https://www.thesouthafrican.com/public-funds-wasted-in-appealing-high-court…
This article illuminates the overfishing of South Africa's Rock Lobster
population. Would this be a good opportunity for aquaculture to support
fisheries with a hatchery, that raises and releases juveniles? My idea
stems from ReefDoctor's project with sea cucumbers in Madagascar.
Cette reportage illumine la problème de surpeche d'Homard de Piedre en
Afrique de Sud. Ça pourrait etre un opportunité pour l'aquaculture, pour
soutien les pecheries avec un écloserie d'homards? Cet écloserie pourrait
faire d'elevage et libération de juveniles? Mon idée, c'est pareille de le
projet de ReefDoctor avec des concombre de mer à Madagascar.
- Alexandra
Chers collègues
Pour votre information, la FAO vient de mettre en ligne la vidéo sur la session Aquaculture intégrée à l’Agriculture et Agro-écologie tenue pendant la conférence AQUA 2018 à Montpellier. Elle est en anglais mais certaines interviews sont en français. Le lien est: http://www.youtube.com/watch?v=rwdH813SehU <http://www.youtube.com/watch?v=rwdH813SehU>
N’hésitez pas à le partager!
Bien cordialement
Lionel
--
Station Expérimentale d'Aquaculture, Ifremer, Route de Maguelone, F-34250 Palavas-Les-Flots (France)
Ph: +33 4 67 13 04 00 or +33 6 20 82 56 86
Skype: dabbadie
From: AHOCOU Alexandre K <alexahocou(a)gmail.com>
Sent: 14 September 2018 07:17
To: sarnissa-african-aquaculture Mailing List <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: A propos du circuit recirculé
Bonjour à l'administrateur de la plate forme
Merci infiniment de votre contribution à m'aider à avoir des informations sur le circuit fermé.
Pour ce faire, j'ai préparé le fichier suivant dont voici le contenu :
Bonjour à tous
Je suis Alexandre promoteur de l’écloserie Poissons d’Afrique à Lomé au Togo. Actuellement nos bassins sont connectés en circuit ouvert et nous avons l’intention de passer au système circuit recirculé. Je voudrais donc savoir si quelqu’un a de l’expertise dans ce domaine à partager avec nous.
Concrètement voici nos préoccupations :
- Comment fabriquer nous-même le filtre mécanique et le filtre biologique si possible avec des matériaux locaux,
- Quel est le principe de dimensionnement de ces deux filtres (mécanique et biologique) en fonction du volume total d’eau à reciculer ? Par exemple pour 16 bacs en ciment de 1,2 m3 chacun quelle peut être la taille des filtres ?
- Quelle peut être la proportion de nouvelle eau à ajouter au système et avec quelle fréquence ?
- Comment se fait le dégazage des gaz dissous surtout le CO2 ?
- Il semble que le système utilise une pompe airlift ; c’est quoi exactement une pompe airlift et peut-on s’en procurer facilement ? A défaut de cette pompe existe-t-il d’autres alternatives ?
- Enfin quels inconvénients pour le système recirculé ?
C’est beaucoup de questions mais nous espérons que si vous avez des fichiers ou des vidéos ils peuvent nous aider énormément.
En plus, vous n’êtes pas obligé de répondre à toutes les questions. Votre contribution peut concerner juste l’une quelconque des questions que vous maitrisez.
Recevez nos remerciements anticipés.
Bonjour à tousJe viens par ce message faire part de ma satisfaction de la plate forme d'échanges des informations sur l'aquaculture que SARNISSA met à la disposition des utilisateurs de l'internet.
Dr Hamet Diaw DIADHIOUISRA CRODTBP 2241 DakarSENEGAL Le mardi 4 septembre 2018 à 10:13:24 UTC+1, <sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk> a écrit :
Envoyez vos messages pour la liste Sarnissa-french-aquaculture à
sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Pour vous (dés)abonner par le web, consultez
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
ou, par email, envoyez un message avec 'help' dans le corps ou dans le
sujet à
sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk
Vous pouvez contacter l'administrateur de la liste à l'adresse
sarnissa-french-aquaculture-owner(a)lists.stir.ac.uk
Si vous répondez, n'oubliez pas de changer l'objet du message afin
qu'il soit plus spécifique que "Re: Contenu du digest de
Sarnissa-french-aquaculture..."
Thèmes du jour :
1. Re: Communiqués de presse du Cirad reçu le 3 septembre 2018
(Tostain serge)
----------------------------------------------------------------------
Message: 1
Date: Mon, 3 Sep 2018 11:57:17 +0000 (UTC)
From: Tostain serge <serge_tostain2004(a)yahoo.fr>
To: <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: Re: [Sarnissa] Communiqués de presse du Cirad reçu le 3
septembre 2018
Message-ID: <1058360978.601569.1535975837721(a)mail.yahoo.com>
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"
bonjour,pour info.reçu trop tard.cordialement
Serge TOSTAIN
Formad environnement
Tél. France : 00 33 (0)4 67 59 18 91
http://www.formad-environnement.org
Le lundi 3 septembre 2018 à 11:47:06 UTC+2, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr> a écrit :
AQUA 2018 | L’agro-écologie pour relever le défi d’une aquaculture durable
23/08/2018 - Communiqué de presse
À l’occasion d’Aqua2018, congrès mondial d’aquaculture qui se tiendra pour la première fois du 25 au 29 août à Montpellier, le Cirad apporte son soutien à la FAO dans l’organisation d’une session spéciale sur l’agro-écologie appliquée à l’aquaculture le samedi 25 août. Une centaine de participants sont attendus sur les 2500 personnes du congrès qui rassemblera 60 nationalités.
L’aquaculture est le secteur des productions animales qui s’est développé le plus rapidement ces dernières décennies, et aujourd’hui, plus d’un poisson sur deux destinés à la consommation humaine en est issu. En volume, on élève désormais plus de poissons d’élevage que de bovins, et cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années en raison de la croissance démographique mais aussi des bénéfices nutritionnels de ces produits. L’accroissement rapide de la production a cependant parfois eu des impacts environnementaux et sociaux négatifs, que les filières aquacoles cherchent aujourd’hui à réduire. L’agro-écologie est une approche basée sur l’utilisation des principes et concepts de l’écologie , dans le but d’optimiser les interactions entre les plantes, animaux, humains et l’environnement, tout en prenant en compte les services écosystémiques et les aspects sociaux indispensables à la durabilité et à l’équité des systèmes alimentaires. Pour la FAO, dix indicateurs permettent de caractériser l’agro-écologie : la diversité des espèces et la biodiversité, la co-création et le partage de connaissance entre acteurs, la valorisation des synergies entre les différentes activités du système de production et avec l’environnement, l’efficience de l’utilisation des ressources et leur recyclage, la résilience des communautés et des écosystèmes (notamment face aux changements climatiques), les valeurs sociales et humaines, les traditions culturelles et culinaires, la bonne gouvernance et une économie circulaire et solidaire.
Inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable
Comme dans d’autres domaines de l’agriculture, l’agro-écologie est l’une des voies les plus prometteuses pour inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable mais aussi pour aider le secteur à s’adapter au changement climatique. C’est pour cela que, comme le rappelle Matthias Halwart, Directeur de l’Aquaculture à la FAO, « l’agro-écologie et les approches intersectorielles comme l’aquaculture intégrée à l’agriculture sont une priorité à la fois pour la FAO et le Cirad, et font à ce titre partie de l’accord de partenariat qui unit nos deux institutions » . En effet, si « l’aquaculture traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée depuis des millénaires en Asie, a toujours été parfaitement intégrée dans son environnement naturel, agricole et humain, de nouvelles approches émergent actuellement » , précise Lionel Dabbadie, chercheur au Cirad. C’est par exemple le cas de l’aquaponie (combinaison de l’aquaculture et de l’hydroponie), de l’aquaculture multi-trophique intégrée (combinaison d’élevages polluants avec des élevages et cultures dépolluants comme les mollusques filtreurs ou les macro-algues), des élevages d’insectes pour nourrir les poissons ou de l’utilisation de lompes Cyclopterus lumpus pour lutter contre les poux des saumons.
La rizi-pisciculture, un exemple d’approche agro-écologique
« La rizi-pisciculture malgache et la pisci-riziculture guinéenne, sont deux exemples d’approches agro-écologiques sur lesquelles travaille le Cirad et qui seront présentées au cours de l’atelier du 25 août », ajoute Lionel Dabbadie. La rizipisciculture consiste à élever des poissons dans des casiers de riz. « En fouillant la vase du fond, les poissons favorisent la remise en suspension des sels nutritifs dont le riz a besoin pour sa croissance. De son côté, le poisson se nourrit en consommant les organismes du périphyton qui se développent sur les tiges des plantes » . Dans ce système intégré agro-écologique, « on ne produit donc pas seulement deux aliments dans un même espace mais on en produit aussi plus que si chacun était cultivé séparément » .Les objectifs de cette journée consacrée à l'agro-écologie sont triples :
- documenter les pratiques actuelles,
- comprendre comment l’aquaculture intégrée et l’agro-écologie permettent de répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et contre la faim,
- identifier les besoins de connaissances nécessaires à la poursuite du développement d’une aquaculture agro-écologique durable.
Le Cirad à Aqua2018
Organisé tous les 6 ans par l'European Aquaculture Society (EAS) et la World Aquaculture Society (WAS), Aqua2018 attend à Montpellier du 25 au 29 août 2500 participants de plus de 60 pays. « L’aquaculture est l'une des industries alimentaires les plus importantes au monde. Son enjeu est de produire le plus efficacement possible des produits aquatiques de haute qualité dans le respect de l'environnement, en contribuant à la santé et à la richesse mondiale », précisent les organisateurs d’Aqua2018. Les quatre organismes impliqués dans la recherche aquacole en France (Ifremer, Inra, Cirad et IRD) se sont investis dans la réussite de ce congrès exceptionnel et participeront activement à travers des communications de chercheurs lors du congrès mais également des événements, comme l’atelier du Cirad et de la FAO sur l’agro-écologie (voir plus haut). Le Cirad, qui collabore avec l’Ifremer, l’IRD et l’Université de Montpellier au développement d’une aquaculture respectueuse de l’environnement, participera ainsi, sur la thématique du tilapia, deuxième poisson le plus consommé dans le monde, au Farm tour, organisé par l’Ifremer le samedi 25 août à la station de Palavas (consultez le dossier de presse de la visite). Ses chercheurs présenteront aussi sept communications orales durant le congrès qui se tiendra au Corum et présideront quatre sessions :
- Aquaculture non-alimentaire, le dimanche 26 (11:20 - 12:40) Salle Sully 1 - Hugues de Verdal
- Tilapia, le dimanche 26 août (14:30 - 17:10) Salle Tibériade - Hugues de Verdal
- Co-production circulaire Agriculture / Aquaculture et éco-intensification, le lundi 27 août (09:00 - 15:10) Salle Sully 2 - Lionel Dabbadie
- Déterminisme et contrôle du sexe, le mercredi 29 août (09:00 - 15:40) Salle Joffre 5 - Jean-François Baroiller
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Quelques chiffres de l’aquaculture mondiale
- En 2016, la production aquacole mondiale s'élevait à 110,2 millions de tonnes, pour une valeur à la première vente estimée à 210 milliards d'euros
- 63 % de la production aquacole se fait en milieu continental (87 % si on ne considère que les poissons)
- La Chine contribue à 60 % de l’offre aquacole mondiale et l’Asie à 90 %
- L’Asie est le premier exportateur mondial de produits aquatiques et l’Union Européenne, le premier importateur mondial
- La consommation moyenne mondiale est de 20,3 kg/hab/an et elle ne cesse d’augmenter
- Près de 8 poissons sur 10 produits, hors territoire chinois, sont issus des régions tropicales
- Deux tiers en valeur des exportations des pays en développement sont destinés aux pays développés
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Selected videos
Sidiki Keita, DG de l'Agence Nationale pour l'Aquaculture de Guinée : "la Guinée a inscrit la pisciculture agro-écologique dans ses engagements nationaux pour l'Accord de Paris"https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601
Diana Edithe Andria-Mananjara du Fofifa présente la rizipisciculture à Madagascarhttps://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912
Wenresti G. Gallardo (Sultan Qaboos University) presents aquaponics farms in Omanhttps://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608
Yuan Derun (NACA) presents agroecological aquaculture systems in Asiahttps://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617
Mike Phillips (WorldFish) : "Agroecology and integrated aquaculture should act on three keys: poverty reduction, improve nutrition and health and improve environment"https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560
Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapiashttps://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw
AQUA 2018 | Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias
23/08/2018 - Article
Optimiser l’alimentation des poissons est le meilleur levier pour réduire les coûts économiques et écologiques de l’aquaculture. Pour sélectionner les tilapias transformant le mieux la nourriture qu’on leur donne, l’efficacité alimentaire est finement étudiée par les chercheurs du Cirad. Des travaux récents ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre efficacité alimentaire et comportement d’agressivité chez le tilapia du Nil. Ces résultats sont présentés par Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
Un tilapia au comportement agressif et dominateur ne fera pas forcément preuve d’une meilleure efficacité alimentaire. Cette information pourrait paraitre anodine, mais elle pose une pierre de plus à l’édifice d’une pisciculture durable. L’efficacité alimentaire d’un poisson est le rapport prise de nourriture/prise de poids. Améliorer ce taux de conversion de la nourriture contribue largement à la durabilité de l’aquaculture, et ce pour trois raisons : l’aliment constitue 50 à 70 % du coût d’un élevage piscicole, il représente entre 55 et 85 % des impacts environnementaux de l’aquaculture et certains ingrédients de l’aliment entrent en compétition avec ceux de l’alimentation humaine.Mesurer l’efficacité alimentaire de chaque poisson est indispensable pour sélectionner les individus possédant le meilleur ratio prise de nourriture/prise de poids. Mais ces informations ne sont pas simples à obtenir. Une solution est d’isoler les tilapias les uns des autres. Mais dès lors, il n’est plus possible d’étudier les interactions sociales, souvent fortes chez les poissons et visibles en élevage. Pour observer les liens éventuels entre rivalité et prise alimentaire individuelle, Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, et ses collègues ont eu recours à l’analyse vidéo. Ils ont marqué les poissons pour les reconnaitre, puis les ont filmés pour estimer la fréquence des comportements agressifs (pendant et entre les repas) et compter le nombre de granulés consommés par chaque individu.
