
a arrêté les dotations en matériel et en ressources financières. Il y
a eu des départs massifs et ces centres se sont trouvés vidés de
leurs personnels et inopérants par la suite. Environ 16 stations
aquacoles et une quarantaine de centres d'alevinage sont dans cette
situation.
Où va-t-on trouver les moyens pour augmenter la production dans ce
secteur ?
Sur le plan technique, le problème ne se pose pas. Il faudrait
simplement une volonté politique. Il faudrait y mettre des moyens
substantiels.
A court terme, y a-t-il quelque chose à faire pour relancer la
production halieutique nationale ?
Dans un délai d'un an, on peut faire beaucoup de chose. Le manque
d'alevins est un goulot d'étranglement important. Il faut mettre des
ressources à dispositions pour que les centres aquacoles puissent
redémarrer et produire suffisamment d'alevins à mettre à la
disposition des paysans. Il existe au moins 5.000 étangs abandonnés à
travers le pays. On peut les relancer. On peut même introduire au
Cameroun l'aquaculture commerciale. C'est une culture de poisson dans
un circuit fermé. En 12 mois, et dans une surface comme une salle de
classe, on peut produire autour de 100 tonnes de certaines espèces de
poisson. Cela demande un investissement conséquent.
On a l'impression que les eaux camerounaises nourrissent davantage
les pêcheurs étrangers
La surveillance de nos eaux pourrait limiter le pillage. Plusieurs
bateaux étrangers viennent pêcher au Cameroun et emportent leurs
captures. Cela crée un manque à gagner considérable.
Imaginez la scène suivante. Un vétérinaire rencontre deux confrères,
un systématicien adepte de la microscopie, et un autre plus porté sur
la biologie moléculaire. Avec un problème bien particulier en tête.
Depuis quelques jours, des parasites envahissent les bassins
d’aquaculture (ou plutôt les poissons qu’ils contiennent) dans
lesquels il travaille. Il faut donc déterminer, rapidement, si ces
parasites sont dangereux et risquent de décimer l’élevage.
La suite à lire sur :
<http://www.le-doc.info/tag/aquaculture>
<http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2008/11/le-saumon-noir-vous-
connaissez.html>
MARDI 4 NOVEMBRE 2008
Le saumon noir vous connaissez ?
Un « saumon noir fermier » en gestation
Crue, sa chair est moelleuse et juteuse, comparable au thon Toro ou
au bar de mer du Chili. Cuite, elle serait très savoureuse. Frit,
poché, étuvé, poêlé ou servi en potage, le cobia s'accommode à toutes
les sauces. Apprécié des gastronomes japonais pour sa chair blanche,
voilà un poisson tropical qui pourrait faire fureur un jour dans nos
assiettes. Du moins si les projets d'aquaculture en pleine mer
débouchent sur des résultats…
« La pêche mondiale stagne depuis 1990 et il est entendu que la
consommation de poisson passera en grande partie, demain, par
l'aquaculture, remarque Pierre Bosc, directeur de l'Association
réunionnaise de développement de l'aquaculture (Arda). Mais l'enjeu,
c'est de trouver des choses intéressantes pour maintenir une gestion
durable de la ressource et éviter de générer de nouveaux problèmes,
comme dans les fjords norvégiens, où l'on élève des saumons…»
Pratiquant déjà une aquaculture d'ombrines à petite échelle en pleine
mer, l'Arda mise beaucoup sur l'élevage de cobia, un mangeur de
crabes qui, à la différence du saumon, n'est pas un carnassier
strict. C'est tout le travail de recherche conduit à l'Arda sur la
maîtrise de la reproduction et de l'élevage de ce « saumon noir ».
« Ne pas reproduire les erreurs du passé »
« En jouant sur la température de l'eau et la lumière on arrive à un
excellent niveau de reproduction en éclosoir, expose notre
interlocuteur. Une fois qu'ils ont pondu, il faut élever les larves.
Or, c'est à ce niveau que cela bloque depuis plusieurs mois. On
arrive jusqu'au 22e jour. Et là, lorsque l'on passe du plancton à de
la nourriture artificielle, on garde à peine 300 ou 400 juvéniles sur
10.000 larves. »
En compétition avec les Américains, les Français espèrent évidemment
être les premiers à pouvoir mettre au point et breveter ce cycle de
reproduction et d'élevage en aquaculture. Car ils sont encore rares,
les poissons pélagiques à pouvoir être élevés en « fermes marines ».
« Il va y avoir des espèces leaders comme le tilapia et la carpe pour
l'eau douce, poursuit Pierre Bosc. Côté poissons de mer, les
meilleurs candidats sont ceux qui croissent rapidement et ne sont pas
exigeants du point de vue alimentaire. Les Japonais viennent de
commencer le thon, on teste le cabillaud, le bar et la dorade au
niveau européen. Et le cobia pourrait offrir de belles perspectives. »
Originaire du golfe du Mexique, le cobia ne représenterait pas une
menace pour la biodiversité de l'océan Indien s'il s'échappe de ses
cages, dit-on à l'Arda. Pas de « cauchemar de Darwin » à craindre :
le cobia, dont la ressemblance avec le requin est frappante, ne
déséquilibrerait pas les écosystèmes locaux et serait… déjà pêché
localement !
Source : Le Soir.be
L'Express de Madagascar (Antananarivo)
18 Juin 2008
Publié sur le web le 18 Juin 2008
Stéphane Solofonandrasana
La société d'aquaculture de la région Menabe fait l'objet de
récriminations. Certaines personnes l'accusent de licenciement abusif.
Des anciens employés de la société Aquaculture du Menabe (Aquamen)
haussent le ton. Ils se sentent victimes d'un licenciement arbitraire.
«Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, face à ce qui nous est
arrivé. Il s'agit d'un licenciement abusif», affirme un ex-employé.
Privé de son emploi depuis quelques mois, il se dit inquiet du
devenir de ses anciens collègues qui, selon lui, voient leurs gagne-
pain menacés.
Un changement effectué au niveau de la direction de la ferme de
Tsangajoly serait à l'origine du problème. Après avoir intégré le
poste, le directeur du projet est accusé d'avoir recruté ses proches
collaborateurs avec lesquels il a travaillé au sein d'une autre société.
Un haut responsable d'Aquamen tente de réagir face aux accusations
lancées à l'encontre de cette société.
«L'entreprise s'efforce toujours de respecter les règles. Les
sanctions sévères ne concernent que les gens qui ont eu de mauvaises
conduites», déclare Gérard Lalao Andrianasolo, attaché de la
direction au siège de la société à Antananarivo.
Insistant sur le prétendu licenciement abusif, ce dernier nie
carrément l'accusation. «L'entreprise travaille étroitement avec
l'Inspection du travail. Celle-ci peut être consultée dans cette
affaire. De plus, seul le tribunal a le droit de qualifier un
licenciement d'abusif», s'insurge-t-il.
Implantée dans la région Menabe en 1996, Aquamen, ayant le statut
d'entreprise franche, assure la survie de quelques centaines de
familles dont la majorité se trouve dans la région Menabe.
<http://fr.allafrica.com/stories/200806180566.html>
Vers la mise en œuvre effective de la certification
( paru le 4/6/2008 )
La 2e édition du dialogue sur l’élevage aquacole de
crevettes qui a débuté hier au Carlton s’est penchée sur le
développement des standards pour une aquaculture responsable, en vue
de certifier les fermes d’aquaculture de crevettes P Monodon.
«Cette table ronde doit définir les standards et indicateurs pour la
certification finale des fermes d’aquaculture de crevettes P Monodon
de Madagascar et de l’Afrique de l’Est», a expliqué Nanie
Ratsifandrihamanana, du WWF Madagascar. La table ronde a été
organisée suite aux recommandations adoptées à l’issue de la première
concertation qui a eu lieu dans le pays au en avril 2007. L’avant-
projet de critères de certification des fermes d’aquaculture a été
élaboré lors de cette concertation. «Le but est de mettre ce projet à
terme en poursuivant les démarches en matière de certification à
travers l’identification des indicateurs pertinents, basés sur des
principes internationaux», selon toujours ce responsable du WWF. Pour
cela, «il faut mettre en place un comité de pilotage qui est l’organe
décisionnaire du dialogue durant cette réunion. Ce comité doit être
composé d’une dizaine de membres représentants des ONG, scientifiques
et autorités concernées. Il assure l’effectivité de la certification
suivant les principes internationaux», a souligné Eric Bernard
spécialiste en aquaculture du WWF
Principes internationaux
Parmi les principes de l’élevage aquacole de crevettes, on trouve,
entre autres, l’implantation de fermes de crevetticulture dans un
cadre légal correspondant à des lieux convenables sur le plan
écologique ainsi que la conception et la construction des fermes
aquacoles n’ayant pas d’impacts négatifs sur l’environnement. A cela
s’ajoutent la mise en place des plans de gestion sanitaire pour
réduire les risques de maladies affectant les élevages et améliorer
la sécurité alimentaire et la qualité des produits. Ce, en réduisant
les risques auxquels s’exposent les écosystèmes et la santé humaine.
Pour le groupement des armateurs et pêcheurs de crevettes de
Madagascar (Gapcm), l’effectivité de la certification des fermes
d’aquaculture de crevettes est importante pour améliorer la qualité
des produits face à la concurrence sur un marché en plein
développement tant au niveau national qu’international. Et la
certification finale est une aubaine pour cette filière, les
crevettes malgaches étant des produits phares de l’exportation mondiale.
Noro Niaina
<http://www.les-nouvelles.com/default.php?
file=article&mode=detail2&id=37797>
Maurice : L’introduction de l'aquaculture
par Pynee Chellapermal
Le 8 juillet 2008, le Parlement mauricien a voté un amendement au
Fisheries and Marine Resources Act (2007) à travers le projet de loi
des Finances de 2008. Soulignons que le projet de loi des Finances
concerne les dispositions et les mesures budgétaires prisent par le
gouvernement pour l'année financière 2008-2009. Par conséquent, le
fait d'effectuer cet amendement dans le cadre du projet de loi des
Finances à la place d'un amendement directement au texte de loi sur
la pêche et les ressources marines, a privé les citoyens de
l'opportunité d'un véritable débat et de faire une analyse critique
des amendements.
