Bonjour Salomon,
Tu suis le master aquaculture ULG de Charles Mélard ?
Ceux qui sont intéressés peuvent consulter cette page sur l'obtention de bourses pour étudier à l'ULG :
http://www.ulg.ac.be/cms/c_214209/bourses-pour-inscription-a-un-master-a-de…
Bien amicalement
Lionel
Le 9 sept. 2010 à 17:37, hinnoude salomon a écrit :
> Salut Lionel, salut à tous,
> Juste pour partager avec les membres du forum que je suis bien arrivé à
> Liège dans le cadre de ma formation. Les cours démarrent le mardi prochain
> et j'espère bien bénéficier du soutient des membres du forum afin de bien
> réussir.
> Bien cordialement,
> Salomon
>
>
> -----Message d'origine-----
> De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
> [mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de
> Lionel Dabbadie
> Envoyé : jeudi 9 septembre 2010 15:07
> À : Liste Sarnissa
> Objet : [Sarnissa] Voici les raisons de la pénurie du poisson chinchard au
> Burkina
>
> http://www.africatime.com/burkina/nouvelle.asp?no_nouvelle=549009&no_categor
> ie=
>
> Depuis quelques semaines, le poisson chinchard ou poisson d’Abidjan a
> disparu des assiettes. Un nouveau poisson de la famille du mérou l’a
> remplacé sur le marché. Dans les assiettes des ménages, ce changement ne
> passe pas bien. Malgré elles, les familles consomment ce nouveau poisson que
> leur imposent pratiquement les importateurs. Nous avons voulu en comprendre
> davantage à travers cette interview que nous a accordée Harouna Dia,
> promoteur des poissonneries Dia, un des gros importateurs de la place.
>
> Vous êtes un des principaux distributeurs de poisson au Burkina, qu’est-ce
> qui explique cette pénurie du poisson chinchard et cette invasion dans le
> même temps du mérou ?
>
> Le nouveau poisson dont vous parlez est de la famille du mérou. Il est de
> chair blanche et sans écailles. C’est un poisson dit noble. Il est
> effectivement différent du poisson chinchard, appelé encore poisson
> d’Abidjan. Ce poisson- là est la seule espèce adoptée et consommée au
> Burkina depuis 20 ans. Et dès qu’il manque, on dit qu’il n’y a pas de
> poisson. Sa commercialisation était stable pendant tout ce temps.
> Aujourd’hui, nous avons des contingences sur le marché mondial. Nous avons
> principalement deux contraintes. Il y a le premier qui est bien connu de
> tous, ce sont les changements climatiques qui affectent la reproduction et
> la migration du poisson qui suivent les courants marins et se reproduisent
> dans des cuvettes bien déterminées. Donc, tout ce qui affecte les
> températures affecte également le milieu marin. La deuxième contrainte est
> la pression sur les ressources du fait de la croissance de la demande. Les
> poissons sont des ressources tarissables. On a l’exemple de nos barrages qui
> étaient très poissonneux, il y a quelques années. Actuellement, nos carpes
> d’eau douce sont très rares. Elles coûtaient à peine 300 F CFA le kilo. On
> est loin de ce prix aujourd’hui. Des pays comme le Ghana et la Côte d’ivoire
> qui étaient d’importants producteurs de poisson en importent aujourd’hui du
> fait de la rareté des ressources dans leurs eaux. Dans quelques années, ne
> soyez pas surpris de voir un pays comme le Sénégal importer du poisson. Le
> poisson est en en voie de disparition, c’est un fait et les pays d’Asie qui
> l’ont compris sont en train de développer la pisciculture comme alternative.
> Un pays comme le Chili injectait, bon an mal an, 300 000 tonnes de poisson
> sur le marché africain. Avec le tremblement de terre qu’il a subi, il n’a
> pas pu honorer son offre. Il n’a mis sur le marché que 100 000 tonnes. Il y
> a donc un gap et tout le monde s’est rabattu sur le Nigeria et la
> Mauritanie. Ce dernier pays est en difficulté et avec la crise financière,
> il n’y a pas assez d’armateurs. Pour nous importateurs, c’est la course aux
> poissons et les exportateurs en profitent pour monter les prix, puisque le
> poisson devient rare. La concurrence se fait désormais au niveau de l’achat.
> Si tu hésites de prendre, un autre pays te devance. C’est devenu comme cela.
> Nous sommes désormais dans une logique d’enchères. Il faut craindre que le
> commun des Burkinabè n’arrive plus à s’offrir ce poisson qu’il aime tant, le
> chinchard. Il atteint des niveaux de prix jamais égalés.
>
> A quel prix le vendez- vous actuellement ?
>
> Le kilo en gros a été majoré de 100 F CFA, c’est beaucoup selon certaines
> personnes, mais pour un poisson dont le prix depuis 20 ans est resté stable,
> nous pensons que c’est peu. Parce que si on appliquait la réalité des prix,
> ce serait plus que 100 F FCA. Le plus dur reste à venir. Le mérou est à 450
> F CFA le kilo.
>
> Pourquoi n’appliquez- vous pas la réalité des prix ?
>
> Sentant venir la pression sur le marché, nous avons constitué des stocks
> pour passer l’année. Comme je vous l’ai dit tantôt, le plus dur reste à
> venir. Par anticipation, nous avons également cherché sur le marché du
> poisson quelle espèce a les mêmes caractéristiques que le chinchard : sans
> d’écaille et avec peu d’arêtes. Il est de la famille des mérous et nous
> l’avons acquis en Irlande. Nous l’avons eu à un bon prix qui permettait de
> le vendre moins cher que le chinchard avant la crise. Avec ces deux espèces
> sur le marché, nos clients ont le choix. Ceux qui veulent toujours consommer
> le chinchard vont débourser un peu plus d’argent et ceux qui ne peuvent pas,
> peuvent se rabattre sur le mérou qui est un poisson de qualité pas des
> moindres.
>
> Vous l’avez mis sur le marché, il y a quelques temps de cela, comment se
> comporte t-il ?
>
> Pour les besoins de promotion, nous n’avons pas mis tout de suite nos stocks
> de chinchard sur le marché, histoire de faire découvrir le mérou à nos
> clients. C’est de cette façon que nous avons pu recueillir les réactions de
> la clientèle. Il s’achète parce que son prix correspond au pouvoir d’achat
> des populations. Il est vrai que les impressions sont divergentes sur ce
> poisson.
>
> Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les réactions des gens ?
>
> Vous savez, les gens ne connaissent que le poisson d’Abidjan. Ils n’ont
> jamais vu ce poisson-là. Il y a eu des théories selon lesquelles ce n’était
> pas du poisson. Ce poisson est un poisson noble, contrairement au poisson
> d’Abidjan qui est un peu acide et dont personne n’en voulait au début. Pour
> la petite histoire, ce sont les Russes qui se sont battus pour le maintenir
> sur le marché africain. Celui-là , c’est un poison européen, produit et
> conservé selon les normes européennes et de meilleure qualité
> nutritionnelle. Il y a des gens qui l’ont adopté, tout dépend de comment on
> le prépare ou on l’assaisonne pour la cuisson. A Ouagadougou, il est bien
> vendu, dans les grands centres comme Kaya, Kongoussi et un peu à Ouahigouya.
> Par contre, dans les villages, il passe plus facilement parce que ce n’est
> pas toujours la même façon de préparer le poisson. Malheureusement, il y a
> les conservateurs, les gens qui préfèrent leur traditionnel chinchard. Si on
> s’en tient à cette volonté, il est clair que tout le monde ne pourra pas
> consommer du poisson à long terme. Notre stratégie est de permettre aux gens
> de consommer selon leurs ressources. Il y a certes une différence de goût,
> mais il faut que les Burkinabè retiennent que ce poisson est un poisson de
> qualité.
>
> Commercialement parlant, le mérou s’écoule–t-il bien ?
>
> Oui, mais pas au prix que nous pensions. Il est à 450 F CFA le kilo
> contrairement au chinchard qui se vend à 700 francs le kilo. Pour nous,
> c’est presqu’ un cadeau à ce prix-là parce que le Nigeria est venu tout
> rafler sur le marché juste après parce que ce pays a 100 millions
> d’habitants à nourrir. Nos projections s’étendaient jusqu’en février pour
> tenir le coup et éviter une forte tension sur les prix. Nous avons combiné
> nos stocks en commandant le mérou et le chinchard. Avec la pression sur les
> ressources halieutiques, la tendance est à la diversification des offres à
> la clientèle. C’est ce que nous essayons de faire. Je comprends ceux qui
> sont dépaysés par le goût, qui ne se retrouvent plus dans leurs assiettes.
> Malheureusement, il faudra commencer à s’y habituer. Nous comptons sur les
> femmes pour faire rentrer ce poisson dans les habitudes alimentaires de la
> population.
>
> Comment se portait le commerce du poisson avant cette crise ?
>
> On dirait bien. Le poisson est devenu au fil des ans un produit de grande
> consommation. Malheureusement, on constate une baisse de la consommation
> parce que les prix flambent un peu partout à cause des raisons que j’ai
> évoquées plus haut. Notre problème, c’est la diminution des ressources alors
> que la demande ne fait que s’accroître. En tant qu’importateurs, nous
> faisons attention à ne pas faire venir du poisson hors de portée des
> clients. Nous avons l’expérience et le recul nécessaire pour cela, surtout
> quand il s’agit d’introduire une nouvelle espèce de poisson.
>
> Il y a par exemple l’introduction de l’espèce chinchard du Chili. Les
> consommateurs étaient très réticents au départ. Mais après, tout le monde
> s’est adapté. Quand nous avions introduit le maquereau, les gens ont dit que
> c’était un serpent. Aujourd’hui, il se vend sans problème. En matière de
> goûts, les habitudes sont difficiles à faire changer, je le reconnais. C’est
> plutôt psychologique et surtout une question de temps. Il faut que les gens
> comprennent qu’il faut avoir l’esprit ouvert. Nous allons chercher le
> poisson très loin et s’il n’est pas abordable pour la grande majorité de nos
> clients tout en conservant la qualité requise, nous laissons tomber. Il ne
> sert à rien de ramener une espèce de poisson que personne ne pourra
> consommer ni acheter. Nous veillons à ce que le poisson qui est capturé en
> Irlande soit consommé à Ouagadougou dans les mêmes conditions de capture au
> niveau de l’assiette du Burkinabè sans qu’il soit altéré. C’est cela notre
> métier. Il demande des investissements en chambre froide et en camion pour
> maintenir la chaîne du froid. Ce qui n’est pas aisé dans un pays sahélien
> enclavé, car nécessitant de la logistique et du temps.
>
> Quelles sont vos perspectives avec la situation que vous venez de peindre ?
>
> Notre priorité, c’est de stabiliser le marché afin que les gens continuent
> de consommer du poisson. Nous veillerons à ce que les prix soient à leur
> portée. Le défi pour nous, c’est de chercher, partout dans le monde, du
> poisson à la portée de notre clientèle. Il y a douze ans, il y avait du
> poisson mais pas de cette qualité que nous avons aujourd’hui. Quand nous
> sommes arrivés, nous avons cassé les prix et c’est maintenant que le prix du
> poison a atteint celui d’il y a douze ans.
>
> Chinchard ou Mérou : à chacun selon ses moyens
>
> Le Burkina, pays sahélien, est plus connu pour la qualité de la viande de
> son bétail et ses fameux poulets bicyclettes. On y consomme en principe plus
> de viande. Mais depuis une dizaine d’années, les Burkinabè se sont mis aux
> poissons grâce à l’importation, la production nationale étant faible. Pas
> moins de 20 000 tonnes de poissons importés par an contre seulement 10 500 t
> de production nationale. Ces chiffres qui datent de 2007 sont peut-être
> dépassés aujourd’hui. La production nationale n’arrive pas à se maintenir
> malgré de réels efforts pour structurer la pêche autour des principaux
> barrages. Les carpes de Bagré ou de la Kompienga, très prisées sont devenues
> des produits de luxe. La majorité des consommateurs se rabattent sur les
> poissons surgelés, importés dont "le poisson d’Abidjan", le fameux Chinchard
> qui se fait également rare ces jours –ci à cause de la demande croissante et
> de la rareté de cette variété, à en croire Harouna DIA, un des principaux
> importateurs du pays. Cette variété est la plus consommée dans les ménages.
