Bonjour Bouda,
ci-dessous la traduction en français du message de Jérôme
Pour peut-être apporter des clarifications. Les "types" proposés dans
les notes de SARNISSA ne sont pas des "modèles" de production mais ont
été proposés pour faciliter les mise en oeuvre de politiques publiques
différenciées. L'idée qui a motivé la rédaction de ces fiches est qu'il
pourrait exister des politiques (et démarches) différenciées selon les
grands types de pisciculture, cela ne préfigure pas le modèle local qui
sera construit et adopté.
Pour faciliter les processus d'innovation en aquaculture, une note
concept AIR4D ("livre blanc") a été développée pour le Forum Africain de
Recherche Agricole (FARA) et le Challenge Programme pour l'Afrique
sub‐Saharienne (SSA‐CP) . La note conceptuelle existe en version
anglaise
(
). Le concept est illustré par 13 études de cas. L'IAR4D est présenté
comme un ensemble de "bonnes pratiques" capables d'apporter une
plus-value aux processus de recherche et développement (la recherche et
les chercheurs ne sont sont qu'une source de connaissances et
d'information parmi d'autres).
Ceci pour dire que pour les parties prenantes du développement de la
pisciculture, et plus particulièrement les chercheurs concernés, il est
intéressant de comprendre à la fois les démarches et les modèles de
production qui connaissent aujourd'hui un certain succès. J'avais pris
l'exemple de la démarche APDRA pisciculture paysanne pour questionner le
développement d'une pisciculture intégrée aux systèmes d'activités
ruraux, mais on pourrait aussi prendre la démarche de grands
investisseurs (African Century, Dominion Group etc.) pour questionner le
développement d'une pisciculture industrielle à base de pellets etc...
mettre en perspective différentes études de cas.
bien cordialement,
Olivier
Hawkins, R., W. Heemskerk, R. Booth, J. Daane, A. Maatman and A. A.
Adekunle, 2009. Recherche Agricole Intégrée pour le Développement. Une
note conceptuelle pour le Forum Africain de Recherche Agricole (FARA),
Challenge Programme pour l'Afrique sub‐Saharienne (SSA‐CP) FARA, Accra,
Ghana, 92 pp.
--- Message original --------
Sujet: Re: [Sarnissa] Further Discussions on French forum about RDC
rural commercial issues
Date : Fri, 17 Feb 2012 15:36:20 +0100
De : Jérôme Lazard <jerome.lazard(a)cirad.fr>
Répondre à  : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Pour : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Je pense que les typologies sont intéressantes pour d'écrire une
situation donnée, mais pas tant que modèles pour le développement. Les
typologies ne doivent pas devenir la Table des Trois (ou quatre ou cinq)
Commandements. Je ne pense pas que nous devrions passer trop de temps en
anticipant si cela sera tel ou tel modèle qui devra être mis en oeuvre
dans tel zone géographique ou région.
Idéalement, nous devrions avoir beaucoup de systèmes d'aquaculture et
modèles alternatifs à l'esprit et construire un modèle original
synthétique dans chaque cas tel que mentionné par Bouda: pour chaque
pieds, sa chaussure et le problème est que nos deux pieds ne sont pas
identiques, mais nous devons acheter une paire de chaussures identiques
...... qui blesse nos pieds! ........ et l'aquaculture en Afrique
subsaharienne est en train de nous donner des maux de tête.
Ce qui fonctionne* vraiment* aujourd'hui n'a pas été prévu dans une
typologie.
Jérôme Lazard
Le 17/02/2012 09:50, Sana BOUDA a écrit :
Bonjour et merci a Olivier
Cette contribution me fait avancer beaucoup. Elle confirme ce qu’a
soutenu Lazare sur l’importance à voir les choses au « cas pas par
cas ». Par ailleurs, elle interpelle à plus d’utilisation des
résultats de la recherche pour réduire les risques d’échecs. Je ne
suis pas sur que les concepteurs courants des projets *d'aquaculture à
petite échelle, composante des systèmes agricoles ruraux * s’inspirent
La démarche (et le modèle de production) mise en œuvre par l'APDRA.