Ces amendements visent à permettre le développement des activités de
l'aquaculture dans le lagon et hors du lagon. La section 8C de ce
projet de loi parle de 'Concessions sur des portions de lagon et de
mer pour des projets d'aquaculture pour une période de 20 années au
départ, renouvelables ensuite, pour des périodes consécutives de 10
années'. Ces concessions, qui seront accordées aussi bien aux
investisseurs mauriciens qu'étrangers, seront interdites d'accès aux
usagers traditionnels notamment pêcheurs, plaisanciers, plongeurs et
pratiquants des activités nautiques. Toutes infractions sont
passibles d'une amende et voire d'une peine d'emprisonnement.
Ces amendements ont suscité la réaction de la société civile
mauricienne et en particulier des associations de pêcheurs, des ONG,
des associations de plaisanciers, skippeurs, certains opérateurs du
secteur touristique tels que l'association des plongeurs, des
prestataires de services en matière de sports nautiques, des
écologistes et aussi des simples citoyens. Toutes ces organisations
et mouvements de la société civile se sont regroupés au sein d'une
plateforme qui a pris le nom de Kalipso (Calypso en français) pour
s'opposer aux activités aquacoles dans le lagon et en mer, et pour
militer pour le rétablissement du droit du public sur la mer.
Pour la plateforme Kalipso, les amendements qui ont été votés
constituent 'une ouverture sans précédent vers la privatisation de la
mer, d'autant plus que le concessionnaire s'empressera de baliser sa
concession et qu'il en aura le contrôle et l'administration'.
Toujours selon Kalipso, 'En dehors des impacts désastreux que
l'aquaculture aura sur l'environnement, d'autres secteurs notamment
le tissu social, la croissance économique liée au tourisme, la
sécurité alimentaire pour les démunis, la qualité de notre
destination touristique, la biodiversité marine et les aspects
pratiques lies à la sécurité en mer', subiront des impacts négatifs.
Aussi, les activités aquacoles dans le lagon et en mer vont
constituer une atteinte grave à la liberté de circulation sur la mer,
liberté garantie par la constitution Mauricienne ainsi que le Code
Civile (Article 538) qui stipule que la mer forme partie du
patrimoine commun qu'est le Domaine Public qui n'appartient pas à
l'État, qui ne peut être sujet à la propriété privée et qui est
inaliénable et imprescriptible'.
Aujourd'hui se pose la question de compatibilité entre les activités
d'aquaculture en mer et le développement durable. Plusieurs pays,
qui se sont embarqués dans des activités similaires, ont eu des
problèmes et certains ont dû abandonner leurs activités.
Dans ce contexte, nous invitons les lecteurs de Médiaterre à partager
des informations et des expériences sur ce dossier. Nous nous
engageons à diffuser toute information que nous recevrons de votre
part. Vous pouvez aussi contacter la plateforme Kalipso sur le
joinkalipso(a)gmail.com
Ile Maurice: Fermes aquacoles - Le foisonnement
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L'Express (Port Louis)
31 Juillet 2008
Publié sur le web le 31 Juillet 2008
Vincent Potage
Port Louis
Entre le projet pilote du groupe FAIL à Moka, l'aval obtenu par la
FMM pour exporter vers l'Europe, les ambitions de «Val Farms» et les
sites identifiés par le ministère, l'aquaculture prend son envol.
La Ferme marine de Mahébourg. Environ 250 tonnes de poisson y sont
produites par an. Ce chiffre devrait augmenter considérablement.
Ne noyez surtout pas le poisson ! Dans un avenir proche, il pourrait
devenir un des produits phares du pays. Food and Allied Industries
Ltd (FAIL) l'a bien senti : il a donc lancé un projet pilote de ferme
aquacole à Moka où sont produits des poissons d'eau douce. Une fois
le projet enclenché, le groupe envisage d'y faire l'élevage d'un
poisson très rare : le Gueule rouge. De leur côté, la Ferme marine de
Mahébourg (FMM) et Val Farms font leur petit bonhomme de chemin. Le
ministère de l'Agro-industrie a, pour sa part, identifié six sites
pour la mise sur pied de nouvelles fermes aquacoles.
Les poissons produits par la FMM ont obtenu l'aval de l'Union
Européenne le 14 juillet, garantissant qu'ils répondent aux normes
européennes et sont de ce fait parfaits pour l'export. A partir de
là, les dirigeants de cette ferme lancée en 2002 se sont mis à voir
plus grand : son volume d'exportation - qui se chiffre actuellement à
25 tonnes de poisson par mois et environ 250 tonnes annuellement -
pourrait bientôt s'envoler. Des échantillons de ses produits ont été
envoyés, dans ce but, à nombre de pays, dont la France, l'Allemagne,
le Portugal, l'Espagne ou encore l'Italie.
«Nous devrions bientôt commencer à exporter vers l'Europe», explique,
en effet, Graham Benjamin, responsable de l'exportation de la ferme
de Mahébourg, «nous comptons nous agrandir dès l'an prochain.» La
ferme compte donc investir dans d'autres sites qui devraient être
opérationnels le plus tôt possible afin de répondre à la forte
demande espérée par les dirigeants de l'exploitation aquacole.
Création de nouveaux sites
Récemment, la Compagnie mauricienne de textile s'est liée au projet.
Elle a injecté du capital dans la ferme, consolidant ainsi le fonds
qui servira à la création de nouveaux sites, sous la tutelle de la FMM.
De plus, selon Graham Benjamin la ferme est actuellement en dessous
de sa capacité de production et serait en fait capable de produire
plus de 1 500 tonnes de poisson par an. Les dirigeants espèrent donc
exploiter au maximum son potentiel dans les mois à venir. La moitié
de la production actuelle de l'exploitation aquacole est destinée au
marché local, notamment aux supermarchés et aux hôtels.
La Ferme marine de Mahébourg est en fait divisée en deux sites. La
culture principale de cette ferme aquacole est celle de l'ombrine, un
poisson de 30 à 60 cm de long. D'autres espèces y évoluent aussi,
telles que le Gueule pavé, mais ces autres poissons ne sont pas
encore arrivés au stade de la commercialisation. L'ombrine est, lui,
déjà exporté vers Dubayy, les Etats-Unis, la Suisse et l'Afrique du Sud.
«Huit zones de fermes aquacoles»
Val Farms Ltd, à Bambous, produit, de son côté, des poissons d'eau
douce, principalement les deux espèces que sont le barramundi et le
berri rouge. Cette ferme a été inaugurée il y a un an. Depuis, elle a
produit 45 tonnes de berri rouge mais compte amener ce chiffre à 200
tonnes d'ici 2009.
Les ambitions s'affichent donc de part et d'autre de ce secteur qui
prend son envol. Cela alors que l'amendement au Fisheries and Marine
Resources Act de 2007 fait l'objet de débats et que les pêcheurs
laissent clairement paraître leur opposition.
Les six sites désignés par le ministère de l'Agro-industrie sont tous
situés dans le Sud-Est du pays. Deux zones ont été identifiées à
Pointe-Bambou et les zones restantes à Baie-Fer-à-Cheval, Ilot
Marianne, Ile Flammand et à Ananas Bank. Les zones choisies se
situent à proximité de la Ferme marine de Mahébourg (FMM). «Les
amendements apportés au Fisheries and Marine Resources Act font
provision pour la création de huit zones de fermes aquacoles au
total, chacune ayant un rayon qui va jusqu'à 300 mètres», soutient-on
au niveau du ministère de l'Agro-industrie.
<http://fr.allafrica.com/stories/200807310455.html>
Les Gambas Bio de Madagascar « Oso » élu meilleur « crustacé » de
l’année en France
Pour la quatrième année consécutive, la gambas Bio d’Oso, du groupe
Socota de Madagascar est élue meilleur « Crustacé » de l’année par
les professionnels et les consommateurs français. La cérémonie de
remise de trophée, présidée par Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la
Consommation et l’Industrie du gouvernement français, a eu lieu cette
semaine à l’Olympia à Paris. Jean-Claude Zoulalian, représentant
officiel d’Oso, a reçu les deux trophées des « Saveurs », pour la
catégorie « Crustacés » et pour la catégorie « Libre Service Surgelés
» à cette occasion. Ces trophées démontrent que les Gambas Bio de
Madagascar, a une fois de plus tenu son rang de Numéro 1 du goût et
de la qualité sur le marché français. Oso rentre désormais dans la
légende de l’alimentaire en France comme un des rares produits
récompensés pendant 4 années consécutives « un grand chelem ».
Récompense pour Maintirano et Ankarana
La récompense s’adresse surtout à Madagascar et aux équipes de
production de l’Ankarana et de Maintirano, selon le représentant
d’Oso. La démarche Bio de l’équipe Oso est avant tout respectueuse
des hommes, de l’environnement et des animaux.
Alors qu’il est question d’un plan de relance de la filière
crevettière malagasy, Oso apporte une réponse « qualité » et sort son
« antenne » du panier où crabes et autres crustacés se démènent pour
retrouver une place au soleil.
Respect de la nature
Le contexte économique mondial actuel appelle à de nouvelles
redistributions de cartes. Le responsable du groupe note qu’ « Oso
souhaite satisfaire ses clients à 200% avec une empreinte
environnementale et sociale d’exception doublée d’une innovation
produit permanente ». En plus du Bio dans l’élevage de crevettes, Oso
se concentre désormais dans la certification MSC « pêcherie
responsable » pour ses crevettes sauvages capturées dans l’Océan
Indien au large des régions du Menabe et du Melaky.
<http://www.madagascar-tribune.com/Les-Gambas-Bio-de-Madagascar-Oso,
9571.html>
Publié le 5 novembre 2008 à 17h11
Dakar, 5 nov (APS) - Le directeur de cabinet du ministre de
l’Environnement, de la Protection de la nature, Sidy Guèye, a plaidé
mercredi à Dakar, la prise en compte de l’aquaculture dans le cadre
de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance
(GOANA).