« Le rang hiérarchique et le comportement d’agressivité n’affectent ni la croissance du tilapia du Nil ni son taux de conversion de la nourriture. L’efficacité d’un poisson dominant n’est donc pas supérieure à celle d’un subordonné, explique Hugues de Verdal. Les individus agressifs ne mangent pas plus que les autres et ne grossissent pas plus vite. Défendre leur position hiérarchique leur coûte probablement une énergie équivalente à celle nécessaire aux subordonnés pour trouver leur nourriture. »Au cours de l’expérience, les chercheurs ont donc mis en évidence qu’il existait des moyens fiables et précis d’estimer le ratio prise de nourriture/prise de poids chez les poissons. L’ensemble de ces résultats permet de penser qu’une sélection génétique des tilapias du Nil sur le ratio de conversion alimentaire n’aura pas d’impact négatif sur l’agressivité globale des poissons, ce qui aurait pu être attendu.
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Le tilapia, 2e poisson d’aquaculture mondiale
C’est le deuxième poisson le plus consommé dans le monde, après la carpe. La production mondiale de tilapias croît à un rythme très soutenu depuis plusieurs années. Cette hausse va perdurer puisque la production mondiale devrait quasiment doubler entre 2010 et 2030, passant de 4,3 à 7,3 millions de tonnes annuelles, selon la FAO. |
AQUA 2018 | De la phytothérapie en aquaculture pour réduire l’usage des antibiotiques
27/08/2018 - Article
Des scientifiques du Cirad et de l’IRD testent l’usage de plantes médicinales en alternative aux antibiotiques dans les élevages de poisson. Entre analyses au laboratoire et recherches de terrain, ces travaux innovants visent à limiter le phénomène global d’antibiorésistance et à réhabiliter les savoirs traditionnels de la petite pisciculture familiale d’Asie du Sud-Est. Samira Sarter, chercheuse au Cirad, présentera différentes approches pour un usage prudent des antibiotiques devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
« L’objectif de nos travaux est de réduire le recours aux antibiotiques en aquaculture pour limiter l’antibiorésistance des bactéries » annonce d’emblée Samira Sarter, cheffe de l’équipe Diva (DIVersité ichtyologique et Aquaculture - unité mixte de recherche ISEM) et chercheuse au Cirad. Cela fait plus de 10 ans que la scientifique explore le monde végétal dans ce sens. Les plantes testées proviennent d’informations puisées tant dans la littérature que sur le terrain, à Madagascar d’abord, puis en Asie du Sud-Est.
Des savoirs traditionnels…
Dans ces régions d’Asie, berceaux de l’aquaculture, l’usage de plantes médicinales est courant. C’est ce qu’a révélé une enquête ethnobotanique réalisée en partenariat avec l’IRD dans des fermes aquacoles au nord du Vietnam. 66 % des 280 pisciculteurs consultés utilisent des plantes dans leurs bassins d’élevage. 24 espèces végétales sont ainsi utilisées en traitement et en prévention de maladies, principalement bactériennes et fongiques. Feuilles, fleurs, racines, entières ou hachées, sont parfois incorporées à l’alimentation, mais le plus souvent simplement introduites dans les bassins.
… aux analyses de laboratoire
De retour dans leur laboratoire, les chercheurs étudient les propriétés antibactériennes de certaines plantes, comme la verveine exotique (Litsea cubeba). Trois concentrations de poudre de feuilles de L. cubeba ont été ajoutées à l’alimentation d’élevages expérimentaux de carpes pendant 21 jours : 2, 4 et 8 %, ainsi qu’un groupe contrôle à 0 %. Les poissons nourris avec les doses de 4 et 8 % ont vu leur système immunitaire renforcé et notamment un meilleur taux de survie après infection par la bactérie pathogène Aeromonas hydrophila.
Ces investigations sont très innovantes dans la recherche aquacole mondiale. « Notre double approche, croisant ethnobotanique et analyses de laboratoires, est pertinente à la fois pour la conservation des savoirs traditionnels et pour prouver l’efficacité des plantes médicinales en pisciculture comme une alternative possible aux antibiotiques », confie Samira Sarter.
L’antibiorésistance, un problème majeur et globalisé
Les résidus de ces médicaments dans les élevages de poissons contribuent au grave problème de l’antibiorésistance. D’autant que l’aquaculture fournit déjà la moitié de la consommation mondiale en produits animaux aquatiques et que ce ratio devrait augmenter puisque la pêche restera, dans le meilleur des cas, stable pendant les prochaines décennies.
_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
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Subject: Pied de page des remises groupées
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Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
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Fin de Lot Sarnissa-french-aquaculture, Vol 121, Parution 3
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AQUA 2018 | L’agro-écologie pour relever le défi d’une aquaculture durable
23/08/2018 - Communiqué de presse
À l’occasion d’Aqua2018, congrès mondial d’aquaculture qui se tiendra pour la première fois du 25 au 29 août à Montpellier, le Cirad apporte son soutien à la FAO dans l’organisation d’une session spéciale sur l’agro-écologie appliquée à l’aquaculture le samedi 25 août. Une centaine de participants sont attendus sur les 2500 personnes du congrès qui rassemblera 60 nationalités.
L’aquaculture est le secteur des productions animales qui s’est développé le plus rapidement ces dernières décennies, et aujourd’hui, plus d’un poisson sur deux destinés à la consommation humaine en est issu. En volume, on élève désormais plus de poissons d’élevage que de bovins, et cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années en raison de la croissance démographique mais aussi des bénéfices nutritionnels de ces produits. L’accroissement rapide de la production a cependant parfois eu des impacts environnementaux et sociaux négatifs, que les filières aquacoles cherchent aujourd’hui à réduire.
L’agro-écologie est une approche basée sur l’utilisation des principes et concepts de l’écologie , dans le but d’optimiser les interactions entre les plantes, animaux, humains et l’environnement, tout en prenant en compte les services écosystémiques et les aspects sociaux indispensables à la durabilité et à l’équité des systèmes alimentaires.
Pour la FAO, dix indicateurs permettent de caractériser l’agro-écologie : la diversité des espèces et la biodiversité, la co-création et le partage de connaissance entre acteurs, la valorisation des synergies entre les différentes activités du système de production et avec l’environnement, l’efficience de l’utilisation des ressources et leur recyclage, la résilience des communautés et des écosystèmes (notamment face aux changements climatiques), les valeurs sociales et humaines, les traditions culturelles et culinaires, la bonne gouvernance et une économie circulaire et solidaire.
<>Inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable
Comme dans d’autres domaines de l’agriculture, l’agro-écologie est l’une des voies les plus prometteuses pour inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable mais aussi pour aider le secteur à s’adapter au changement climatique. C’est pour cela que, comme le rappelle Matthias Halwart, Directeur de l’Aquaculture à la FAO, « l’agro-écologie et les approches intersectorielles comme l’aquaculture intégrée à l’agriculture sont une priorité à la fois pour la FAO et le Cirad, et font à ce titre partie de l’accord de partenariat qui unit nos deux institutions » .
En effet, si « l’aquaculture traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée depuis des millénaires en Asie, a toujours été parfaitement intégrée dans son environnement naturel, agricole et humain, de nouvelles approches émergent actuellement » , précise Lionel Dabbadie, chercheur au Cirad. C’est par exemple le cas de l’aquaponie (combinaison de l’aquaculture et de l’hydroponie), de l’aquaculture multi-trophique intégrée (combinaison d’élevages polluants avec des élevages et cultures dépolluants comme les mollusques filtreurs ou les macro-algues), des élevages d’insectes pour nourrir les poissons ou de l’utilisation de lompes Cyclopterus lumpus pour lutter contre les poux des saumons.
