Bonjour,
Suite au récent message posté sur la liste, je vous propose un débat extrait du site web http://farmlandgrab.org/14283, qui montre deux points de vue qui s'opposent sur la question. Je rappelle aussi le récent rapport publié par la FAO/IIED/FIDA (en anglais) sur les modèles économiques qui pourraient permettre aux petits producteurs de tirer profit des gros investissement agricoles (« Accaparement des terres » ou opportunité de développement ?):
http://www.fao.org/docrep/012/al297e/al297e00.pdf
Le rapport est en anglais mais en cliquant sur les liens ci-dessous, vous trouverez une communication en français de l'un des auteurs, Lorenzo Cotula ainsi qu'une note synthétique de l'IIED:
http://tetis.teledetection.fr/index.php?option=com_docman&task=doc_download…http://www.iied.org/pubs/pdfs/17069FIIED.pdf
Bien amicalement
Lionel
Faut-il ouvrir les terres africaines aux investisseurs agricoles étrangers ?
Je vous propose un débat interessant entre deux économistes africains, James Shikwati, directeur de l’Inter Region Network au Kenya, qui publie AfricanExecutive.com et Franklin Cudjoe, directeur du think tank IMANI au Ghana et rédacteur d’AfricanLiberty.org, autour de la question de savoir si les terres africaines doivent être ouvertes à des baux pour être cultivées par des investisseurs étrangers. L’argument est que cela pourrait faire reculer la faim en Afrique.
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James Shikwati : Les Pays riches utilisent la famine pour prendre les fermiers africains en otage
Un délégué lors d’une récente réunion des Propriétaires Européens a posé la question : « Est-il déplacé d’avoir des fermiers européens qui s’installent dans les pays pauvres pour y nourrir ceux qui ont faim ? ». Envoyer des fermiers mercenaires en Afrique sous les guises de la lutte contre la faim est totalement déplacé. La famine est utilisée pour détenir le « milliard le plus pauvre » de l’Afrique en otage par les nations riches.
Les économies développées et émergeantes sont prêtes, une fois encore. La Corée du Sud lorgne sur un million d’hectares à Madagascar ; le Qatar cherche 100 000 hectares au Kenya ; l’Arabie saoudite vise 9000 hectares au Soudan ; une firme basée à New York voudrait louer 400 000 hectares au sud Soudan ; une firme britannique a acheté 45 000 hectares en Tanzanie ; une firme suédoise négocie un bail pour 100 000 hectares et la liste continue…
Tout cet accaparement cupide de terres passe sous des qualificatifs aseptisés tel qu’ « investissement étranger » ou encore « développement de terres pour accroître les rendements ». La réinvention de l’ancienne stratégie coloniale qui vint en Afrique au nom de la « civilisation » et aujourd’hui au nom du défi de la famine, ne permet pas de répondre à la question de l’échec des africains à nourrir eux-mêmes leur continent en premier lieu.
Il y a des cas où les communautés avec des technologies de culture supérieures louent les terres à l’Etat sur le continent. Mais on ne reconnaît pas les conflits entre les communautés et leur Etat, qui ont mené à ces larges parcelles de terre « oisive ». Dans les cas où les propriétaires africains louent la terre, les analystes ne cherchent pas à savoir pourquoi les banques internationales sont promptes à financer les extérieurs avec des prêts agricoles pour « nourrir » l’Afrique et produire des biocarburants, plutôt que de financer les entrepreneurs locaux.
Les baux extérieurs dans les pays pauvres traitent le symptôme plutôt que la maladie elle-même. Par exemple en Afrique les baux sont négociés avec des organisations, c’est à dire les Etats, qui n’ont jamais été réformé pour atteindre une légitimité auprès de leur administrés. De tels accords de bail ne répondent pas aux problématiques des fermiers, en particulier pourquoi les fermiers dans les pays pauvres ne peuvent produire de manière concurrentielle pour se nourrir eux-mêmes et le reste du monde. Envoyer des fermiers mercenaires revient à perpétuer l’idée préjudiciable que ceux qui possèdent déjà assez doivent posséder plus et que ceux qui ne possèdent que peu doivent le céder.