’L’aquaculture qui est une activité agricole au sens large, devrait
pouvoir bénéficier des avantages accordés à l’agriculture notamment
dans le cadre de la grande offensive agricole pour la nourriture et
l’abondance (GOANA)’’, a dit M. Guèye.
Il s’exprimait à l’occasion du lancement des journées de
consultations sur l’aquaculture, un programme financé par le Fonds
des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), dans le
cadre de sa coopération technique avec le Sénégal.
A cet effet, il a rappelé que sur instruction du chef de l’Etat, ‘’le
gouvernement du Sénégal, a décidé de mener une politique de
développement accéléré de l’aquaculture, justifiée par les limites
objectifs de croissance de la production des pêches de capture et
aussi par l’existence d’un potentiel hydrographique favorable à cette
nouvelle activité’’.
‘’Le développement de l’aquaculture, a-t-il ajouté, va sans nul doute
compenser la baisse des captures, qui constitue une menace sérieuse
pour la sécurité alimentaire et l’approvisionnement en produits
halieutique de l’industrie de la pêche’’.
Cette rencontre, organisée conjointement, du 5 au 7 novembre
prochain, à Dakar, par le gouvernement du Sénégal et la FAO, vise
entre autres, l’élaboration consensuelle d’une réglementation et d’un
cadre incitatif, pour le développement de l’aquaculture, notamment en
milieu rural.
‘’Les instruments de développement de l’aquaculture qui seront issus
de cette rencontre , viendront compléter le dispositif important déjà
mise en place à travers l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA)’’,
a indiqué Sidy Guèye.
Il a en outre exhorté les partenaires au développement à
‘’accompagner solennellement la politique nationale de promotion de
l’aquaculture, dont l’objectif est d’améliorer l’alimentation en
protéines animales et les revenus des populations rurales’’.
<http://www.reussirbusiness.com/spip.php?article1490Sénégal -
Plaidoyer pour la prise en compte de l’aquaculture dans la GOANA>
FAO/Nigeria : signature d'un accord sur un projet d'aquaculture
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2008-11-12 11:02:49
ABUJA, 11 novembre (Xinhua) -- L'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a signé mardi à
Abuja un accord avec le Nigeria sur une aide de 410.000 dollars
américains à un projet d'aquaculture, a rapporté l'agence de presse
nigériane.
Le ministre nigérian de l'Agriculture, Sayyadi Ruma, a déclaré
que la FAO pense fermement que l'élevage et l'aquaculture peuvent
améliorer les conditions de vie des petits fermiers.
Il a indiqué que le projet va contribuer de manière positive à
réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sur
la réduction de moitié de la pauvreté d'ici 2015.
Il a précisé que le projet s'inscrit dans le cadre des efforts
de la FAO pour vaincre la faim, réaliser la sécurité alimentaire et
permettre à la population d'avoir l'accès à une haute qualité
d'aliments et de protéines.
Le représentant de la FAO au Nigeria, Helder Muteia, a promis
de continuer à soutenir le Programme national de sécurité
alimentaire du Nigeria.
<http://minilien.com/?sgL9l1npbe>
<http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/12/content_760049.htm>
Dear Oumarou,
I hope you will the informations you look for, maybe from people
attending the Eurotier 2008 meeting (Thanks to Will Leschen for info):
<http://www.eurotier.de/3482.0.html>
There is a session on advances on Recirculating Aquaculture systems
Cheers
Cher Oumarou,
J'espère que des personnes de la liste vous communiquerons les
informations que vous recherchez, peut-être même des personnes qui
participeraient au séminaire Eurotier 2008 à Hanovre en Allemagne
(Merci à Will Leschen pour l'info):
<http://www.eurotier.de/3482.0.html> (Lien en anglais)
Il y a une session sur les toutes dernières technologies en matière
de circuits fermés en aquaculture.
Bien amicalement
Lionel
Le 11 nov. 08 à 21:22, Lionel Dabbadie a écrit :
> Hey Lionel,
>
> I am carefully reading the very interesting discussion about tilapia.
> I am currently developing a recirculating aquaculture system at
> Limbe's Center for Research on Fisheries with the aim of
> experimenting with clarias and other species, and why not, tilapia. I
> am looking for applied documentation on this topic. Could you help me
> locating it? I would like that those who have been working in this
> area help me with suggestions and advices on what to do.
>
> Thanks in advance to all of you
>
> Oumarou
>
> Le 11 nov. 08 à 19:41, Oumarou Njifonjou a écrit :
>
>> Salut Lionel
>> Je suis attentivement les debats tres interessants sur le tilapia.
>> Je suis actuellement entrain de mettre en place au centre de
>> recherche halieutique de Limbe un prototype d'aquaculture en
>> circuit ferme pour tester le clarias et les autres especes et
>> pourquoi pas le tilapia. Je suis donc a la recherche d'une
>> documentation pratique sur le sujet. Pouvez-vous me donner des
>> pistes pour la trouver? J'aimerai que ceux qui ont travaille sur le
>> domaine me donnent des conseils et des conduites a tenir.
>> Merci d'avance a tous
>> Oumarou
>>
>> Dr Oumarou NJIFONJOU SRHOL-IRAD PMB 77 Limbe Cameroon Tél: (237) 77
>> 61 91 49 Fax: (237) 33 23 76 E-mail: njifonjo(a)caramail.com
Chers tous,
Les Dialogues autour de l’aquaculture ont pour objectif de développer
des normes basées sur les performances visant à minimiser les impacts
environnementaux et sociaux associés à la production aquacole. Ils
concernent plusieurs espèces aquacoles vedettes : les crevettes, le
saumon, les coquillages, le pangasius, l'abalone, la truite, la
sériole et le cobia.
Ces normes peuvent servir de base à un programme de certification de
l’aquaculture. Elles peuvent également servir de référence de
comparaison pour d’autres normes, être intégrées dans des programmes
de certification existants, être adoptées au sein de programmes
gouvernementaux et servir éventuellement de base de sélection pour
les acheteurs et les investisseurs.
Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que le milieu
francophone est très peu impliqué dans cette réflexion, alors qu'elle
mobilise de nombreux opérateurs privés et publics en Asie, Amérique
et dans les pays anglo-saxons. Si certains d'entre-vous participent à
cette réflexion, par exemple, en critiquant la version de travail du
référentiel "tilapia", je serais heureux de le savoir et d'une
manière générale, d'avoir votre opinion sur les conséquences que ce
type de démarche qualité peut avoir pour l'aquaculture africaine.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous accéderez à un document
descriptif en français, qui est, à ma connaissance, le seul dans
notre langue.
Minilien :
<http://minilien.com/?JNsMxEHDW2>
Lien direct :
<http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/aquaculture/
WWFBinaryitem9730.pdf>
Malcolm et les autres,
Deux points:
1) Mise à jour sur la rivière Kafue
2) Revue des impacts du tilapia dans le monde
1) J'ai suivi cette discussion avec beaucoup d'intérêt.
Malcolm, vos commentaires sur une expérience en taille réelle qui se
déroulerait actuellement dans la rivière Kafue sont extrêmement
pertinents, puisque nous somme entrain d'achever (sept-oct) un
échantillonnage de la Kafue pour examiner l'état actuel de l'invasion
par le tilapia du Nil là bas, and plus spécifiquement, de trouver où
en est l'hybridation entre le niloticus, l'andersonii et
potentiellement, le macrochir. Nos impressions initiales sont que,
oui, le niloticus peut être retrouvé tout le long de la Kafue
jusqu'au barrage de Itezhi-tezhi, mais sans indice de niloticus dans
le lac lui même. Pour ce qui concerne l'hybridation, nous avons
collecté de nombreux Oreochromis qui présentaient à la fois le motif
distinctif à 3 tâches de andersonii et la queue rayée du niloticus.
Les hybrides de macrochir sont peut être présents, mais les macrochir
purs n'ont pas vraiment de marque distinctive qui nous permette de
faire facilement une telle indentification. Nous avons des
échantillons d'ADN de tous les types d'Oreochromis et allons
rapidement procéder aux analyses génétiques qui nous donneront un
panorama plus clair de l'étendue spatiale et génétique de
l'hybridation dans la Kafue. Mais ce que je peux dire, c'est que nous
avons vu à la fois ce qui semble être du macrochir pur et du
andersonii pur dans nos captures et celles des pêcheurs, mais de
manière très minoritaire en comparaison du niloticus. Dans tous les
cas, les pêcheurs semblent très experts pour cibler le tilapia du
Nil, bien que leurs méthodes (filets monofilaments, seines et beat
fishing) soient techniquement illégales. En plus, il semble que
l'écrevisse australienne Cherax quadricarinatus se soit aussi établie.
Evidemment, j'adorerais voir les résultats de vos expérimentations en
Zambie and discuter un peu plus avec vous de votre expérience là bas.
2) Nous avons aussi réalisé une revue blibliographique ample sur les
impacts des introductions de tilapia dans le monde, avec une
attention particulière aux méthodes et à la rigueur avec laquelle ces
impacts ont été rapportés dans les études de terrain. Bien qu'il y
ait clairement une association énorme entre introduction/échappement
et implantation "réussie" du tilapia dans la nature, ainsi que le
déclin apparent d'une certain nombre de paramètres de l'écosystème
tels que les stocks de poissons natifs, il y a peu, voire aucune,
étude qui démontre de manière rigoureuse un lien de causalité ou
mécanique (par exemple, compétition, hybridation, altération de
l'habitat etc.) entre ces deux observations. Nous venons juste de
présenter ces résultats la semaine dernière à la conférence "Gérer
les espèces exotiques pour le développement durable de l'aquaculture
et des pêches" (MALIAF) qui s'est tenue à Florence, en Italie. Nous
concluons qu'en l'état actuel de nos connaissances, les preuves sont
insuffisantes pour démontrer ou au contraire réfuter les dommages
causés par les introductions de tilapia. Un résultat surprenant, si
on considère l'ampleur de ces introductions dans le monde !