Olivier relève qu’elle connaît des succès certains _notammen_t et en
gras *dans la zone forestière humide. *Est-ce à dire que la démarche
mériterait une particularisation dans la zone non humide ? Que penses-
tu de la part des fluctuations de disponibilité et celles de qualités
de la ressource dans ces cas ? Autrement dit il y a-t-il un exemple de
succès dans de tel cas ?
--- En date de : *Jeu 16.2.12, Olivier MIKOLASEK
/<olivier.mikolasek(a)cirad.fr>/* a écrit :
De: Olivier MIKOLASEK <olivier.mikolasek(a)cirad.fr>
Objet: Re: [Sarnissa] [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [{SPAM?}
score 7.0] {SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République
Démocratique du Congo (RDC)
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Date: Jeudi 16 février 2012, 15h39
bonjour,
je me permet de vous remettre ci-dessous les 3 type de
pisciculture que nous avons retenus (de manière consensuelle, cad
sans partager toujours la totalité de la définition donnée) dans
les "notes de politiques aquacoles" de SARNISSA
(
http://www.sarnissa.org/tiki-index.php?page=SARNISSA++Project+Publications).
Pour moi, ces deux notes (et toutes ces Etudes de Cas qui ont été
produites dans le cadre de SARNISSA) pourraient constituer une
base commune de réflexion pour développer nos échanges sur la
manière d'accompagner le développement de la pisciculture.
De mon point de vue, si la pisciculture de "subsistance" est une
forme de production de poissons non durable et en particulier non
rentable sur le plan économique, elle ne fait pas parti des 3
types proposés ci-après (on pourra développer; les brésiliens
utilisent souvent le terme de pisciculture de loisirs). Même à
petite échelle, la pisciculture doit avoir un sens économique pour
son promoteur. Et je fais, l'hypothèse que compte tenu de
l'important investissement consenti (*accéder au foncier,
mobiliser du travail et/ou du capital, mobiliser les intrants
nécessaires et acquérir les connaissances et le savoir-faire*) par
l'entrepreneur (petit ou grand; rural ou urbain; familial,
patronal ou capitalistique), celui s'attend non seulement à
consommer le poisson produit mais aussi à le vendre sur les
marchés (ruraux ou urbains selon; en direct ou via des
intermédiaires). De fait, l'exploitant agricole rural (qui, en
innovant dans la pisciculture, peut-être qualifié d'entrepreneur)
doit pour se lancer être capable de mobiliser tous les facteurs de
production nécessaires à son activité au même titre qu'un
promoteur industriel. Ce qui diffèrent ceux sont les moyens d'y
parvenir et donc la *démarche* à mise en oeuvre. Dans tous les
cas, il faudrait être capable de concevoir un *modèle*
sociotechnique de pisciculture adapté à la fois à son (ses)
promoteur(s) capable de *lever les contraintes et de valoriser les
opportunités locales*. Et si ce n'est pas possible, il vaudrait
mieux alors abandonner l'idée même de la pisciculture.
La démarche (et le modèle de production ) mise en oeuvre par
l'APDRA et ses partenaires pour accompagner le développement
d'une pisciculture rurale rentable me semble constituer un bon
exemple. Elle connaît des succès certains notamment *dans la zone
forestière humide* d'Afrique de l'Ouest et Central. Je vous
encourage à découvrir sa démarche, ses projets et publications sur
son site
www.apdra.org <http://www.apdra.org/> . Ceci peut nous
permettre de questionner les démarches d'accompagnement d'une
pisciculture composante des systèmes agricoles etc.