<>La rizi-pisciculture, un exemple d’approche agro-écologique
« La rizi-pisciculture malgache et la pisci-riziculture guinéenne, sont deux exemples d’approches agro-écologiques sur lesquelles travaille le Cirad et qui seront présentées au cours de l’atelier du 25 août », ajoute Lionel Dabbadie. La rizipisciculture consiste à élever des poissons dans des casiers de riz. « En fouillant la vase du fond, les poissons favorisent la remise en suspension des sels nutritifs dont le riz a besoin pour sa croissance. De son côté, le poisson se nourrit en consommant les organismes du périphyton qui se développent sur les tiges des plantes » . Dans ce système intégré agro-écologique, « on ne produit donc pas seulement deux aliments dans un même espace mais on en produit aussi plus que si chacun était cultivé séparément » .
Les objectifs de cette journée consacrée à l'agro-écologie sont triples :
documenter les pratiques actuelles,
comprendre comment l’aquaculture intégrée et l’agro-écologie permettent de répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et contre la faim,
identifier les besoins de connaissances nécessaires à la poursuite du développement d’une aquaculture agro-écologique durable.
<>Le Cirad à Aqua2018
Organisé tous les 6 ans par l'European Aquaculture Society (EAS) et la World Aquaculture Society (WAS), Aqua2018 attend à Montpellier du 25 au 29 août 2500 participants de plus de 60 pays. « L’aquaculture est l'une des industries alimentaires les plus importantes au monde. Son enjeu est de produire le plus efficacement possible des produits aquatiques de haute qualité dans le respect de l'environnement, en contribuant à la santé et à la richesse mondiale », précisent les organisateurs d’Aqua2018. Les quatre organismes impliqués dans la recherche aquacole en France (Ifremer, Inra, Cirad et IRD) se sont investis dans la réussite de ce congrès exceptionnel et participeront activement à travers des communications de chercheurs lors du congrès mais également des événements, comme l’atelier du Cirad et de la FAO sur l’agro-écologie (voir plus haut).
Le Cirad, qui collabore avec l’Ifremer, l’IRD et l’Université de Montpellier au développement d’une aquaculture respectueuse de l’environnement, participera ainsi, sur la thématique du tilapia <https://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/articles/2018/science…>, deuxième poisson le plus consommé dans le monde, au Farm tour, organisé par l’Ifremer le samedi 25 août à la station de Palavas (consultez le dossier de presse de la visite <https://wwz.ifremer.fr/content/download/119814/file/DP-AQUA2018-PALAVAS-FR.…>).
Ses chercheurs présenteront aussi sept communications orales durant le congrès qui se tiendra au Corum et présideront quatre sessions :
Aquaculture non-alimentaire, le dimanche 26 (11:20 - 12:40) Salle Sully 1 - Hugues de Verdal
Tilapia, le dimanche 26 août (14:30 - 17:10) Salle Tibériade - Hugues de Verdal
Co-production circulaire Agriculture / Aquaculture et éco-intensification, le lundi 27 août (09:00 - 15:10) Salle Sully 2 - Lionel Dabbadie
Déterminisme et contrôle du sexe, le mercredi 29 août (09:00 - 15:40) Salle Joffre 5 - Jean-François Baroiller
<>Quelques chiffres de l’aquaculture mondiale
En 2016, la production aquacole mondiale s'élevait à 110,2 millions de tonnes, pour une valeur à la première vente estimée à 210 milliards d'euros
63 % de la production aquacole se fait en milieu continental (87 % si on ne considère que les poissons)
La Chine contribue à 60 % de l’offre aquacole mondiale et l’Asie à 90 %
L’Asie est le premier exportateur mondial de produits aquatiques et l’Union Européenne, le premier importateur mondial
La consommation moyenne mondiale est de 20,3 kg/hab/an et elle ne cesse d’augmenter
Près de 8 poissons sur 10 produits, hors territoire chinois, sont issus des régions tropicales
Deux tiers en valeur des exportations des pays en développement sont destinés aux pays développés
Selected videos
Sidiki Keita, DG de l'Agence Nationale pour l'Aquaculture de Guinée : "la Guinée a inscrit la pisciculture agro-écologique dans ses engagements nationaux pour l'Accord de Paris"
https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601 <https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601>
Diana Edithe Andria-Mananjara du Fofifa présente la rizipisciculture à Madagascar
https://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912 <https://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912>
Wenresti G. Gallardo (Sultan Qaboos University) presents aquaponics farms in Oman
https://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608 <https://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608>
Yuan Derun (NACA) presents agroecological aquaculture systems in Asia
https://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617 <https://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617>
Mike Phillips (WorldFish) : "Agroecology and integrated aquaculture should act on three keys: poverty reduction, improve nutrition and health and improve environment"
https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560 <https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560>
Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias
https://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw <https://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw>
AQUA 2018 | Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias
23/08/2018 - Article
Optimiser l’alimentation des poissons est le meilleur levier pour réduire les coûts économiques et écologiques de l’aquaculture. Pour sélectionner les tilapias transformant le mieux la nourriture qu’on leur donne, l’efficacité alimentaire est finement étudiée par les chercheurs du Cirad. Des travaux récents ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre efficacité alimentaire et comportement d’agressivité chez le tilapia du Nil. Ces résultats sont présentés par Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
Un tilapia au comportement agressif et dominateur ne fera pas forcément preuve d’une meilleure efficacité alimentaire. Cette information pourrait paraitre anodine, mais elle pose une pierre de plus à l’édifice d’une pisciculture durable. L’efficacité alimentaire d’un poisson est le rapport prise de nourriture/prise de poids. Améliorer ce taux de conversion de la nourriture contribue largement à la durabilité de l’aquaculture, et ce pour trois raisons : l’aliment constitue 50 à 70 % du coût d’un élevage piscicole, il représente entre 55 et 85 % des impacts environnementaux de l’aquaculture et certains ingrédients de l’aliment entrent en compétition avec ceux de l’alimentation humaine.
Mesurer l’efficacité alimentaire de chaque poisson est indispensable pour sélectionner les individus possédant le meilleur ratio prise de nourriture/prise de poids. Mais ces informations ne sont pas simples à obtenir. Une solution est d’isoler les tilapias les uns des autres. Mais dès lors, il n’est plus possible d’étudier les interactions sociales, souvent fortes chez les poissons et visibles en élevage. Pour observer les liens éventuels entre rivalité et prise alimentaire individuelle, Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, et ses collègues ont eu recours à l’analyse vidéo. Ils ont marqué les poissons pour les reconnaitre, puis les ont filmés pour estimer la fréquence des comportements agressifs (pendant et entre les repas) et compter le nombre de granulés consommés par chaque individu.
« Le rang hiérarchique et le comportement d’agressivité n’affectent ni la croissance du tilapia du Nil ni son taux de conversion de la nourriture. L’efficacité d’un poisson dominant n’est donc pas supérieure à celle d’un subordonné, explique Hugues de Verdal. Les individus agressifs ne mangent pas plus que les autres et ne grossissent pas plus vite. Défendre leur position hiérarchique leur coûte probablement une énergie équivalente à celle nécessaire aux subordonnés pour trouver leur nourriture. »
Au cours de l’expérience, les chercheurs ont donc mis en évidence qu’il existait des moyens fiables et précis d’estimer le ratio prise de nourriture/prise de poids chez les poissons. L’ensemble de ces résultats permet de penser qu’une sélection génétique des tilapias du Nil sur le ratio de conversion alimentaire n’aura pas d’impact négatif sur l’agressivité globale des poissons, ce qui aurait pu être attendu.