L’Europe, les USA, le Japon parmi d’autres, ont reçu une série de pétitions sur l’impact négatif de leurs subventions agricoles sur l’agriculture africaine. Depuis les indépendances, les prix pour les produits africains, des denrées agricoles aux minerais, ont toujours été fixés par les pays occidentaux, influençant ainsi grandement la quête pour une croissance durable, pour une valeur ajoutée africaine et un pouvoir de négociation. Les décideurs politiques occidentaux ont rappelé ces cinq dernières décennies aux Africains la faiblesse du leadership sur le continent. Quelle élément fait soudain supposer aux dirigeants occidentaux que les l’Afrique s’est enfin dotée des bons dirigeants pour négocier ces terres avec leurs fermiers ?
Cet élan d’acquisition de terres africaines pour nourrir les populations des économies émergentes obscurcit le fait que la famine sur le continent est un problème artificiel. Les élites des pays développés et émergents pactisent avec les élites africaines qui ne voient que le court terme pour déposséder les fermiers africains de la possibilité de nourrir eux-mêmes le continent. Les fermiers africains sont privés de financements et de technologies, et rendus esclaves de régimes commerciaux injustes qui leur rendent difficile l’accès aux marchés nationaux, régionaux et internationaux.
La quête de location des terres africaines prouve qu’il existe une demande importante pour le produit agricole du continent. Il est impératif que les Etats africains prenne l’avantage de cela, non pas en louant la terre à des extérieurs, mais en fournissant un cadre institutionnel permettant d’accroître la productivité du secteur agricole africain. Il est aussi extrêmement urgent de revoir ces politiques foncières héritées des Etats coloniaux de manière à donner le pouvoir aux africains d’utiliser leur terre pour leur profit et celui du reste du monde.
L’effet de court terme de ces baux aux extérieurs sera de générer des revenus pour le maintien des élites politiques. L’effet de long terme sera de conserver le viol psychologique dans l’esprit de l’africain, qui lui a, depuis plus de cinq siècles, fait croire qu’un africain n’a pas les capacités de se confronter aux défis quotidiens. EN dernière analyse, cette folie des baux aux extérieurs prépare le continent à une autre étape d’épisodes violents, alors que la citoyenneté du contiennent demeure spectatrice du marché.
James Shikwati, directeur de l’Inter Region Economic Network, Kenya, AfricanExecutive.com.
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Réponse à James Shikwati par Franklin Cudjoe
Dans son dernier article, James Shikwati tente d’éclipser une compréhension de base de ce qui incite les populations à investir dans une économie.
M. Shikwati assume une position conspirationniste qui n’aide pas vraiment ce qui aurait dû être son principal argument qui est que « il est impératif que les Etats africains prenne l’avantage de cela, non pas en louant la terre à des extérieurs, mais en fournissant un cadre institutionnel permettant d’accroître la productivité du secteur agricole africain ».
Accroître la productivité en agriculture signifie aussi la capacité d’entreprendre à grande échelle – et non la vie agricole paysanne voire nomade dont nous faisons l’expérience depuis la nuit des temps. Or, premièrement, les locaux n’ont pas le type de financement pour faire cela et leurs propres Etats s’affairent à constituer des goulots d’étranglement – par exemple par les difficultés à obtenir des actes de propriété, qui clairement empêchent d’utiliser les terres comme hypothèque pour des prêts bancaires. Lorsque les prêts bancaires existent, les taux d’intérêt, réglementés, sont prohibitifs. A ce jour 60 000 litiges fonciers attendent dans les tribunaux du Ghana, parfois depuis plus de dix ans. Cela a des chances de faire fuir les investisseurs du secteur agricole ! L’agriculture contribue à 40 % du PIB du Ghana, sans doute je pense parce qu’elle emploie 70% des Ghanéens, la plupart des paysans qui font usage de méthodes basiques de culture mais totalisant 6 % des prêts à l’agriculture. Et à en croire certains chiffres, le reste de l’allocation de ces prêts n’apporte pas grand chose : nous importons toujours 40 % du riz et des volailles.
