Bonsoir,
Des participants de la liste ont-il participé à cet atelier riz et
aquaculture ?
Merci
Lionel
Sécurité alimentaire en Afrique - Accroître la productivité du riz
Article publié sur le web le 21/10/08
<http://www.congo-siteportail.info/Securite-alimentaire-en-Afrique-
Accroitre-la-productivite-du-riz_a1853.html>
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO) organise à Ouagadougou du 20 au 24 octobre 2008, un atelier
régional sur le riz et l'aquaculture. Le riz est une source
d'alimentation dont la demande est croissante en Afrique. Raison pour
laquelle, des spécialistes préconisent que la sécurité alimentaire
des populations dans le domaine dépendra aussi de l'accroissement
durable de la production rizicole locale.
Dans cette optique, l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) organise un atelier régional,
du 20 au 25 octobre 2OO8 à Ouagadougou. La rencontre vise trois
objectifs essentiels. Il s'agit d'abord, d'examiner la situation et
les contraintes qui caractérisent le développement de la riziculture
et de l'aquaculture. Ensuite, partager les technologies et programmes-
clés ainsi que les résultats obtenus dans le cadre de la coopération
avec le Japon.
Enfin, les participants vont aider à l'identification des domaines
techniques spécifiques qui devront être traités par les ateliers
nationaux ou sous-régionaux après 2009. Il ressort que sur le plan du
potentiel de production, plus de six cent millions d'hectares de
superficie totale de terres arables sont disponibles en Afrique.
Les zones réservées à la riziculture représentent approximativement
1,6% de ce total. Le potentiel de développement de la riziculture en
Afrique est donc considérable. Mais, c'est un domaine qui se heurte
aux obstacles comme les politiques publiques défavorables à
l'agriculture et à la riziculture, en particulier. Il y a
l'approvisionnement en intrants agricoles et les crédits insuffisants
et irréguliers.
De l'avis du représentant de la FAO au Burkina Faso, François Rasolo,
l'atelier de Ouagadougou a une importance capitale. En effet, selon
M. Rasolo, outre l'augmentation de la productivité rizicole en
cultures irriguées et de bas-fond, seront aussi abordés les sujets
tels que l'intégration de l'irrigation et l'aquaculture, l'accès au
marché.
"Cela constitue une opportunité pour partager les programmes et
technologies-clés d'Asie et d'autres pays en développement avancés et
pour discuter des informations pertinentes avec les participants
d'Afrique de l'Ouest", a-t-il souligné.
Pour sa part, le ministre délégué en charge de l'Enseignement
technique, Maxime Somé, représentant son homologue en charge de
l'Agriculture, la flambée des prix des produits alimentaires a
surtout touché le riz.
Toute chose qui selon lui, a rendu compétitif le riz de production
locale. C'est pourquoi, le gouvernement à entendre le ministre, a
pris des mesures importantes dont le but essentiel "est d'arriver à
doubler la production de riz en passant de 152 000 tonnes à 260 000
tonnes de riz paddy au terme de la campagne agricole en cours".
Concernant l'aquaculture introduite au Burkina Faso en 1956, Maxime
Somé a précisé que son développement a été très lent si bien que le
pays ne produit qu'environ 10 000 tonnes, soit le tiers de la
consommation.
Au cours des échanges, le Burkina Faso pourra donc bénéficier des
expériences des autres Etats pour accroître sa production dans les
deux domaines.
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