<>Le tilapia, 2e poisson d’aquaculture mondiale
C’est le deuxième poisson le plus consommé dans le monde, après la carpe. La production mondiale de tilapias croît à un rythme très soutenu depuis plusieurs années. Cette hausse va perdurer puisque la production mondiale devrait quasiment doubler entre 2010 et 2030, passant de 4,3 à 7,3 millions de tonnes annuelles, selon la FAO.
AQUA 2018 | De la phytothérapie en aquaculture pour réduire l’usage des antibiotiques
27/08/2018 - Article
Des scientifiques du Cirad et de l’IRD testent l’usage de plantes médicinales en alternative aux antibiotiques dans les élevages de poisson. Entre analyses au laboratoire et recherches de terrain, ces travaux innovants visent à limiter le phénomène global d’antibiorésistance et à réhabiliter les savoirs traditionnels de la petite pisciculture familiale d’Asie du Sud-Est. Samira Sarter, chercheuse au Cirad, présentera différentes approches pour un usage prudent des antibiotiques devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
« L’objectif de nos travaux est de réduire le recours aux antibiotiques en aquaculture pour limiter l’antibiorésistance des bactéries » annonce d’emblée Samira Sarter, cheffe de l’équipe Diva (DIVersité ichtyologique et Aquaculture - unité mixte de recherche ISEM) et chercheuse au Cirad. Cela fait plus de 10 ans que la scientifique explore le monde végétal dans ce sens. Les plantes testées proviennent d’informations puisées tant dans la littérature que sur le terrain, à Madagascar d’abord, puis en Asie du Sud-Est.
<>Des savoirs traditionnels…
Dans ces régions d’Asie, berceaux de l’aquaculture, l’usage de plantes médicinales est courant. C’est ce qu’a révélé une enquête ethnobotanique réalisée en partenariat avec l’IRD dans des fermes aquacoles au nord du Vietnam. 66 % des 280 pisciculteurs consultés utilisent des plantes dans leurs bassins d’élevage. 24 espèces végétales sont ainsi utilisées en traitement et en prévention de maladies, principalement bactériennes et fongiques. Feuilles, fleurs, racines, entières ou hachées, sont parfois incorporées à l’alimentation, mais le plus souvent simplement introduites dans les bassins.
<>… aux analyses de laboratoire
De retour dans leur laboratoire, les chercheurs étudient les propriétés antibactériennes de certaines plantes, comme la verveine exotique (Litsea cubeba). Trois concentrations de poudre de feuilles de L. cubeba ont été ajoutées à l’alimentation d’élevages expérimentaux de carpes pendant 21 jours : 2, 4 et 8 %, ainsi qu’un groupe contrôle à 0 %. Les poissons nourris avec les doses de 4 et 8 % ont vu leur système immunitaire renforcé et notamment un meilleur taux de survie après infection par la bactérie pathogène Aeromonas hydrophila.
Ces investigations sont très innovantes dans la recherche aquacole mondiale. « Notre double approche, croisant ethnobotanique et analyses de laboratoires, est pertinente à la fois pour la conservation des savoirs traditionnels et pour prouver l’efficacité des plantes médicinales en pisciculture comme une alternative possible aux antibiotiques », confie Samira Sarter.
<>L’antibiorésistance, un problème majeur et globalisé
Les résidus de ces médicaments dans les élevages de poissons contribuent au grave problème de l’antibiorésistance. D’autant que l’aquaculture fournit déjà la moitié de la consommation mondiale en produits animaux aquatiques et que ce ratio devrait augmenter puisque la pêche restera, dans le meilleur des cas, stable pendant les prochaines décennies.
Bonjour à toutes et tous,
L'évènement a été marqué par la prise en considération des contextes des milieux d'intervention des actions d'aquaculture dans le monde, particulièrement en Afrique qui est essentiellement concernée par la lutte contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté.
Eu égard aux causes et effets du changement climatique en rapport avec la capacité technique des pays africains et la croissance démographique, il est temps et important de considérer les facteurs écologiques dans les activités agricoles à mettre en œuvre.
La volonté politique reste l'enjeu primordial pour cet avenir meilleur de demain que nous voudrons préparer pour les générations futures.
Les innovations locales devront systématiquement être valorisées et intégrées aux principes de développement dont nous voudrions intégrer et durable.
Le Président de la République Guinée s'investi depuis 5 ans à promouvoir le concept de pisciculture intégrée aux exploitations agricoles à vocation commerciale. Il est disposé à porter la voix des acteurs de l'aquaculture agroécologique au niveau politique sur le continent.
La République de Guinée travail sur ce concept en collaboration avec notamment le CIRAD, la FAO, l'AFD, l'UE, l'APDRA. et souhaite partager ses expériences institutionnelles et techniques dans ce domaine.
Cordialement à vous
Sidiki KEITA,
Directeur Général de l'Aquaculture
Ministère de la Pêche et de l'Aquaculture
BP: 307
Conakry, République de GuinéeTel: (00224) 664 46 01 43 / 621 13 10 17 / 657 71 70 20
Le lundi 3 septembre 2018 à 09:48:10 UTC, sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk <sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk> a écrit :
Envoyez vos messages pour la liste Sarnissa-french-aquaculture à
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Pour vous (dés)abonner par le web, consultez
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ou, par email, envoyez un message avec 'help' dans le corps ou dans le
sujet à
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Vous pouvez contacter l'administrateur de la liste à l'adresse
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Si vous répondez, n'oubliez pas de changer l'objet du message afin
qu'il soit plus spécifique que "Re: Contenu du digest de
Sarnissa-french-aquaculture..."
Thèmes du jour :
1. Communiqués de presse du Cirad à l'occasion de la
conférence WAS/EAS AQUA 2018 (Lionel Dabbadie)
----------------------------------------------------------------------
Message: 1
Date: Sat, 1 Sep 2018 15:36:11 +0200
From: Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Subject: [Sarnissa] Communiqués de presse du Cirad à l'occasion de
la conférence WAS/EAS AQUA 2018
Message-ID: <2F1AC9ED-A56F-41B4-9879-6FD7C7B8B89F(a)cirad.fr>
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"
AQUA 2018 | L’agro-écologie pour relever le défi d’une aquaculture durable
23/08/2018 - Communiqué de presse
À l’occasion d’Aqua2018, congrès mondial d’aquaculture qui se tiendra pour la première fois du 25 au 29 août à Montpellier, le Cirad apporte son soutien à la FAO dans l’organisation d’une session spéciale sur l’agro-écologie appliquée à l’aquaculture le samedi 25 août. Une centaine de participants sont attendus sur les 2500 personnes du congrès qui rassemblera 60 nationalités.
L’aquaculture est le secteur des productions animales qui s’est développé le plus rapidement ces dernières décennies, et aujourd’hui, plus d’un poisson sur deux destinés à la consommation humaine en est issu. En volume, on élève désormais plus de poissons d’élevage que de bovins, et cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années en raison de la croissance démographique mais aussi des bénéfices nutritionnels de ces produits. L’accroissement rapide de la production a cependant parfois eu des impacts environnementaux et sociaux négatifs, que les filières aquacoles cherchent aujourd’hui à réduire.
L’agro-écologie est une approche basée sur l’utilisation des principes et concepts de l’écologie , dans le but d’optimiser les interactions entre les plantes, animaux, humains et l’environnement, tout en prenant en compte les services écosystémiques et les aspects sociaux indispensables à la durabilité et à l’équité des systèmes alimentaires.
