Je réagit au programme acquacole du Sénagal tel que annoncé ici et demade des
informations. En même temps je demande aux participants à cette conférence de donner des
idées claires et vraies pour faciliter la lutte contre la pauvreté en Afrique et
particulièrement développer cette activité acquacole.
Les cent mille tonnes anoncées je veux savoir c'est sur combien d'hectare de
surface?
Puisque le plus grand rendement que j'ai pu observé dans les piscicultures pratiquées
sur étangs sont de l'ordre de 10 tonnes par ha et par an, si en cinq ans on se propose
cent mille tonnes cela demande environ 100000/50= 2000 ha d'eau. De plus quel est
vraiement la productivité de ces lacs artificiels qui ne dépendront que des apports
naturels?
Une surface de 17 ha avec 2 m d'eau (comme profondeur moyenne) donne plutôt un volume
de 170000*2= 340000m3, tandis que 500m3 d'eau avec 2m d'eau ne donne que 2,5a de
surface, quel est la vraie valeur de vos données? Un bassin qui fait 17 ha et qui ne
contient que 500m3d'eau ne peut avoir qu'une profondeur de 3 mm qui ne peut même
pas mouiller le quart de la nagieoir pectorale d'un alevins de de tialapia de 1,5
mois.
Je suis intéreesé par ce sujet puisque je suis entrain de mettre en place une pisciculture
dans ce pays exactement au sud est à Kédougou et je suis donc au coeur de l'actualité
sénégalaise avec la GOANA et les bassins de rétention en projet.
Mr le président de conférence pardon analyser lesidées avant de les publier à tous.
En tout cas rien n'est impossible, les bassins de rétention pourraient produire du
poisson de qualité dans cette région, il faut s'y investir mais les rendements je ne
sais pas s'il vont être plus que les 10 tonnes par ha. Je rajoutte que
l'aménagement des plaines inondables (mais avec beaucoup de coût puisque nécessitant
soit un pompage régulier ou des mésures de corrections ( lutte contre les crues et contre
les iniltrations) couteuses pourraient nous aider à essayer d'atteindre
l'objectif dans cette région...
Prière de répondre à mes questions.
THEA Cécé Moïse
Président de l'Association des Animateurs Piscirizicoles de Guinée Forestière
Actuelement en appuis au projet Piscicoles de Samecouta avec le CIDS
--- En date de : Mer 29.10.08, Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr> a
écrit :
De: Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr>
Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénég al] Faire du Sénégal un grand pays
aquacole
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, lionel.dabbadie(a)cirad.fr
Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 10h58
Chers tous,
Suite à la réaction positive de Mr Gabriel Koffi D. Koko, j'aimerais beaucoup en
savoir plus sur
- les politiques aquacoles publiques et leurs évolutions récentes au Sénégal,
- la mise place des nouveaux projets aquacoles dans ce pays
- l'impact que ces actions ont eu ces dernières années sur les productions et le
développement rural
Qui peut me renseigner sur ces points?
Bien cordialement à tous
Pierre Morissens
At 15:14 28/10/2008, you wrote:
Chers tous,
Voila ce que j'appelle une «vraie politique de développement aquacole»: des actions
pertinentes, claires et adaptées soutenues par une volonté et un engagement politiques.
À ce prix, et chaque pays développant son petit potentiel, l'Afrique pourra réaliser
son Boom Aquacole. En tout cas, c'est mon rêve.
Bien à vous,
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
De : Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Lundi, 27 Octobre 2008, 14h48mn 19s
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
<
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
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