Sans doute James Shikwati appelle-t-il l’Etat à mettre de côté de nombreuses terres pour une agriculture collectivisée. Nous avons pris cette voie tortueuse il y a cinq décennies, avec les résultats que l’on sait. Imaginons le chaos au Kenya si l’Etat devait superviser la redistribution des terres – sachant qu’il n’a pas encore récupéré des conflits postélectoraux liés en grande partie à la question foncière.
En dehors de cela James Shikwati avertit les propriétaires fonciers africains de se méfier des étrangers prétendant vouloir nourrir les affamés locaux. Mais ne vont-ils payer des impôts et employer des locaux ? Voilà une suggestion que Meles Zinawe en Ethiopie saisirait au vol : il a soutenu que permettre aux Ethiopiens de posséder leur terre leur ferait la vendre aux multinationales. Il semble avoir cependant oublié un principe élémentaire de marché : cela demande un acheteur et un vendeur à un prix sur lequel ils se sont accordés. Si le prix en vaut la peine, l’acheteur doit avoir un projet pour rendre cette terre rentable. Il ne faut alors pas s’étonner si l’Ethiopie dispose de 60% de terres arables mais n’en cultive que 10%. Et bien sûr l’Ethiopie trouve l’aide alimentaire pratique comme moyen pour contenir ses citoyens, en permanence dépendants de leur Etat.
Plutôt que de faire fuir les investisseurs, pourquoi ne pas créer des accords selon lesquels par exemple il doivent installer au niveau local des usines de conditionnement agricole pour ajouter encore de la valeur à leur produit. Cargil et Nestlé au Ghana sont tenus de faire cela avec notre cacao et ils trouvent la solution acceptable. Et imaginons les effets de ricochet simplement en termes d’emploi ! Mais évidemment j’imagine que cela ne pourra arriver que lorsque la campagne qu’endossait à une époque James Shikwati pour arrêter l’aide internationale, génératrice de corruption et d’absence d’état de droit, sera entendue par les Etats occidentaux.
Franklin Cudjoe, directeur d’IMANI, Ghana, rédacteur d’AfricanLiberty.org.
Salut à tous,
quelqu'un pourrait il me renseigner sur un site ou une entreprise qui
comercialise le type de structure d'élevage indiqué par les photos en fichier
joint? merci d'avance.
Dr Cyrille N'Gouan KOUASSI
Chercheur - Hydrobiologiste
Chef de Programme Pêche et Aquaculture Continentales
Centre Nationale de Recherche Agronomique (CNRA)
Côte d'Ivoire
Adresse : 08 BP 33 Abidjan 08
Tél: (225)22 44 28 58
Fax: (225)22 44 21 08
Cel: (225)05 78 24 55 / 03 48 90 18
Email: cyrillengk(a)yahoo.fr
________________________________
De : Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
À : cyrillengk(a)yahoo.fr
Envoyé le : Jeu 15 juillet 2010, 6h 43min 11s
Objet : Re: recherche d'infos
Bonjour Cyrille,
Je vais me renseigner, mais je te conseillerais de poster la question
directement sur les listes francophones
(sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk) et anglophones
(sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk)
Bien amicalement
Lionel
Le 14 juil. 2010 à 19:36, Cyrille N'Gouan KOUASSI a écrit :
cyrillengk(a)yahoo.fr has sent you the following via YouSendIt
>Salut Lionel connais tu un site qui commercialise le type de bassin sur les
>photos. merci d'avance
>
>2 files were sent to you:
>Bassins polygonaux.doc
>Bassins polygonaux.doc
>
>Size: 606 KB Files will be available for download until July 21, 2010 10:36
>PDT. Download
>
>If the above link does not work, you can paste the following address into your
>browser:
>https://rcpt.yousendit.com/909300105/b118e903ec7e3bca16b1386349e1ba20
>YouSendIt, Inc. | Privacy Policy
>1919 S. Bascom Ave., Campbell, CA 95008
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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Nom: Bassins polygonaux.doc
Type: application/msword
Taille: 310272 octets
Desc: non disponible
URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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> From: dnp [mailto:dnp@cefib.com]
> Sent: 07 June 2010 16:19
> To: William Leschen
> Subject: Recherche de spécialistes
>
> Bonjour Will,
>
> Un opérateur économique malien va investir dans la pisciculture intensive en
> eau douce. Il veut construire une ferme où il pourra produit 75/kg/m3.
