Bonjour chers membres du forum,
J'avoue que j'aurais dû ajouter à ma réaction d'hier la phrase suivante:
« pourvu que ce ne soit pas un coup médiatique dont seuls les politiciens ont le secret».
Néanmoins, depuis hier, j'ai commencé à secouer les contacts au Sénégal pour en savoir
plus sur le sous-secteur. J'attends même des documents de première main de la
Direction de la Pêche Continentale et de l'Aquaculture dans le cadre de « LÉtude de
caractérisation de la pêche continentale dans la Région de Matam » pour laquelle notre
bureau a soumis un dossier de manifestation d'intérêt.
Dès que j'aurai des informations divulgables, je n'hésiterai à les communiquer sur
le forum.
Mais si vous le désirez, vous pourrez contacter la DPCA à l'adresse:
Direction de la Pêche Continentale et de lAquaculture
BP. 17 677 Dakar-Liberté (Sénégal)
Tel: (221-33) 864-5896
E-mail: dpcamem(a)gmail.com
Bien à vous,
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
________________________________
De : Mikolasek <olivier.mikolasek(a)cirad.fr>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Mardi, 28 Octobre 2008, 17h05mn 14s
Objet : Re: [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays
aquacole
Aquaculture au Sénégal: quelles réalités au-delà de la médiatisation ? Quels impacts des
politiques publiques annoncées ?
i) Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole, Soleil, du 28 octobre 2008
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3880
ii) AQUACULTURE : Djibo Ka : « Faire du Sénégal un pays exportateur » Soleil, du 18
octobre 2008, voir ci-dessous
100.000 tonnes de poisson d'Aquaculture en 2010 au Sénégal, Soleil du 19 janvier 2009,
voir ci-après
iii)"De 2008 à 2010, un financement de 53 milliards de francs CFA (80 millions
d'euros) a été prévu pour le secteur de la pêche dont 13 milliards FCFA (13,8 millions
d'euros) pour l'aquaculture, selon le directeur de ce secteur au ministère de
l'Economie maritime, Matar Diouf."
http://www.jardinsdumaroc.com/-Le-Senegal-cherche-a-relancer-le-secteur-de-…
AFP, 2007
iv) Après des années déchecs, le Sénégal veut relancer lélevage de poissons:
"Parallèlement, la production nationale de poissons délevage est officiellement
passée de 150 tonnes en 2000 à 300 tonnes en 2006, très loin de lobjectif de production
de 100.000 à 110.000 tonnes fixé dans le plan dactions 2005-2010" mercredi 29 août
2007 Posté par David Naulin
http://cdurable.info/Apres-des-annees-d-echecs-le,474.html
v)lEtat veut promouvoir la pisciculture pour relever le gap entre la production au niveau
des débarquements et les prises naturelles. Cest dailleurs, renseigne-t-il, dans ce sens
que lEtat du Sénégal a mis en place une agence pour la promotion de laquaculture (Apa).
http://www.soninkara.com/informations/actualites/developpement-de-laquacult…
vi) et beaucoup d'autres articles de presse
Bonjour,
Est-ce que les acteurs engagés dans l'aquaculture au Sénégal pourrait nous dire où en
en est l'aquaculture 3 ans après cette volonté de relance affichée ?! en fait nous
avons très peu d'inscrits sénégalais, alors n'hésitez pas à envoyer ce message à
vos contacts, collègues et amis sénégalais
Bien cordialement,
Olivier Mikolasek
UR aquaculture et gestion des ressources aquatiques
CIRAD
Animateur du projet Construction de l'Innovation piscicole en Partenariat (CIP), Ouest
Cameroun
Dschang, Cameroun
tel 00 (237) 99 35 24 22 (Cameroun)
tel 00 (33) 4 67 04 63 65 (France)
www.cirad.fr
www.aquatrop.cirad.fr
www.sarnissa.org
Quelques autres info glanées sur le web après lecture de cet article :
1.Plan stratégique du développement de l'aquaculture et la pêche au Sénégal, 2001
https://iodeweb1.vliz.be/odin/bitstream/1834/1711/1/Pêche-Aquaculture-Seneg…
2. Valorisation du potentiel écologique et hydro-agricole de la vallée du Fleuve Sénégal
dans le département de Dagana par l'aquaculture intensive d'Oreochromis niloticus
Durée : 2006-2010
Coordonnateur : Charles MÉLARD, ULg
Budget : 363 730,36
http://www.cud.be/content/view/588/362/lang,/
NB : Beaucoup d'imprécisions dans cet article :
<http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635> du 28 octobre 2008
500m3 et 2 m de profondeur : 250m2
170.000 m2 (17 ha)x 2m = 340.000m3
Il reçoit 17 tonnes de Richard Toll ?