Bien que nous nous soyons efforcés d'inclure tous les rapports
référencés, nous suspectons que des informations précieuses sont
encore conservées par des agences locales et sont trop masquées pour
avoir été détectés par nos réseaux. Il est important de noter que ces
rapports ont aussi peu de chance d'être accessibles aux managers des
ressources naturelles et des pêches, ou aux décideurs politiques (en
particliuer là où les ressources sont limitées, comme c'est souvent
le cas en Afrique et dans d'autres régions tropicales où les
introductions de tilapia ont le plus de chances d'être envisagées),
qui doivent faire face à un nombre croissant de décisions à prendre
sur des introductions de tilapia. Nous aimerions remédier à cette
situation.
Pour cette raison, je demande humblement l'assistance des lecteurs
de cette liste pour nous aider à identifier ou localiser ces rapports/
études sur les impacts du tilapia, qui ne doivent exister que dans
les agences qui les ont réalisés.
S'il vous plaît, si vous êtes familier avec cette littérature grise
sur l'impact des introductions du tilapia dans vos régions, contactez
nous.
Cordialement,
Andy Deines
adenines(a)nd.edu
University of Notre Dame
Center for Aquatic Conservation
aquacon.nd.edu
Début du message réexpédié :
> De : <adeines(a)nd.edu>
> Date : 11 novembre 2008 21:49:35 HNEC
> À : <Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Cc : loziwen(a)yahoo.com
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Malcolm and others,
>
> Two items:
>
> 1) Update on Kafue River
>
> 2) Impacts of tilapia worldwide reviewed
>
> 1) I have been watching this thread with great interest.
>
> Malcolm, your comments about the real-life experiment currently
> underway on the Kafue River are extremely apt, as we have just
> finished two months (Sept-Oct) of sampling on the Kafue to examine
> the current state of the Nile tilapia invasion there, and
> specifically to find how extensive the hybridization is between the
> niloticus, andersonii and potentially macrochir. Our initial
> impressions are that, yes, niloticus can be found throughout the
> Kafue Flats up to the Itezhi-tezhi dam, but as of yet there are no
> indication of niloticus in lake It-t. As far as hybridization, we
> have collected plenty of Oreochromis with both the distinctive 3-
> spot pattern of andersonii, as well as the striped tail of
> niloticus. Macrochir hybrids might be present, but pure macrochir
> don’t have very distinctive markings that could allow these
> punitive identifications. We have collected DNA samples from all
> Oreochromis types, and are proceeding with genetic analysis soon
> that should give us a clearer picture of both the spatial and
> genetic extent of hybridization on the Kafue. But I can say we
> have seen both what appear to be pure macrochir and pure andersonii
> in our catches and that of fishermen, but these are very much in
> the minority compared to the niloticus. In any case, the fishermen
> seem quite adept at targeting nile tilapia, though their methods
> (monofilament nets, seines and beat-fishing) are technically
> illegal. Moreover, recently it appears that the redclaw crayfish
> Cherax quadricarinatus has also become established.
>
> Obviously, I would love to see the results of your experiments with
> Oreochromis in Zambia and talk with you more about your experiences
> there.
>
>
>
> 2) We have also been conducting a comprehensive literature review
> of the impacts of tilapia introductions around the world, but with
> careful attention to the methods and rigor with which those impacts
> have been reported in field studies. While clearly there is an
> overwhelming association between the introduction/escape and
> “successful” establishment of tilapia into the wild, and an
> apparent decline in some ecosystem parameter such as native fish
> stocks, there are few, if any, reports that rigorously demonstrate
> a causal or mechanistic link (ie competition, hybridization,
> habitat alteration etc) between the two observations. We just
> reported these results last week at the "Managing Alien Species for
> Sustainable Development of Aquaculture and Fisheries" (MALIAF)
> conference in Florence, Italy. We conclude that as of yet the
> available evidence is insufficient to either demonstrate or refute
> ecological harm from tilapia introductions. A surprising result
> considering the vast scale of introductions around the world!
>
>
>
> While we have made every effort to review every report we could
> find referenced, we suspect that much good information is kept
> within local agencies or is otherwise sufficiently obscure to not
> be caught up in our net. Importantly, these reports are also
> unlikely to be found by natural resource and fisheries managers or
> policy makers (especially with limited resources, such as often is
> the case in Africa and other tropic locations where tilapia
> introduction is most likely to be considered) who are faced with a
> growing number of decisions about tilapia introductions. We would
> like to remedy this situation.
>
>
>
> Therefore, I am humbly asking for the assistance of readers of this
> list in helping us to identify or locate these reports on tilapia
> impacts, which may likely exist only within the agencies that
> created them.
>
> Please, if you are familiar with local reports of the impact of
> tilapia introduction in your regions, contact us.
>
>
>
> Cheers,
>
> Andy Deines
>
> adenines(a)nd.edu
>
> University of Notre Dame
>
> Center for Aquatic Conservation
>
> aquacon.nd.edu
Peut-on apprendre du passé ? Je pense que oui, et pour ceux qui
pensent comme moi, le Cirad met gratuitement à disposition ses
archives de la revue "Bois et Forêt des Tropiques", qui compte de
nombreux articles sur l'aquaculture africaine dont certains remontent
à la fin des années 1950. On découvre des perles, comme l'utilisation
d'Hemichromis fasciatus et autres poissons carnassiers pour contrôler
les reproductions du tilapia, décrite par J. Bard dès 1962 ou les
premières données sur l'élevage de l'Heterotis niloticus par Tillon
en 1959. Pour faire un petit clin d'oeil à nos glorieux
prédécesseurs, une seule adresse:
<http://bft.cirad.fr/>
Quelques exemples:
Etudes sur les tilapias par J. Lemasson (1956)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_048_65-66.pdf>
Elevage de l'Heterotis niloticus en station de pisciculture par R.
Tillon (1959)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_064_13-18.pdf>
Où en est actuellement la pisciculture africaine ? par J. Bard (1962)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_083_31-47.pdf>
Les méthodes et les systèmes de pisciculture en Afrique tropicale par
P. Lessent (1977)
<http://bft.cirad.fr/cd/BFT_172_71-76.pdf>
Nigéria - Développement de la pisciculture
01-05-2008
<http://minilien.com/?GvK1wuMIBE>
<http://www.lesafriques.com/nigeria/developpement-de-la-
pisciculture.html?Itemid=320>
Les 247 barrages et ponts d'eau à travers le pays seront désormais
utilisés pour accroître la production nationale de poissons.
Cette mesure a été prise par « souci de diversifier l'utilisation du
potentiel hydraulique », pour faire face à la diminution des captures
de poissons, réduire leurs prix, et pour créer des emplois dans le
secteur de la pisciculture.
Face à une production locale de 511 000 tonnes de poissons par an, le
pays importe quelque 700 000 tonnes de l'Ile Maurice, du Brésil et du
Maroc
La prochaine édition de "Fish Africa & Aquaculture Africa", le salon
de la pêche et de l'aquaculture d'Afrique du Sud devrait se tenir en
octobre 2009 dans la ville du Cap (Afrique du Sud)
Pour plus d'informations, visiter :
<http://www.exhibitionsafrica.com/>
La pisciculture pour aider les pays d’Afrique comme le Malawi,
touchés par le SIDA 20/08/2007 13:26 (Par Sandra BESSON)
<http://minilien.com/?vAgg6yQaMa>
<http://www.actualites-news-environnement.com/11321-pisciculture-
malawi.html>
Les petites exploitations agricoles pratiquant la pisciculture ont
aidé 1200 familles pauvres frappées par le SIDA au Malawi à augmenter
leurs revenus et à améliorer leur régime alimentaire, grâce à un
modèle qu’on applique désormais à d’autres nations africaines,
d’après un rapport publié aujourd’hui.
La pisciculture est une des branches de l'aquaculture qui désigne
l'élevage des poissons. Cet élevage se pratique dans des espaces
entièrement ou partiellement clos (bassins en béton ou en plastique,
nasses ou cages géantes, etc) soit en eau douce, soit en pleine mer
suivant les espèces.
Il suffit d’environ 90 dollars pour construire un petit bassin
alimenté par la pluie, qui peut être rempli avec des jeunes poissons
pour 10 dollars. Une fois que le poisson grandit et se reproduit, les
bassins de pisciculture permettent une production alimentaire tout en
demandant beaucoup moins de travail que l’agriculture de subsistance.
Le projet de pisciculture a été lancé par le WorldFish Center du
Malawi, qui est un centre international de recherche spécialisé dans
la pêche et les ressources liées à l’eau. Sa mission est de réduire
la pauvreté et la faim en améliorant la pêche et l’aquaculture ainsi
que les conditions de vie des 200 million de personnes employées par
le secteur de la pêche.
Le projet de pisciculture du Malawi visait les familles dont certains
membres étaient morts du SIDA ou souffraient de l’épidémie, et a
permis de doubler les revenus de 1200 familles au Malawi, et a
amélioré leur régime alimentaire, d’après le WorldFish.
« Ces petits bassins de pisciculture permettent de faire des
bénéfices très importants pour aider les familles ayant une activité
agricole dans l’Afrique rurale et dont la plupart des défis ont été
aggravé par le SIDA » a déclaré Stephen Hall, directeur général de
WorldFish.
De nombreuses familles ayant participé au projet sont dirigées par
des veuves ou des grands-parents qui s’occupent d’orphelins. Près
d’un adulte sur cinq au Malawi, qui fait partie des nations les plus
pauvres du monde, est touché par le virus du SIDA, et des dizaines de
milliers des 12.1 million d’habitants du Malawi, meurent chaque année
à cause de la maladie. Un mélange de plusieurs médicaments peut aider
à contrôler l’infection, mais il n’y a pas de vaccin.
WorldFish, qui est un groupe à but non lucratif, a déclaré qu’il
allait appliquer ce projet aux nations voisines du Malawi, le
Mozambique et la Zambie, avec comme objectif d’atteindre 26000 foyers
avec ce projet de pisciculture.