> Sans le dire directement, ce professionnel du secteur pense que les prix
> sont susceptibles de grimper dans les mois ou années à venir. Les
> consommateurs qui tiennent à leur poisson d’Abidjan devront y mettre le
> prix, à défaut, il faudrait s’habituer à de nouvelles variétés. C’est ce qui
> se passe actuellement avec la nouvelle variété de poisson importé d’Irlande.
> Ce poisson est moins cher mais pour le goût, c’est le dépaysement garanti.
> Les consommateurs ne l’apprécient guère. Mais pour les professionnels c’est
> une attitude normale. L’adoption se fera avec le temps. Le poisson
> représente une bonne source de protéine mais la consommation moyenne au
> Burkina reste faible, soit 2,31 kg par an contre 16 Kg/an au niveau mondial.
>
> Ce qu’en pensent les consommateurs
>
> L’introduction d’une nouvelle variété de poisson, le mérou, au Burkina Faso
> a provoqué une réaction des consommateurs. Nous avons promené notre micro et
> voilà ce qu’ils en pensent.
>
> Fatimata Soudré (vendeuse de riz à Koulouba) : Je préfère le chinchard car
> c’est le poisson que mes clients aiment. Le jour où j’ai le mérou comme
> poisson, les clients se plaignent et je fais moins de bénéfices. Le
> chinchard est plus agréable, plus doux que le mérou. Le mérou ne ressemble
> pas à du poisson, tu peux manger ce poisson sans être satisfait de son goût.
> Les clients n’aiment pas le mérou même s’il est moins cher. En tout cas, je
> préfère le chinchard car il m’apporte plus de bénéfices.
>
> Madame Kabibi : J’aime bien manger le chinchard car c’est un poisson auquel
> je suis habitué. Je ne connais pas le mérou. Moi, ma préférence est pour le
> chinchard.
>
> Madame Fatou Ouédraogo (étudiante) : Je préfère le mérou. J’ai eu l’occasion
> de goûter les deux variétés et ma préférence est pour le mérou. Ce n’est pas
> une question de prix mais une question de goût. Tout dépend de la préférence
> de tout un chacun. J’utilise le mérou pour ma cuisine car il a un goût qui
> m’enchante.
>
> Mariam Ira (vendeuse d’attiéké à la Cité an II) : Des deux espèces de
> poissons, je préfère le chinchard car il a un bon goût. Le mérou prend trop
> de temps à la cuisson, il absorbe trop d’huile et il n’est pas facile à
> cuire. Par contre, les clients préfèrent le chinchard. Le mérou est moins
> cher mais les clients n’aiment pas son goût. Il se rétrécit à la cuisson.
>
> Sarata Tapsoba (vendeuse d’attieké à Bons-Yaar) : Je préfère le chinchard
> car tous mes clients aiment ce poisson. Le jour où il y a le mérou au menu,
> certains clients achètent l’attiéké sans le poisson. Or, le poison non vendu
> ne m’arrange pas. C’est pour cette raison que je préfère le chinchard car
> c’est le meilleur poisson. C’est vrai que le mérou est moins cher
> comparativement au chinchard mais les clients ne le paient pas. Or, pour
> faire des bénéfices, il faut satisfaire les clients. Donc, je préfère
> acheter le chinchard car, ne dit-on pas que le client est roi ?
>
> Amidou Nana (gérant de poissonnerie au secteur 29) : Nous ne vendons pas le
> mérou mais nous vendons le chinchard et la carpe comme poissons importés. Le
> mérou est l’affaire des hôtels. Comme nous ne travaillons pas avec les
> hôtels, nous ne l’achetons pas. Je n’ai pas encore mangé ce poisson donc je
> ne peux le vendre à mes clients. Je ne peux vendre ce que je n’ai pas encore
> consommé.
> --
> Centre de Recherche Halieutique - avenue Jean Monnet - BP 171 - 34203 Sète
> Cedex - France
> Tél : +33 4 99.57.32.05
>
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
>
>
>
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-french-aquaculture mailing list
> Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
http://www.africatime.com/burkina/nouvelle.asp?no_nouvelle=549009&no_catego…
Depuis quelques semaines, le poisson chinchard ou poisson d’Abidjan a disparu des assiettes. Un nouveau poisson de la famille du mérou l’a remplacé sur le marché. Dans les assiettes des ménages, ce changement ne passe pas bien. Malgré elles, les familles consomment ce nouveau poisson que leur imposent pratiquement les importateurs. Nous avons voulu en comprendre davantage à travers cette interview que nous a accordée Harouna Dia, promoteur des poissonneries Dia, un des gros importateurs de la place.
Vous êtes un des principaux distributeurs de poisson au Burkina, qu’est-ce qui explique cette pénurie du poisson chinchard et cette invasion dans le même temps du mérou ?
Le nouveau poisson dont vous parlez est de la famille du mérou. Il est de chair blanche et sans écailles. C’est un poisson dit noble. Il est effectivement différent du poisson chinchard, appelé encore poisson d’Abidjan. Ce poisson- là est la seule espèce adoptée et consommée au Burkina depuis 20 ans. Et dès qu’il manque, on dit qu’il n’y a pas de poisson. Sa commercialisation était stable pendant tout ce temps. Aujourd’hui, nous avons des contingences sur le marché mondial. Nous avons principalement deux contraintes. Il y a le premier qui est bien connu de tous, ce sont les changements climatiques qui affectent la reproduction et la migration du poisson qui suivent les courants marins et se reproduisent dans des cuvettes bien déterminées. Donc, tout ce qui affecte les températures affecte également le milieu marin. La deuxième contrainte est la pression sur les ressources du fait de la croissance de la demande. Les poissons sont des ressources tarissables. On a l’exemple de nos barrages qui étaient très poissonneux, il y a quelques années. Actuellement, nos carpes d’eau douce sont très rares. Elles coûtaient à peine 300 F CFA le kilo. On est loin de ce prix aujourd’hui. Des pays comme le Ghana et la Côte d’ivoire qui étaient d’importants producteurs de poisson en importent aujourd’hui du fait de la rareté des ressources dans leurs eaux. Dans quelques années, ne soyez pas surpris de voir un pays comme le Sénégal importer du poisson. Le poisson est en en voie de disparition, c’est un fait et les pays d’Asie qui l’ont compris sont en train de développer la pisciculture comme alternative. Un pays comme le Chili injectait, bon an mal an, 300 000 tonnes de poisson sur le marché africain. Avec le tremblement de terre qu’il a subi, il n’a pas pu honorer son offre. Il n’a mis sur le marché que 100 000 tonnes. Il y a donc un gap et tout le monde s’est rabattu sur le Nigeria et la Mauritanie. Ce dernier pays est en difficulté et avec la crise financière, il n’y a pas assez d’armateurs. Pour nous importateurs, c’est la course aux poissons et les exportateurs en profitent pour monter les prix, puisque le poisson devient rare. La concurrence se fait désormais au niveau de l’achat. Si tu hésites de prendre, un autre pays te devance. C’est devenu comme cela. Nous sommes désormais dans une logique d’enchères. Il faut craindre que le commun des Burkinabè n’arrive plus à s’offrir ce poisson qu’il aime tant, le chinchard. Il atteint des niveaux de prix jamais égalés.
A quel prix le vendez- vous actuellement ?
Le kilo en gros a été majoré de 100 F CFA, c’est beaucoup selon certaines personnes, mais pour un poisson dont le prix depuis 20 ans est resté stable, nous pensons que c’est peu. Parce que si on appliquait la réalité des prix, ce serait plus que 100 F FCA. Le plus dur reste à venir. Le mérou est à 450 F CFA le kilo.
Pourquoi n’appliquez- vous pas la réalité des prix ?
Sentant venir la pression sur le marché, nous avons constitué des stocks pour passer l’année. Comme je vous l’ai dit tantôt, le plus dur reste à venir. Par anticipation, nous avons également cherché sur le marché du poisson quelle espèce a les mêmes caractéristiques que le chinchard : sans d’écaille et avec peu d’arêtes. Il est de la famille des mérous et nous l’avons acquis en Irlande. Nous l’avons eu à un bon prix qui permettait de le vendre moins cher que le chinchard avant la crise. Avec ces deux espèces sur le marché, nos clients ont le choix. Ceux qui veulent toujours consommer le chinchard vont débourser un peu plus d’argent et ceux qui ne peuvent pas, peuvent se rabattre sur le mérou qui est un poisson de qualité pas des moindres.
Vous l’avez mis sur le marché, il y a quelques temps de cela, comment se comporte t-il ?
Pour les besoins de promotion, nous n’avons pas mis tout de suite nos stocks de chinchard sur le marché, histoire de faire découvrir le mérou à nos clients. C’est de cette façon que nous avons pu recueillir les réactions de la clientèle. Il s’achète parce que son prix correspond au pouvoir d’achat des populations. Il est vrai que les impressions sont divergentes sur ce poisson.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les réactions des gens ?
Vous savez, les gens ne connaissent que le poisson d’Abidjan. Ils n’ont jamais vu ce poisson-là. Il y a eu des théories selon lesquelles ce n’était pas du poisson. Ce poisson est un poisson noble, contrairement au poisson d’Abidjan qui est un peu acide et dont personne n’en voulait au début. Pour la petite histoire, ce sont les Russes qui se sont battus pour le maintenir sur le marché africain. Celui-là , c’est un poison européen, produit et conservé selon les normes européennes et de meilleure qualité nutritionnelle. Il y a des gens qui l’ont adopté, tout dépend de comment on le prépare ou on l’assaisonne pour la cuisson. A Ouagadougou, il est bien vendu, dans les grands centres comme Kaya, Kongoussi et un peu à Ouahigouya. Par contre, dans les villages, il passe plus facilement parce que ce n’est pas toujours la même façon de préparer le poisson. Malheureusement, il y a les conservateurs, les gens qui préfèrent leur traditionnel chinchard. Si on s’en tient à cette volonté, il est clair que tout le monde ne pourra pas consommer du poisson à long terme. Notre stratégie est de permettre aux gens de consommer selon leurs ressources. Il y a certes une différence de goût, mais il faut que les Burkinabè retiennent que ce poisson est un poisson de qualité.
Commercialement parlant, le mérou s’écoule–t-il bien ?
Oui, mais pas au prix que nous pensions. Il est à 450 F CFA le kilo contrairement au chinchard qui se vend à 700 francs le kilo. Pour nous, c’est presqu’ un cadeau à ce prix-là parce que le Nigeria est venu tout rafler sur le marché juste après parce que ce pays a 100 millions d’habitants à nourrir. Nos projections s’étendaient jusqu’en février pour tenir le coup et éviter une forte tension sur les prix. Nous avons combiné nos stocks en commandant le mérou et le chinchard. Avec la pression sur les ressources halieutiques, la tendance est à la diversification des offres à la clientèle. C’est ce que nous essayons de faire. Je comprends ceux qui sont dépaysés par le goût, qui ne se retrouvent plus dans leurs assiettes. Malheureusement, il faudra commencer à s’y habituer. Nous comptons sur les femmes pour faire rentrer ce poisson dans les habitudes alimentaires de la population.
Comment se portait le commerce du poisson avant cette crise ?
On dirait bien. Le poisson est devenu au fil des ans un produit de grande consommation. Malheureusement, on constate une baisse de la consommation parce que les prix flambent un peu partout à cause des raisons que j’ai évoquées plus haut. Notre problème, c’est la diminution des ressources alors que la demande ne fait que s’accroître. En tant qu’importateurs, nous faisons attention à ne pas faire venir du poisson hors de portée des clients. Nous avons l’expérience et le recul nécessaire pour cela, surtout quand il s’agit d’introduire une nouvelle espèce de poisson.