Ou devrait produire 17 tonnes (1 tonne/ha sur 17 ha) à l'issu des 6 mois
d'élevage;
Toujours du même journal
http://www.seneweb.com/news/article/212.php :
AQUACULTURE: 100.000 tonnes de poissons attendues dici à 2010, Le Soleil: Jeudi 19 Jan
2006
Le Premier ministre, Macky Sall, a procédé hier à lempoissonnement dun des trois bassins
de rétention de Mont Rolland, dans le département de Tivaouane. Dici à 2010, le Sénégal
prévoit daménager 7500 étangs de pisciculture et espère en récolter 100 000 tonnes de
poisson. Ce qui va faciliter lobservation des repos biologiques.
Mont Rolland a étrenné hier, dans une ambiance festive, un bassin de rétention empoissonné
avec 70.000 alevins. Ce qui correspond à une récolte de 10 à 12 tonnes de poissons dans 6
mois pour une valeur commerciale estimée à 10 millions de francs Cfa environ, selon le
Premier ministre Macky Sall qui a présidé la cérémonie.
Les Mont Rollandais, qui ont trois bassins de rétention, ont des raisons supplémentaires
de sestimer heureux. Car, selon Mactar Diouf, le directeur de la Pêche continentale et de
lAquaculture, ce bassin de rétention, empoissonné hier, est lun des meilleurs ouvrages
réalisés par le Génie rural au regard de ses caractéristiques. Il a une profondeur de 5 à
6 m, avec une capacité variant entre 180.000 à 200.000 m3. De même, précise M. Diouf,
leau est neutre, la température bonne, etc. , ce qui nest toujours pas le cas ailleurs.
Dans son discours, le Premier ministre assure que le Sénégal va jouer à fond la carte de
la pêche continentale et de laquaculture à travers les bassins de rétention. « Lambition
du gouvernement articulé à la Stratégie de croissance accélérée (Sca) est daménager
environ 7500 étangs de pisciculture à lhorizon 2010 dont 3600 prévus dici à 2008 afin
que cette opportunité de création de richesses soit saisie partout dans le pays, en
permettant aussi à chaque village sénégalais de disposer de sa propre source de protéines
animales », souligne Macky Sall. Et les projections effectuées par le ministère de
lEconomie maritime, cest un objectif de 100 000 tonnes qui pourrait être atteint grâce à
laquaculture, à lhorizon 2010, selon lui.
Pour le Premier ministre, la raréfaction de notre « pétrole bleu », le poisson, tant prisé
par les Sénégalais, est due aux changements climatiques, mais aussi à la forte pression
sur les ressources halieutiques. Voilà pourquoi il présidera, au mois de février 2006, un
conseil interministériel consacré aux nouvelles stratégies de développement du secteur de
laquaculture.
Doléances
« Laquaculture au Sénégal a un avenir à moyen et long termes si lon considère son haut
potentiel pour faire face à la demande croissante en produits halieutiques, atténuant en
même temps la forte pression constatée actuellement sur les pêches de capture », relève le
Premier ministre en ajoutant que notre pays possède déjà un important réseau
hydrographique et plus de 4000 bassins artificiels ou naturels dont la plupart peuvent
servir de support au développement de laquaculture.
Ainsi, selon M. Sall, des régions de lIntérieur non dotées de cours deau, peuvent, grâce
aux bassins de rétention disséminés à travers le territoire national, devenir de
véritables pôles de croissance grâce à laquaculture. Toujours pour développer ce secteur,
un plan daction de la pêche continentale et de laquaculture dont le coût de mise en
uvre est évalué à 18,5 milliards a dailleurs été adopté en Conseil des ministres.
Le président du Conseil rural de Mont Rolland, Birane Ciss, souligne que la mise en uvre
de ce bassin permettra aux jeunes de cette localité de gagner dignement leur vie. Cela va
aider à fixer les jeunes chez eux et leur éviter ainsi daller à laventure à la recherche
du travail ailleurs, de lavis de Saliou Mbengue, le président du comité de gestion du
bassin.
Par ailleurs, le Premier ministre, dont le cortège a rallié Mont Rolland via une route
cahoteuse dans un brouillard latéritique, a été accueilli par des brassards rouges et des
pancartes sur lesquelles fleurissaient clairement la principale doléance des
manifestations : le bitumage de la route Thiès-Notto- Gouye Diama. Macky Sall a promis aux
populations la fin de leur calvaire en disant que les travaux du bitumage vont démarrer à
la fin de 2006 pour être achevés en 2007.
Auteur: JOSEPH BIRAME SENE
-----Message d'origine-----
De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
[mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de Lionel
Dabbadie
Envoyé : lundi 27 octobre 2008 19:48
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
<http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
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