« Nous espérons atteindre cet objectif en 2 ou 3 ans. Nous avons
aussi reçu des demandes d’information de la part de pays aussi
éloignés que le Nigeria » a déclaré Daniel Jamu, le directeur
régional de WorldFish pour l’Afrique de l’est et du sud.
WorldFish est soutenu par le Groupe Consultatif sur la Recherche
Internationale Agricole et par World Vision, un groupe humanitaire.
Les agriculteurs ayant des piscicultures sont encouragés à utiliser
leurs déchets agricoles et leurs cultures pour nourrir leurs poissons.
Daniel Jamu a déclaré qu’une petite pisciculture, d’une surface de
200m² pouvait produire entre 60 et 90 kg de poisson par an au Malawi,
où le poisson peut se vendre 2 dollars le kg sur les marchés.
Salut Olaf,
C'est une chose sur laquelle je m'interrogeais. Nous savons que le
tilapia est capable de tirer profit d'un environnement perturbé dans
lequel on trouve des écosystèmes avec des niches soit vacantes, ou
occupées par des espèces qui furent dans le passé de rivières, mais
essaient actuellement de s'adapter à la vie en lac (dans le Chicamba,
il y a bien sûr aussi Micropterus salmoides (?), une vraie beauté si
je me souviens bien...). Nous observons par contre une capacité
d'invasion bien moindre dans les écosystèmes non modifiés avec une
faune indigène intacte... tout au moins dans les zones de forêts
humides qui sont de vieux écosystèmes avec une biodiversité très
importante et avec des niches alimentaires très étroites, ce qui rend
la situation assez compliquée pour des espèces non-prédatrices (par
exemple, nous observons une expansion du Clarias dans des écosystèmes
vierges, mais ils mangent plus qu'ils n'entrent en compétition avec
les espèces indigènes.)
Néanmoins, je suis d'accord avec les découvertes de votre travail et
suis d'accord qu'introduire le niloticus dans des zones où il n'est
pas ne vaut pas la peine de courir le risque... quel que soit le
risque. Même si quelques fermiers qui pourraient en retirer un
bénéfice, nous en retirerions pas grand chose au niveau global, que
ce soit pour l'approvisionnement en poisson ou la croissance
économique nationale. Nous ferions mieux de conserver les derniers
écosystèmes vierges qu'il nous reste.
Cordialement
Randy
Début du message réexpédié :
> De : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Date : 11 novembre 2008 12:48:18 HNEC
> À : "Olaf Weyl" <o.weyl(a)ru.ac.za>, <Sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Hey Olaf,
>
> This is something that I have been wondering about. We know that the
> niloticus can take advantage of disrupted habitats in which you see
> ecosystems with niches either vacant or currently occupied by species
> that were once riverine but are now trying to adapt to life in a lake
> (also in Chicamba, of course, are largemouth bass...some real beauties
> as I recall...), but we have found much less invasiveness in pristine,
> unmodified ecosystems with an intact indigenous fauna...at least in
> rainforests which are old ecosystems with very high biodiversity and
> very narrow feeding niches making it difficult for non-predatory
> fishes
> to invade (i.e., we are seeing an expansion of Clarias into pristine
> ecosystems, but they are eating rather than competing with indigenous
> species.
>
> Nevertheless, I concur with the findings of your report and agree that
> introducing niloticus into places where it isn't is not worth the
> risk...whatever that risk might be. From the point of view of some few
> farmers who might gain, overall we get little in terms of global fish
> supply or national economic growth. We are better off conserving those
> very few intact ecosystems that we have left.
>
> Cheers,
>
> Randy
>
> -----Original Message-----
> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
> Of Olaf Weyl
> Sent: 11 November 2008 12:18
> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Subject: Re: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Dear All,
> I would like to call attention to a recent paper were I showed just
> how
> fast
> O. niloticus can invade a 120 km2 fishery:
>
> Weyl OLF (2008) Rapid invasion of a subtropical lake fishery in
> central
> Mozambique by Nile tilapia, Oreochromis niloticus (Pisces: Cichlidae).
> Aquatic Conservation Marine and Freshwater Ecosystems. 18: 839-851.
> DOI:10.1002/aqc.897
>
> Abstract
> 1. Lake Chicamba, Mozambique (19o08'S; 33o08'E) is a large (116 km2)
> impoundment in the headwaters of the Buzi River system that was
> invaded
> by
> Oreochromis niloticus in 1996 from a small (< 0.3 km2) upstream
> reservoir.
>
> 2. Experimental and artisanal catch data showed no O. niloticus until
> January 1996 whereafter O. niloticus was recorded in up to 83 % of
> experimental seine net catches; 33 % of experimental gill net catches;
> 43 %
> of boat angling and 23 % of shore angling catches and in 48 % of
> artisanal
> gill net catches.
>
> 3. During the period January to March 1997, O. niloticus mean [upper,
> lower
> 95% Confidence Interval] yields in the artisanal fishery were 5.2
> [3.6,
> 7.0]
> t/month.
>
> 4. The rapid invasion of this lake illustrates the significant
> invasion
> threat that small point-sources of this species pose to southern
> African
> freshwater systems.
>
> 5. The study recommends: (1) that this species should not be used for
> aquaculture or fisheries enhancement in catchments that have not been
> invaded, and (2) that the eradication of potential point sources of O.
> niloticus in non-invaded catchment systems should be considered.
>
> Keywords
> Buzi River, Mozambique, freshwater, alien, invasion, Oreochromis
> niloticus
>
>
> Reprints are available from me on direct request from me or from the
> publisher:
> http://www3.interscience.wiley.com/journal/116320988/abstract.
>
> Kind regards
> Olaf
>
>
> --------------------------------
> Dr Olaf Weyl
> Senior lecturer
> Department of Ichthyology and Fisheries Science
> Rhodes University, PO Box 94, Grahamstown 6140 SOUTH AFRICA
> Tel: (+27) (0)46 6038415/6; Mobile (+27) 83 46154 34
> Fax: (+27) (0)46 6224827
> Email: o.weyl(a)ru.ac.za
>
>> -----Original Message-----
>> From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
>> [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On
> Behalf
>> Of william.leschen(a)stir.ac.uk
>> Sent: 11 November 2008 12:04 PM
>> To: Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> Subject: [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>>
>> Introduction of niloticus
>> There's currently an equally interesting discussion ongoing on the
> french
>> forum - please see below translated text and links to publications -
>> thanks Lionel
>>
>> Best wishes
>> Will
>>
>> To accompany the current discussion on niloticus, following an
>> article
> in
>> French online ( also in English). There is also an abundant
>> literature
> in
>> English on this subject (analysis of the risks associated with the
>> introduction of niloticus, effect on others etc.).. If you know
> equivalent
>> documents in French, do not hesitate to send them here!
>>
>> J. Moreau, J. Arrignon and R. A. Jubb. The introductions of alien
> species
>> in inland waters in Africa. Interest and limits.
>>
>> Minilien
>> <http://minilien.com/?CnC1LHBCzi>
>>
>> Direct link
>> <http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/
>> pleins_textes_5/pt5/travaux_d/26406.pdf>
>>
>> ----
>>
>> Reply Link: <http://www.sarnissa.org//tiki-
>> view_forum_thread.php?forumId=2&comments_parentId=116#form>
>>
>>
>>
>> _______________________________________________
>> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
>> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
>> aquaculture
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquacu
> lture
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Pour rappel, pour ceux à qui cette polémique récente (à laquelle je
fais allusion dans mon précédent message sur le séminaire ISARA)
aurait échappé, un extrait d'internet parmi les centaines qui existent
Minilien
<http://minilien.com/?Y3jyrKEPfI>
Lien direct
<http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2008/08/06/001-
tilapia-omega6.shtml>
En général, il est toujours préférable de miser sur le poisson sauvage
— Pr Robert Ackman
Le tilapia d'élevage ne serait pas meilleur qu'un beignet ou un
hamburger pour la santé.
Selon des chercheurs américains de l'école de médecine de
l'Université Wake Forest, ce poisson d'élevage de plus en plus
populaire dans les cuisines renferme un niveau élevé d'acides gras
oméga-6.
Un niveau trop élevé de ces acides gras polyinsaturés a déjà été
associé à l'apparition de cancers, d'asthme et de dépression. Il peut
aussi entraîner des problèmes cardiaques.
Au Canada, la majeure partie de la production aquacole de ce poisson
à chair blanche et ferme se fait en Colombie-Britannique, en Ontario
et en Nouvelle-Écosse.
Le tilapia se classe au deuxième rang mondial, après la carpe, pour
l'importance de sa production en aquaculture.
De leur côté, les oméga-3 ont un effet protecteur contre certaines
maladies du coeur. Ils semblent aussi diminuer les symptômes de
plusieurs maladies du système nerveux comme l'épilepsie, la
dépression et la psychose maniaco-dépressive.
Leur rôle serait également essentiel pendant la grossesse et la
lactation, puisqu'ils favoriseraient le développement mental des
enfants.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et The Globe & Mail
Pour info: l'aquaculture est aussi confrontée à cette nouvelle donne
(cf. récente polémique sur le tilapia aussi préjudiciable à la santé
qu'un beignet)
Et je crois que nous avons des gens de l'ISARA sur cette liste !
Bienvenue à eux !
Début du message réexpédié :
> De : "rhonealpes(a)uniagro.fr" <rhonealpes(a)uniagro.fr>
> De : rhonealpes(a)uniagro.fr
> Date : 11 novembre 2008 11:46:08 HNEC
> À : "lionel.dabbadie(a)cirad.fr" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Conseil National de l'Alimentation - 9 & 10 décembre Isara
> Lyon
> Répondre à : rhonealpes(a)uniagro.fr
>
> Les 9 et 10 décembre 08
> à l'ISARA-Lyon
> le Conseil National de l'Alimentation
>
> se réunit sur le thème :
>
> Alimentation : vers de nouveaux arbitrages ?
> Coûts, santé, goût :
> tous les acteurs (transformateurs, distributeurs, producteurs,
> consommateurs,...) sont confrontés à de nouvelles donnes.
>
> Discours introductif de Michel Barnier, Ministre de l'agriculture
> et de la pêche, le 9 décembre matin.
