Bonjour à tous,
Il se tient en ce moment à Lomé un important atelier sur l'organisation des aquaculteurs en Association Nationale des Aquaculteurs du Togo et sur le renforcement des capacités des acteurs de la filière aquacole. Cet atelier est entrain de former 100 pisciculteurs. L'atelier se tient du 05 au 09 Mars 2012 au Centre Communautaire de BE à Lomé, dans le cadre du lancement officiel du Projet PPAT/TOGO/MAEP/ACET-CI/2009. Plusieurs activités sont prévues au programme dont la visite des fermes.
L'ateleir regroupe en ce moment plus de 120 personnes du monde de l'aquaculture au Togo.
Vous trouverez ci-joints, le TDR de l'atelier ainsi qu'un publireportage
Merci
Prof ATSE Boua Célestin
Centre de Recherches Océanologiques d'Abidjan
Consultant
Bonjour, chers collègues de SARNISSA,
Je suis Alexandre Bédier, de l'ile de la Réunion. J'ai récemment débuté ma
thèse de doctorat portant sur les holothuries, plus particulièrement la
nutrition, l'écologie trophique et la reproduction. Je suis membre du
Laboratoire
d'écologie marine (Ecomar) situé a l'Université de La Réunion. J'ai complété
un Master, spécialisation aquaculture tropicale à l'Université James Cook de
Townsville (Australie) sous la supervision du Professeur Paul Southgate et
du Docteur Chaoshu Zeng.
Mon principal domaine d'intérêt est évidemment la biologie des holothuries,
leur reproduction (à la fois sexuée et asexuée), leur nutrition ainsi que
leur écologie trophique..
De plus, j'ai été familiaris
<sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>é aux
systèmes recirculatoires (RAS) au cours de mon Master en Australie. A la
suite de cela, j'ai développé un intérêt personnel pour les systèmes
aquaponiques.
Suite a un stage à Aquapesca, à Quelimane (Mozambique) en 2011, j'ai
commencé à m'intéresser à l'aquaculture dans les pays africains. En
tant quedoctorant,
je souhaitais faire partie d'une communauté active et prête a interagir pour
le bénéfice de l'aquaculture en Afrique et sur les territoires de l'Ouest de
l'océan Indien.
Bien Cordialement.
--
Alexandre BEDIER
PhD candidate,
Laboratoire ECOMAR
Université de La Réunion
15 Avenue René Cassin BP 7151
97715 Saint-Denis Messagerie Cedex 09
La Réunion, France
Salut peter,
La region du Nord de l'Equateur n'avait pas benefie d'un programme sur la pisciculture. Mais il y a un potentiel reel comme vous le soulignez. Les alevins de bonne soiuche sont trouvbable a Kinshasa, il y a qlq fermes qui en disposent, même chez ERAIF par exemple. Il y a des livres sur comment elever le Tilapia edites par l'ancien projet pisciculture et j'en ai.
Simon Mutala
------Message d'origine------
De : Peter Corey
Expéditeur : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Répondre à : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Objet : [Sarnissa] Support d'aquaculture en République Démocratique du Congo (RDC)
Envoyé: 13 fév, 2012 01:35
Salut membres de SARNISSA française:
En 2008, j'ai été en RDC pour une visite d'exploration pour l'aquaculture durable. Je vais retourner au Congo au mois d'Avril cet année pour le support d’aquaculture dans le mêmes région, Gemena, Province Équateur. Je veux donner certain fonds aux éleveurs qui existe déjà et les éleveurs potentiels pour se procurer les outils et les alevins. Je voudrais aussi offrir un peu d’instruction pour une meilleur pratique d’aquaculture. A mon avis le nord de la RDC est une région ou l'aquaculture peut faire une grande différence pour les familles rurales et peut aussi apporter un gagne-pain durable.
Je voudrais savoir s’il y avait les personne ou des organisations qui support actuellement l'aquaculture dans la région que j’ai déjà mentionner ci-dessus?
Merci beaucoup pour votre aide,
Peter Corey
Nova Scotia, Canada
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Envoyé par mon smartphone BlackBerry
Bien sur que nous sommes là en présence du coût social du progrès. C'est certainement ce à quoi nous devons nous attendre dans le cas du barrage du kandadji en construction au Niger. Partout où l'agriculture au sens strict se développe, elle se fait au détriment de l'élévage. le challenge est désormais pour nous de réaliser les conditions douces de réalisations des deux activités concurrentes. Mais l'agrobusiness peut et doit se développer en assurant la promotion des deux activités.
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L'agrobusiness ne fait pas bon ménage avec l'élevage
Nous vous proposons ici, un extrait d'une enquête publiée dans « L'Evènement » du 1er février 2012. Depuis le début des années 2000, les autorités burkinabè ont engagé une politique de promotion de l'agrobusiness. L'Etat encourage les salariés et tous ceux qui possèdent les moyens d'investir dans l'agriculture. L'agrobusiness est envisagé comme l'instrument de promotion d'une agriculture moderne, compétitive et intégrée au marché. Cependant, l'intrusion de ces nouveaux acteurs dans le monde rural n'est pas sans conséquences pour les acteurs traditionnels.