>
> Il m'a chargé de lui trouver un technicien spécialiste capable de conduire
> ses activités. Il est souhaitable que le candidat soit un francophone.
>
> Pourriez-vous nous aider à en trouver.
>
> Merci et à bientôt.
>
--
Visitez mon blog / Visit my blog :
http://aquaculture-notes.blogspot.com/
Bonjour Salomon,
La plupart est sur des sites qui ne permettent pas de les télécharger mais si tu as le logiciel Firefox, tu peux quand même essayer d'installer l'extension DownloadHelper qui te permettra d'en récupérer quelques-unes (sous réserve que les copyrights le permettent). Pour plus d'info:
http://www.downloadhelper.net/
Bien amicalement
Lionel
Le 13 juil. 2010 à 17:44, hinnoude salomon a écrit :
> Bonjour Lionel,
> Pourrais-tu m'indiquer comment télécharger les vidéos aquacoles disponibles
> sur le site de SARNISSA ? J'ai maintes fois essayer sans succès...
> Bien à toi
> Salomon
>
> -----Message d'origine-----
> De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
> [mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de
> Lionel Dabbadie
> Envoyé : mercredi 7 juillet 2010 21:40
> À : Liste Sarnissa
> Objet : Re: [Sarnissa] Co-construction d'un modèle de pisciculture dans la
> Région Ouest, Cameroun
>
> Bonjour Salomon,
>
> Tu peux la télécharger à cette adresse:
>
> http://filex.cirad.fr/get?k=7uZ4H3BrNlM2xFIhfNd
>
> Bien amicalement
>
> Lionel
>
>
>> De : "hinnoude salomon" <hinnoude.salomon(a)yahoo.fr>
>> Date : 7 juillet 2010 20:29:14 HAEC
>> À : <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
>> Objet : RE: [Sarnissa] Co-construction d'un modèle de pisciculture dans la
> Région Ouest, Cameroun
>>
>>
>> Salut Lionel,
>> Cette vidéo est-elle en téléchargement libre? Si oui, comment?
>> Amicalement,
>> Salomon
>
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> URL:
> <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2
> 0100707/9bb3986a/attachment.htm>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
--
Visitez mon blog / Visit my blog :
http://aquaculture-notes.blogspot.com/
Bonjour Salomon,
Tu peux la télécharger à cette adresse:
http://filex.cirad.fr/get?k=7uZ4H3BrNlM2xFIhfNd
Bien amicalement
Lionel
> De : "hinnoude salomon" <hinnoude.salomon(a)yahoo.fr>
> Date : 7 juillet 2010 20:29:14 HAEC
> À : <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : RE: [Sarnissa] Co-construction d'un modèle de pisciculture dans la Région Ouest, Cameroun
>
>
> Salut Lionel,
> Cette vidéo est-elle en téléchargement libre? Si oui, comment?
> Amicalement,
> Salomon
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Bonjour,
Voici le résumé de l'intervention d'Anna Carbonnel et Olivier Mikolasek lors de la journée du département persyst du Cirad mardi 6 juillet 2010 à Montpellier. Je ne crois pas que cette journée de présentations internes soit ouverte au public, mais nous aurons quand même le plaisir de compter parmi nous Dr. Jacob Ngeve, directeur général de l'Irad, Cameroun et Pr. Basile Guissou, délégué général du CNRST, Burkina Faso.
Bien amicalement
Lionel
Co-construction d’un modèle de pisciculture dans la Région Ouest, Cameroun Anna Carbonnel
Les systèmes d’innovations en place dans les différents pays privilégient une vision descendante et univoque où la place et le rôle des pisciculteurs sont ceux d’«adopteurs». Néanmoins, cette chaîne ne marche pas ou peu car les propositions techniques ne correspondent pas aux besoins des agriculteurs.
La pisciculture au Cameroun demeure encore une activité discrète avec une production estimée à moins de 1000 tonnes. Dans la Région Ouest du Cameroun, au regard de premiers résultats décevants, les pisciculteurs délaissent le plus souvent cette activité.
