Chers tous,
J'aimerais attirer votre attention sur un article récent où j'ai
montré à quelle vitesse O. niloticus peut envahir une zone de pêche
de 120 km2:
Weyl OLF (2008) Invasion rapide d'un lac subtropical dans le centre du
Mozambique par le tilapia du Nil, Oreochromis niloticus (Pisces:
Cichlidae).
Aquatic Conservation Marine and Freshwater Ecosystems. 18: 839-851.
DOI:10.1002/aqc.897
Résumé:
1. Le lac Chicamba, Mozambique (19o08'S; 33o08'E) est une grande (116
km2) retenue aux sources de la rivière Buzi, qui a été envahi par
Oreochromis niloticus en 1996 depuis un petit (< 0.3 km2) réservoir
en amont.
2. Les données expérimentales et les captures artisanales n'ont
permis de déceler aucun O. niloticus jusqu'en Janvier 1996, après
quoi O. niloticus a représenté jusqu'à 83 % des pêches à la senne
expérimentales; 33% des captures expérimentales au filet maillant,
43% des captures à l'hameçon depuis un bateau, 23% des captures à
l'hameçon depuis la côte et 48% des captures artisanales au filet
maillant.
3. Entre Janvier et Mars 1997, le rendement moyen [Maxi, Mini pour un
intervalle de confiance 95%] de O. niloticus dans les captures des
pêcheries artisanales a été de 5.2 [3.6, 7.0] tonnes/mois.
4. L'invasion rapide de ce lac illustre la menace significative que
des petites sources de contamination par cette espèce fait courir aux
écosystèmes d'eau douce d'Afrique du Sud.
5. L'étude recommande: (1) Que cette espèce ne soit pas utilisée pour
l'aquaculture ou la pêche dans des bassins qui n'ont pas encore été
envahis et (2) Que l'éradication des sources potentielles de
contamination dans les bassins non-encore envahis soit considérée.
Mots clés:
Rivière Buzi, Mozambique, eau douce, exotique, invasion, Oreochromis
niloticus
Des tirés à part sont disponibles sur demande à moi même ou à l'éditeur:
<http://www3.interscience.wiley.com/journal/116320988/abstract>.
Bien cordialement
Olaf
Début du message réexpédié :
> De : "Olaf Weyl" <o.weyl(a)ru.ac.za>
> Date : 11 novembre 2008 12:18:13 HNEC
> À : <Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] Introduction of niloticus
>
> Dear All,
> I would like to call attention to a recent paper were I showed just
> how fast
> O. niloticus can invade a 120 km2 fishery:
>
> Weyl OLF (2008) Rapid invasion of a subtropical lake fishery in
> central
> Mozambique by Nile tilapia, Oreochromis niloticus (Pisces: Cichlidae).
> Aquatic Conservation Marine and Freshwater Ecosystems. 18: 839-851.
> DOI:10.1002/aqc.897
>
> Abstract
> 1. Lake Chicamba, Mozambique (19o08'S; 33o08'E) is a large (116 km2)
> impoundment in the headwaters of the Buzi River system that was
> invaded by
> Oreochromis niloticus in 1996 from a small (< 0.3 km2) upstream
> reservoir.
>
> 2. Experimental and artisanal catch data showed no O. niloticus until
> January 1996 whereafter O. niloticus was recorded in up to 83 % of
> experimental seine net catches; 33 % of experimental gill net
> catches; 43 %
> of boat angling and 23 % of shore angling catches and in 48 % of
> artisanal
> gill net catches.
>
> 3. During the period January to March 1997, O. niloticus mean
> [upper, lower
> 95% Confidence Interval] yields in the artisanal fishery were 5.2
> [3.6, 7.0]
> t/month.
>
> 4. The rapid invasion of this lake illustrates the significant
> invasion
> threat that small point-sources of this species pose to southern
> African
> freshwater systems.
>
> 5. The study recommends: (1) that this species should not be used for
> aquaculture or fisheries enhancement in catchments that have not been
> invaded, and (2) that the eradication of potential point sources of O.
> niloticus in non-invaded catchment systems should be considered.
>
> Keywords
> Buzi River, Mozambique, freshwater, alien, invasion, Oreochromis
> niloticus
>
>
> Reprints are available from me on direct request from me or from the
> publisher: http://www3.interscience.wiley.com/journal/116320988/
> abstract.