Gros enjeux autour du barrage de Lou
[Déplacement d'un troupeau de zébus]<http://www.abcburkina.net/images/stories/foto_2012/zebu_0226.jpg>[L'espace manque de plus en plus pour l'élevage traditionnel]<http://www.abcburkina.net/images/stories/foto_2012/zebus_2157.jpg>A Lou, village situé à moins de 7km de Sapouy, les problèmes fonciers se sont accrus avec la construction d'un grand barrage qui permet le développement du maraîchage. La compétition pour la terre y est très rude. Ceux qu'on appelle les " nouveaux acteurs ", les agrobusiness men, ont envahi les périmètres autour du barrage. Ce qui n'est pas sans conséquences pour les acteurs dits traditionnels, à savoir les éleveurs et les agriculteurs classiques. Ici, les menaces de déguerpissement des éleveurs sont mises à exécution. "
Depuis la construction du barrage en 2005, ils ne font que nous déguerpir d'un endroit à un autre. En 2009, ils nous ont fait quitter nos maisons pour vendre les terres aux agrobusiness men. Cette année encore, ils sont encore là. Ils sont venus montrer un coin à un monsieur en voiture. C'est à peu près à 50 m de ma maison. J'étais assis sous mon hangar et je les entendais parler. Ils étaient 4 avec un véhicule. C'est un type du nom de Pamoin qui les a amenés. ", soutient Idrissa Boly, éleveur, la soixantaine bien sonnée.
A l'instar des autres éleveurs, Idrissa s'est installé dans le village depuis les années 1980. Il souligne que c'est bien avant l'avènement de la révolution du 4 Août 1983. Un autre chef de famille du nom de Boly Ousmane témoigne de ses espoirs déçus : "On nous disait que la construction du barrage allait nous soulager parce que nos animaux n'allaient plus souffrir. Nous avons alors beaucoup contribué pour que les travaux de construction avancent vite en fournissant viande et lait aux ouvriers. A l'inauguration, nous avons offert encore un taureau, des moutons et des poulets pour la fête. Mais à la fin, ça été tout le contraire de nos attentes. C'est le début de nos malheurs, on a perdu nos maisons, nos champs, nos pâturages et nos animaux ont des difficultés pour accéder au barrage. "
Pourtant, à la construction du barrage en 2005, les responsables du village et les autorités administratives locales avaient délimité " deux bonnes pistes à bétail " pour les éleveurs. Mais ces derniers assurent que ça n'a jamais été respecté. L'année suivante, les maraîchages ont remplacé les pistes à bétail. La pression foncière est très forte dans le village à cause du barrage. Les éleveurs sont allés se plaindre auprès du chef du village.
Il a fait délimiter quatre autres pistes à bétail. Pour les éleveurs, ces pistes sont tellement étroites qu'une charrette aurait du mal à y passer. Pour faire abreuver leurs animaux au barrage, ils sont obligés alors de passer par la voie Lou-Sapouy avec tous les dangers que cela comporte aussi bien pour les hommes que pour les animaux. "
Le chef a voulu nous aider, mais on a l'impression qu'il ne maitrise pas les vendeurs. Ce sont ses frères, enfants et petits enfants qui vendent les terres. Depuis que son fils Kadidi a vendu là où on a vécu depuis 20 ans, cela a libéré tous ceux qui souhaitaient vendre nos terres, mais qui avaient peur.", affirme Idrissa Boly. En 2009, ce dernier, avec une dizaine d'autres familles, ont été déguerpis de leurs maisons sans dédommagement. Aujourd'hui, ce sont des champs de manioc, de bananes et de tomates qui se dressent sur les lieux. Aujourd'hui encore, ces éleveurs de Lou vivent dans l'angoisse d'un autre déguerpissement.
Le problème, c'est que maintenant, ils ne savent plus où aller car ils sont aux pieds de la forêt. Le code de l'environnement du Burkina interdit formellement l'installation des animaux dans la forêt. Au mois de novembre dernier, nous avons appris que le chef du village a convoqué une réunion où étaient présents ceux qui vendent les terres et les éleveurs. Il a formellement interdit à ses frères de s'aventurer vers les éleveurs pour vendre encore la terre. Il a également fait délimiter des pistes à bétail qui avaient été bouchées par les champs des agrobusiness men. Ces différentes mesures ont été bien accueillies par les éleveurs et les autorités locales, preuve que l'implication des chefs peut (ndlr : parfois) résoudre les problèmes fonciers.
Par Idrissa Barry de « L'Evénement »
le mercredi 1er février 2012
Pour lire l'ensemble de l'enquète cliquer ici<http://www.lefaso.net/spip.php?article46150>
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