Il y a par exemple l’introduction de l’espèce chinchard du Chili. Les consommateurs étaient très réticents au départ. Mais après, tout le monde s’est adapté. Quand nous avions introduit le maquereau, les gens ont dit que c’était un serpent. Aujourd’hui, il se vend sans problème. En matière de goûts, les habitudes sont difficiles à faire changer, je le reconnais. C’est plutôt psychologique et surtout une question de temps. Il faut que les gens comprennent qu’il faut avoir l’esprit ouvert. Nous allons chercher le poisson très loin et s’il n’est pas abordable pour la grande majorité de nos clients tout en conservant la qualité requise, nous laissons tomber. Il ne sert à rien de ramener une espèce de poisson que personne ne pourra consommer ni acheter. Nous veillons à ce que le poisson qui est capturé en Irlande soit consommé à Ouagadougou dans les mêmes conditions de capture au niveau de l’assiette du Burkinabè sans qu’il soit altéré. C’est cela notre métier. Il demande des investissements en chambre froide et en camion pour maintenir la chaîne du froid. Ce qui n’est pas aisé dans un pays sahélien enclavé, car nécessitant de la logistique et du temps.
Quelles sont vos perspectives avec la situation que vous venez de peindre ?
Notre priorité, c’est de stabiliser le marché afin que les gens continuent de consommer du poisson. Nous veillerons à ce que les prix soient à leur portée. Le défi pour nous, c’est de chercher, partout dans le monde, du poisson à la portée de notre clientèle. Il y a douze ans, il y avait du poisson mais pas de cette qualité que nous avons aujourd’hui. Quand nous sommes arrivés, nous avons cassé les prix et c’est maintenant que le prix du poison a atteint celui d’il y a douze ans.
Chinchard ou Mérou : à chacun selon ses moyens
Le Burkina, pays sahélien, est plus connu pour la qualité de la viande de son bétail et ses fameux poulets bicyclettes. On y consomme en principe plus de viande. Mais depuis une dizaine d’années, les Burkinabè se sont mis aux poissons grâce à l’importation, la production nationale étant faible. Pas moins de 20 000 tonnes de poissons importés par an contre seulement 10 500 t de production nationale. Ces chiffres qui datent de 2007 sont peut-être dépassés aujourd’hui. La production nationale n’arrive pas à se maintenir malgré de réels efforts pour structurer la pêche autour des principaux barrages. Les carpes de Bagré ou de la Kompienga, très prisées sont devenues des produits de luxe. La majorité des consommateurs se rabattent sur les poissons surgelés, importés dont "le poisson d’Abidjan", le fameux Chinchard qui se fait également rare ces jours –ci à cause de la demande croissante et de la rareté de cette variété, à en croire Harouna DIA, un des principaux importateurs du pays. Cette variété est la plus consommée dans les ménages. Sans le dire directement, ce professionnel du secteur pense que les prix sont susceptibles de grimper dans les mois ou années à venir. Les consommateurs qui tiennent à leur poisson d’Abidjan devront y mettre le prix, à défaut, il faudrait s’habituer à de nouvelles variétés. C’est ce qui se passe actuellement avec la nouvelle variété de poisson importé d’Irlande. Ce poisson est moins cher mais pour le goût, c’est le dépaysement garanti. Les consommateurs ne l’apprécient guère. Mais pour les professionnels c’est une attitude normale. L’adoption se fera avec le temps. Le poisson représente une bonne source de protéine mais la consommation moyenne au Burkina reste faible, soit 2,31 kg par an contre 16 Kg/an au niveau mondial.
Ce qu’en pensent les consommateurs
L’introduction d’une nouvelle variété de poisson, le mérou, au Burkina Faso a provoqué une réaction des consommateurs. Nous avons promené notre micro et voilà ce qu’ils en pensent.
Fatimata Soudré (vendeuse de riz à Koulouba) : Je préfère le chinchard car c’est le poisson que mes clients aiment. Le jour où j’ai le mérou comme poisson, les clients se plaignent et je fais moins de bénéfices. Le chinchard est plus agréable, plus doux que le mérou. Le mérou ne ressemble pas à du poisson, tu peux manger ce poisson sans être satisfait de son goût. Les clients n’aiment pas le mérou même s’il est moins cher. En tout cas, je préfère le chinchard car il m’apporte plus de bénéfices.
Madame Kabibi : J’aime bien manger le chinchard car c’est un poisson auquel je suis habitué. Je ne connais pas le mérou. Moi, ma préférence est pour le chinchard.
Madame Fatou Ouédraogo (étudiante) : Je préfère le mérou. J’ai eu l’occasion de goûter les deux variétés et ma préférence est pour le mérou. Ce n’est pas une question de prix mais une question de goût. Tout dépend de la préférence de tout un chacun. J’utilise le mérou pour ma cuisine car il a un goût qui m’enchante.
Mariam Ira (vendeuse d’attiéké à la Cité an II) : Des deux espèces de poissons, je préfère le chinchard car il a un bon goût. Le mérou prend trop de temps à la cuisson, il absorbe trop d’huile et il n’est pas facile à cuire. Par contre, les clients préfèrent le chinchard. Le mérou est moins cher mais les clients n’aiment pas son goût. Il se rétrécit à la cuisson.
Sarata Tapsoba (vendeuse d’attieké à Bons-Yaar) : Je préfère le chinchard car tous mes clients aiment ce poisson. Le jour où il y a le mérou au menu, certains clients achètent l’attiéké sans le poisson. Or, le poison non vendu ne m’arrange pas. C’est pour cette raison que je préfère le chinchard car c’est le meilleur poisson. C’est vrai que le mérou est moins cher comparativement au chinchard mais les clients ne le paient pas. Or, pour faire des bénéfices, il faut satisfaire les clients. Donc, je préfère acheter le chinchard car, ne dit-on pas que le client est roi ?
Amidou Nana (gérant de poissonnerie au secteur 29) : Nous ne vendons pas le mérou mais nous vendons le chinchard et la carpe comme poissons importés. Le mérou est l’affaire des hôtels. Comme nous ne travaillons pas avec les hôtels, nous ne l’achetons pas. Je n’ai pas encore mangé ce poisson donc je ne peux le vendre à mes clients. Je ne peux vendre ce que je n’ai pas encore consommé.
--
Centre de Recherche Halieutique - avenue Jean Monnet - BP 171 - 34203 Sète Cedex - France
Tél : +33 4 99.57.32.05
Bonjour à tous,
Voici pour la première fois une "vraie" version bilingue de l'Aquaculture en Afrique en Août 2010
Pour les nouveaux arrivants, n'oubliez pas qu'il faut cliquer sur le lien pour télécharger le document !
Bonne lecture !
Bien amicalement
Lionel
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Nom: Bilingual SARNISSA Monthly Media Summary Aug 10.pdf
Type: application/pdf
Taille: 692978 octets
Desc: non disponible
URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
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Bien cher Lionel,
C'est nous qui te rendons hommage pour l'ardeur et la devotion mises en oeuvre
pour la modération de la liste francophone de sarnissa, et te souhaitons bon
courage dans tes futures responsibilités.
Bienvenue à Maurice.
Cordialement,
Edwige TIODJIO
Master of science
www.aquasol.over-blog.com
________________________________
De : Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
À : Liste Sarnissa <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Envoyé le : Mar 24 août 2010, 11h 21min 20s
Objet : [Sarnissa] Changement de modérateur
Bonjour à tous,
Je voudrais vous informer que je cède la main en tant que modérateur de cette
liste, qui est désormais modérée par Maurice Dandjinou de RFB RoyalFish Bénin.
Je continue bien évidemment à m'occuper des autres composantes de sarnissa.
Je tiens à remercier très chaleureusement Maurice pour son dévouement, et à vous
rendre hommage pour votre soutien et votre amitié pendant ces deux années. Sans
vous, rien n'aurait pu se faire de la sorte.
Bien amicalement
Lionel
_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Here are the links to the official web site of Togo
Voici les liens des sites officiels du Togo
www.presidencetogo.comwww.republicoftogo.com
Thanks,
Gabriel Koffi D. KOKO, DVM, M.Sc.
Director
Fish for Africa - Africa Head Office
(Poisson pour l'Afrique/The Fish for Africa Fund)
BAC 3/88 Service Plot DTD (SKM)
Spintex Road, Baatsonaa, Accra (Ghana)
Tel/Fax. (+233) 811-261 Cel. (+233) (0) 24-761-1827
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
________________________________
De : William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
À : sarnissa-african-aquaculture Mailing List
<sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Envoyé le : Mar 31 août 2010, 21h 54min 16s
Objet : [Sarnissa] Government Websites Updated Regularly Gabon
Government Websites Updated Regularly Gabon -Thanks Geovanni - translated
from Fr Forum –Our members know any others ??
Good evening everyone,
Concerning previous government websites we have seen on SARNISSA like Cote
D’Ivoire , Gabon is now not exempt because the Government has an official
website with regularly updated news and videos
www.gouvernement.ga
Geovanni Aymar NZIENGUI DJIEMBI
City University Lucien Cornil
168 rue St Pierre 13005 Marseille
Master BGAE / EFDD / BAEMT
University Montpellier II
+ (33) 16046152
-----Original Message-----
From: sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
[mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On Behalf Of
Geovanne NZIENGUI
Sent: 31 August 2010 17:55
To: sarnissa-french-aquaculture Mailing List
Subject: Re: [Sarnissa] Portail et lettre d'information du gouvernement ivoirien
bonsoir à tous,
à propos des sites gouvernementaux le Gabon n'est pas exempt en effet le
Gouvernement a un site
www.gouvernement.ga
Géovanne Aymar NZIENGUI DJIEMBI
Cité Universitaire Lucien CORNIL
168 rue St Pierre 13005 Marseille
Master BGAE/EFDD/BAEMT
Université Montpellier II
+(33)16046152
> From: william.leschen(a)stir.ac.uk
> To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Fri, 16 Jul 2010 11:41:09 +0100
> CC: m.dubbeling(a)etcnl.nl
> Subject: [Sarnissa] Portail et lettre d'information du gouvernement ivoirien
>
>
>
> Portail et lettre d'information du gouvernement ivoirien
>
> Chers tous,
>
> Pour information, je viens de recevoir le message ci-dessous et je trouve que
>c'est un bon exemple de communication gouvernementale en Afrique Sub-Saharienne,
>qui permet de mettre à la disposition du plus grand nombre des informations sur
>ses actions. Lionel m'a indiqué que l'information aquacole la plus récente
>remonte à mai 2009 ( http://www.gouv.ci/resultat_detail.php?id=692 ).
>
> De manière similaire, le président français a aussi un joli site web mis à jour
>de manière quasi-quotidienne, avec des textes et des vidéos.
>http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/videotheque.10.html
>
> Si vous connaissez d'autres exemples de communication gouvernementale,
>notamment en rapport avec l'aquaculture et la pêche, n'hésitez pas à les
>partager avec les autres membres de SARNISSA.
>
> Bien amicalement
>
> Will
>
> Début du message réexpédié :
>
> From: CICG [mailto:presse@cicg.gouv.ci]
> Sent: 15 July 2010 18:01
> To: William Leschen
> Subject: Conseil des Ministres du Jeudi 15 Juillet 2010
>
> Visitez le portail officiel du Gouvernement de Côte d'Ivoire, Cliquez ici
><http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&0&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>[cid:image001.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&0&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>>
>
>
>
>
> CONSEIL DES MINISTRES
>
>
>
>
> [cid:image002.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]Conseil des Ministres du 15/07/2010
>
> Le conseil des Ministres s'est tenu le jeudi 15 Juillet, de 12h30mn à 13h30 mn,
>au Palais de la Présidence de la République au Plateau, sous la présidence de
>Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République.
> L'essentiel du conseil a été consacré au secteur de l'électricité. L'exposé
>conjoint des Ministres de Mines et de l'énergie et de l'Economie et des Finances
>indique la nécessité de mieux financer le secteur de l'électricité qui souffre
>d'un sous-investissement évident...