>
> Kind regards
> Olaf
>
>
> --------------------------------
> Dr Olaf Weyl
> Senior lecturer
> Department of Ichthyology and Fisheries Science
> Rhodes University, PO Box 94, Grahamstown 6140 SOUTH AFRICA
> Tel: (+27) (0)46 6038415/6; Mobile (+27) 83 46154 34
> Fax: (+27) (0)46 6224827
> Email: o.weyl(a)ru.ac.za
Existe-t-il des information plus récentes ?
<http://lefur.jean.free.fr/boussou/index.htm>
Le CNSHB est un établissement public à caractère scientifique et
administratif. A partir de recherches pluridisciplinaires, il élabore
des recommandations pour son ministère de tutelle en matière de
gestion des pêche.
Avec un personnel estimé à 65 chercheurs, ingénieurs, techniciens et
administrateurs, les activités du centre sont représentées par des
départements de recherche que sont le département Pêche industrielle,
le département Pêche artisanale , le département Pêche Continentale,
le département Littoral avec l’observatoire de la mangrove et le
polder expérimental .
Les départements élaborent et mettent en œuvre des programmes de
recherche axés sur l’halieutique et la gestion des zones littorales
avec l’appui de quatre services techniques que sont : Le Service
Administratif et Financier (SAF) ; Le service Informatique, le
Service d’information et de valorisation (SIVA) et, depuis 1995,
l’observatoire des Pêches.
Le CNSHB a été créé en 1985 par le Gouvernement Guinéen avec
l’assistance de l’Institut français de recherche scientifique pour le
développement en coopération (Orstom, actuellement IRD, Institut de
Recherche pour le Développement).
AQUACULTURE COMMUNAUTAIRE SUR LES PLAINES D'INONDATION DE LA HAUTE
GUINÉE
ORIGINE
Il y a plus de 500 plaines d’inondation le long du fleuve Niger qui
traverse les zones montagneuses de la Guinée. En matière
d’aquaculture, jusqu’en 2004, ces plaines n’avaient bénéficié
d’aucun aménagement. C’est seulement en 2005 que le Ministère de
la Pêche et de l’Aquaculture (MPA) a entrepris, en collaboration
avec le conseiller technique de la JICA en poste audit ministère, la
mise en oeuvre d’un micro-programme de développement de
l’aquaculture communautaire (MIPDAC) à l’intérieur du pays.
Notamment en haute Guinée. Dont: Dabola en 2005; et, Dabola et Kankan
en 2006.
L’objectif visé est :
1) d’évaluer le potentiel de développement des plaines
d'inondation pour l’aquaculture communautaire ;
2) d’établir une méthodologie standard simple, moins
coûteuse et efficace de production de poisson par les communautés
villageoises sans assistance extérieure.
SITUATION PRÉSENTE :
Suite au lancement de cet ambitieux programme, les résultats obtenus
en 2007 à l’issue de la récolte des 8 étangs communautaires
réalisés alors, ont été de 3,200 kg.
Ces qui a démontré qu’il est possible:
1) de récolter plus de 500kg de poisson par an et par étang ;
2) de produire plus de 8.000 kg/ha de poisson dans les étangs
communautaires si la sélection du site est judicieuse et appropriée.
En plus, il s’est avéré que la surveillance des étangs est la
clé du succès et que dans la plupart des étangs, deux (2) espèces
dont Clarias anguillaris et Heterotis niloticus étaient dominantes.
En 2007, un total cumulatif de 13 étangs communautaires ont été
construits par les groupements de 13 villages. La récolte se fait une
fois par an en saison sèche. Pour réduire le coût de production,
l’approvisionnement en alevins et la fertilisation sont naturels.
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES:
A l’issue de la première phase (2005/2007), il est possible de
retenir que:
1) l’aquaculture communautaire est une technologie appropriée de
production de poisson en milieu rural. Elle est simple mais
extrêmement efficace. L’investissement financier initial est faible
et la productivité naturelle est acceptable;
2) l’aquaculture communautaire est une activité additionnelle
génératrice de revenus pour les villageois;
3) l’aquaculture communautaire contribue à satisfaire les besoins
des villageois en protéines animales;
4) il existe plusieurs sites convenables où l’aquaculture
communautaire peut se pratiquer;
5) l’aquaculture communautaire est une méthode respectueuse de
l’environnement dans la production de poisson.