Dans cette présentation, nous présenterons les résultats d’un projet de co- construction d’un modèle local de pisciculture viable dans la Région Ouest du Cameroun (de novembre 2005 à novembre 2008).
Les principaux référentiels théoriques utilisés sont ceux de la recherche action (Liu 1997, Chia 2004, Chia et al. 2008, Mikolasek et al. 2009), de la socio- anthropologie des connaissances (Darré, 1996) et du développement (Olivier de Sardan, 1995), et de la sociologie de la traduction (Callon, 1986).
Les apprentissages ont modifié de manière radicale les pratiques et les représentations des producteurs sur la pisciculture. L’activité piscicole est aujourd’hui perçue par les producteurs comme une activité de diversification capable de générer des revenus monétaires et donc de structurer leur exploitation. La convention -dispositif contractuel- entre chercheur et pisciculteur a permis de formaliser les relations et de fournir un cadre d’action pour gérer les frictions et les controverses générées par la RAP. La symétrie recherchée entre les acteurs permet aux producteurs de développer leur capacité de «conception» au sein et à l’extérieur du groupe.
Bonjour,
J'ai participé aujourd'hui à la journée "Agriculture, Développement et Changement Climatique" organisée par le Cirad et l'IDDRI (Science Po-Institut du Développement Durable et des Relations Internationales"). Voici ce que j'en ai retenu, je pense qu'il y a plusieurs aspects susceptibles de concerner l'aquaculture.
Le changement climatique est aujourd'hui au minimum un élément de contexte qui nous met sous contrainte. Ce sera un des deux thèmes de l'UE pour fédérer la recherche européenne, c'est un des méga-programme du CGIAR, et ce sera la priorité de l'ANR française. Il ne fait pas partie des 6 axes prioritaires du Cirad mais Patrick Caron, le Directeur de la Recherche et de la Stratégie, a dit qu'il s'interrogeait sur l'opportunité de créer un 7eme axe, dans la mesure où le changement climatique est déjà présent dans les 6 autres. Il faut toutefois faire attention à l'effet d'aubaine (essayer de vendre ce qui est fait depuis toujours avec le chapeau "changement climatique").
M. Colombier a présenté l'évolution des négociations climatiques. Il a rappelé que dans une négociation internationale, on négocie deux choses: 1/ Une vision commune du problème et des actions à entreprendre 2/ Les conditions de mise en oeuvre collective et efficace de ces actions, leurs financements (qui est responsable et doit payer ?) et les bénéfices/gains de l'action collective. Tout a commencé par l'article 2 de la Convention de Rio. Paradoxalement, l'objectif affiché est moins environnemental que de développement, puisqu'il engage les nations à assurer la sécurité alimentaire de la planète. Au cours du cycle de Kyoto, les négociations ont porté sur des engagements globaux (gaz à effet de serre etc.) mais pas du tout sur des engagements sectoriels (agriculture etc.). Du reste, l'agriculture est mal vue dans les négociations climat et d'ailleurs, le LULUCF (Usage des Sols pour le Stockage du Carbone) est optionnel dans Kyoto. La raison est double: 1/ métrologie (c'est difficile à mesurer) et 2/ place des forêts (opposition entre les pays qui privilégient la réforme du système énergétique et ceux qui veulent continuer sans réforme en achetant des crédits sur le marché carbone). Toutefois, les négociations prévoyaient le développement d'une métrologie LULUCF censée être adoptée à Copenhague... sauf que Copenhague a été un échec... Copenhague prévoyait aussi:
1/ la montée de l'engagement des PED, dans la mesure ou le statut de certains BRICs (Brésil-Russie-Inde-Chine) était devenu intenable
2/ la montée des questions sectorielles
3/ la fascination pour le marché carbone, qui commençait à fonctionner et offrait la perspective de permettre le financement du système
4/ le retour de la déforestation dans la négociation.