> Lire plus
>[+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&13&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>
>
>
>
>
>
> MINES ET ÉNERGIE: CRÉATION DE FONDS
>
>
>
>
>
>
> Cette volonté stratégique du gouvernement se traduit par la création de
>plusieurs fonds. Ainsi cinq (5) décrets ont été pris :
>
>
> * Un décret portant création du Fonds de Développement du Secteur de
>l'Electricité ;
>
> * Un décret portant création du Fonds d'Electrification rurale du Secteur de
>l'Electricité ;
>
> * Un décret portant création du Fonds de Renouvellement et d'Extension du
>Secteur de l'Electricité ;
>
> Lire plus
>[+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&14&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
> EXPOSE: CONDUITE DU PROCESSUS ÉLECTORAL
>
>
>
>
>
> Par ailleurs, à la demande du Président de la République, le Premier Ministre,
>Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, a fait un exposé succinct de l'état
>d'avancement du processus électoral. Il a d'abord rappelé l'importance du
>dialogue et de la concertation instaurés entre les membres du CPC (Cadre
>Permanent de Concertation). Ces rencontres, qui ne se substituent pas aux
>réunions formelles du CPC, permettent de créer un esprit et un climat propices à
>la tenue d'élections apaisées.
>
> Lire plus
>[+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&15&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>
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>
>
> Le précédent conseil
>
>
>
>
>
> Le Conseil des Ministres s'est tenu le jeudi 03 juin, de 12H20mn à 14H20mn au
>Palais de la Présidence de la République au Plateau, sous la présidence de Son
>Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République.
>
> Lire plus [+]
><http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&1&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>
>
>
>
> Le Site Web de la semaine
>
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> -
>
>
>[cid:image003.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&8&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>>
>
>
>
>
> >> Visitez ce site
>>><http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&8&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
>
>
>
>
> Grands dossiers
>
>
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>
>
>[cid:image004.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&9&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>>
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> [cid:image005.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]
><http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&10&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>
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>
> LA COMMUNICATION AU COEUR DE L'ACTION GOUVERNEMENTALE
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> [cid:image006.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]
>
>
>
>
> Continuez de nous faire part de vos
>suggestions<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&11&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>.
>
> Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà écrit !
>
>
>
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>
> Mme/Mlle/M. {Prénom} Si vous ne souhaitez plus recevoir notre lettre
>d'informations, cliquez
>ici<http://www.gouv.ci/abonnement2.php?2&5421-29&12&22&presse@cicg.gouv.ci&fr&y…>
> pour vous désabonner
>
>
>
>
>
> ________________________________
> The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
> The University of Stirling is a charity registered in Scotland, number SC
>011159.
>
>
Portail et lettre d'information du gouvernement ivoirien
Chers tous,
Pour information, je viens de recevoir le message ci-dessous et je trouve que c'est un bon exemple de communication gouvernementale en Afrique Sub-Saharienne, qui permet de mettre à la disposition du plus grand nombre des informations sur ses actions. Lionel m'a indiqué que l'information aquacole la plus récente remonte à mai 2009 ( http://www.gouv.ci/resultat_detail.php?id=692 ).
De manière similaire, le président français a aussi un joli site web mis à jour de manière quasi-quotidienne, avec des textes et des vidéos. http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/videotheque.10.html
Si vous connaissez d'autres exemples de communication gouvernementale, notamment en rapport avec l'aquaculture et la pêche, n'hésitez pas à les partager avec les autres membres de SARNISSA.
Bien amicalement
Will
Début du message réexpédié :
From: CICG [mailto:presse@cicg.gouv.ci]
Sent: 15 July 2010 18:01
To: William Leschen
Subject: Conseil des Ministres du Jeudi 15 Juillet 2010
Visitez le portail officiel du Gouvernement de Côte d'Ivoire, Cliquez ici <http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&0&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
[cid:image001.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&0&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
CONSEIL DES MINISTRES
[cid:image002.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]Conseil des Ministres du 15/07/2010
Le conseil des Ministres s'est tenu le jeudi 15 Juillet, de 12h30mn à 13h30 mn, au Palais de la Présidence de la République au Plateau, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République.
L'essentiel du conseil a été consacré au secteur de l'électricité. L'exposé conjoint des Ministres de Mines et de l'énergie et de l'Economie et des Finances indique la nécessité de mieux financer le secteur de l'électricité qui souffre d'un sous-investissement évident...
Lire plus [+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&13&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
MINES ET ÉNERGIE: CRÉATION DE FONDS
Cette volonté stratégique du gouvernement se traduit par la création de plusieurs fonds. Ainsi cinq (5) décrets ont été pris :
* Un décret portant création du Fonds de Développement du Secteur de l'Electricité ;
* Un décret portant création du Fonds d'Electrification rurale du Secteur de l'Electricité ;
* Un décret portant création du Fonds de Renouvellement et d'Extension du Secteur de l'Electricité ;
Lire plus [+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&14&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
EXPOSE: CONDUITE DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Par ailleurs, à la demande du Président de la République, le Premier Ministre, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, a fait un exposé succinct de l'état d'avancement du processus électoral. Il a d'abord rappelé l'importance du dialogue et de la concertation instaurés entre les membres du CPC (Cadre Permanent de Concertation). Ces rencontres, qui ne se substituent pas aux réunions formelles du CPC, permettent de créer un esprit et un climat propices à la tenue d'élections apaisées.
Lire plus [+]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&15&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
Le précédent conseil
Le Conseil des Ministres s'est tenu le jeudi 03 juin, de 12H20mn à 14H20mn au Palais de la Présidence de la République au Plateau, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République.
Lire plus [+] <http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&1&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
Le Site Web de la semaine
-
[cid:image003.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&8&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
>> Visitez ce site >><http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&8&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
Grands dossiers
[cid:image004.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&9&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
----------
[cid:image005.jpg@01CB24DB.C8BE17D0] <http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&10&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>
LA COMMUNICATION AU COEUR DE L'ACTION GOUVERNEMENTALE
[cid:image006.jpg@01CB24DB.C8BE17D0]
Continuez de nous faire part de vos suggestions<http://www.gouv.ci/abonnement.php?3&5421-29&11&yZtlRxNLv19xYvAcYuCwwA>.
Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà écrit !
------------------------------------------------------------------------
Mme/Mlle/M. {Prénom} Si vous ne souhaitez plus recevoir notre lettre d'informations, cliquez ici<http://www.gouv.ci/abonnement2.php?2&5421-29&12&22&presse@cicg.gouv.ci&fr&y…> pour vous désabonner
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The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
The University of Stirling is a charity registered in Scotland, number SC 011159.
Merci à Will pour l'information: Une nouvelle espèce de tilapia du sud-ouest du Ghana et du sud-est de la Côte d'Ivoire a été décrite par des chercheurs allemands dans un récent numéro du journal Zootaxa. Andreas Dunz et Ulrich Schliewen ont nommé le nouveau cichlidé Tilapia pra, du nom du bassin versant où a été pêché l'holotype.
http://www.practicalfishkeeping.co.uk/content.php?sid=3167
Bonjour,
Voici des précisions importantes sur le message posté sur la liste !
Bien amicalement
Lionel
Le 30 août 2010 à 08:50, fvi a écrit :
> Bonjour Mrs Dabbadie et Bastiaensen,
> Suite aux messages que je reçois de différentes parties du monde, je voudrais préciser les attentes de FVI, car le message initial a été mal compris et/ou lu.
> Tout d'abord, il est composé de deux parties différentes :
> - FVI, structure française, établit, en interne, c'est-à-dire avec ses membres, une liste totalement informelle d'experts français dans différentes maladies, qui lui permettra de répondre en cas d'urgence aux différentes sollicitations sur la Santé Animale, qu'elles viennent de la FAO ou d'autres structures. Dans la liste jointe au message, il n'y a a priori pas de maladies des poissons.
> - D'autre part, nous avons été sollicités (et d'autres structures françaises également), par la Représentation Permanente de la France auprès de la FAO pour identifier des spécialistes français sur l'éco-étiquetage et la certification des pêches de capture.
> Nous sommes donc loin de l'amalgame qui a été fait suite à des transferts successifs et nombreux et je voudrais préciser que nous n'avons absolument aucun mandat de la FAO.
> Ce message n'était destiné qu'aux membres de FVI, dont vous trouverez la liste jointe.
> En vous remerciant de bien vouloir préciser les données ci-dessus à vos interlocuteurs,
> je reste à votre disposition si vous avez des questions supplémentaires.
> Cordialement
> Marie-Odile Kuntz
> Directrice Adjointe
> France Vétérinaire International
> 251, rue de Vaugirard
> 75732 Paris Cedex 15
> Tel: 0149555925
> Fax: 0149558169
> Portable: 06 03 47 20 53
> http://www.france-vet-international.org
>
>
> Lionel Dabbadie a écrit :
>>
>> Bonjour à tous,
>>
>> Merci à Will pour l'information. FVI recherche au nom de la FAO des experts ayant une expérience professionnelle et des compétences en santé des animaux aquatiques.
>>
>> Merci aux personnes concernées de faire suivre leur déclaration d'intérêt avant le 15 septembre à :
>>
>> Marie-Odile Kuntz
>> Adjointe au Directeur
>> France Vétérinaire International
>> 251, rue de Vaugirard
>> 75732 Paris Cedex 15
>> Tel: 0149555925
>> Fax: 0149558169
>> Portable: 06 03 47 20 53
>> http://www.france-vet-international.org
>>
>> marie-odile.kuntz(a)agriculture.gouv.fr
>>
>> Bien amicalement
>>
>> Lionel
>>
>>
>>
>> Début du message réexpédié :
>>
>>
>>> From: Patrick Bastiaensen [mailto:p.bastiaensen@oie.int]
>>> Sent: 27 August 2010 07:27
>>> To: marc.legroumellec(a)unima.mg; 'David Huchzermeyer'; 'Qurban Rouhani'; le.groumellec(a)gmail.com; anna.mouton(a)amanzivet.co.za; kanchanakhan(a)yahoo.com; William Leschen
>>> Cc: 'Gillian Elizabeth Mylrea'; 'POIRIER Agnès'
>>> Subject: Expert list FAO : fisheries
>>>
>>> Dear all,
>>>
>>> France Vétérinaire International, a French government agency, is seeking, on behalf of the FAO, suitable candidates to establish a list of fisheries - related consultants.
>>>
>>> Kindly contact
>>>
>>> Marie-Odile Kuntz
>>> Adjointe au Directeur
>>> France Vétérinaire International
>>> 251, rue de Vaugirard
>>> 75732 Paris Cedex 15
>>> Tel: 0149555925
>>> Fax: 0149558169
>>> Portable: 06 03 47 20 53
>>> http://www.france-vet-international.org
>>>
>>> marie-odile.kuntz(a)agriculture.gouv.fr
>>>
>>> …before September 15th, 2010
>>>
>>> Best regards,
>>>
>>> Dr. P. Bastiaensen
>>>
>>> **************************************************
>>> Patrick Bastiaensen
>>> Programme Officer
>>> Chargé de programme
>>>
>>> OIE
>>> World Organisation for Animal Health
>>> Organisation Mondiale de la Santé Animale
>>>
>>> OIE Sub-Regional Representation for Southern Africa
>>> Représentation Sous-régionale de l'OIE pour l'Afrique Australe
>>>
>>> Ministry of Agriculture, Plot 4701, Mmaraka Road
>>> P.o.box 25662, Gaborone, B O T S W A N A
>>>
>>> p.bastiaensen(a)oie.int
>>>
>>> tel : + 267 - 391 44 24
>>> mob : + 267 - 729 23 631
>>> fax : + 267 - 391 44 17
>>>
>>> www.rr-africa.oie.intwww.oie.int
>>>
>>> Regional Animal Health Center for Southern Africa
>>>
>>> .
>>>
>>> The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
>>> The University of Stirling is a charity registered in Scotland, number SC 011159.
>>>
>>
>>
> <Plaquette FR0908.pdf><Plaquette EN0908.pdf>
--
Centre de Recherche Halieutique - avenue Jean Monnet - BP 171 - 34203 Sète Cedex - France
Tél : +33 4 99.57.32.05
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Bonjour à tous,
Je voudrais vous informer que je cède la main en tant que modérateur de cette liste, qui est désormais modérée par Maurice Dandjinou de RFB RoyalFish Bénin. Je continue bien évidemment à m'occuper des autres composantes de sarnissa.
