Bonjour,
Une référence intéressante pour ceux qui travaillent dans le
domaine de l'eau.
Bien à vous tous.
Jean-Louis Couture
Chers amis,
Nous sommes heures de vous informer que Pambazuka (le magazine
pan-africain en ligne) vient de publier un numéro spécial sur
"Politiques de privatisation et crise de l'eau en Afrique"
<http://www.pambazuka.org/fr/issue/192>
Ce numéro spécial a été préparé en collaboration avec Ritimo et le
Transnational Institute. Le projet initial était de publier ce numéro
spécial à l'occasion du Forum social mondial de Dakar, en février. Le
retard nous a toutefois permis d'ajouter des articles supplémentaires,
et nous pensons qu'il s'agit d'un dossier riche et utile pour la
compréhension des luttes de l'eau en Afrique et les moyens de les
soutenir. Nous remercions tous les auteurs pour leur précieuses
contributions.
Solidairement,
Olivier Petitjean (RITIMO)
Satoko Kishimoto (TNI)
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Pambazuka News 192 : Politiques de privatisation et crise de l'eau en
Afrique
<http://www.pambazuka.org/fr/issue/192>
Le journal électronique qui fait autorité est une plateforme de la
justice sociale en Afrique.
Pambazuka news (Ed. française) ISSN 1753-6847
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ACCÈS À L’EAU ET PRIVATISATION EN AFRIQUE
Déclarer l’accès à l’eau droit humain fondamental, pourquoi ?
Jacques Cambon
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73850
Un peu partout en Afrique, la privatisation du secteur de l’eau s’est
systématiquement traduite par des hausses de tarifs sans que
l’amélioration du service soit toujours à la hauteur. Ceci a souvent
conduit à la révolte des usagers qui ne peuvent plus payer et se
mobilisent pour obliger leur gouvernement à rompre les contrats. Or,
même si a fait de l’accès à l’eau potable un droit humain fondamental,
les multinationales sont restées dans leur logique : s’ouvrir de
nouveaux marchés… aux frais des Etats, c'est-à-dire des populations !
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CONCRÉTISER LE DROIT À L’EAU : UN ENJEU POLITIQUE
Mthandeki Nhlapo, Peter Waldorff et Susan George
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73843
Les ministres africains se sont joints à des centaines de personnes
issues d’agences des Nations unies, de banques de développement,
d’opérateurs publics de l’eau, d’organisations d’intérêt général et de
syndicats du monde entier pour célébrer la Journée mondiale de l’eau, le
22 mars 2011 au Cap, en Afrique du Sud. En tête de leur ordre du jour
figuraient les moyens de répondre au défi toujours plus pressant de
l’accès à l’eau en milieu urbain. Le nombre de personnes vivant dans les
villes d’Afrique et n’ayant pas accès à l’eau potable à leur domicile ni
dans leur environnement immédiat a augmenté de 43% (de 137 à 195
millions) entre 2000 et 2008.
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LA CRISE DE L’EAU DANS LES VILLES AFRICAINES
Michel Makpenon
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73852
Au rythme où croissent les villes africaines, les problèmes liés à l’eau
connaissent un aggravation proportionnelle. Selon une enquête effectuée
en 1990, dans 29 pays d’Afrique subsaharienne, huit d’entre eux
souffraient d’une insuffisance ou d’un manque d’eau. En 2025, ce nombre
devrait passer à 20 sur 29. Des solutions existent, dont parle Michel
Makpenon.
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LE GHANA EN QUÊTE DES MOYENS POUR ÉTANCHER SA SOIF
Alhassan Adam
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73855
Une des premières révoltes de l’eau en Afrique a eu lieu au Ghana, dans
la période coloniale. Aujourd’hui encore, la société civile ghanéenne
reste mobilisée pour changer l’industrie de l’eau. D’autant plus que
quinze ans de réformes et cinq ans de contrat de gestion n’ont produit
aucun résultat significatif dans le secteur. Aussi bien en zone urbaine
qu’en milieu rural.
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LA MARCHANDISATION DE L’EAU ET DE LA TERRE AU MALI
Sékou Diarra
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73854
La représentation écologique que les peuples se font de l’eau, à savoir
un bien commun, explique leur opposition à la création de « marchés de
l’eau ». Mais la logique marchande des « partenariats public-privé » est
toujours là, se développant sous des couverts de bonne gouvernance et
d’efficacité de gestion, alors qu’on assiste à une démarche prédatrice
des richesses d’autrui à travers des privatisations pourtant totalement
délégitimées en Afrique depuis les années 80.