SEMINAIRE
Pendant la période du 26 février au 1er mars 2008, le MPA et le
bureau régional de la JICA pour l'Ouest & l’Afrique Centrale,
localisé à Dakar, SÉNÉGAL, organise un séminaire régional à
Dabola dans les buts de :
1) evaluer la situation actuelle et les difficultés rencontrées dans
la mise en œuvre de l’aquaculture extensive ainsi que la politique
de développement de cette dernière dans les pays des participants ;
2) elaborer une ébauche de plan de développement de l’aquaculture
extensive pour chaque pays participant en s’inspirant des résultats
positifs capitalisés en Guinée ;
3) mettre en place entre les participants et la JICA, un système
d’échange d’informations relatif à l’aquaculture extensive et
permettant une remise à niveau permanente par le partage des
connaissances et des expériences à travers les Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC) ;
4) renforcer la coopération régionale (en Afrique de l’Ouest et du
Centre) dans le domaine de l’aquaculture en favorisant la
collaboration entre la JICA et les autres bailleurs de fonds
intervenant dans ce secteur ;
5) visiter les étangs de KAMBAYA-BISSIKIRIMA ET MORIGBEYA.
Toutes les parties intéressées sont vivement invitées à ce
séminaire.
SOURCE :
l'expert de la JICA en Guinée
<http://minilien.com/?PL4p5fqCyW>
<http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-Y09FQVc7cqUsJWui.0QO9vN3E2o-?
cq=1&l=11&u=15&mx=15&lmt=5>
Un article un peu ancien de Saurin Hem
Enclavée, soumise à des afflux de réfugiés depuis 1990, la Guinée
forestière
souffre d’une grave pénurie alimentaire. Comme toute forme d’élevage,
la pisciculture pourrait offrir une nouvelle source de nourriture.
Cependant les bas-fonds, propices à la création d’étangs, sont déjà
occupés
par les rizières. L’idée a donc été d’associer l’élevage de poissons
à la culture
du riz à l’instar de ce qui se fait en Asie. L’IRD a réalisé un essai
de rizipisciculture
en partenariat avec la SOGUIPAH (Société guinéenne de palmiers
à huile et d’hévéas) et la Direction nationale de l’aquaculture et de
la pêche
continentale1. Au terme d’une année, la production piscicole – des
tilapias
– s’est élevée jusqu’à plus d’une tonne par hectare. Une manne d’autant
plus précieuse que la présence des poissons n’a pas entravé la
culture du
riz, principale crainte des agriculteurs : les rendements ont été
d’environ
1,5 tonne/ha avec ou sans poissons. Selon certaines expériences
asiatiques,
la pisciculture peut même contribuer à accroître la productivité des
rizières
notamment grâce aux déjections qui enrichissent les sols. Si de tels
effets
ne sont pas encore perceptibles, en revanche, l’absence de mauvaises
herbes, due à la hauteur d’eau nécessaire aux poissons, a été très
bénéfique
: le temps de préparation des casiers rizicoles avant les cultures a été
réduit (gain en travail de 40 hommes x jours/ha).
Une expérience totalement concluante ? « Certes, les poissons pêchés
sont de
petite taille (80 % ont un poids moyen de 60 g), souligne Saurin Hem,
chercheur
de l’unité Divha2, qui a dirigé cette étude. Cependant, ils enrichissent
l’alimentation quotidienne par un apport en protéines non
négligeable. Dans
un contexte de pénurie comme celui de la Guinée forestière, outre les
quantités
alimentaires produites, c’est le faible coût de production qui importe
avant tout. La rizipisciculture, longtemps écartée des programmes de
développement
en Afrique du fait de la petite taille des poissons, devrait avoir une
place plus importante dans certaines régions rurales démunies. »
<http://minilien.com/?XaHfmDWu00>
<http://www.ird.fr/fr/actualites/journal/10/
sas10_recherche_biodiversite.pdf>
Bonsoir à tous,
En cliquant sur le lien ci dessous, vous pourrez télécharger la
lettre d'information du projet Sarnissa pour le mois d'octobre 2008.
Veuillez pardonner le retard de traduction, j'essaierai d'être plus
efficace dès le mois prochain.
Bien amicalement
Lionel
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Nom: La lettre d'information du projet Sarnissa.doc
Type: application/octet-stream
Taille: 2248704 octets
Desc: non disponible
Url: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Royal Fish Bénin SA
L’assurance d’une bonne qualité de poissons
Leader en élevage de poissons chat au Bénin
La Société
QUI SOMMES NOUS
PRESENTATION DE LA SOCIETE
ROYAL FISH BENIN S.A. est une Société Anonyme avec Conseil d’Administration de droit béninois au capital de dixmillions de FCFA (10 000 000).Les activités de R.F.B s’inscrivent dans le cadre du relancement du secteur halieutique au Bénin. Les installations sont composées de deux Unités de production, un laboratoire d’alevinage (Reproduction des poissons) et une Unité de Grossissement
OBJECTIFS DE LA SOCIETE
Malgré les importations massives de poissons congelés d’Europe, la balance béninoise en fourniture de poisson reste
chaque année déficitaire. Un des principaux objectifs de ROYAL FISH BENIN est de combler progressivement ce
déficit en mettant sur le marché national des poissons frais et des alevins.