Je tiens à remercier très chaleureusement Maurice pour son dévouement, et à vous rendre hommage pour votre soutien et votre amitié pendant ces deux années. Sans vous, rien n'aurait pu se faire de la sorte.
Bien amicalement
Lionel
Bonjour à tous,
Merci à Will pour l'information. FVI recherche au nom de la FAO des experts ayant une expérience professionnelle et des compétences en santé des animaux aquatiques.
Merci aux personnes concernées de faire suivre leur déclaration d'intérêt avant le 15 septembre à :
Marie-Odile Kuntz
Adjointe au Directeur
France Vétérinaire International
251, rue de Vaugirard
75732 Paris Cedex 15
Tel: 0149555925
Fax: 0149558169
Portable: 06 03 47 20 53
http://www.france-vet-international.org
marie-odile.kuntz(a)agriculture.gouv.fr
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> From: Patrick Bastiaensen [mailto:p.bastiaensen@oie.int]
> Sent: 27 August 2010 07:27
> To: marc.legroumellec(a)unima.mg; 'David Huchzermeyer'; 'Qurban Rouhani'; le.groumellec(a)gmail.com; anna.mouton(a)amanzivet.co.za; kanchanakhan(a)yahoo.com; William Leschen
> Cc: 'Gillian Elizabeth Mylrea'; 'POIRIER Agnès'
> Subject: Expert list FAO : fisheries
>
> Dear all,
>
> France Vétérinaire International, a French government agency, is seeking, on behalf of the FAO, suitable candidates to establish a list of fisheries - related consultants.
>
> Kindly contact
>
> Marie-Odile Kuntz
> Adjointe au Directeur
> France Vétérinaire International
> 251, rue de Vaugirard
> 75732 Paris Cedex 15
> Tel: 0149555925
> Fax: 0149558169
> Portable: 06 03 47 20 53
> http://www.france-vet-international.org
>
> marie-odile.kuntz(a)agriculture.gouv.fr
>
> …before September 15th, 2010
>
> Best regards,
>
> Dr. P. Bastiaensen
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> Patrick Bastiaensen
> Programme Officer
> Chargé de programme
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> OIE
> World Organisation for Animal Health
> Organisation Mondiale de la Santé Animale
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> OIE Sub-Regional Representation for Southern Africa
> Représentation Sous-régionale de l'OIE pour l'Afrique Australe
>
> Ministry of Agriculture, Plot 4701, Mmaraka Road
> P.o.box 25662, Gaborone, B O T S W A N A
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> p.bastiaensen(a)oie.int
>
> tel : + 267 - 391 44 24
> mob : + 267 - 729 23 631
> fax : + 267 - 391 44 17
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> Regional Animal Health Center for Southern Africa
>
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Les fermes des thons rouges (SELFDOTT)
Des scientifiques de l’UE ont réussi à obtenir des dépôts d’oeufs viables de thon rouge atlantique en captivité, par des moyens naturels, sans aucune induction hormonale. Si l’élevage de cette espèce menacée pouvait être développé à une échelle commerciale, la pression exercée sur les stocks sauvages serait nettement réduite. Ce résultat est le fruit de la troisième année de réalisation de SELFDOTT, un projet de recherche financé par l’Union européenne à hauteur de 2,98 millions d’euros et coordonné par l’Institut espagnol d’océanographie (IEO). Les résultats du projet ont fait l’objet d’un film diffusé en août dans le cadre de Futuris, l’émission scientifique de la chaîne de télévision Euronews:
http://fr.euronews.net/2010/07/23/les-fermes-des-thons-rouges/
Le thon rouge est en train de disparaître et on ne cesse chercheurs travaillent sur la façon de l‘élever en captivité pour réduire la pression halieutique et permettre au stock de thon de se reconstituer.
Le thon rouge est une espèce menacée. Son prix qui peut atteindre 30 000 euros pour un poisson de 200 kilos entraîne la sur-pêche.
Carthagène, au sud de l’Espagne. Là les scientifiques cherchent à élever le thon en captivité. C’est la raison pour laquelle chaque nuit de juillet ils prennent un bateau pour aller pêcher des oeufs de thons dans deux cages où se trouvent une soixantaine de poissons.
Fernando de la Gándara, Coordinateur :
“Ce projet essaye de faire en sorte qu‘à l’avenir nous produisions des thons rouge de la même façon que l’on produit aujourd’hui des dorades royales, des bars, des turbots ou des saumons avec les techniques aquacoles. Mais cela ne signifie pas la fin de la pêche au thon rouge, l’aquaculture sera un complément de la pêche”.
Malte, dans la ville de Marsaxlokk, le jour commence très tôt pour Robert. Il travaille aussi pour le projet de recherche de l’Union européenne qui s’intitule Selfdott. Chaque matin du mois de juillet il fait le tour des cages de thons pour ramasser des œufs, mais il est moins chanceux que ses collègues. L’an dernier il n’a rien ramassé ce qui l’a amené à faire quelques changements.
Robert Vassallo-Agius, biologiste :
“Cette année nous avons amené les cages dans une petite baie ou nous espérons qu’il y a moins de courants, nous avons eu peu d‘œufs comparé à l’Espagne la température n’est pas montée suffisamment rapidement. Cette année a été une année assez froide pour la température de l’eau et pendant ce que nous pensons être la meilleure période pour les œufs de thon en captivité, il a fait froid”.
Les thons rouges utilisent la lumière et la température pour savoir si c’est le bon moment pour se reproduire. Ils sont aussi très sensible à la qualité de l’eau, mais les difficultés ne s’arrêtent pas là.
Robert Vassallo-Agius :
“Le thon rouge présente un autre problème c’est un poisson très gros et très délicat. A cause de sa taille on ne peut pas le manipuler, on ne peut pas le contrôler, on ne peut pas vérifier le stade de maturité comme on peut le faire avec la dorade royale par exemple. Tout ceci pose un autre problème logistique : comment ramasser les œufs”.
Il est très difficile d’obtenir des œufs en captivité, même en petite quantité, parce que le thon rouge nécessite beaucoup d’attention tout au long de l’année. C’est la raison pour laquelle ce programme reçoit le soutien de sociétés privées investies dans le thon rouge avant même le début de ce projet.
Antonio Belmonte, Biologiste à Caladeros del Mediterráneo :
“Nous assurons aux chercheurs que les poissons sont en parfaite condition. Nous assurons aussi que nous manipulons le poisson avec beaucoup de soin pour éviter tout problème qui pourrait interrompre le développement gonadal pendant la période de ponte des œufs”.
Certains de ces œufs restent en Espagne d’autres vont en France, en Grèce, en Israël. Les chercheurs ont besoin de ces œufs pour apprendre comment élever des poissons. Ce sera la prochaine étape de ce projet dans lequel l’Allemagne, l’Italie et la Norvège prennent part.
Fernando de la Gándara :
“Nous avons des couveuses dans nos bâtiments à Malte, moins cependant qu’ici à Carthagène, mais nous pouvons dire que la reproduction du thon rouge en captivité a été obtenue. Et maintenant que nous avons démontré que c’est possible, la difficultés c’est d‘élever la larve du thon rouge et c’est là que nous allons devoir faire porter un effort particulier”.
Le défi c’est la survie de la larve. L’an dernier les scientifiques ont réussi à en garder certaines en vie pendant plus de 70 jours. Ils espèrent que certaines vont atteindre le poids d’un kilo. Quelque chose de très difficile à réaliser avec ce poisson. Notamment en raison de problèmes liés au stress et au cannibalisme. Seule parade, une nourriture appropriée.
Aurelio Ortega, biologiste à l’Institut espagnol d’océanographie :
“La croissance du thon rouge est très rapide, ses besoins nutritifs sont très élevés. Cela nécessite beaucoup d‘énergie, beaucoup plus que les autres espèces que nous élevons. Nous devrions donc leur donner de la nourriture très riche. Mais c’est aussi un poisson qui pond des oeufs en mer il faut donc une eau de très bonne qualité avec une forte concentration d’oxygène”.
Mais l’expérience que ces chercheurs ont obtenue avec d’autres poissons leur garanti le succès avec le thon rouge. Une des ces espèces est la bonite à dos rayé.
Fernando de la Gándara :
“La bonite à dos rayé qui appartient à la même famille que le thon est un poisson plus petit et il est plus facile à manipuler. Avec cette espèce on a eu une bonne réussite. Pour la première fois au monde on a réalisé le cycle complet de la bonite en captivité. Ce qui veut dire que l’on a obtenu des poissons en captivité de parents aussi nés en captivité”.
C’est un succès que l‘équipe de Robert a aussi obtenu à Malte avec les sérioles, un poisson dont la chair est appréciée. Ces précédentes expériences ouvrent la voie à l‘élevage du thon rouge.
Robert Vassallo-Agius :
“La prochaine étape désormais c’est d’améliorer le taux de survie des larves. Mais en parallèle nous devons aussi construire des lieux de production à terre où nous pourrons élever ces poissons et les faire pondre dans de meilleures conditions que dans les cages”.
Ces usines de thon rouge ressembleront à ce que l’on peut voir à Malte pour l‘élevage de la sériole. On peut y contrôler la luminosité et la température de l’eau pour obtenir un poisson dans les meilleurs conditions de reproduction. Une condition cruciale pour l’aquaculture du thon rouge.
Fernando de la Gándara :
“Nous connaissons les origines du poisson d’aquaculture. Nous savons ce que nous mangeons, c’est la traçabilité. Nous savons tout d’un poisson d‘élevage. Un poisson d‘élevage qui présente une qualité standard et de cette façon le consommateur sait parfaitement ce qu’il achète”.
Pour les chercheurs le poisson d’aquaculture est une question de goût. Ils ont précisé que plusieurs tests à l’aveugle ont donné des résultats surprenants… La moitié des gens préféraient le poisson d‘élevage et l’autre moitié des poissons sauvages. Une bonne nouvelle puisque la seule façon de fournir au marché tout le thon rouge dont il a besoin passe par l’aquaculture, à l’instar du saumon ou des fruits de mer.
Robert Vassallo-Agius :
“Avec tous les efforts qui sont réalisés maintenant avec le thon rouge, avec la contribution de tous, et on est en train de réaliser de très bonnes expériences en ce moment avec la production d‘œufs en Espagne, je pense que l’on va progresser et que l’on aura peut être une production de thon d‘élevage dans un futur si ce n’est proche, en tout cas pas très éloigné”.
Un avenir meilleur donc qui devrait faire baisser la pression sur les stocks de thon rouge une espèce particulièrement menacée.
Chers collègues,
Comme beaucoup d'entre vous le savent, le Compendium Aquaculture développé par CABI et ses partenaires est accessible via le site web Sarnissa. Il y a un processus en cours pour le mettre à jour et s'assurer qu'il répond au mieux à vos attentes. A l'heure actuelle, le compendium mis à jour contient toutes les études de cas africaines de Sarnissa, les publications de Sarnissa et de nombreuses autres publications en rapport avec l'aquaculture africaine. En plus, le CA contient des milliers de publications sur l'aquaculture asiatique.
La version mise à jour du compendium est maintenant disponible et peut être consultée sur http://www.cabi.org/ac. Je voudrais vous encourager à l'utiliser en utilisant les identifiants suivants:
Username: sarnissa2
Password: caviar1
Très prochainement, je vous solliciterai pour obtenir vos commentaires sur cette version et toute contribution sur des améliorations souhaitables.
Je vous remercie par avance.
Bien amicalement
Jane Frances Asaba
Coordinator, Information and Communication for Development,
CABI Africa
Complex United Nations Avenue,
ICRAF Campus, Gigiri
P. O. Box 633-00621
Nairobi, Kenya
Tel: +254 20 7224450/62
Fax: +254 20 7122150; +254 20 7224001
Mob. +254 722 239 875
Email: J.Asaba(a)cabi.org
Website: www.cabi.org/Africa
Début du message réexpédié :
> De : "Asaba, Jane Frances \(CABI-Africa\)" <J.ASABA(a)CABI.ORG>
> Date : 26 août 2010 18:03:01 HAEC
> À : <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : [Sarnissa] Aquaculture Compendium (AC) - Beta Version
> Répondre à : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>
> Dear Colleagues,
>
> As many of you are aware the Aquaculture Compendium (AC) developed by CABI and partners is accessible through the SARNISSA website. There is a on-going process to update this compendium to ensure that it meets your needs. Currently, the updated compendium contains all the SARNISSA African case studies, SARNISSA publications and many other existing publications related to African Aquaculture. In addition, the AC includes thousands of publications from S. Asian aquaculture.