Pour la FAO, dix indicateurs permettent de caractériser l’agro-écologie : la diversité des espèces et la biodiversité, la co-création et le partage de connaissance entre acteurs, la valorisation des synergies entre les différentes activités du système de production et avec l’environnement, l’efficience de l’utilisation des ressources et leur recyclage, la résilience des communautés et des écosystèmes (notamment face aux changements climatiques), les valeurs sociales et humaines, les traditions culturelles et culinaires, la bonne gouvernance et une économie circulaire et solidaire.
<>Inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable
Comme dans d’autres domaines de l’agriculture, l’agro-écologie est l’une des voies les plus prometteuses pour inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable mais aussi pour aider le secteur à s’adapter au changement climatique. C’est pour cela que, comme le rappelle Matthias Halwart, Directeur de l’Aquaculture à la FAO, « l’agro-écologie et les approches intersectorielles comme l’aquaculture intégrée à l’agriculture sont une priorité à la fois pour la FAO et le Cirad, et font à ce titre partie de l’accord de partenariat qui unit nos deux institutions » .
En effet, si « l’aquaculture traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée depuis des millénaires en Asie, a toujours été parfaitement intégrée dans son environnement naturel, agricole et humain, de nouvelles approches émergent actuellement » , précise Lionel Dabbadie, chercheur au Cirad. C’est par exemple le cas de l’aquaponie (combinaison de l’aquaculture et de l’hydroponie), de l’aquaculture multi-trophique intégrée (combinaison d’élevages polluants avec des élevages et cultures dépolluants comme les mollusques filtreurs ou les macro-algues), des élevages d’insectes pour nourrir les poissons ou de l’utilisation de lompes Cyclopterus lumpus pour lutter contre les poux des saumons.
<>La rizi-pisciculture, un exemple d’approche agro-écologique
« La rizi-pisciculture malgache et la pisci-riziculture guinéenne, sont deux exemples d’approches agro-écologiques sur lesquelles travaille le Cirad et qui seront présentées au cours de l’atelier du 25 août », ajoute Lionel Dabbadie. La rizipisciculture consiste à élever des poissons dans des casiers de riz. « En fouillant la vase du fond, les poissons favorisent la remise en suspension des sels nutritifs dont le riz a besoin pour sa croissance. De son côté, le poisson se nourrit en consommant les organismes du périphyton qui se développent sur les tiges des plantes » . Dans ce système intégré agro-écologique, « on ne produit donc pas seulement deux aliments dans un même espace mais on en produit aussi plus que si chacun était cultivé séparément » .
Les objectifs de cette journée consacrée à l'agro-écologie sont triples :
documenter les pratiques actuelles,
comprendre comment l’aquaculture intégrée et l’agro-écologie permettent de répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et contre la faim,
identifier les besoins de connaissances nécessaires à la poursuite du développement d’une aquaculture agro-écologique durable.
<>Le Cirad à Aqua2018
Organisé tous les 6 ans par l'European Aquaculture Society (EAS) et la World Aquaculture Society (WAS), Aqua2018 attend à Montpellier du 25 au 29 août 2500 participants de plus de 60 pays. « L’aquaculture est l'une des industries alimentaires les plus importantes au monde. Son enjeu est de produire le plus efficacement possible des produits aquatiques de haute qualité dans le respect de l'environnement, en contribuant à la santé et à la richesse mondiale », précisent les organisateurs d’Aqua2018. Les quatre organismes impliqués dans la recherche aquacole en France (Ifremer, Inra, Cirad et IRD) se sont investis dans la réussite de ce congrès exceptionnel et participeront activement à travers des communications de chercheurs lors du congrès mais également des événements, comme l’atelier du Cirad et de la FAO sur l’agro-écologie (voir plus haut).
Le Cirad, qui collabore avec l’Ifremer, l’IRD et l’Université de Montpellier au développement d’une aquaculture respectueuse de l’environnement, participera ainsi, sur la thématique du tilapia <https://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/articles/2018/science…>, deuxième poisson le plus consommé dans le monde, au Farm tour, organisé par l’Ifremer le samedi 25 août à la station de Palavas (consultez le dossier de presse de la visite <https://wwz.ifremer.fr/content/download/119814/file/DP-AQUA2018-PALAVAS-FR.…>).
Ses chercheurs présenteront aussi sept communications orales durant le congrès qui se tiendra au Corum et présideront quatre sessions :
Aquaculture non-alimentaire, le dimanche 26 (11:20 - 12:40) Salle Sully 1 - Hugues de Verdal
Tilapia, le dimanche 26 août (14:30 - 17:10) Salle Tibériade - Hugues de Verdal
Co-production circulaire Agriculture / Aquaculture et éco-intensification, le lundi 27 août (09:00 - 15:10) Salle Sully 2 - Lionel Dabbadie
Déterminisme et contrôle du sexe, le mercredi 29 août (09:00 - 15:40) Salle Joffre 5 - Jean-François Baroiller
<>Quelques chiffres de l’aquaculture mondiale
En 2016, la production aquacole mondiale s'élevait à 110,2 millions de tonnes, pour une valeur à la première vente estimée à 210 milliards d'euros
63 % de la production aquacole se fait en milieu continental (87 % si on ne considère que les poissons)
La Chine contribue à 60 % de l’offre aquacole mondiale et l’Asie à 90 %
L’Asie est le premier exportateur mondial de produits aquatiques et l’Union Européenne, le premier importateur mondial
La consommation moyenne mondiale est de 20,3 kg/hab/an et elle ne cesse d’augmenter
Près de 8 poissons sur 10 produits, hors territoire chinois, sont issus des régions tropicales
Deux tiers en valeur des exportations des pays en développement sont destinés aux pays développés
Selected videos
Sidiki Keita, DG de l'Agence Nationale pour l'Aquaculture de Guinée : "la Guinée a inscrit la pisciculture agro-écologique dans ses engagements nationaux pour l'Accord de Paris"
https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601 <https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601>
Diana Edithe Andria-Mananjara du Fofifa présente la rizipisciculture à Madagascar
https://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912 <https://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912>
Wenresti G. Gallardo (Sultan Qaboos University) presents aquaponics farms in Oman
https://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608 <https://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608>
Yuan Derun (NACA) presents agroecological aquaculture systems in Asia
https://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617 <https://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617>
Mike Phillips (WorldFish) : "Agroecology and integrated aquaculture should act on three keys: poverty reduction, improve nutrition and health and improve environment"
https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560 <https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560>
Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias
https://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw <https://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw>
AQUA 2018 | Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias
23/08/2018 - Article
Optimiser l’alimentation des poissons est le meilleur levier pour réduire les coûts économiques et écologiques de l’aquaculture. Pour sélectionner les tilapias transformant le mieux la nourriture qu’on leur donne, l’efficacité alimentaire est finement étudiée par les chercheurs du Cirad. Des travaux récents ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre efficacité alimentaire et comportement d’agressivité chez le tilapia du Nil. Ces résultats sont présentés par Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
Un tilapia au comportement agressif et dominateur ne fera pas forcément preuve d’une meilleure efficacité alimentaire. Cette information pourrait paraitre anodine, mais elle pose une pierre de plus à l’édifice d’une pisciculture durable. L’efficacité alimentaire d’un poisson est le rapport prise de nourriture/prise de poids. Améliorer ce taux de conversion de la nourriture contribue largement à la durabilité de l’aquaculture, et ce pour trois raisons : l’aliment constitue 50 à 70 % du coût d’un élevage piscicole, il représente entre 55 et 85 % des impacts environnementaux de l’aquaculture et certains ingrédients de l’aliment entrent en compétition avec ceux de l’alimentation humaine.