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PRIVATISATION DE L’EAU : LE SÉNÉGAL À LA CROISÉE DES CHEMINS
Elimane Diouf et Oivier Petitjean
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73848
Les réformes du secteur de l’eau ont commencé à se mettre en place dans
les années 1990, sur instigation de la Banque mondiale, avec une
approche de privatisation. Ceci a apporté des améliorations par rapport
à la situation qui prévalait à la fin des années 80. Mais par-delà ce
constat, Elimane Diouf et Olivier Petitjean avancent qu’une solution de
retour à la gestion publique semble seule de nature à poursuivre les
progrès réalisés et à remédier aux problèmes structurels identifiés.
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LA TARIFICATION DE L’EAU DANS LES VILLES SÉNÉGALAISES ET L’ACCÈS À L’EAU
DES POPULATIONS PAUVRES
Moussa Diop
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73844
La réforme institutionnelle du secteur de l’eau au Sénégal, en 1996
(voir article sur Privatisation de l’eau : le Sénégal à la croisée des
chemins), s’est accompagnée d’une politique visant d’une part, à
accroître la capacité de production d’eau potable de la ville de Dakar
et d’autre part, à mettre en place des outils tarifaires pour améliorer
la gestion de la demande.
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LES PARTENARIATS PUBLIC-PUBLIC DANS LE SECTEUR DE L’EAU
David Hall
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73847
Les opérateurs de l’eau doivent être des institutions publiques
efficaces, responsables et honnêtes, assurant un service universel.
Cependant, de nombreux services de l’eau manquent de la solidité
institutionnelle, des ressources humaines, de l’expertise ou de
l’équipement technique, ou encore des capacités financières ou
managériales nécessaires. Ils ont besoin de soutien pour renforcer leurs
capacités.
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RENFORCER L’EAU PUBLIQUE EN AFRIQUE : POUR UN MODÈLE DE PARTENARIAT
PUBLIC-PUBLIC EN RÉSEAU SUD-SUD-NORD
Le cas du partenariat entre ONEP au Maroc et la SNDE en Mauritanie
Samir Bensaid
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73849
Aussi bien les partenariats public-public Sud-Sud que les partenariats
Nord-Sud présentent des avantages et des inconvénients. Combiner ces
deux modèles dans le cadre de partenariats en réseau constitue un moyen
efficace de mobiliser expertise et financements et obtenir les résultats
souhaités. Un tel partenariat en réseau, impliquant six opérateurs
publics de l’eau d’Europe et deux d’Afrique, a été mis en place pour
améliorer l’accès à l’eau en Mauritanie. Ce partenariat repose sur une
base solide de principes partagés de service public. La contribution de
la compagnie nationale de l’eau marocaine ONEP, l’un des opérateurs
publics de l’eau les plus performants d’Afrique, constitue un aspect
crucial du partenariat.
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RÉFORME DE LA GESTION DE L’EAU EN MILIEU RURAL AU SÉNÉGAL : QUAND
L’USAGER SE DILUE DANS LE CLIENT
Moussa Diop
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73845
De nouveaux acteurs sont apparus dans le secteur de l’eau, avec les
réformes entreprises au Sénégal. On se retrouve ainsi avec une gestion
multiforme où cohabitent les règles traditionnelles, les règles
officielles, et les règles pragmatiques résultant de la confrontation
des deux premières. Et comme le constate Moussa Diop, «on note des
situations de fusions et de confusions, des écarts et une concurrence
entre les normes créant une situation de gestion anomique».
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POLLUTION : LA VÉRITABLE « MALÉDICTION DES RESSOURCES » DE L’AFRIQUE ?
Khadija Sharife
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73851
Les ressources minières du continent sont aujourd’hui perçues comme
sources de malédiction, avec les confits dramatiques que suscite leur
exploitation. Il y a tout aussi grave, toujours liées à ces
exploitations, la pollution.
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MAUVAIS CLIMAT POUR LES GRANDS BARRAGES
Pourquoi l’Afrique devrait éviter les mégaprojets hydroélectriques
Lori Pottinger
2011-06-06
http://pambazuka.org/fr/category/features/73853
Des institutions comme la Banque mondiale font de l’énergie
hydroélectrique une solution pour l’Afrique, alors qu’il patent que
jusqu’aujourd’hui les grands barrages n’ont apporté aucune solution
contre la « fracture électrique » qui fait que des dizaines de millions
d’Africains continuent de vivre dans l’obscurité. Pour Lori Pottinger,
les choix avisés sont ailleurs, «à l’heure où le réchauffement
climatique risque de rendre les rivières de l’Afrique encore moins
fiables pour des grands projets hydroélectriques et leurs eaux plus
précieuses pour d’autres usages».
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