bien cordialement,
Olivier
---------------------------------------------------------
Trois types aquacoles principaux peuvent être
distingués en Afrique
sub-saharienne. Ils diffèrent considérablement dans leurs
logiques de gestion
et de mobilisation des ressources:
a. *L'aquaculture à petite échelle, composante des systèmes agricoles
ruraux*: la production de poissons est intégrée à l'agriculture
et à l’élevage ;
les ressources mobilisées proviennent principalement de
l'exploitation
agricole (déchets d'origine animale, sous-produits agricoles,
main-d'oeuvre
familiale), les aliments artificiels ne sont utilisés qu’en
complément ;
production extensive ou semi-intensive, *les poissons produits sont
autoconsommés et vendus dans des proportions variables sur les
marchés
locaux.*
b. *Les petites et moyennes entreprises aquacoles*, (semi-)intensives
(PME): les entreprises sont souvent spécialisées dans
l’aquaculture; les
aliments artificiels sont fréquemment utilisés et peuvent
constituer l’unique
source d’aliments; la production est principalement réalisée à petite
échelle/semi-intensive, mais aussi à moyenne échelle/intensive,
elle est
orientée vers les marchés locaux et urbains ; la main-d'oeuvre
est à la fois
familiale et salariée.
c.* L’aquaculture industrielle, à grande échelle*: la production
de poissons
marchands est de type industriel avec souvent une intégration
verticale de la
production d’aliments et alevins, de la transformation et
commercialisation
des produits; la main d’oeuvre est salariée composée de cadres
techniques et
de personnel qualifié ; les capitaux sont principalement
étrangers; la
production est orientée vers l'exportation et, de plus en plus,
vers les
marchés régionaux et nationaux.
Lors de la définition des *politiques publiques et des stratégies
en matière
d’aquaculture*, il est crucial de reconnaître que ces trois types
d'aquaculture
ont leurs propres avantages et limites, et qu’ils contribuent
différemment à
la réalisation des objectifs de développement. Ils diffèrent
aussi dans leurs
besoins. Chaque type d'aquaculture nécessite un ensemble distinct
d'interventions, de ressources et de budget pour parvenir à
résoudre ses
contraintes spécifiques et permettre de réaliser son plein
potentiel de
développement.
Le 16/02/2012 12:39, Peter Corey a écrit :
Je vous remercie de vos commentaires sur le sujet de
l'aquaculture en RD Congo. Le rappel de la non-durabilité de
l'aquaculture de subsistance est valide. Il est clair, également,
que la disponibilité d'alevins de qualité limiter la promotion de
la pisciculture dans la région. Semble concluante que le tilapia
du Nil est là, comme l'a souligné par Bill Daniels. C’etait aussi
évident pour moi lors de ma visite en 2008.
Je suis conscient d'une organisation aurait eu plus de 20 000
étangs sous son surveillance dans la province Equateur de la RDC
avant 1998. Beaucoup d'entre eux sont maintenant inactifs ou
improductifs, en partie due à la consanguinité des stocks
d'élevage. C'est une région où le développement commercial peut
ne pas être réalisable pour le moment, mais où l'aquaculture peut
rentable faire une réelle différence en assurant les moyens
d'existence durables pour les populations locales.
La question reste: Comment peut-on le mieux contribuer à
accroître le succes des eleveurs de poissons dans cette région?
Peter Corey
*From:* sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk>
[*MailScanner has detected a possible fraud attempt from
"fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be*
mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk>]
*On Behalf Of *Jérôme Lazard
*Sent:* Wednesday, February 15, 2012 6:58 AM
*To:* sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk>
*Subject:* Re: [Sarnissa] [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [{SPAM?}
score 7.0] {SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République
Démocratique du Congo (RDC)
chers tous,
nous tournons en rond sur ces 2 thèmes depuis des mois:
-pisciculture de subsistance ou pisciculture commerciale?
-espèce autochtone à tout prix au nom de la sauvegarde de
l'intégrité des écosystèmes ou introduction "réfléchie" de
certaines espèces performantes lorsque le milieu en est dépourvu?
la question ne peut pas être traitée de façon universelle mais
doit l'être au cas par cas et je vous renvoie aux très nombreux
échanges et prises de position figurant sur les forums Sarnissa en
Français et en Anglais sur ces sujets.
il n'en reste pas moins que:
-50 ans de (non)développement de la pisciculture sur le continent
africain ont largement démontré que les initiatives de
développement d'une pisciculture de subsistance s'arrêtaient en
même temps que la source de financement qui leur avait donné
naissance. lorsque l'on parle de "qualité des alevins", celle-ci a
un coût et celui-ci doit, à un moment ou à un autre, être supporté
par les pisciculteurs qui doivent donc avoir des entrées d'argent
(idem pour l'aliment).