>
> Clôture des inscriptions le 17 novembre.
Hello Randy / Ben / et autres Sarnissiens,
J'ai eu la possibilité de comparer directement les performances d'O.
niloticus et des trois espèces indigènes O. macrochir, T. rendalli et
O. andersonii (et O. aureus) en Zambie, à l'époque où l'on
considérait encore que ça ne posait pas problème de faire ce genre de
choses. Les essais ont été réalisés sur une durée de 3-4 ans dans un
systèmes de bacs intensifs en eau claire, en utilisant des aliments
granulés fabriqués par nos soins. Nous avons également évalué le taux
de reproduction des poissons en comptabilisant le nombre de
fingerlings récoltés dans le système.
Les résultats ont été que le niloticus (de Stirling) arrivait
largement en tête du point de vue de la croissance et de la bonne
production d'alevins.
L'andersonii (de Chilanga) arrivait probablement deuxième, avec une
croissance acceptable mais une production d'alevin faible.
L'aureus n'est entré dans le test que pour nous permettre de produire
des hybrides mâles -de fait, les hybrides grossissaient vraiment bien
mais le taux de production d'alevins était si faible qu'il eut été
impossible de réaliser une telle opération de manière commerciale.
Le macrochir et le rendalli grossissaient tous les deux de manière
satisfaisante jusqu'à 70g, puis stoppaient ensuite leur croissance.
Dans notre esprit, il n'y avait aucun doute que le niloticus était le
meilleur poisson et que sans lui, la ferme n'aurait jamais pu
atteindre sa capacité de production maximale.
Au passage, si certains d'entre-vous sont intéressés par les données,
je peux vous les communiquer.
Nous savons tous ce qui s'est passé entre-temps -le niloticus s'est
échappé probablement de la ferme de Nakambala Estate mais aussi de
celle de Wilhem Lublinkof plus proche de Lusaka et s'est répandu dans
toute la moyenne Kafue. C'est une bonne chose du point de vue de la
pêche, mais objectivement, c'est une mauvaise chose du point de vue
de la biodiversité. Ou bien ? Nous supposons tous que le niloticus
s'est hybridé avec des souches locales dans la Kafue, alors qu'il se
pourrait qu'il les aies juste déplacées. Autant que je m'en
souvienne, les captures de tilapia dans la Kafue ont toujours été
assez limitées. Nous avions ainsi essayé de capturer des géniteurs
d'andersonii dans la rivière, mais avons échoué. Alors que
maintenant, il y a une pêcherie productive de niloticus -un poisson
pourtant bien adapté pour éviter d'être capturé par les filets des
pêcheurs.
Ce que je veux dire, c'est que nous avons ici une vrai expérience en
grandeur réelle, et qu'il faut que quelqu'un se charge de faire de la
science avant de sauter de manière hâtive sur telle ou telle conclusion.
Qu'est-ce qui se passe avec les populations de niloticus du Kafue?
Est-ce qu'il y a des hybrides avec andersonii et macrochir ?
Est-ce qu'il reste des andersonii et des macrochir ?
Je suis d'accord qu'il nous faut être très prudents avec de nouvelles
introductions, particulièrement pour de nouvelles espèces, mais aussi
pour de nouvelles souches d'espèces. Le principal enseignement
zambien, c'est qu'une fois que le poisson a été introduit, il
s'échappera. Mais il n'y a pas de logique à vouloir surprotéger des
zones qui n'en valent pas la peine -la seule chose que l'on fait dans
ce cas, c'est d'empêcher une possibilité de développement économique.
Donc les premières choses à faire consistent à identifier clairement
les zones qui doivent être protégées en urgence -en priorité, celles
dont les stocks de poisson n'ont pas encore été confrontés aux
introductions, et ensuite, peut-être, les zones où les espèces
introduites n'ont pas encore réussi à s'implanter à des niveaux de
population significatifs. Mettez des grilles sur ces zones -
n'encouragez pas le développement de l'aquaculture -même à petite
échelle parce que forcément, un jour, les fermiers voudront
introduire un "meilleur poisson". Concentrez plutôt tous les efforts
pour permettre aux populations de poissons sauvages de se
reconstituer grâce à des approches communautaires -sanctuaires
piscicoles, saisons de pêches, etc.
Ben - Il me semble que Caprivi pourrait être une de ces zones ?
Par contre, dans les zones où des introductions "réussies" ont eu
lieu, comme dans la moyenne Kafue, il n'est plus possible de demander
au Génie de rentrer dans sa bouteille. S'agissant de la biodiversité,
il n'y pas vraiment de différence à élever la souche de niloticus de
Stirling, la souche GIFT ou je-ne-sais-quoi, c'est une espèce
implantée, non-indigène qu'il est impossible d'éradiquer même si on
le voulait. Il faut aider les fermiers dans ces zones, car c'est eux
qui répondent à la demande sans cesse croissante des marchés locaux.
Je n'en croyais pas mes yeux quand j'ai vu des filets de tilapia de
Thailande dans les supermarchés de Lusaka et que j'ai entendu que le
prix du poisson entier était maintenant de l'ordre de $4/kg !
Mon point de vue n'est peut-être pas le plus populaire, mais je crois
que nous devons avoir une approche pragmatique car sinon, nous
courrons le risque de retourner très loin dans le passé sans aucun
bénéfique réel.
Cordialement
Malcolm Dickson.
Début du message réexpédié :
> De : Malcolm Dickson <malcolm.dickson(a)mac.com>
> Date : 10 novembre 2008 19:12:06 HNEC
> À : "Brummett, Randall (WorldFish)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Cc : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Hi Randy / Ben / Other Sarnissans,
>
> I have had the advantage of being able to directly compare the
> performance of O. niloticus against the three indigenous species,
> O. macrochir, T. rendalli and O. andersonii (and O. aureus) in
> Zambia in the days when it was considered OK to do these things.
> The trials were carried out over a 3-4 year period in a clean-water
> intensive tank system using pelleted fish feeds made on site. We
> also assessed the reproduction rate of the fish by recording the
> number of fingerlings that came through the system.
>
> The results were that niloticus (from Stirling) was way out in
> front - good growth and good fry production.
> Andersonii (from Chilanga) was probably second with acceptable
> growth but low fry production.
> Aureus was only brought in so that we could produce all-male
> hybrids - the hybrids grew really well but the fry production rate
> was so low that it was impossible to operate commercially.
> Both macrochir and rendalli grew OK until they were about 70g then
> stopped growing.
> There was no question in our minds that niloticus was the best fish
> and without it the farm would never have been able to reach its
> full production potential.
> By the way, if anyone would like the figures I can provide them.
>
> We all know what has happened since then - niloticus probably from
> the farm at Nakambala Estate but also from Wilhelm Lublinkof's farm
> closer to Lusaka has spread through-out the middle Kafue. Good from
> the point of view of the fishery but obviously bad from the point
> of view of genetic diversity. Or is it? We all assume that
> niloticus in the Kafue has hybridised with the local species
> whereas it may be that it has just displaced them. As I remember
> it, tilapia catches in the Kafue were pretty sparse anyway - we
> tried and failed to catch broodstock andersonii from the river. But
> now there's a productive fishery for niloticus - a fish well
> adapted to avoiding being caught in fishermen's nets.
>
> What I am saying is that we have a real life experiment here and
> someone needs to do the science before we jump to conclusions.
> What is happening with niloticus populations in the Kafue?
> Are there hybrids with andersonii and macrochir?
> Are there any andersonii and macrochir left?
>
> I agree that we should be very cautious about new introductions,
> particularly of new species, but also new strains of species. The
> main lesson from Zambia is that once the new fish has been
> introduced it will escape. But there is no point in trying to over-
> protect areas that are not worth protecting - all that you are
> doing is hindering the possibility of economic development.
>
> So the first step needs to be to clearly identify which areas need
> urgent protection - firstly those with fish stocks that have not
> been messed about with through introductions and perhaps secondly,
> areas where introduced species have not been able to establish
> significant populations. Ring fence those areas - don't encourage
> aquaculture development there - even small-scale aquaculture -
> because farmers will inevitably want to introduce 'a better fish'.
> Concentrate instead on encouraging recovery of wild fish
> populations through community based approaches - no catch zones,
> closed seasons, etc.
>
> Ben - I guess Caprivi might be one of those areas?
>
> In areas where there have been 'successful' introductions, such as
> the middle Kafue, there is no way to get the Genie back into the
> bottle. As far as biodiversity goes it does not really matter
> whether you are farming Stirling strain niloticus, GIFT niloticus
> or whatever, it is a naturalised, non-indigenous species which it
> would be impossible to eradicate even if you wanted to. Full
> support should be given to farmers in areas such as these to
> satisfy the ever increasing demands of the local market. I couldn't
> believe it when I saw packs of tilapia fillets from Thailand in
> supermarkets in Lusaka and I hear that whole fish prices are now
> around $4/kg!
>
> Maybe not a popular viewpoint but I think we need to take a
> pragmatic approach or we risk going two steps backwards for no real
> gain.
>
> Best regards,
>
> Malcolm Dickson.
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
English version below. Traduction d'un article australien
<http://minilien.com/?ARFXrnfIki>
<http://nqr.farmonline.com.au/news/state/agribusiness-and-general/
general/dpi-steps-up-fight-against-tilapia/1356587.aspx>
Australian conditions are probably not applicable in Africa, but it
would be interesting to think of the differences. Was fish farming
the purpose of introcing tilapia in Australia ? I found this risk
analysis:
<http://minilien.com/?oh3n1ELNsW >
<http://www.ecdc.co.za/files/documents/Fisheries/Tilapia%20risk%
20assessment.pdf>
Are you aware of any such document in French ?
Les conditions australiennes ne sont probablement pas transférables
directement à l'Afrique, mais il serait intéressant de réfléchir aux
différences. J'ai trouvé une analyse des risques en anglais.
Connaissez-vous des documents équivalents en français à:
<http://minilien.com/?oh3n1ELNsW >
<http://www.ecdc.co.za/files/documents/Fisheries/Tilapia%20risk%
20assessment.pdf>
Thanks - Merci !
