Bonjour,
Merci beaucoup à Sebastino pour sa contribution que je traduis ci-dessous, mais merci de
prendre garde aux deux adresses d'email (beaucoup de gens ne parlent pas anglais sur
la liste francophone et français sur la liste anglophone):
- liste francophone: envoyer vos messages à
<sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
- liste anglophone: envoyer vos messages à
<sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Chers membres du réseau SARNISSA,
Je voudrais simplement dire, en réponse à la question de M. Victor, que la production
aquacole en Afrique ne peut être augmentée dans les pays africains, que si nous avons des
objectifs clairs. Une partie de la réponse à votre question est dans votre mail, à savoir
qu'il faut favoriser les démarches participatives pour les travaux de
recherche-développement dans les pêches et l'aquaculture, qui donnent les meilleurs
résultats de transfert. Mais avant tout, les pays africains doivent définir des objectifs
quantitatifs de production de l'aquaculture sur une période considérée durant laquel
toutes les potentialités scientifiques de chaque pays doivent être prises en compte pour
trouver les systèmes et techniques les plus appropriés pour les modes de pisciculture
traditionnels. Dit différemment, les pays africains doivent changer de strategies afin de
construire une recherche qui résout et répond aux besoins du développement de
l'aquaculture (pour les exploitations rurales et industrielles). Cela peut être fait
localement avec, en première approche, des fonds nationaux, même s'il y en a peu.
Après bien sûr, nous pourrons accéder à une aide internationale plus conséquente pour
renforcer l'édifice. Je pense, que c'est la meilleure approche pour véritablement
développer l'aquaculture en Afrique. Je voudrais rappeler ici une citation d'un
écrivain africain qui dit: «Celui qui dort sur la natte du voisin, dort sur le plancher».
Le problème, souvent en Afrique, est que la recherche est en amont et le développement en
aval. Nous avons besoin d'inverser la tendance et d'avoir un système de recherche
en aquaculture qui résolve les contraintes des systèmes de pisciculture. Lorsque la
communauté internationale verra une réelle prise de conscience des pays africains et une
nouvelle orientation de la recherche pour le développement, le financement suivra. Et vous
verrez que les taux de transfert et d'adoption seront plus élevés. Les organisations
agricoles régionales ou du continent africains comme le FARA, le CORAF / WECARD, etc,
devraient encourager les différents gouvernements dans ce sens.
Merci et j'espère avoir contribué à enrichir le débat.
Dr Da Costa ouassi Sebastino
Maitre de Recherche
National Agricultural Research Center (CNRA / NARC)\Continetal Fishery and Aquaculture
Research Program
Abidjan, Cote d"Ivoire
Le 20 oct. 2010 à 16:14, Kouassi Sebastino Da Costa a écrit :
Hi dear members of the SARNISSA Network,
I would like just to say, according to Mr Victor's question, that aquaculture
production in Africa can't be increased if african countries if we don't have
clear objectives. A part of answer to your question is in your mail, i.e to encourage
participative approach for Research-Development research in Fishery and Aquaculture which
give the best transfering results. But frist, african countries have to define
quantitative objectives of aquaculture production through a considered period in which all
the scientific potential on eahc country has to be use for searching appropriate systems
and technics for improving the usual way or fish farming. Anotherways, African countries
have to change strategiees, so tobuild an research which resolves and answers to the
aquaculture development need (for rural and industrial farms). This may be done locally
with, in first intention with national funds even few there are. After and naturally we
can get serious international help which will reinfurce what is building. I think, that is
the sure way to develop veritably aquaculture in AFrica. I would like to remember a
citation of one African writer who says: " one who sleeps on the neighbor's
sleeping mat, sleeps on the floor".
The problem, otfen in Africa , is that Research is uspstream and Development downstream.
We need to inverse the trend in oerder to have a research system in aquaculture which
resolves constraints in fish farming systems. When the international community will see a
real awareness of African and a new orientation of research for the development, funding
will follow. And you'll see that the rates of transfer and adoption will be higher.
African continental or regional agricultural organisations like FARA, CORAF/WECARD, etc.,
would have to encourage different governments in this way
Thank you and I hope to have contributed to enrich the debate.
Dr Da Costa ouassi Sebastino
Maitre de Recherche
National Agricultural Research Center (CNRA / NARC)\Continetal Fishery and Aquaculture
Research Program
Abidjan, Cote d"Ivoire
Dr Da Costa wasy Sebastino
Master Search
National Agricultural Research Center (NARC / NARC) \ Continetal Fishery and Aquaculture
Research Program
Abidjan, Cote d 'Ivoire
Date: Tue, 19 Oct 2010 14:47:22 +0100
From: matardiouf363(a)yahoo.fr
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Subject: [Sarnissa] Re : Chercher pour aider les pisciculteurs à mieux produire!
Bonne question Victor.
Tu dois souvent intervenir dans la mêlée.
Merci et à bientôt en attendant de recevoir notre contribution.
Matar DIOUF
--- En date de : Mar 19.10.10, Pouomogne Victor <pouomognev(a)yahoo.fr> a écrit :
De: Pouomogne Victor <pouomognev(a)yahoo.fr>
Objet: [Sarnissa] Chercher pour aider les pisciculteurs à mieux produire!
À: "sarnissa forum français"
<sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Date: Mardi 19 octobre 2010, 14h19
Salut à tous,
Plusieurs bailleurs de fonds et décideurs politiques en Afrique montrent
souvent peu d’empressement à appuyer la recherche en pisciculture / pêches,
arguant que bien d’informations techniques déjà disponibles restent encore dans
les tiroirs, ou alors que les thèmes abordés par certains chercheurs ne
répondent pas du tout aux besoins des utilisateurs.
Les approches participatives ou en partenariat ont ainsi été développées, et ont
permis d’accroître le taux d’adoption des innovations ; cependant, le coût de
mise en œuvre de ces approches reste élevé, et les budgets plutôt restreints des
Etats Africains relativement aux nombreuses sollicitations ne permettent guère
d’envisager d’étendre ces approche à l’échelle nationale.
Selon vous, comment (i) améliorer l’accès des résultats de la recherche aux
utilisateurs, et partant (ii) attirer et gagner davantage de fonds pour la
recherche appliquée.
Cordialement,
Victor
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