-concernant l'introduction d'une espèce exotique considérée comme
performante, chaque pays est maître chez lui (sauf en cas de
partage d'un système hydrographique, cas fréquent) et doit
conduire une réflexion avant de prendre une décision. elle est
compliquée car elle doit être guidée par un certain dogmatisme et
une dose de pragmatisme. on peut imaginer des zones protégées,
d'autres non. par ailleurs, il convient aussi de recenser les
introductions déjà effectuées par des opérateurs privés (ou
publics .....) sans rien demander à personne: on sera surpris de
constater que, dans de nombreux cas, l'espèce en question est déjà
présente!!
bien amicalement,
jérôme lazard
Le 14/02/2012 22:50, Célestin Boua Atsé a écrit :
Je voulais intervenir dans ce débat sur l'aquaculture au RDC car
je pense qu'il y a des problèmes auxquels il faut faire face dès
maintenant si on veut faire de l'aquaculture une activité rentable
surtout pour les populations rurales et périurbaines. J'ai lu dans
les interventions de ce qui m'ont précédé que le vrai problème
démeure le problème d'intrant essentiellement les semences. Je
voudrais dire que la problématique de l'aquaculture dans certaines
régions de l'Afrique sont les mêmes. Mais il faut surtout tirer
les leçons des expériences passées pour ne pas refaire les mêmes
erreures. Je voudrais parler de ceux qui sont pour la non
introduction de /Oreochromis niloticus/ dans les régions où la
biodiversité est assez riche. Nous, en Côte d'Ivoire, nous avons
fait l'expérience de l'élévage du /Tilapia zilli/. C'est une
espèce prolifique dont la croissance est très faible donc non
rentable économiquement. Il ne faut pas demander aux
pisciculteurs du RDC de reprendre toutes les expériences que nous
avons menées pour arriver à des résultats de croissance médiocre.
L'introduction du/ O niloticus/ sous des conditions
environnementales contrôlées devrait permettre d'accroître la
production aquacole de ce pays. Je me rappelle qu'en 2001 après la
crise qui a secoué ce pays, j'ai reçu deux personnes de la RDC, un
pisciculteur et un responsable du projet de relance de
l'aquaculture. Ils avaient pour mission de reprendre la production
d'alevins dans les stations publiques. nous avons ensemble
transféré des alevins de /O niloticus/ et de silure
/Heterobranchus/ longifilis. Je n'ai plus de nouvelles. J'espère
que cette expérience a permis d'apporter un plus à la relance de
l'aquaculture dans ce pays.
------------------------------------------------------------------------
From: *MailScanner has detected a possible fraud attempt from
"fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be* *MailScanner has
detected a possible fraud attempt from "fr.mc1716.mail.yahoo.com"
claiming to be* tropi91(a)mac.com
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=tropi91@mac.com>
Date: Tue, 14 Feb 2012 16:54:36 +0100
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk>
Subject: [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [Sarnissa] [{SPAM?} score
7.0] {SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République
Démocratique du Congo (RDC)
Merci. Cependant, l'Oreochromis niloticus eduardianus est présente
dans la partie nilotique de l'Ituri.
Le problème est aussi de savoir quel type de pisciculture il y a
lieu de mettre en place (subsistance, semi-intensive…). J'admets
que les étangs que j'avais vu là-bas (2007) ne m'avaient pas
vraiment convaincu.
Yves Fermon
Le 14 févr. 2012 à 13:29, albert walanga a écrit :
Je suis tout à fait d'accord avec vous que l'introduction des
espèces et ou de /Tilapia niloticus/ ne pourra pas manquer des
conséquences sur les espèces autochtones. Par exemple dans le
bassin d'Ituri, l'espèce /Tilapia zilii/ est bien présente
dans les cours d'eau locaux et qu'on peut éléver dans les étangs.
Merci beaucoup pour ce rappel écologiquement important pour
présever la biodiversité locale.