Mesurer l’efficacité alimentaire de chaque poisson est indispensable pour sélectionner les individus possédant le meilleur ratio prise de nourriture/prise de poids. Mais ces informations ne sont pas simples à obtenir. Une solution est d’isoler les tilapias les uns des autres. Mais dès lors, il n’est plus possible d’étudier les interactions sociales, souvent fortes chez les poissons et visibles en élevage. Pour observer les liens éventuels entre rivalité et prise alimentaire individuelle, Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, et ses collègues ont eu recours à l’analyse vidéo. Ils ont marqué les poissons pour les reconnaitre, puis les ont filmés pour estimer la fréquence des comportements agressifs (pendant et entre les repas) et compter le nombre de granulés consommés par chaque individu.
« Le rang hiérarchique et le comportement d’agressivité n’affectent ni la croissance du tilapia du Nil ni son taux de conversion de la nourriture. L’efficacité d’un poisson dominant n’est donc pas supérieure à celle d’un subordonné, explique Hugues de Verdal. Les individus agressifs ne mangent pas plus que les autres et ne grossissent pas plus vite. Défendre leur position hiérarchique leur coûte probablement une énergie équivalente à celle nécessaire aux subordonnés pour trouver leur nourriture. »
Au cours de l’expérience, les chercheurs ont donc mis en évidence qu’il existait des moyens fiables et précis d’estimer le ratio prise de nourriture/prise de poids chez les poissons. L’ensemble de ces résultats permet de penser qu’une sélection génétique des tilapias du Nil sur le ratio de conversion alimentaire n’aura pas d’impact négatif sur l’agressivité globale des poissons, ce qui aurait pu être attendu.
<>Le tilapia, 2e poisson d’aquaculture mondiale
C’est le deuxième poisson le plus consommé dans le monde, après la carpe. La production mondiale de tilapias croît à un rythme très soutenu depuis plusieurs années. Cette hausse va perdurer puisque la production mondiale devrait quasiment doubler entre 2010 et 2030, passant de 4,3 à 7,3 millions de tonnes annuelles, selon la FAO.
AQUA 2018 | De la phytothérapie en aquaculture pour réduire l’usage des antibiotiques
27/08/2018 - Article
Des scientifiques du Cirad et de l’IRD testent l’usage de plantes médicinales en alternative aux antibiotiques dans les élevages de poisson. Entre analyses au laboratoire et recherches de terrain, ces travaux innovants visent à limiter le phénomène global d’antibiorésistance et à réhabiliter les savoirs traditionnels de la petite pisciculture familiale d’Asie du Sud-Est. Samira Sarter, chercheuse au Cirad, présentera différentes approches pour un usage prudent des antibiotiques devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
« L’objectif de nos travaux est de réduire le recours aux antibiotiques en aquaculture pour limiter l’antibiorésistance des bactéries » annonce d’emblée Samira Sarter, cheffe de l’équipe Diva (DIVersité ichtyologique et Aquaculture - unité mixte de recherche ISEM) et chercheuse au Cirad. Cela fait plus de 10 ans que la scientifique explore le monde végétal dans ce sens. Les plantes testées proviennent d’informations puisées tant dans la littérature que sur le terrain, à Madagascar d’abord, puis en Asie du Sud-Est.
<>Des savoirs traditionnels…
Dans ces régions d’Asie, berceaux de l’aquaculture, l’usage de plantes médicinales est courant. C’est ce qu’a révélé une enquête ethnobotanique réalisée en partenariat avec l’IRD dans des fermes aquacoles au nord du Vietnam. 66 % des 280 pisciculteurs consultés utilisent des plantes dans leurs bassins d’élevage. 24 espèces végétales sont ainsi utilisées en traitement et en prévention de maladies, principalement bactériennes et fongiques. Feuilles, fleurs, racines, entières ou hachées, sont parfois incorporées à l’alimentation, mais le plus souvent simplement introduites dans les bassins.
<>… aux analyses de laboratoire
De retour dans leur laboratoire, les chercheurs étudient les propriétés antibactériennes de certaines plantes, comme la verveine exotique (Litsea cubeba). Trois concentrations de poudre de feuilles de L. cubeba ont été ajoutées à l’alimentation d’élevages expérimentaux de carpes pendant 21 jours : 2, 4 et 8 %, ainsi qu’un groupe contrôle à 0 %. Les poissons nourris avec les doses de 4 et 8 % ont vu leur système immunitaire renforcé et notamment un meilleur taux de survie après infection par la bactérie pathogène Aeromonas hydrophila.
Ces investigations sont très innovantes dans la recherche aquacole mondiale. « Notre double approche, croisant ethnobotanique et analyses de laboratoires, est pertinente à la fois pour la conservation des savoirs traditionnels et pour prouver l’efficacité des plantes médicinales en pisciculture comme une alternative possible aux antibiotiques », confie Samira Sarter.
<>L’antibiorésistance, un problème majeur et globalisé
Les résidus de ces médicaments dans les élevages de poissons contribuent au grave problème de l’antibiorésistance. D’autant que l’aquaculture fournit déjà la moitié de la consommation mondiale en produits animaux aquatiques et que ce ratio devrait augmenter puisque la pêche restera, dans le meilleur des cas, stable pendant les prochaines décennies.
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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Subject: Pied de page des remises groupées
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Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
------------------------------
Fin de Lot Sarnissa-french-aquaculture, Vol 121, Parution 2
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From: Randall Brummett <rbrummett(a)worldbank.org>
Sent: 20 August 2018 16:31
To: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>; sarnissa-french-aquaculture Mailing List <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: RE: Togolese fish farmers Azolla and Akasombo tilapia strain request from French forum translated into English Is Azolla a cost effective way for this fish farmer to feed his fish or should he look elsewhere ?
La meilleure façon d'éliminer les solides consiste à utiliser des réservoirs ronds à drain central. Je suppose que vous avez des canalisations rectangulaires, vous avez donc besoin d'un bassin de décantation à l'intérieur du réservoir (difficile à réparer les réservoirs existants) ou juste à côté, où l'eau peut rester immobile pour que les solides se déposent. Ensuite, vous pouvez pomper l'eau dans les réservoirs de production.
Je ne voudrais pas acheter la souche Akosombo tilapia. Ils sont soupçonnés d'être porteurs de maladies et ne poussent pas très bien. Je pense que la meilleure approche pour le Togo serait d'importer le tilapia GIFT d'une source fiable.
Randy
The best way to remove solids is to use center-drain round tanks. I assume you have rectangular raceways, so you need a settling basin either inside the tank (hard to fix existing tanks) or just next to it, where the water can become still so the solids will settle. Then you can pump the water back into the production tanks.
I wouldn't buy Akosombo strain tilapia. They are suspected to harbor diseases and do not grow very well. I think the best approach for Togo would be to import GIFT tilapia from a reputable source.
Randy
From: Sarnissa-african-aquaculture [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On Behalf Of William Leschen via Sarnissa-african-aquaculture
Sent: Sunday, August 19, 2018 3:43 AM
To: sarnissa-african-aquaculture Mailing List <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<mailto:sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk>>
Subject: Togolese fish farmers Azolla and Akasombo tilapia strain request from French forum translated into English Is Azolla a cost effective way for this fish farmer to feed his fish or should he look elsewhere ?
Azolla Pisciculture Aquaculture Togolaise
Request SARNISSA email forum francaise
Hello everyone.
I am a Togolese fish farmer. I raise make tilapia by raising fish in tanks. I would like to know if one or more people have experimented with azolla by putting it directly in the tanks and if this has helped to improve the quality of the water.
