Ile Maurice: Fermes aquacoles - Le foisonnement
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L'Express (Port Louis)
31 Juillet 2008
Publié sur le web le 31 Juillet 2008
Vincent Potage
Port Louis
Entre le projet pilote du groupe FAIL à Moka, l'aval obtenu par la
FMM pour exporter vers l'Europe, les ambitions de «Val Farms» et les
sites identifiés par le ministère, l'aquaculture prend son envol.
La Ferme marine de Mahébourg. Environ 250 tonnes de poisson y sont
produites par an. Ce chiffre devrait augmenter considérablement.
Ne noyez surtout pas le poisson ! Dans un avenir proche, il pourrait
devenir un des produits phares du pays. Food and Allied Industries
Ltd (FAIL) l'a bien senti : il a donc lancé un projet pilote de ferme
aquacole à Moka où sont produits des poissons d'eau douce. Une fois
le projet enclenché, le groupe envisage d'y faire l'élevage d'un
poisson très rare : le Gueule rouge. De leur côté, la Ferme marine de
Mahébourg (FMM) et Val Farms font leur petit bonhomme de chemin. Le
ministère de l'Agro-industrie a, pour sa part, identifié six sites
pour la mise sur pied de nouvelles fermes aquacoles.
Les poissons produits par la FMM ont obtenu l'aval de l'Union
Européenne le 14 juillet, garantissant qu'ils répondent aux normes
européennes et sont de ce fait parfaits pour l'export. A partir de
là, les dirigeants de cette ferme lancée en 2002 se sont mis à voir
plus grand : son volume d'exportation - qui se chiffre actuellement à
25 tonnes de poisson par mois et environ 250 tonnes annuellement -
pourrait bientôt s'envoler. Des échantillons de ses produits ont été
envoyés, dans ce but, à nombre de pays, dont la France, l'Allemagne,
le Portugal, l'Espagne ou encore l'Italie.
«Nous devrions bientôt commencer à exporter vers l'Europe», explique,
en effet, Graham Benjamin, responsable de l'exportation de la ferme
de Mahébourg, «nous comptons nous agrandir dès l'an prochain.» La
ferme compte donc investir dans d'autres sites qui devraient être
opérationnels le plus tôt possible afin de répondre à la forte
demande espérée par les dirigeants de l'exploitation aquacole.
Création de nouveaux sites
Récemment, la Compagnie mauricienne de textile s'est liée au projet.
Elle a injecté du capital dans la ferme, consolidant ainsi le fonds
qui servira à la création de nouveaux sites, sous la tutelle de la FMM.
De plus, selon Graham Benjamin la ferme est actuellement en dessous
de sa capacité de production et serait en fait capable de produire
plus de 1 500 tonnes de poisson par an. Les dirigeants espèrent donc
exploiter au maximum son potentiel dans les mois à venir. La moitié
de la production actuelle de l'exploitation aquacole est destinée au
marché local, notamment aux supermarchés et aux hôtels.
La Ferme marine de Mahébourg est en fait divisée en deux sites. La
culture principale de cette ferme aquacole est celle de l'ombrine, un
poisson de 30 à 60 cm de long. D'autres espèces y évoluent aussi,
telles que le Gueule pavé, mais ces autres poissons ne sont pas
encore arrivés au stade de la commercialisation. L'ombrine est, lui,
déjà exporté vers Dubayy, les Etats-Unis, la Suisse et l'Afrique du Sud.
«Huit zones de fermes aquacoles»
Val Farms Ltd, à Bambous, produit, de son côté, des poissons d'eau
douce, principalement les deux espèces que sont le barramundi et le
berri rouge. Cette ferme a été inaugurée il y a un an. Depuis, elle a
produit 45 tonnes de berri rouge mais compte amener ce chiffre à 200
tonnes d'ici 2009.
Les ambitions s'affichent donc de part et d'autre de ce secteur qui
prend son envol. Cela alors que l'amendement au Fisheries and Marine
Resources Act de 2007 fait l'objet de débats et que les pêcheurs
laissent clairement paraître leur opposition.
Les six sites désignés par le ministère de l'Agro-industrie sont tous
situés dans le Sud-Est du pays. Deux zones ont été identifiées à
Pointe-Bambou et les zones restantes à Baie-Fer-à-Cheval, Ilot
Marianne, Ile Flammand et à Ananas Bank. Les zones choisies se
situent à proximité de la Ferme marine de Mahébourg (FMM). «Les
amendements apportés au Fisheries and Marine Resources Act font
provision pour la création de huit zones de fermes aquacoles au
total, chacune ayant un rayon qui va jusqu'à 300 mètres», soutient-on
au niveau du ministère de l'Agro-industrie.
<http://fr.allafrica.com/stories/200807310455.html>