Bonjour,
A lexpérience il est clair que ce sont les entreprises privées qui dans ce
domaines ont donné les meilleurs résultats en Afrique.
Pour les toutes petites exploitations villageoises il manque, la plupart du
temps, outre laccès à certains intrants et aux bonnes conditions de
sites/accès/marchés, un mode de management rigoureux au long terme
(suivi/mesure journalier du stock sur plus de 6 mois) qui est très rarement
bien mené.
Par contre les entreprises qui visent plus de 500 t/an ont plus de résultats
car elles procèdent préalablement à une « phase pilote » qui leur apporte
les indicateurs nécessaires pour ensuite estimer la faisabilité du projet
final. Il semble que dans beaucoup de situations (en milieu ouvert) une
production de 250 à 500 t soit à risque.
Cette tranche dentreprises de plus de 500 T en général dispose dun fonds
propre de départ suffisant pour la phase pilote sur au moins 1 an. Cette
dernière, si les paramètres ne sont pas contre indicatifs, permet à
lentreprise détablir un plan daffaires complet et bien documenté. Et donc
trouver des supports financiers pour continuer laventure, comme la fait
Lake Harvest au Zimbabwe.
Les autorités pourraient faciliter certaines tâches comme par exemple
déterminer les zones avec les études dimpacts environnementaux préalables
ou en offrant des avantages sérieux pour ce qui concerne les entreprises de
production daliments ou encore aménager laccès aux sites et les
communications (infrastructures et IT).
Erik Rotsaert