The second thing I would like is if there is a technique or fixtures that allow to recover in a subsidiary structure the waste (food remaining, the fish faeces) from the tanks (without necessarily draining the water in the bottom of the tank ).
My last request is to look at the improved strain called Akossombo from Ghana ? . I would like to know where I could find some.
Thank you for your contributions.
Viwanou EDORH
Tel: 0022897881818
Bonjour à tous.
Je suis un pisciculteur togolais. Je fais du tilapia en elevant les poissons dans des bacs. Je voudrais savoir si une ou des personnes ont fait des expériences avec l'azolla en la mettant directement sur les bacs et si cela a a contribué à améliorer la qualité de l'eau.
La deuxième chose que je voudrais est s'il existe une technique ou des montages qui permettent de recuperer dans une structure annexe les déchets (nourritures restantes, les cacas des poissons) provenant des bacs (sans obligatoirement vider le bac).
Ma dernière demande regarde la souche ameliorée dite Akossombo. Je voudrais savoir où je pourrais en trouver.
Merci pour vos contributions.
Viwanou EDORH
Tel: 0022897881818
Sustainable Aquaculture Research Group
Institute of Aquaculture, University of Stirling UK
www.aqua.stir.ac.uk<http://www.aqua.stir.ac.uk/>
Read about the Sustainable Aquaculture Research Group's new projects and activities at http://www.susaquastirling.net/
Follow Daily updated Facebook sites (news, publications, videos, employment, funding, investment and other) for:
Sustainable Aquaculture Stirling<https://www.facebook.com/SustainableAquacultureStirling/>
Inst of Aquaculture Stirling Scotland UK<https://www.facebook.com/pages/Institute-of-Aquaculture-Stirling-Scotland-U…>
SARNISSA African Aquaculture Network <https://www.facebook.com/sarnissaafrica?ref=hl>
Aquaculture Enterprise Malawi<https://www.facebook.com/pages/Aquaculture-Enterprise-Malawi/57280560286237…>
SEAT Sustaining Ethical Aquaculture Trade Asia (SEAT) <https://www.facebook.com/SEATGlobal?ref=hl>
[cid:image001.png@01D277E0.BC615240]<http://www.aqua.stir.ac.uk/> [cid:image002.png@01D277E0.BC615240]
Bonjour à tous.Je suis un pisciculteur togolais. Je fais du tilapia en elevant les poissons dans des bacs. Je voudrais savoir si une ou des personnes ont fait des expériences avec l'azolla en la mettant directement sur les bacs et si cela a a contribué à améliorer la qualité de l'eau.La deuxième chose que je voudrais est s'il existe une technique ou des montages qui permettent de recuperer dans une structure annexe les déchets ( nourritures restantes, les cacas des poissons)provenant des bacs ( sans obligatoirement vider le bac).Ma dernière demande regarde la souche ameliorée dite Akossombo. Je voudrais savoir où je pourrais en trouver.Merci pour vos contributions.Viwanou EDORHTel: 0022897881818
Inviato da Yahoo Mail su Android
Bonjour Bien noté.Cordialement
Sidiki KEITA,
Directeur National de la Pisciculture
Ministère de la Pêche et de l'Aquaculture
BP: 307
Conakry, République de GuinéeTel: (00224) 664 46 01 43 / 621 13 10 17 657 71 70 20 / 631 46 01 43
Le mardi 7 août 2018 à 11:00:07 UTC, sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk <sarnissa-french-aquaculture-request(a)lists.stir.ac.uk> a écrit :
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Thèmes du jour :
1. Re: Guinée: Une Agence nationale de l’Aquaculture est née
et son directeur nommé (AGBEMELE Kodjo)
2. Missing skills? Des compétences manquants? (Alexandra Pounds)
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Message: 1
Date: Tue, 31 Jul 2018 19:34:59 +0200
From: AGBEMELE Kodjo <agbemelekodjo1(a)gmail.com>
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Subject: Re: [Sarnissa] Guinée: Une Agence nationale de
l’Aquaculture est née et son directeur nommé
Message-ID:
<CAC6L2DEkfi1Mj81weKCTu_1Baqq+_i+Wu4ET=_aOs9_2wxopeQ(a)mail.gmail.com>
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"
Felicitations cher ami!
Le 28 juil. 2018 20:34, "Géovanne Aymar NZIENGUI DJIEMBI" <
nzienguigiovanni(a)gmail.com> a écrit :
> Félicitations à notre cher Sidiki
>
> Le mer. 25 juil. 2018 à 07:46, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> a écrit :
>
>> Félicitations à Sidiki Keita, nouveau Directeur Général de l’ANAG, et
>> tous mes voeux de réussite!
>>
>> Décrets: Une Agence nationale de l’Aquaculture est née et son directeur
>> nommé
>> Par Tokpanan Doré - juillet 24, 2018 9:48 0
>> https://www.guineenews.org/decrets-une-agence-nationale-
>> de-laquaculture-est-nee-et-son-directeur-nomme/
>>
>> En Guinée, un décret du président Alpha Condé rapportant un précédent,
>> crée une Agence nationale de l’Aquaculture. La direction dénommée ANAG
>> (Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée) a pour premier directeur
>> général Sidiki Kéita, nommé dans un autre décret également publié rendu
>> public par la télévision nationale dans la nuit de ce 24 juillet.
>>
>> Ingénieur géotechnicien, le promu, presque inconnu du grand public,
>> était jusqu’ici directeur national de la Pisciculture. Le décret précise
>> qu’un autre décret fixera l’organisation et les attributions de l’Agence
>> nationale de l’Aquaculture de Guinée (ANAG).
>>
>> L’article 2 du décret de la création de l’Agence indique que la
>> direction nationale de la Pêche continentale et de l’Aquaculture est
>> remplacée par la direction nationale de la Pêche continentale.
>> _______________________________________________
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>> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
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>> french-aquaculture
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Message: 2
Date: Sun, 5 Aug 2018 17:12:25 +0300
From: Alexandra Pounds <alexandrapounds(a)gmail.com>
To: sarnissa-african-aquaculture Mailing List
<sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>,
sarnissa-french-aquaculture Mailing List
<sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Subject: [Sarnissa] Missing skills? Des compétences manquants?
Message-ID:
<CA+nZgFXPzU9HTaWbuOAfgR0AZh_Qq0ARThB=HSWhMis+XWqivQ(a)mail.gmail.com>
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"
Could the upper management and experienced members share some wisdom with
the younger members? These questions are specifically concerned with skills
and careers in African aquaculture.
- What skills are the most critical for developing a career in
aquaculture specifically in Africa?
- What skills SHOULD your employee have, but don't?
- What skills do you look for when you hire employees?
- Which skills are optional versus irreplaceable?
Pour la communauté qui sont des grand chefs ou ont beaucoup d'experience:
pouvez-vous partager votre connaissance avec des membres ici qui sont plus
jeunes? Ces questions sont particulièrement concernés avec des compétences
et carrières dans l'aquaculture en Afrique.
- Quelles compétences sont le plus crucial pour le development de un
carrière d'aquaculture en Afrique?
- Quelles compétences vos employés devraient avoir qui ils n'ont pas
maintenant?
- Quelles compétences recherchez-vous quand vous engagez un employé?
- Quelles compétences sont optionnelles par rapport à irremplaçables?
- Alexandra
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Subject: Pied de page des remises groupées
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Fin de Lot Sarnissa-french-aquaculture, Vol 120, Parution 1
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