Copenhague a été un échec, et la question actuelle est "est-ce que la négociation va reprendre ?" avec manifestement des perspectives pessimistes. D'après Colombier, on a assisté à un changement de la nature de la négociation:
1/ L'objectif est peu/pas ambitieux. L'objectif de 2 degrés masque l'absence d'objectif d'émission
2/ Ça a été une occasion ratée de révision des engagements vers quelque chose de plus réaliste
3/ Aujourd'hui, c'est chacun pour soi via le processus de Pledge & Review: les pays se contentent d'informer la communauté internationale de leurs efforts, il n'y a plus d'engagement pris ni d'effort collectif
4/ Les pays du sud ont vivement dénoncé l'hypocrisie du financement du marché du carbone
5/ L'avantage, c'est que l'approche est plus réaliste qu'avant
JC Hourcade a présenté le GIEC. Sa présentation s'est surtout bornée à rappeler sa mission : fournir un "cadrage" basé sur l'état de la science. Ainsi, il n'existe pas de scénario du GIEC, qui se contente de lister les scénarios des autres. Le processus de rédaction est résumé dans la formule: "agree to disagree": tout le monde doit être d'accord, même sur les désaccords, sinon, il n'y a pas publication. Un chapitre est voté en séance plénière où tous les pays font valoir leur point de vue.
M. Dingkuhn a présenté la réforme de la recherche agricole mondiale, qui résultent de deux constats:
- l'urgence face à des challenges existenciels
- l'insatisfaction des bailleurs de fond mécontents de la mauvaise intégration des efforts de la recherche, perçue comme inefficace
Au niveau européen, la réponse s'appelle JPI (Joint Programming Initiative) "Changement Climatique & Food Security" (CCAFS). Les JPI se distinguent des FP7 par l'origine du financement, apporté par les pays qui participent au JPI et non par Bruxelles qui apporte juste de l'argent incitatif. L'implémentation est le fait des agences nationales. La stratégie de la France dans ce JPI découle du rapport ADAGE de l'ANR. En gros, la France soutient l'adaptation au Changement Climatique alors que l'Allemagne soutient la mitigation du changement climatique (atténuation mais le terme mitigation semble désormais utilisé couramment en français). Toutefois, cette dichotomie adaptation/mitigation, pourtant archi-classique dès qu'on parle de Changement Climatique, est apparue artificielle à plusieurs reprises dans la journée. A noter une autre initiative: la programmation trilatérale Allemagne-France-Afrique.
Au niveau international, c'est le CGIAR qui mène la danse, avec une réforme en 2 vagues. La première a débuté dans les années 2000 par les "Challenges Programmes" (CP) qui visaient l'ouverture du système CGIAR au reste du monde. Les CP reposaient sur une programmation de la recherche sur 10 ans et un financement destiné à financer l'ouverture du système CGIAR. Le Challenge Programme "Changement Climatique & Food Security" (CCAFS) vient d'être validé (mai 2010). Il couvre 3 régions (Afrique Ouest/Afrique Est/Bassin Gange) et se décline en 6 thématiques: Diagnostic/Politiques/Partenariat/Adaptation (CV)/Adaptation (CC)/Mitigation. La deuxième vague d'évolution des CGIAR, en cours actuellement, repose sur les "Mega-Programmes". A la différence des CP qui visaient le reste du monde, les MP sont une nouvelle couche de gouvernance interne. La grosse différence, c'est au niveau du financement: l'argent est destiné aux centres et non plus à l'ouverture ("Centers first"). Toutefois, les partenaires du CGIAR peuvent participer à la gouvernance et à la programmation thématique des MP. Le CP CCAFS va devenir un MP, ce qui aura pour effet de l'élargir à de nouvelles régions en 2011 puis 2012. Est-ce que le WFC participe au MP CCAFS en Afrique ?
Bruno Locatelli a présenté une vision globale des enjeux de l'adaptation société et écosystème. Citation: "We need adaptation just as much as mitigation" ("On a autant besoin d'adaptation que d'atténuation") Martin Parry. Tous s'accordent sur le fait qu'il faille s'attacher aux vulnérabilités, mais avec des points de vue différents. Il existe deux grandes approches:
- celle de la communauté des risques et désastres naturels qui s'attache aux aspects biophysiques de la vulnérabilité. Leurs outils sont des modèles, ils élaborent des scénarios sur le long terme (2100)
- celle de la communauté des spécialistes des politiques et de la géographie humaine, qui s'attache à la pauvreté. Leurs outils sont la démarche participative pour identifier les processus d'adaptation au niveau local, sur un pas de temps beaucoup plus réduit.
