Bonjour Victor. la question que vous soulevez est d'actualité.
en tant que personne ayant joué un rôle d'interface entre les aquaculteurs et la
recherche, je te fais part de mon opinion.
A la première question qui est de savoir comment faire parvenir les résulats de la
recherche au monde paysan. Je souhaite que nous la formulions en ces termes. qu'elle
est l'apport des études qui ont été menés par la recherche et quels est leur degré de
digestibilité par les pisciculteurs.
Beaucoup de problématiques de recherches sont définis "je dirai prophétisées"
non pas par les pisciculteurs, mais par les chercheurs. Les thématiques de recherche pour
la majorité des cas répondent plus à un nécessité d'assouvissement des besoins
académiques, et professionnels , que des besoins de la profession piscicoles. la quasi
totalité des exéprimentation évidemment se tiennent en station et quand on publie les
résulats, on n'intègre aucunement le coûts des moyens humains et matériels mobilisés
par ce chercheur pour atteindre ces résultats.
Les résultats dans bien des cas ne repondent plus aux besoins des pisciculteurs.
Évidemment la démarche participative associant les pisciculteurs dans la définition des
problématiques, à certes un peu réduit ce gaps, mais il existe encore , car pas totalemnt
appliquée.
L'implication des pisciculteurs n'est pas total et on intègre peu la situation
sociologique de nos pisciculteurs dans le transfert des acquis. ils participent seulement
à la définition de la problématique. le chercheur met en oeuvre son protocole, dans des
stations ,avec des moyens (acquis par des fonds d'aide gracieusement), et souhaitent
faire ce tranfert intégral vers un paysan qui doit travailler dans des conditions terrains
avec des réalités socio-économiques , dont on tient peu. prenons un exemple: Souvent
certains chercheurs disent nous avons mis au point des aliments performants, qu'il
suffit d'utiliser pour avoir de bons rendements, et faire de l'intensif. sans
tenir compte de la situation socioéconomique du pisciculteurs, et la nécessité de le faire
évoluer pas à pas.
les pisciculteurs sont ils les bénéficvaires des études menées. je n'ai pas
l'impression. On a l'impression que les bénéficiaires des études
c'est les encadreurs et professeurs, mais pas les paysans.Combien de structure de
recherche ou d'université pensent
à convier des pisciculteurs (ou des organisations paysannes) lors de
l’élaboration de leur plan d'action où même lors des soutenances des
élèves en thèse. il faut qu'il ait pourtant accès à l'information des résultats
des études menés.
solutions:
le developpement peu être accéléré , mais ne peu pas faire fi des étapes à gravir
progressivement, aussi techniques que sociologiques. les recherches doivent être menée
dans des conditions les plus proches possibles des réalités sociologiques des
pisciculteurs sur le terrain ( en tenant compte de leur réalité socioéconomique
mobilisable pour la reproductibilité et l'accaparement des acquis).
L'appui à la structuration des groupements de pisciculteurs, leur participation plus
accrues et plus responsabilisante aux séminaires nationaux et internationaux peuvent
améliorer leur contribution , à l'orientation des axes stratégiques de la recherche.
En plus de l'implication il faut avoir la volonté de partager les résulats avec eux ,
en les associant à plus de plates forme de planification , de restitution et
d'informations
enfin la méthodologie du transfert des acquis de la recherche doit être mieux éléborée. la
rechercvhe doit s'appuyer fortement sur la formation (au travers des structures de
vulgarisation compétentes), pour un transfert par doses graduelles des acquis de la
recherche tout en tenant compte de la situation des pisciculteurs.
enfin une synergie réelle d'action entre la recherche, les pisciculteurs et les
formateurs,( et vulgarisateurs) permettra de formuler des actions plus crédibles ,
cohérentes, et capables de mobiliser des financements.
DRAMANE Coulibaly, Côte d'Ivoire
+225 07432221
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