En vue de bien répondre à cette forte demande, ROYAL FISH DISTRIBUTION, déploiera un impressionnant circuit de distribution, en partenariat avec quelques acteurs nationaux du secteur, sur toute l’étendu du territoire.
LES ATOUTS DE ROYAL FISH BENIN S.A
La politique de développement de ROYAL FISH BENIN repose sur trois axes principaux :
Le Management de la société.
Les équipements de production très performants et actuellement utilisés en Europe.
Le solide partenariat avec des techniciens européen.
Fort de ce partenariat fiable, les techniciens hollandais procurent une assistance technique de haut niveau qui permet
de mettre sur le marché des produits de qualité exceptionnelle.
Le système de production permet de mettre sur le marché des poissons de façon permanente et sans risque de rupture
de stock. Le Professionnalisme du personnel technique (formé au Nigeria et en hollande) et le dynamisme du personnel administratif constituent également la base de notre réussite.
Une Écloserie Moderne d’une production d’un million d’alevins/an
L’Alevinage Moderne
Le Pré grossissement
Le Grossissement avec une production de 200t/an
La Formation
La société forte de son expérience dans le domaine de la pêche initie les jeunes à l’élevage de poissons en général. Il est à noté également qu’elle suit à la sortie tous ses apprenants dans la mise en place d’une petite unité de production de poissons.
Maurice DANDJINOURoyal Fish BENIN SA97 59 89 45/21 07 32 75
To: mauriceboris(a)hotmail.comCC: william.leschen(a)stir.ac.uk; olivier.mikolasek(a)cirad.fr; baroiller(a)cirad.fr; pierre.morissens(a)cirad.frSubject: Bienvenue sur Sarnissa !From: lionel.dabbadie(a)cirad.frDate: Sun, 30 Nov 2008 15:02:41 +0100
Bonjour !
Merci pour votre inscription et bienvenue sur la liste ! N'hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre interrogation sur son fonctionnement.
Afin de permettre aux autres personnes de mieux vous connaître, pourrais-je vous demander d'adresser un court message à la liste (5-10 lignes, ou plus si vous le souhaitez) pour présenter vos activités et celle de votre organisation en rapport avec l'aquaculture. Il suffit d'adresser votre message à:
sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Cette liste est modérée pour éviter les envois pas erreurs de messages privés ou de publicités.
Merci et soyez certain que nous sommes ravis de vous compter parmi nous !
Bien amicalement
Lionel
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Bonjour,
Merci à ceux qui pourront répondre aux demandes de C. Bogne Sadeu
sur la rentabilité économique de ce modèle. Vous pouvez
télécharger le fichier sur :
<http://www.sarnissa.org/tiki-download_file.php?fileId=87>
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> De : Cyrille Bogne Sadeu <cbognesadeu(a)yahoo.fr>
> Date : 27 novembre 2008 11:25:19 HNEC
> À : lionel.dabbadie(a)cirad.fr
> Cc : olivier.mikolasek(a)cirad.fr
> Objet : Association tilapia silure
>
>
> Bonjour!
> vou trouverez ci joint les caractéristiques d'un étang piscole à
> l'ouest du Cameroun où l'association tilapia silure est la règle.
> la question que nous nous posons actuellement est la viabilité
> technique de ce modèle d'élevage, de même que sa rentabilité
> économique.
> je souhaiterai avoir le point de vue des uns et des autres.
> Nous sommes entrain de préparer les vidanges dans des étangs où
> cette association a été mise en oeuvre. Nous espérons pouvoir
> conforter ces acquis avec les pisciculteurs avec lesquels nous
> travaillons en ce moment
> Cordialement
> BOGNE SADEU Cyrille
> Ingénieur des Eaux,Forêts et Chasses Diplômé en Agroforesterie
> Tel: (237) 99 78 55 43/ 74 34 75 17
>

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Nom: etude de cas I.doc
Type: application/msword
Taille: 41984 octets
Desc: non disponible
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