La vulnérabilité étant la conjonction de l'exposition E par la sensibilité S modulo la capacité d'adaptation CA, les premiers s'intéressent surtout à E et S, alors que les seconds étudient CA. Il y a donc complémentarité, mais c'est pas facile de combiner les deux approches. Il existe un consensus sur l'impérieuse nécessité de prendre en compte les écosystèmes dans la réduction des vulnérabilité (Ecosystem-based adaptation).
Conclusion de la journée par Patrick Caron: il y a 4 enjeux scientifiques:
- connaissance des processus
- conception de systèmes innovants en dépassant la dichotomie adaptation/atténuation
- intégration de l'environnement
- lien avec les autres secteurs d'activité (notamment échanges commerciaux)
Il y a eu d'autres présentations sur les perceptions, l'élevage, les cultures etc., mais un peu longues à résumer ici.
Bien amicalement
Lionel
Cher Lionel,
Je vous envoie pour diffusion le niveau d'avancement de l'accaprement des terres.
Bien entendu, je suivra ce dossier pour réactalusé et informé le maximun des personnes sur cette hecatombe Humaine.
salut à toutes l'équipe de Sarnissa
NOURADINE ZAKARIA TOURE
PRESIDENT CRUBN
TEL: + 223 76 49 07 02 // 66 79 57 40
Skype: nouradhine
BAMAKO MALI
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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Nom: Accaparement des terres.doc
Type: application/msword
Taille: 415232 octets
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Cher Lionel Dabbadie,
Je vous envoie pour diffusion les résultats du dialogue régional sur les grands ouvrages hydauliques en Afrique de l'ouest, cas du bassin du Niger. Cette rencontre a regroupé les délégués venant des neuf(9) pays du bassin du Niger.
NOURADINE ZAKARIA TOURE
PRESIDENT CRUBN
BUREAU:(00223) 20 28 41 72
CELL: (00223) 76 49 07 02 // 66 79 57 40
EMAIL: nouradhine(a)yahoo.fr
nouradhine(a)gmail.com
Skype: nouradhine
BAMAKO MALI
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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Nom: Recommandation_Forum_Selingue_Finale_V1.doc
Type: application/msword
Taille: 37376 octets
Desc: non disponible
URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Cher Lionel Dabbadie,
Je vous envoie pour diffusion les résultats du dialogue régional sur les grands ouvrages hydauliques en Afrique de l'ouest, cas du bassin du Niger. Cette rencontre a regroupé les délégués venant des neuf(9) pays du bassin du Niger.
NOURADINE ZAKARIA TOURE
PRESIDENT CRUBN
BUREAU:(00223) 20 28 41 72
CELL: (00223) 76 49 07 02 // 66 79 57 40
EMAIL: nouradhine(a)yahoo.fr
nouradhine(a)gmail.com
Skype: nouradhine
BAMAKO MALI
--- En date de : Ven 2.7.10, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr> a écrit :
De: Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
Objet: [Sarnissa] Cooperatives et Gestion de l'Eau : les piliers du Developpement Durable - Galilee Institute
À: "Liste Sarnissa" <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Date: Vendredi 2 juillet 2010, 16h01
Chers tous,
Une information de Victor Pouomogne ! Merci à lui...
Bien amicalement
Lionel
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> De : Pouomogne Victor <pouomognev(a)yahoo.fr>
> Date : 2 juillet 2010 15:27:15 HAEC
> À : William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
> Objet : Tr : Cooperatives et Gestion de l'Eau : les piliers du Developpement Durable - Galilee Institute
>
> Dear Will and Lionnel,
>
> Find an advertisment from Israel, which may interest some of our members. Can you please, send it in the forum botth Fr and En?
>
> Best regards!