>
> The updated version of the compendium is now available and can be accessed at: http://www.cabi.org/ac I would like to encourage you to use the AC which you can access using your membership login details i.e.
>
> Username: sarnissa2
> Password: caviar1
> In the near future, I will contact you for your comments on this version and any further contributions on the required improvements.
>
> I wish to thank you in advance.
>
> With kind regards
>
>
> Jane Frances Asaba
> Coordinator, Information and Communication for Development,
> CABI Africa
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> Website: www.cabi.org/Africa
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> Celebrating 100 years of CABI: 1910-2010
> CABI improves people's lives worldwide by providing information and applying
> scientific expertise to solve problems in agriculture and the environment.
>
>
>
>
> __________ Information from ESET NOD32 Antivirus, version of virus signature database 4628 (20091122) __________
>
> The message was checked by ESET NOD32 Antivirus.
>
> http://www.eset.com
>
>
> __________ Information from ESET NOD32 Antivirus, version of virus signature database 4628 (20091122) __________
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> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
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Bonjour à tous,
Merci pour vos messages !
Voici une information pour nos collègues brésiliens ou qui sont actuellement au Brésil: Charles Ngugi de l'Université Kenyatta (et de Sarnissa), va tenir un séminaire au Centre d'Aquaculture de l'Université de l'Etat de São Paulo (CAUNESP) du 8 au 10 septembre. Le thème de ce séminaire est: "Principes de pisciculture et assistance rurale en aquaculture: l'expérience kenyane". C. Ngugi se trouve au Brésil dans le cadre d'un projet financé par le programme CNPq/ProAfrica, intitulé : "Accroître la productivité et la durabilité de l'élevage piscicole en Afrique par la formation, l'éducation et la recherche en coopération avec le Brésil". Il assistera également au Symposium AquaCiência 2010 comme orateur international (http://www.aquaciencia2010.com.br/).
Merci pour cette info à notre ami Newton José Rodrigues da Silva, bien connu de nos collègues camerounais !
Bien amicalement
Lionel
Début du message réexpédié :
> Prezados Colegas da Apta e Instituto de Pesca,
>
> Venho por meio deste convidá-los a assitir à disciplina Tópico Especial: Principles of Fish Culture and Extension in Aquaculture: The Kenyan Experience, que será ministrada no Centro de Aquicultura da Unesp, no período de 08 a 10 de setembro, pelo Prof Charles Ngugi, da Kenyatta University, Quênia (vide informação de inscrições abaixo).
>
> O Prof. Charles vem ao Caunesp para desenvolver parte de um projeto financiado pelo CNPq/ProAfrica, intitulado "Aumentando a produtividade e sustentabilidade da criação de peixes na África através de treinamento, educação e pesquisa colaborativa com o Brasil" e vai oferecer essa disciplina como parte dessas atividades. Depois disso, ele vai participar do AquaCiência 2010 como palestrante internacional.
>
> O Prof. Charles tem uma experiência imensa na área de produção aquícola, extensão em aquicultura e treinamento de produtores em áreas carentes. Sua atuação tem ajudado a mudar os rumos da aquicultura em vários países da África, onde atua como um dos coordenadores do SARNISSA (Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan Africa).
>
> Considerando que a extensão é justamente um dos estrangulamentos da aquicultura no Brasil, considero muito importante que os alunos e pesquisadores que atuam na área de aquicultura assistam a essa disciplina e troquem suas experiências com o Prof Charles. A disciplina será oferecida em inglês, mas ele é uma pessoa extremamente acessível e amável; tenho certeza que todos irão entender e aproveitar bastante. Além disso, eu e alunos com boa fluência em inglês poderemos auxiliar nas perguntas e esclarecer os aspectos mais importantes.
>
> Seguem anexos a Ementa da Disciplina (bilíngue) e o CV do professor.
>
> Peço que repassem essa mensagem a seus colegas de instituição.
>
> Atenciosamente,
> Maria Célia Portella
--
Centre de Recherche Halieutique - avenue Jean Monnet - BP 171 - 34203 Sète Cedex - France
Tél : +33 4 99.57.32.05
Un long article dans le journal Le Monde sur les défis de l'aquaculture, avec mention de Jean-François Baroiller de Sarnissa :
Que mangent les poissons qu'on mange ?
Vous aimez le saumon ? Lui aussi apprécie le poisson. A l'état sauvage, il le consomme en quantité, frétillant dans les eaux vives. Dans les fermes d'aquaculture, il en mange aussi, sous forme de farines et d'huiles intégrées à son alimentation. Rien d'anormal à cela : le saumon est carnivore, comme le bar, la daurade ou les truites. Quand on élève ces animaux, autant leur donner la nourriture qu'ils préfèrent, qu'ils digèrent le mieux et qu'ils transforment le plus efficacement en chairs vouées à finir dans nos estomacs.
Ce qui est plus étonnant, c'est que, depuis une vingtaine d'années, d'autres créatures aquatiques, qui n'y tenaient pas plus que ça, se sont mises aussi à manger du poisson. Ces bêtes, nous ne les reconnaîtrions sans doute pas sur une photographie.
Soit parce que nous ne les fréquentons qu'en filets sous film plastique, sur les étals des supermarchés. C'est le cas du tilapia, originaire des eaux douces ou saumâtres d'Afrique, devenu le symbole de l'aquaculture mondialisée depuis qu'il est élevé dans toutes les zones chaudes de la planète.
Soit parce qu'elles demeurent très éloignées de nos assiettes et, sans vouloir les vexer, de nos centres d'intérêt. Comme les carpes chinoises, élevées, depuis quatre mille ans, dans les étangs de l'empire du Milieu à la manière des cochons de nos campagnes. Rebuts de la production agricole, déjections des volailles et restes des repas : tout part à l'eau, là-bas, pour faire prospérer planctons et algues qui nourriront les poissons.
La suite sur:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/22/que-mangent-les-poissons-q…
Géomembranes Chine Burkina Faso
Géomembranes Chine Burkina Faso
Traduit de l'anglais forum - Excusez ma mauvaise traduction
Chers Bouda,
Bonne journée à vous. Je suis venu en contact avec un certain nombre de fabricants qui produisent des équipements et produits d'aquaculture. Une société fabricants ici étang doublures pour locaux ainsi que de nombreux marchés internationaux. Je suis sûr qu'il peut être à des prix très compétitifs. Pour plus d'informations s'il vous plaît contactez-moi directement à hiskia_asino(a)yahoo.com<mailto:hiskia_asino@yahoo.com> .
Cordialement,
Asiino
MSC Aquaculture
Ocean University of China
Qingdao, Chine
From: sarnissa-african-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk [mailto:sarnissa-african-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] On Behalf Of Hiskia Asino
Sent: 22 August 2010 02:56
To: sarnissa-african-aquaculture Mailing List
Subject: Re: [Sarnissa] Pond liners Burkina Faso
Dear Bouda,
Good day to you. I have come in contact with a number of manufactures that produce aquaculture equimpent and products. One the company here manufacturers pond liners for local as welll as many international markets. and I pretty sure it can be a very competitive price. For further information please contact dfirectly at hiskia_asino(a)yahoo.com<mailto:hiskia_asino@yahoo.com>.
Regards,
Asiino
MSC Aquaculture
Ocean University of China
Qingdao, PRC
--- On Sat, 8/21/10, William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk> wrote:
From: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Subject: [Sarnissa] Pond liners Burkina Faso
To: "sarnissa-african-aquaculture Mailing List" <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Date: Saturday, August 21, 2010, 8:03 AM
Pond liners Burkina Faso
Translated from French Forum
Dear friends and colleagues,
Thank you for letting me know contacts of suppliers of fabric UV-resistant HDPE pond liners. I am interested in liners of a thickness of 1mm and in significant quantity if needed.
Thanks to Karen, I knew that the Company Balton in Uganda provides liners but I would like to see if I can find a supplier nearer? Or with a lower cost of transportation to import into Burkina Faso. I welcome any suggestions from SARNISSA members?
BOUDA
Chef de projet
Projet d'Elevage Piscicole, PEP
BP 191 Tenkodogo
Burkina Faso
Chers amis, chers colègues
Merci de me communiquer les contacts de fournisseurs de toile de HDPE uv-resistant à votre possession. Je serai intérressé par celle d'une epaisseur de 1mm et en quantité assez importante au cas échéant.
Grace à Karen, j'ai su que la Compagnie Balton qui a une sucursale en Ouganda en fournit mais je voudrais voir si je n'en disposerais plus à coté ou à coût moindre de transport rendu au Burkina Faso.
BOUDA
________________________________
The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
The University of Stirling is a charity registered in Scotland, number SC 011159.
-----Inline Attachment Follows-----
_______________________________________________
Sarnissa-african-aquaculture mailing list
Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk<http://us.mc450.mail.yahoo.com/mc/compose?to=Sarnissa-african-aquaculture@l…>
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-aquacultu…
--
The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
The University of Stirling is a charity registered in Scotland,
number SC 011159.
Cher Bouda,
Bonjour à vous. J'ai été en contact avec un certain nombre de fabricants de produits et équipements pour l'aquaculture. L'un des fabricants locaux de toiles pour étangs travaille pour le marché local et aussi international. Et je suis sûr qu'il peut proposer un prix très compétitif. Pour plus d'information, contactez moi directement à hiskia_asino(a)yahoo.com.
Cordialement
Asiinoo
Début du message réexpédié :
> De : Hiskia Asino <hiskia_asino(a)yahoo.com>
> Date : 22 août 2010 03:56:16 HAEC
> À : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa] Pond liners Burkina Faso
> Répondre à : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
>
> Dear Bouda,
>
> Good day to you. I have come in contact with a number of manufactures that produce aquaculture equimpent and products. One the company here manufacturers pond liners for local as welll as many international markets. and I pretty sure it can be a very competitive price. For further information please contact dfirectly at hiskia_asino(a)yahoo.com.
>
> Regards,
>
> Asiino
> MSC Aquaculture
> Ocean University of China
> Qingdao, PRC
> --- On Sat, 8/21/10, William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk> wrote:
>
> From: William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
> Subject: [Sarnissa] Pond liners Burkina Faso
> To: "sarnissa-african-aquaculture Mailing List" <sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Date: Saturday, August 21, 2010, 8:03 AM
>
> Pond liners Burkina Faso
>
>
> Translated from French Forum
>
>
> Dear friends and colleagues,
> Thank you for letting me know contacts of suppliers of fabric UV-resistant HDPE pond liners. I am interested in liners of a thickness of 1mm and in significant quantity if needed.
> Thanks to Karen, I knew that the Company Balton in Uganda provides liners but I would like to see if I can find a supplier nearer? Or with a lower cost of transportation to import into Burkina Faso. I welcome any suggestions from SARNISSA members?
>
>
> BOUDA
>
>
> Chef de projet
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> Projet d'Elevage Piscicole, PEP
>
> BP 191 Tenkodogo
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>
> Chers amis, chers colègues
>
> Merci de me communiquer les contacts de fournisseurs de toile de HDPE uv-resistant à votre possession. Je serai intérressé par celle d'une epaisseur de 1mm et en quantité assez importante au cas échéant.
>
> Grace à Karen, j'ai su que la Compagnie Balton qui a une sucursale en Ouganda en fournit mais je voudrais voir si je n'en disposerais plus à coté ou à coût moindre de transport rendu au Burkina Faso.
>
> BOUDA
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Chers amis, chers colègues
Merci de me communiquer les contacts de fournisseurs de toile de HDPE uv-resistant à votre possession. Je serai intérressé par celle d'une epaisseur de 1mm et en quantité assez importante au cas échéant.
Grace à Karen, j'ai su que la Compagnie Balton qui a une sucursale en Ouganda en fournit mais je voudrais voir si je n'en disposerais plus à coté ou à coût moindre de transport rendu au Burkina Faso.
