Bonsoir,
Je vous encourage à relire les 2 notes de politiques publiques publiées
par SARNISSA (voir sur
www.sarnissa.org <http://www.sarnissa.org>) et
notamment le premier paragraphe de l’intitulé « Messages clés en matière
de politique publique » de la note 1 : « Lors de la définition des
politiques de l'aquaculture, il est indispensable de reconnaître que
chaque type de systèmes aquacoles contribue différemment à la
réalisation d’objectifs de politique distincts et diffère grandement
dans leurs contraintes de développement et besoins de d’appui.» N'en
t-il pas de même au Cameroun, où le gouvernement soutient la promotion
d'une pisciculture composante des « systèmes agricoles ruraux » et des
formes plus spécialisées de type pme et industriel (Cf.MinEPIA, 2009.
Plan de développement durable de l’aquaculture –PDDA-au Cameroun.
Ministère de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales,
Yaoundé,Cameroun 55 p. ). Faut-il opposer ces différents "modèles" ou
chercher des synergies?
Le SyPiEx (système piscicole extensif) est un projet de recherche de la
Coraf (
www.coraf.org <http://www.coraf.org>) parmi d’autres dans lequel
sont impliqués certains chercheurs. Cette recherche pour la pisciculture
intégrée dans les systèmes agricoles ne signifie pas que ces chercheurs
ou la recherche se désintéressent auxautres formes d’aquaculture. Par
exemple, bien que membre du SyPiEx, j’ai eu l’opportunité en avril
dernier de réaliser avec un collègue, un avant projet détaillé de
pisciculture de Clarias de 200t pour le compte d’un promoteur privé
camerounais. Pour avoir une réponse plus satisfaisante, le plus simple
serait d’entrer directement en contact avec les chercheurs des
institutions de recherche et/ou d’enseignement qui accompagnent le
développement de l’aquaculture au Cameroun : IRAD, UDs, ISH etc.
à suivre,
Bien cordialement
Olivier
PS1 : le PDDA donne la priorité à l’aquaculture commerciale cad orientée
vers le marché…ce qui est de fait la situation des pisciculteurs
concernés par SyPiEx.
PS2 : Titre complet du Projet SyPiEx : *Intensification* écologique des
systèmes piscicoles extensifs familiaux en Afrique de l'Ouest et
Centrale à partir d'une analyse des processus d'innovation
Le 14/07/2014 20:14, borrel kuate a écrit :
Bonsoir cher membres,
Un problème me turlupine depuis un certain temps et j’aimerai bien que
vous me donniez vos points de vue sur la question.
En effet, je me questionne sur l’orientation du développement de
l’aquaculture en Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus
particulièrement au Cameroun. Cette confusion nait de la divergence
qu’il me semble apparaitre entre la vision gouvernementale et celle
des Chercheurs.
Le gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture à
travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de pisciculture en cage
au Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les
chercheurs de leur cote au vue des orientations de leurs travaux de
recherche, des projets qu’ils élaborent (Projet SyPiEx par exemple),
optent pour une durabilité de l’activité.
Ces deux objectifs poursuivis sont certes nobles l’un comme l’autre,
mais ma fois sont quelque peu divergents. N’est-il pas important au
moment où les divers acteurs semble se mettre résolument a la tâche
d’accorder les violons afin d’impulser de façon définitive une
dynamique durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de
l’aquaculture et la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique
Sub-Saharienne ? Quelles sont les limites ?
BORREL KUATE
/Ecole Des Sciences et de Médecine Vétérinaire/
/Université De Ngaoundéré -Cameroun/
_______________________________________________
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Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
Cirad - La Recherche agronomique pour le développement
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