>
> Victor
>
> Dr POUOMOGNE Victor
> Senior Scientist IRAD
> P.O.Box 139 Foumban, Cameroon
> CellPhone 237 77 59 00 26
> pouomognev(a)yahoo.fr
>
>
> ----- Message transféré ----
> De : Galilee Institute - Florence Chevalier <fchevalier(a)galilcol.ac.il>
> À : pouomognev(a)yahoo.fr
> Envoyé le : Ven 2 juillet 2010, 6h 06min 03s
> Objet : Cooperatives et Gestion de l'Eau : les piliers du Developpement Durable - Galilee Institute
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>
> A l'attention de:
>
> Monsieur Victor Pouomogne
>
> Coordonateur régional projet Sarnissa Afrique Centrale et Ouest
>
> Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD)
>
> Cameroun
>
>
> Coopératives Agricoles et Gestion de l'Eau :
>
> les piliers du Développement Durable
>
>
>
>
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>
> 7 au 25 Octobre 2010 au Galilee Institute - Israël
>
>
> Ayant conquis le désert sur son propre territoire, Israël souhaite partager son savoir-faire en matière d'irrigation, de gestion de l'eau, de développement rural…
>
> Les recherches en hydrologie ont permis aux agriculteurs israéliens d'utiliser 30% d'eau en moins tout en doublant leur production au cours de la dernière décennie, ce qui donne au pays un excédent agricole de 150%.
>
> De nombreux pays africains sont soucieux de s'assurer une production agricole régulière malgré une pluviosité de plus en plus imprévisible.
>
>
> Dans cet objectif, nous vous invitons donc, du 7 au 25 octobre 2010, à participer à notre formation Coopératives, Gestion de l'Eau et des Cultures Agricoles : les challenges de l'agriculture du XXIème siècle.
>
>
> Pour quelles raisons participer à notre programme ?
>
>
> * Actualisation et adaptation permanente à la demande des pays en voie de développement : nos conférenciers ont, pour la plupart, une expérience africaine dans leur parcours professionnel et peuvent ainsi mener des débats et aborder des notions proches de vos préoccupations.
>
>
> * Visites d'études : les cours sont complétés par des visites d'études sur le terrain qui permettent de compléter l'enseignement théorique.
>
>
>
> * Bourse d'études : fidèle à son désir de renforcer les capacités des pays en voie de développement, le Galilee Institute offre des bourses d'études d'une valeur de 2250 euros couvrant les frais académiques du programme.
>
>
> Votre participation à notre programme sera également l'occasion de visiter quelques-uns des plus beaux lieux touristiques de la Terre Sainte, et en particulier Jérusalem (mais aussi Nazareth, leLac de Tibériade et la Mer Morte).
>
>
> Je vous invite à consulter notre site www.galilcol.ac.il/francais/. Vous y trouverez les coordonnées de nos diplômés : ils seront ravis de vous faire part de leur expérience avec le Galilee Institute !
>
>
> Vous trouverez également sur notre site les renseignements indispensables ainsi que les modalités d'inscription pour participer à notre programme.
>
>
> Pour de plus amples informations, vous pouvez me contacter directement.
>
>
> Nous vous proposons également les formations suivantes (en français) :
>
> v Gestion des Ressources Humaines,
>
> v Gestion des Banques et des Institutions Financières,
>
> v Développement et Gestion de Projets au XXIème siècle,
>
> v Prévention communautaire : gestion du VIH/SIDA et des maladies infectieuses.
>
>
> En espérant vous accueillir prochainement, je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma considération distinguée.
>
>
> Mme Florence Chevalier
>
> Directrice de Programme
>
> Email : fchevalier(a)galilcol.ac.il
>
> Web : www.galilcol.ac.il/français
>
>
>
>
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> __________ Information from ESET NOD32 Antivirus, version of virus signature database 5242 (20100701) __________
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> The message was checked by ESET NOD32 Antivirus.
>
> http://www.eset.com
>
>
> __________ Information from ESET NOD32 Antivirus, version of virus signature database 5244 (20100701) __________
>
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> http://www.eset.com
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>
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> הודעת הדואר נשלחה בעזרת תוכנת MailMerge
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> http://www.eset.com
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Nom: Résultats de la visite d?échange d?expériences 7 9 juin 2010.ppt
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