Le MIPP accentue sa lutte contre le tilapia
10/11/2008 4:48:00 PM
Le combat pour maîtriser la prolifération de l'espèce envahissante
tilapia a atteint un nouveau sommet après une opération réussie du
Ministère des Industries Primaires et de la Pêche d'éradication d'un
cours d'eau important de la région.
Le biologiste des poissons du MIPP Malcolm Pearce a indiqué que
l'opération conduite sur une section de Eureka creek était une
première pour le Queensland. "Nous avons déjà utilisé du poison pour
éliminer cette espèce dans des systèmes fermés, mais nous ne l'avions
jamais fait dans des cours d'eau ouvertes en traitant une section
seulement du système" indique M. Pearce.
"L'opération a été un grand succès, avec des résultats préliminaires
qui indique que des dizaines de tilapia sont morts.
"Si nous n'avions pas réalisé cette opération, le tilapia aurait
infesté toute la rivière Mitchell et le golfe de Carpentaria.
"Une infestation de cette ampleur aurait des conséquences graves sur
la pêche commerciale et de loisir dans le golfe, car le tilapia
décimerait les populations piscicoles natives."
M. Pearce indique que la tilapia est considéré comme une des 100
pires espèces introduites au monde, et a été surnommé le "crapaud des
cours d'eau" (cane toad est une espèce de crapaud envahissante)
Un seul couple de tilapia adulte peut produire plus de 1000 petits en
à peine 12 mois" précise M. Pearce
Après avoir barré une section de la rivière, les gardes pêches ont
traité la zone avec un poison piscicole, la Roténone.
"La roténone est une méthode de contrôle autorisée et respectueuse de
l'environnement, largement utilisée en élevage dans le Queensand.
"Elle disparait en 12 heures et n'est toxique que pour les espèces
qui respirent par branchies, comme les poissons.
"Pour être sûr que les grands poissons natifs ne soient pas affectés,
ils ont été déplacés avant l'application du traitement, grâce à une
opération de pêche électrique."
Le MIPP va continuer à surveiller la zone pour évaluer le succès
global de l'opération.
En vertu de la section 89 du Code des Pêches de 1994, la possession
d'une espèce envahissante telle que le tilapia est interdite.
L'amende maximale est de $150 000.
* Vous pouvez signaler tout mouvement suspect de tilapia, ou toute
détection de cette espèce envahissante en contactant l'assistance
téléphonique de la surveillance piscicole au 1 800 017 116 ou en
téléphonant au centre d'information du MIPP au 13 25 23.
DPI steps up fight against tilapia
10/11/2008 4:48:00 PM
Steps to control the pest fish tilapia have been taken to a new level
with Department of Primary Industries and Fisheries (DPI&F) officers
successfully eradicating the species from a key Gulf region waterway.
DPI&F senior fisheries biologist Malcolm Pearce said the exercise
carried out in a section of Eureka Creek was a first for Queensland.
"While we have used fish poison in closed waterways to remove this
species, we have never before dammed a flowing waterway and treated a
section of the system," Mr Pearce said.
"The exercise was a great success with preliminary reports indicating
that dozens of tilapia were killed as a result.
"If this action had not been taken, tilapia could have infested the
entire Mitchell River catchment and the greater Gulf of Carpentaria.
"An infestation of this extent would have had a grave impact on
recreational and commercial fishing in the Gulf as tilapia would
decimate the native fish population."
Mr Pearce said tilapia were considered one of the world´s worst 100
introduced species and have also been dubbed the ´cane toad of the
waterways´.
"A single pair of adult tilapia can produce more than 1000 offspring
in just a 12-month period," Mr Pearce said.
After damming a section of the creek, officers treated the area with
the fish poison Rotenone.
"Rotenone is an environmentally approved control method that is
commonly used in farming in Queensland.
"It dissipates within 12 hours and is only harmful to species that
breathe through their gills such as fish.
"To ensure the large native fish in the area were not harmed they
were removed from the area using electro-fishing methods before the
poison was applied."
DPI&F will continue to conduct surveillance in the area to evaluate
the overall success of the exercise.
Under Section 89 of the Fisheries Act 1994, a person must not possess
pest fish such as tilapia. The maximum penalty is $150,000.
* To report anyone suspected of moving tilapia, or report any
sightings of these pest species, contact the Fishwatch Hotline on
1800 017 116 or phone the DPI&F Business Information Centre on 13 25 23.
Pour candidater, plus de détails ou pour consulter d'autres offres,
merci de consulter
<http://www.cirad.fr/fr/empl_formation/poste/index.php>
Merci d'informer <wl2(a)stir.ac.uk> si vous répondez à ces offres.
L'information sera traitée de manière confidentielle.
1/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes de production
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur le recyclage des matières organiques en milieu tropical. Vous
êtes attiré(e) par la dimension internationale du développement et
par le fait de promouvoir des systèmes de production respectueux de
l’environnement. Le Cirad (Centre de coopération Internationale en
Recherche Agronomique pour le Développement) recrute en CDI un
chercheur en évaluation des impacts environnementaux
Référence à rappeler : 1360
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Chercheur chargé d’élaborer une méthode d’évaluation environnementale
multicritères des systèmes de production agricole utilisant le
recyclage de déchets et coproduits organiques comme moyen
d’intensification. Le recyclage agricole raisonné est une voie
intéressante de réduction des impacts environnementaux (économie
d’engrais et d’énergie, préservation de ressources non renouvelables,
réduction de pollution directe), mais il peut être source d’impacts
par les flux de polluants émis vers l’eau, l’air et les sols, lors de
sa mise en oeuvre. Les échelles imbriquées allant de la parcelle
cultivée au territoire seront à considérer pour traduire ces flux en
indicateurs d’impacts. En ce sens, la méthode à développer doit
s’appuyer d’une part sur la modélisation de systèmes complexes qui
permet de préciser les flux dans le temps et l’espace et d’autre part
sur la maîtrise de méthodes d’évaluation environnementale. On
privilégiera, sans exclusive, la méthode d’analyse de cycle de vie
(ACV), qui fait l’objet de travaux à l’UMR SAS à l’Inra de Rennes
avec laquelle l’unité entretient des relations étroites. Le
recrutement proposé devra permettre, en partant d’une analyse
systémique des systèmes de production, de faciliter le lien,
essentiel pour le projet de l’unité de recherche, entre ses deux axes
fondamentaux : - d’une part, des recherches « analytiques » menées
sur le fonctionnement des processus biophysiques (transformations des
produits organiques dans et hors sol) qui permettent de préciser les
facteurs d'émissions nécessaires au calcul d’indicateurs d'évaluation
environnementale ; - d’autre part, des recherches « systémiques »
visant à la simulation dynamique des flux de matières organiques
(agricoles, urbaines ou agro-industrielles) dans les exploitations et
entre exploitations au sein d’un territoire, qui permettent de rendre
compte des pratiques agricoles en interaction avec les processus
biophysiques à l’œuvre dans ces systèmes (productions animales et
végétales, « fuites » environnementales). Les partenariats établis de
longue date par l’unité de recherche avec les acteurs des filières
agricoles (canne à sucre, élevages) et les organismes d’Etat et
collectivités territoriales à la Réunion permettront aux recherches
sur l’évaluation environnementale de donner une nouvelle dimension à
la conception de stratégies de gestion des effluents d’élevage, agro-
industriels ou domestiques.
Profil souhaité
Doctorat exigé ; réalisation d’un post doc souhaitée. Connaissance du
milieu rural appréciée. Outre des compétences en agronomie système ou
en agro-écologie, il est souhaité une bonne expérience en
modélisation de systèmes complexes et/ou la maîtrise de méthodes
d’évaluation environnementale.
Lieu d'affectation :
La Réunion
Type de contrat :
contrat à durée indéterminée
Date de prise de fonction :
décembre 2008
Renseignements sur le poste :
Hervé SAINT MACARY (herve.saint_macary(a)cirad.fr)
François GUERRIN (francois.guerrin(a)cirad.fr)
Jean Marie PAILLAT (jean-marie.paillat(a)cirad.fr)
2/Agronome Ecologue spécialisé dans l’évaluation des impacts
agroécologiques des systèmes de production agricole
L’impact des systèmes de production à base de culture pérennes dans
le développement social et économique des pays du Sud est avéré et
aujourd’hui internationalement reconnu. La recrudescence de
plantations tant agro-industrielles que familiales est de plus
aujourd’hui motivée par une demande internationale forte en produits
issus de ces systèmes (café, cacao, latex et huile de palme) pour
subvenir à des besoins alimentaires croissants, comme de plus en plus
à des besoins non-alimentaires (caoutchouc naturel, biocarburants,
…). Il est donc primordial de travailler à la mise au point de
systèmes de production rentables et le plus respectueux de
l’environnement, notamment grâce aux méthodes d’évaluation des
impacts agri-environnementaux. Vous souhaitez intégrer une équipe de
recherche pluridisciplinaire sur les systèmes de culture et de
production tropicaux à base de plantes pérennes et investir vos
compétences en agro-écologie dans un ambitieux programme de recherche
sur la construction de méthodologies innovantes pour l’évaluation des
impacts agri-environnementaux. Vous êtes attiré(e) par la dimension
internationale du développement et vous envisagez également vos
futurs travaux en termes de recherche finalisée. Le CIRAD recrute en
CDI un agronome-écologue, spécialisé dans la mise au point d’outils
d’évaluation des impacts écologique des systèmes de production agricole.