BOUDA
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Un message de Casamance
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De : Bioforce volontaires Biodiversité [mailto:bioforce21@yahoo.fr]
Envoyé : vendredi 20 août 2010 18:29
À : pierre.morissens(a)cirad.fr
Objet : SARNISSA
Monsieur
BIOFORCE-VB est une association écologiste sénégalaise de conservation de la
biodiversité et de gestion des ressources des ressources naturelles.Elle
intervient essentiellement en Casamance dans le sud du Sénégal.
Nos activités sont notamment la lutte contre la salinisation,l'acidification
et l'ensablement des vallées ainsi que le reboisement des versants.
Nous voudrions nous orienter vers l'aquaculture en faveur des femmes qui
pratiquent la riziculture dans les vallées mais nous n'avons ni information
ni competences dans ce domaine.C'est pour cela que nous pensions que le
projet SARNISSA pourrait nous apporter un precieux concours.Les vallées
rizicoles ont des potentialités aquacoles imprtantes qui restent largement
inexploitées .
Veuillez agreer l'expression de nos salutations distinguées
Baba Bodiang
Président de BIOFORCE-VB
221 33 851 24 82 / 221 77 207 77 86
Site web:http://www.bioforcenature.fr.gd
-------------- section suivante --------------
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URL: <http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…>
Bonjour à tous,
Cela fait maintenant un an que je m'efforce tous les mois de faire une synthèse de l'actualité aquacole en Afrique, telle qu'elle est relatée par Internet. Pour des raisons pratiques, je ne suis pas en mesure de la rédiger en français et en anglais. J'ai donc fait le choix de la rédiger en anglais et d'utiliser Google Translate pour produire la version française. Les archives passées sont disponibles sur le site http://www.sarnissa.org/
A l'occasion de ce premier anniversaire, je voudrais essayer de revenir sur les informations accumulées pour faire non plus une lecture chronologique mais une lecture par pays. Je vais essayer de faire cet exercice en français pour compenser la synthèse mensuelle en anglais. Pour commencer, j'ai choisi le Sénégal car c'est un des rares pays francophones à avoir été présent tous les mois dans l'actualité.
Je rappelle qu'il s'agit le plus souvent de données journalistiques qu'il m'est impossible de vérifier. Elle ne représentent pas mon opinion personnelle, mais ce que je retiens de ma lecture, mois après mois, des informations qui concernent l'aquaculture au Sénégal. S'il y a des erreurs -et il y en a très certainement-, n'hésitez pas à les signaler. A noter qu'il s'agit le plus souvent de citations ré-arrangées des articles listés en fin de message, ce qui peut expliquer des différences dans le style de rédaction. A noter enfin qu'il ne couvre que les articles sortis sur la période août 2009-août 2010 (pour expliquer l'absence de mention de certains projets comme celui de l'IRD qui fait l'objet d'une étude de cas SARNISSA que vous pouvez télécharger sur notre site web)
Bien amicalement
Lionel
QUE SE PASSE-T-IL AU... SENEGAL ?
1. UN CONTEXTE INSTITUTIONNEL TRES VOLONTAIRE
a/ Une volonté politique claire
Depuis 2000, les autorités du Sénégal ont engagé d’importants investissements publics pour promouvoir une aquaculture axée sur la sécurité alimentaire, la croissance économique et la réduction de la pauvreté. C’est ainsi qu'elle est devenue un élément central du dispositif de mise en œuvre du Document de Stratégie de la réduction de la pauvreté et de la Stratégie de croissance accélérée. D'ailleurs, à l’issue d’une visite de trois jours dans la zone nord du Sénégal, le secrétaire permanent de la Stratégie de Croissance Accélérée, M. Ibrahima Wade, n’a pas caché sa satisfaction concernant le rôle que l’aquaculture peut jouer dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des revenus des populations et la mise à leur disposition de protéines animales. Joignant le geste à la parole, l’Etat du Sénégal a donc concrétisé sa politique de développement de l’aquaculture en créant en juin 2006 l’Agence nationale de l’aquaculture chargée de la mise en œuvre du programme national de développement du secteur.
Parmi les politiques qui affectent son développement dans le pays, il convient de signaler le projet panafricaniste de la GMV (grande muraille verte) qui est l’un des projets phares du président Wade. Les objectifs visés de cette GMV sont entre autres de servir de mur de protection contre la désertification et de restaurer et valoriser les ressources. Elle va s’étendre sur une longueur de 7000 kilomètres, une largeur de 15 kilomètres et une superficie de 11 624 500 hectares. Cette bande verte doit traverser des pays comme le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Soudan, l’Erythrée pour finir à Djibouti. Dans ce projet, il est prévu également la construction de 80 bassins de rétention par pays traversés et l’introduction d’animaux sauvages dans la végétation qui sera ainsi formée. A noter toutefois une controverse sur son efficacité.
En effet, le président Wade est aussi convaincu que les bassins de rétention qui sont actuellement au nombre de 220 au Sénégal, sont un moyen efficace de lutte contre la pauvreté en zone rurale. En procédant à l’ouverture d’un séminaire international sur la question, il a lancé le slogan « un village, un bassin de rétention». Justifiant sa proposition, Abdoulaye Wade a déclaré que ce sont des milliards de tonnes d’eau qui tombent annuellement sur le sol sénégalais et se perdent en infiltration dans le sol ou dans la mer. Le concept de bassin de rétention consiste donc à capter et stocker les eaux de ruissellement de pluies. Le bassin de rétention dans son approche prend en compte les réalités sociales de chaque site afin de créer des micro-entreprises locales chargées de la promotion d’activités génératrices de revenus à grande échelle. 75 bassins ou ouvrages de stockage d’eau de ruissellement ont été construits entre 2000 et 2003. Le Sénégal se fixe comme objectif de construire 3.900 sites pour une capacité totale de stockage de 4,5 millions de mètres cubes. 500 ha pourront être irrigués à partir de ces sites qui contribueront à la restauration du couvert végétal du pays.
Le Sénégal a adopté depuis quelques décennies une politique incitative visant à augmenter les capacités de captures de la pêche. Mais, cette politique est confrontée aux problèmes de conservation et de gestion durable des ressources halieutiques. Selon les statistiques du ministère de l'Economie maritime du Sénégal, quelque 185 milliards de francs CFA (environ 385 millions de dollars) sont tirés annuellement de la pêche. La pêche, dans son ensemble, reste le premier secteur pourvoyeur de devises de par les exportations de ses produits, selon Ousmane Ndiaye, conseiller technique au ministère de l'Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes. « Elle a offert 600 000 emplois, soit 17% de la population active du Sénégal ». Pourtant, la consommation de poisson per capita est passée en quelques années de 35 kg/capita/an à 22 aujourd'hui. De plus, le secteur de la pêche enregistre une baisse constante en volume des prises, mettant en péril l'une des principales ressources pour plusieurs pays de la région. La situation actuelle dans l'un des principaux ports de la pêche artisanale au Sénégal illustre parfaitement la dégradation du secteur. Les quais du port "Joal-Fadiouth" (sud-est de Dakar) qui compte plus de 7.000 pirogues de pêche, a vu le volume des prises chuter de façon drastique durant les dix dernières années. Selon des données communiquées lors d'une rencontre à Dakar, la moyenne des recettes des pêcheurs qui s'activent dans ce port est passée de 10.000 Fcfa par jour (1 euro = environ 655 Fcfa) à 3.000 actuellement. L'aquaculture est présentée comme une alternative.
Les objectifs de production de l'aquaculture fluctuent d'un article à l'autre restent confus sur ce qui relève de la pêche et de l'aquaculture. Il semble toutefois que l'objectif soit de 26000 tonnes en 2010 (dont 23000 issues de la pêche ???) et qu'en 2015 il soit compris entre 100 000 et 159 000 tonnes selon les sources (mais des valeurs allant jusqu'à 350 000 tonnes ont été citées).
b/ Mais une forte instabilité ministérielle
En l'espace d'un an, trois titulaires se sont succédé au portefeuille de la pisciculture: Mme Fatou Gaye Sarr (Ministre de l’Agriculture, de la Pisciculture et des Biocarburants), Mme Thérèse Coumba Diop (Ministre des Biocarburants et de la Pisciculture), et M. Babacar Ndao (Ministre chargé des Ecovillages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture) depuis juin. A noter qu'une polémique a accompagné la nomination de Mme Coumba, ses partisans considérant son nouveau poste comme moins prestigieux que le précédent (Ministère de la Santé).
c/ L'Agence Nationale de l'Aquaculture, un élément de stabilité de plus en plus visible
L’Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA), créée par le décret n° 2006 - 766 du 31 juillet 2006, a pour mission de favoriser le développement des activités d’aquaculture à travers la conception, l’encadrement et l’évaluation des politiques et programmes . Elle met en œuvre la mission qui lui est assignée dans deux domaines: 1/ le développement de l’aquaculture en milieu rural par l’identification de sites favorables, la formation et l’encadrement des opérateurs, et la vulgarisation des techniques aquacoles. Le marché national est ciblé en priorité. Il s’agit plus précisément d’une pisciculture extensive et semi intensive adaptée aux conditions de productions locales, pour lutter surtout contre la pauvreté et améliorer l’alimentation et les revenus des populations rurales. Dans ce cadre, l’Agence a retenu d’exploiter les bassins de rétention aptes à la pisciculture et tous les autres plans d’eau, qui permettent d’améliorer les conditions de vie des populations rurales. En outre, l’Agence vise la création et l’installation des PME aquacoles en milieu rural, en mettant en avant le secteur privé, le rôle de l’Etat se limitant à la création de conditions incitatives notamment par, la mise en place des aménagements de base, la création de fermes pilotes de démonstration, et la recherche de financement. 2/ la promotion de l’investissement privé national mais aussi étranger par la création de conditions incitatives en vue d’attirer les investissements étrangers directs (IED). Ce type d’aquaculture vise surtout l’exportation, avec un effet direct positif sur la balance commerciale et participe au maintien de l’activité de l’industrie halieutique nationale. Le directeur de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) est M. Amath Wade. Le budget de l’agence a chuté de 1,3 milliards à 300 millions, mais il devrait être revu à la hausse.
d/ La création d'un réseau national de centres aquacoles, de fermes pilotes et de structures d'appui à la filière
- Antenne Nord (Saint Louis): Le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), Ibrahima Wade, a affirmé qu’il a l’ambition d’ouvrir une antenne décentralisée à Saint-Louis. Selon lui, cette région stratégique regroupe l’essentiel des grappes retenues pour impulser une croissance accélérée. La station piscicole de Richard-Toll a déjà été réhabilitée avec l'appui de la FAO. La région de Saint-Louis, selon Amath Wade, bénéficiera d’une station de production d'alevins, d’une ferme de production d’eau douce basée à Richard Toll et Saint-Louis, qui seront des lieux de rentabilisation financière de l’activité aquacole, mais aussi de formation des acteurs, des agents et étudiants. Il est également prévu une ferme renfermant deux unités de production que sont les étangs en terme de grossissement, couplée à une petite unité de production d'alevins de poisson qui sera installée à Djeuss Peulh, sur une superficie de 50 ha et une autre unité d’une centaine de cages dans le plan d’eau de Bop Thior. Des fermes privées seront installées à Richard-Toll, Ross-Béthio et Gandiol, des fermes communautaires en étangs ou en cages, notamment à Ndiarème et Mbane, dans le Dagana, ainsi qu’à Ndiayenne Pendao, Fanaye Walo, Niandane, Diomandou et Arame, dans le Podor.