*_Albert BULIMWENGU WALANGA_*
GSM:
+243 (0) 99 76 73 808
+243 (0) 85 33 14 292
+243 (0) 81 27 40 630
E-mail: *albertwalanga(a)yahoo.fr
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=albertwalanga@yahoo.fr>*
*Facebook:** **bulimwenguwalanga*
<http://www.facebook.com/bulimwenguwalanga?ref=tn_tnmn>
Skype: *albertwalanga*
--- En date de : *Mar 14.2.12, Yves Fermon /<*MailScanner has
detected a possible fraud attempt from
"fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be* *MailScanner has
detected a possible fraud attempt from
"fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be* tropi91(a)mac.com
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=tropi91@mac.com>>/*
a écrit :
De: Yves Fermon <*MailScanner has detected a possible fraud
attempt from "fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be*
*MailScanner has detected a possible fraud attempt from
"fr.mc1716.mail.yahoo.com" claiming to be* tropi91(a)mac.com
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=tropi91@mac.com>>
Objet: [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [Sarnissa] Support
d'aquaculture en République Démocratique du Congo (RDC)
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1716.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk>
Date: Mardi 14 février 2012, 11h51
Bonjour,
Je me permets juste un petit rappel cependant. Le tilapia du
Nil n'est pas présent naturellement dans la plupart de ces
zones (sauf au Kivu). Evitez de l'introduire compte tenu de la
richesse de la faune ichtyologique du bassin du Congo.
Merci
Yves Fermon
Le 14 févr. 2012 à 11:06, john fakage a écrit :
Mr Peter,
Cela me fait plaisir de découvrir l'intérêt que vous
portez à l'aquaculture de mon pays. Au fait, beaucoup de
régions de la RDC présentent un potentiel aquacole
important. Moi, j'évolue à l'Est du pays où j'opère dans
le secteur particulièrement avec les pisciculteurs en
milieu rural. Je peux te dire que des régions comme
Shabunda, Mwenga et Bunyakiri au Sud-Kivu; et Walikale au
Nord-Kivu regorge d'énormes potentialités piscicoles
sous-exploitées suite à l'ignorance des techniques plus
rentables et à un manque d'intrants appropriés par les
exploitants. Alors, ne pourriez-vous pas voir dans quelle
mesure étendre votre action à cette région?
Merci.
John Nihoreye
MSc. Aquaculture
Bukavu/RDC.
------------------------------------------------------------------------
From: peter.corey(a)ns.sympatico.ca
<http://fr.mc1325.mail.yahoo.com/mc/compose?to=peter.corey%40ns.sympatico.ca>
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
<http://fr.mc1325.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sarnissa-french-aquaculture%40lists.stir.ac.uk>
Date: Sun, 12 Feb 2012 22:35:14 -0400
Subject: [Sarnissa] Support d'aquaculture en République
Démocratique du Congo (RDC)
Salut membres de SARNISSA française:
En 2008, j'ai été en RDC pour une visite d'exploration
pour l'aquaculture durable. Je vais retourner au Congo au
mois d'Avril cet année pour le support d’aquaculture dans
le mêmes région, Gemena, Province Équateur. Je veux
donner certain fonds aux éleveurs qui existe déjà et les
éleveurs potentiels pour se procurer les outils et les
alevins. Je voudrais aussi offrir un peu d’instruction
pour une meilleur pratique d’aquaculture. A mon avis le
nord de la RDC est une région ou l'aquaculture peut faire
une grande différence pour les familles rurales et peut
aussi apporter un gagne-pain durable.
Je voudrais savoir s’il y avait les personne ou des
organisations qui support actuellement l'aquaculture dans
la région que j’ai déjà mentionner ci-dessus?
Merci beaucoup pour votre aide,
Peter Corey
Nova Scotia, Canada
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Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
Cirad - La Recherche agronomique pour le développement
TA B-110/B
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34398 Montpellier cedex 5, France
tel: +33 (0)4 6759 38 37; Fax: +33 (0)4 67 59 38 25
Assistante: +33 (0)4 67 59 37 31
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