Référence à rappeler : 1259-2
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Au sein de l’UPR.34 « Performance des systèmes de culture de plantes
pérennes », le/la candidat(e) aura en charge la construction d’une
méthode d’évaluation des impacts agri-environnementaux de la
production agricole intégrant ses différents aspects spatio-temporels
et son environnement social. Ces travaux viendront en complément des
études conduites sur les aspects agroéconomique et socioéconomique
des systèmes de production à base de plantes pérennes tropicales en
vue d’une évaluation de la durabilité de ces systèmes. À partir d’une
étude approfondie de la littérature internationale et de la prise en
compte des travaux engagés et des besoins exprimés par les
partenaires de recherches, le candidat devra dans un premier temps
opérer des choix, adaptés aux conditions du Sud et aux divers
contextes de production (agro-industries et exploitations
familiales), entre les méthodes disponibles qu’il aura la charge de
suggérer et de mettre en œuvre. Une fois ces choix opérés, des
questions de recherche génériques devront être traitées, parmi
lesquelles : la question des échelles et niveaux d’approche
pertinents, la place de la modélisation dans les démarches
d’évaluation d’impacts environnementaux, le traitement de
l’incertitude et de la validation des méthodes d’évaluation, le
recours aux méthodes de l’intelligence artificielle, et de
proposition de pistes d’amélioration… . Le/la candidat(e) viendra en
appui scientifique à l’équipe de chercheurs en agro-écologie que l’UR
a organisée en collaboration avec ses partenaires en Asie et en
Afrique (expatriés UR.34 + stagiaires des écoles d’Agro France et Sud
+ allocataires de recherche + missions d’appui scientifique),
favorisera le rapprochement avec la plateforme « ACV » de Montpellier
et s’attachera à la publication scientifique des résultats obtenus.
Profil souhaité
Ingénieur agronome, titulaire d'un doctorat en Agronomie/Ecologie.
Expérience en matière de gestion d’écosystèmes cultivés d’étude
d’impacts environnementaux et la construction d’indicateurs d’IAE,
maîtrise obligatoire de l’approche ACV ainsi qu’au moins une ou deux
méthodes d’élaboration d’indicateurs d’impacts (méthodes INDIGO,
OCDE, IDEA, EMA, EE,…). Intérêt pour l'interaction
interdisciplinaire. Aptitude à travailler en expatriation dans des
pays du Sud et dans un environnement souvent contraignant. Bonne
maîtrise de l'anglais écrit et oral indispensable (Espagnol si
possible).
Lieu d'affectation :
Montpellier, puis potentiellement outre mer
Type de contrat :
Contrat à Durée Indéterminée
Date de prise de fonction :
Immédiate
Renseignements sur le poste :
Jean-Luc Battini, CIRAD-Persyst, UR.34, Tél : 04.67.61.65.64, jean-
luc.battini(a)cirad.fr
Robert Habib, CIRAD-Persyst, Directeur, Tél : 04.67.61.57.70,
robert.habib(a)cirad.fr
3/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes
agroalimentaires
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur la qualité des produits alimentaires tropicaux et en particulier
la connaissance de l'influence des procédés de transformation
utilisés. Vous êtes attiré(e) par la dimension internationale du
développement et par les problématiques de valorisation des
productions agricoles par des systèmes alimentaires respectueux de
l’environnement. Vous êtes prêt à vous investir sur les impacts
énergétiques et environnementaux des filières agroalimentaires
tropicales et à les quantifier par des Analyses de Cycles de Vie. Le
Cirad (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement) recrute en CDI un chercheur en évaluation des
impacts environnementaux des systèmes agroalimentaires.
Référence à rappeler : 1413
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Dans les régions chaudes, l’intensification de systèmes de cultures
et le développement de procédés de transformation post-récolte
tentent de répondre à la demande croissante d’augmentation de la
production agricole et de diversification des produits alimentaires à
petite comme à grande échelle dans un contexte de tension sur le
marché des matières premières. Néanmoins, le développement de
procédés de transformation de nombreux produits tropicaux constitue
autant de sources potentielles de risques dont il est nécessaire
d’évaluer les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie
du produit selon une démarche système (type ACV). Les objectifs
généraux des recherches méthodologiques à mener dans le cadre de ce
poste porteronnt sur : 1) La prise en compte des contraintes locales
de transformation dans la méthode de mise en place d’ACV ; 2) La
prise en compte des spécificités des produits vivriers tropicaux pour
alimenter les référentiels de données disponibles des banques de
données internationales (type ‘Ecoinvent’). Ces travaux seront
conduits dans un premier temps sur un produit vivrier modèle dont la
transformation a un impact environnemental fort : le manioc. La
présence du manioc en Afrique, Asie et Amérique Latine permettra des
comparaisons des ACV réalisées par différents systèmes de
transformation de tailles différentes et sur des sites différents.
Des analyses ACV pourront par la suite être conduites sur d’autres
produits dont les impacts sont étudiés par le Cirad ; par exemple le
café voie humide ou les jus de fruits tropicaux. Les ACV comparatives
de différents procédés permettraient de mieux comprendre et de tenir
compte des impacts environnementaux, énergétiques et sur la santé
dans le choix d’une filière de transformation et/ou d’un procédé.
Pour chacune des filières étudiées les flux de matière et d’énergie
qui traversent les différentes composantes de la filière devront être
quantifiés en tenant compte des diversités régionales. L’application
de cette méthode pourra être élargie à différents niveaux de la
filière et/ou à des situations géographiques contrastées pour
enrichir et ajuster les modèles ACV existants. La simulation et
l’interprétation issues de l’ACV permettrait de proposer des
alternatives aux procédés existants qui limiteraient le plus les
impacts sur l’environnement et les coûts. Le développement
opérationnel de ce poste est envisagé selon deux phases : Une
première phase initiale à Montpellier, qui doit permettre de
développer des interactions fortes avec les compétences ACV du Cirad
et des instituts partenaires et avec les spécialistes de la
transformation alimentaire. Des missions sur les terrains permettront
une montée en puissance du chercheur par rapport aux problématiques
étudiées. Après cette période d’imprégnation, une deuxième phase est
prévue en expatriation, de façon à assurer l’expertise tropicaliste
du nouveau recruté.
Profil souhaité
Doctorat exigé (génie des procédés ou génie chimique ou équivalent),
avec une double compétence : agroalimentaire et impact
environnementaux. Connaissance des milieux de production et des
procédés agroalimentaire. Il est souhaité une bonne expérience et
pratique en bilan et modélisation de systèmes agroalimentaire et/ou
la maîtrise de méthodes d’évaluation environnementale de type ACV.
Aptitude à l’analyse fine des bilans matière, bilan énergétique ou
bilan carbone. Une expérience préalable dans un pays du Sud
(transformation post-récolte ; bilans carbone…) serait un plus.
Lieu d'affectation :
A Montpellier dans un premier temps, puis expatriation
Type de contrat :
CDI
Date de prise de fonction :
Décembre 2008
Renseignements sur le poste :
Dominique Pallet
Avenue Agropolis - TA B-95 / 16 - 34398 Montpellier Cedex 5
Tél : +33 4 67 61 58 81 - Secr. : +33 4 67 61 65 97 - Fax : +33 4 67
61 44 49 - dominique.pallet(a)cirad.fr
Max Reynes
73 rue Jean-François Breton - TA B-95 / 16 - 34398 Montpellier Cedex
5 Tél : +33 4 67 61 57 6 max.reynes(a)cirad.fr
4/ Chercheur en évaluation environnementale des systèmes de culture
horticoles
Vous souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire de recherche
sur le fonctionnement agroécologique et l’évaluation des performances
des systèmes de culture. Vous êtes attiré(e) par la dimension
internationale du développement et par le fait de promouvoir des
systèmes de production durables respectueux de l’environnement. Le
Cirad (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour le Développement) recrute en CDI un chercheur en évaluation des
impacts environnementaux. Au sein de l’unité de recherche sur les
systèmes horticoles (HortSys) vous contribuerez au renforcement de
nos compétences dans le domaine stratégique de l’élaboration de
méthodes et outils pour l’évaluation et la conception de systèmes de
culture horticoles durables.
Référence à rappeler : 1411
Date de publication : 2008-11-06
Date de clôture :2008-12-10
Descriptif du poste
Construire et inventer de nouveaux systèmes de production horticoles
suppose de pouvoir évaluer leurs impacts environnementaux potentiels
avec des outils fiables et reconnus. La transformation de variables
et données accessibles en indicateurs spécifiques est nécessaire pour
interpréter et comprendre des observations, quantitatives et
qualitatives, ainsi que pour comparer des situations ou des systèmes
de production pour des objectifs et des utilisateurs variés. Il
s’agit de mettre au point des méthodes d’évaluation multicritère des
relations entre l’environnement et les systèmes horticoles, à
différentes échelles. La démarche proposée visera en particulier à
combiner des approches de type « local » c'est-à-dire qui permettent
d’évaluer les impacts locaux d’un système, à l’échelle de la parcelle
ou du paysage (qualité de l’eau, stockage du carbone dans le sol,
etc.), et des approches de type « global » qui permettent
d’identifier l’impact environnemental global d’un produit « du
berceau à la tombe », en tenant compte de l’ensemble des éléments qui
ont contribué à son cycle de vie. La prise en compte conjointe de ces
deux niveaux d’organisation pose la question centrale de
l’intensification : quels sont les modes de culture et de production
qui maximisent la production et minimisent les impacts
environnementaux locaux et globaux? Cette question sera abordée dans
une perspective générique sur une variété de systèmes horticoles
tropicaux, dans des filières longues ou courtes, vivrières ou
d’export, dans une perspective à la fois méthodologique (construction
d’outils d’évaluation génériques), et finalisée (éco-conception de
systèmes et de produits). Le recours à la modélisation, le traitement
de l’incertitude dans la démarche constituent des voies
d’approfondissement méthodologiques.
Profil souhaité
- ingénieur agronome titulaire d’un doctorat en agronomie dans le
domaine de l’évaluation environnementale - expérience internationale
de recherche appréciée, si possible dans le domaine de la
construction des indicateurs environnementaux (INDIGO, OCDE, IDEA,
EMA, ACV, EE, etc.) - Aptitude à travailler en interdisciplinarité et
en équipe. - Maîtrise de la langue anglaise (parlé et écrit).
Lieu d'affectation :
Montpellier
Type de contrat :
Contrat à durée indéterminée
Date de prise de fonction :
le plus rapidement possible
Renseignements sur le poste :
eric.malezieux(a)cirad.fr