- Antenne Centre (Kaolack): mentionnée, mais aucune information trouvée à ce jour
- Antenne Sud (Casamance): La station du pont Emile Badiane est réhabilitée pour servir d’alevinage de tilapia d’eau saumâtre. Avant décembre 2009, 1 500 000 alevins y seront produits puis, distribués dans des fermes publiques de production, prévues un peu partout, à Ziguinchor, Bignona et Oussouye. L’Ana a déjà empoissonné 2 étangs (de 1 250 m2 chacun) en géniteurs, prélevés dans le milieu naturel. « Nous avons pêché dans les fleuves 2 espèces de Tilapia d’eaux saumâtres (Sarotherodon melanotheron et Tilapia guineensis) », a expliqué M. Abdoulaye Diallo, représentant de l’Ana à l’antenne Sud de Ziguinchor. L’un des étangs contient à peu près 2 000 poissons dont 1 200 femelles pour 750 mâles. Soit un rapport de 2 mâles pour 3 femelles. Dans le 2ème étang, il y a des Tilapia guineensis : 640 femelles pour environ 450 mâles. La station appuiera les producteurs déjà installés à Thionk Essyl, Batine, Kartiack, Bessir, Diabir Kindjon, Goudomp, Birkama Kinkanfé, Birkama Alafé, Diakène Wolof, Moulomp et Koubalang.
A Tambacounda va être implanté un complexe frigorifique d’un coût d’environ 400 millions de FCfa. Tambacounda souffre beaucoup des difficultés de stockage de poisson. La pisciculture et l’aquaculture ne sont pas encore développées, même si une dynamique est notée au niveau de la nouvelle direction régionale de la Pèche. Aussitôt nommé ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritime, M. Thiam a annoncé la fin de cette discrimination et a promis de tout faire pour que Tambacounda puisse avoir aussi du poisson noble et frais. Et de promettre au moins cinq stations frigorifiques qui seront placées à Tambacounda, Kidira Bakel et Koussanar. Pour le ministre Khoureychi Thiam, qui a fait le point sur les caractéristiques techniques du complexe, le projet fait partie d’un lot de 15 complexes frigorifiques qui seront implantés le long du littoral et à l’intérieur du pays. Cette initiative va contribuer à une meilleure valorisation de la production débarquée, des surplus, des produits et à la résorption du sous-emploi au profit des acteurs directs et indirects.
e/ Création d'un syndicat agricole
L’existence d’un syndicat des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs avec des membres recensés permettra au ministère de l’Agriculture de disposer d’une banque de données sur la configuration de ces secteurs d’activité, qui jusque-là ne présentent pas suffisamment de visibilité. Même si les agriculteurs, éleveurs et paysans seront tous regroupés au sein du même syndicat, il y aura des fédérations nationales spécialisées pour chaque filière et cette spécialisation sera mentionnée sur la carte de membre de chaque adhérent au syndicat national. Pour ce qui est de la pêche, il y aura une fédération spécialisée en pêche maritime, une en pêche continentale, une autre en pisciculture. Chaque filière fera son programme, définir ses objectifs et en discutera avec le gouvernement.
f/ De nombreuses coopérations internationales
- FAO
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a injecté environ 182 millions de FCFA (400 000 dollars) dans le développement de l’aquaculture au Sénégal, a révélé son représentant-résident au Sénégal, Amadou Ouattara. Ce financement a permis la réhabilitation de la station piscicole de Richard-Toll (région de Saint-Louis). La FAO a également aidé l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) à ‘’produire’’, lors de la première année d’exécution du projet, ‘’près de 80 000 alevins, pour les pisciculteurs’’. L’année suivante, cette quantité est passée à ‘’400 000 alevins’’, a-t-il indiqué. Pour 2010, il annonce que la FAO et l’Université de Dakar tablent sur une production de 3 millions alevins, soulignant que huit privés ont été ‘’encadrés et formés dans le cadre du projet’’. M. Ouattara ajoute que le partenariat ave la FAO a en outre permis, de réaliser des documents importants tels que le guide technique permettant ‘’aux pisciculteurs d’avoir les notions rudimentaires pour faire une aquaculture durable’’, le code fiscal et douanier sur l’aquaculture et le plan d’investissement sur l’aquaculture.
- Banque Africaine de développement
Selon le secrétaire permanent de la Stratégie de Croissance Accéléré, M. Ibrahima Wade, l’Etat mène actuellement des discussions assez avancées avec la Banque africaine de développement qui s’est dit prête à dégager 1,1 milliard de francs pour la promotion de l’aquaculture.
- Japon:
Aquaculture du mérou blanc (Epinephelus aeneus)
Microprojet-test d'aquaculture de gracililaire (algue rouge)
- Corée
Une unité d’aquaculture en eau salée est en cours d'installation pour produire de la dorade, du thiof, et du mulet. Les difficultés technologiques seront levées grâce à l'accompagnement de la Coopération coréenne qui a une forte expertise dans ce domaine. Le directeur technique de l’ANA, Abdoul Aziz Badiane a annoncé le démarrage imminent du centre de reproduction de « thiof » (poisson noble et à forte valeur financière) à Mbour en 2010. Ce centre sera un vivier pour le repeuplement des eaux en « thiof » et en crevettes. L’unité sera réalisée grâce à la coopération coréenne (KOICA). La structure, importante à plus d’un titre, viendra renforcer l’objectif de production de 23 000 tonnes de poissons de rivage en 2010 et 150.000 tonnes à l’horizon 2015.
- Monaco
Le Sénégal et la Principauté de Monaco intensifient actuellement leur coopération bilatérale axée essentiellement autour de l’économie, de la santé et de la lutte contre la pauvreté ainsi que de l’environnement, a déclaré le Prince Albert II. Interrogé sur une intensification dans certains domaines des échanges commerciaux, il a souligné ne pas pouvoir répondre précisément à la question, même si, a-t-il indiqué, il y a entre le Sénégal et Monaco de ‘’très bons échanges sur des secteurs importants tels l’agriculture, l’agro-industrie, les technologies de l’information et de la communication, les télés services, le textile, le tourisme, les produits de la mer et l’aquaculture’’.
- Inde
Implantation d'une usine frigorifique à Tambacounda
- Turquie
Trois ans après leur première Commission mixte, le Sénégal et la Turquie ont engagé de nouvelles discussions pour relancer leur coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation, la santé, l’agriculture, l’hydraulique, l’élevage, la culture, la pêche, la formation professionnelle et les transports, ainsi que les questions commerciales et la promotion des investissements et des échanges commerciaux (Pme, Crédits de l’Eximbank, Zones franches). Me Madické Niang, le ministre des Affaires étrangères, a rappelé que la Turquie avait fait de l’année 2005, l’année de l’Afrique. Ce qui, à ses yeux, traduit l’intérêt que ce pays voue au continent africain. Il a souhaité que cette coopération s’élargisse à d’autres domaines: "Si le commerce est le pan le plus important, nous nous devons explorer d’autres domaines comme celui de l’agriculture, mais aussi de la santé, de l’élevage, de l’aquaculture".
- Israël
Tel-Aviv annonce trois projets au Sénégal, en Casamance, dont un avec une composante en pisciculture.
- Espagne
La Secrétariat Général de la Mer a organisé à Dakar un cours sur le matériel de pêche et d'aquaculture, composé de 4 modules de 20 heures chacun.
Négociations en cours
- Etats-Unis
Financement de l'IUPA de l'UCAD
2. LES EVENEMENTS IMPORTANTS
a/ Atelier de validation du plan national d’investissement pour les PME aquacoles
Un atelier de validation du plan national d’investissement pour les Petites et moyennes entreprises (PME) aquacoles s’est tenu en septembre à Dakar. Acquis sur financement de la FAO, le plan national d’investissement pour les PME aquacoles est exécuté par l’Agence nationale d’aquaculture (ANA).
b/ Des inondations dramatiques à Kédougou
Parmi les dégâts collatéraux engendrés par les inondations à Kédougou, un projet qui était en cours à Samécouta. Dans ce village, le Groupement d’intérêt économique, dénommé Missirah Initiative développement local (Midl), avait entamé des activités de pisciculture, d’aviculture et de maraîchage d’un montant de 29.000.000 F Cfa. Lesquelles activités sont, du fait du débordement du fleuve, submergées et détruites par les eaux.
c/ Atelier sur le développement de l'aquaculture à Saint Louis
d/ Table ronde sur le financement du Programme national d’investissement agricole (PNIA)
Le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a présidé le 9 février l’ouverture de la table ronde sur le financement du Programme national d’investissement agricole (PNIA). La table ronde réunira les partenaires techniques et financiers, l’Union africaine, la Commission de la CEDEAO, les acteurs du monde rural, le secteur privé et les pays membres de la CEDEAO.
e/ Atelier de revue de l’avant-projet de loi portant code de l’aquaculture au Sénégal
Passer en revue, article par article, les dispositions de l’avant-projet de loi portant code de l’aquaculture au Sénégal. Telle est la vocation de l’atelier tenu à Saly Portudal, sous les auspices de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana).
f/ Atelier international sur l’aquaculture durable en Afrique
L’atelier s’inscrit dans le cadre des manifestions organisées à l’occasion de la célébration de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique (JRSA 2010) et a regroupé environ 150 participants. Ils provenaient d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, avec parmi eux des académiciens, des autorités gouvernementales, des représentants de la communauté scientifique et universitaire nationale et internationale, des partenaires au développement, des représenants de fondations, du secteur privé et des média, œuvrant dans le domaine de l’aquaculture.
3. LES AXES DE DEVELOPPEMENT DE L'AQUACULTURE
a/ Aquaculture semi-industrielle: attirer les investisseurs
Le Directeur de l’Ana, M. Amath Wade, fait un appel du pied au secteur privé : «L’aquaculture est maintenant un sous-secteur rentable. Et pour qu’ils puissent réaliser leur projet, il faut qu’ on les accompagne. Nous avons déjà signé le protocole de modernisation et d’intensification de l’agriculture, puisque ce programme là avait déjà des ressources en termes de ligne de crédits.» Avec la ligne de crédits de la Fao, «nous allons financer des promoteurs privés», assure M. Wade. Et dans les composantes du financement, il sera compris les aménagements pour des bassins ou des cages. L’aliment, les alevins, le petit personnel, sont des composantes qui sont prises en charge dans le cadre du financement.
L’Ana est en train d’en aménager deux fermes semi-industrielles (une à Ziguinchor et une autre à Saint-Louis). Chaque ferme a plusieurs composantes, à savoir, la ferme proprement dite qui produit le poisson, une écloserie et une unité d’aliments. En Casamance, selon Mamina Daffé, directeur technique de l’agence nationale de l’aquaculture, la ferme de Ziguinchor aura une capacité de 500 tonnes /an et créera 200 emplois directs. Elles visent à démontrer la rentabilité de l'aquaculture. Selon M. Amath Wade, Directeur général de l’Ana (Agence nationale de l’aquaculture), une des fermes sera à Colobane (un quartier périphérique de la ville) où les autorités locales lui ont octroyé 10 hectares de terres. « Les adjudications sont faites. Quant à la réalisation de la ferme et l’aménagement des étangs, ils feront l’objet de travaux à forte intensité de main-d’œuvre », a-t-il assuré, indiquant que les populations locales y participeront massivement. De même que dans l’approvisionnement des marchés en produits halieutiques. Une requête de financement de 6 milliards de Fcfa a été introduite auprès de la Banque ouest africaine de développement pour en créer dix autres sur l’ensemble du territoire national et la BOAD a donné son accord de principe. Toutes ces réalisations vont porter le parc semi industriel aquacole du Sénégal à 12 fermes à la fin de l’année 2010 réparties sur l’ensemble du territoire national, afin que l’aquaculture puisse être connue et pratiquée partout. Ces fermes semi-industrielles seront rétrocédés aux promoteurs privés après deux ou 3 ans, selon un cahier de charges. ‘’Il ne faut pas oublier que dans le décret qui a créé l’ANA, le chef de l’Etat a dit d’impliquer le secteur privé. Donc, c’est à nous d’être imaginatifs et de trouver les voies et moyens, le plus rapidement possible, pour impliquer ce secteur privé’’, a rappelé M. Wade.
b/ Aquaculture rurale: valoriser les bassins de rétention
En réunion autour de leur constitution en structure faîtière, les comités de gestion des bassins de rétention ont estimé que la valorisation des bassins de rétention passe nécessairement par la pisciculture. Le projet va bénéficier de 25 millions de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana). M. Wade rappelle que l’objectif ultime est de disposer de 3000-3900 bassins d’ici à l’an 2010, pour une capacité totale de stockage de 4, 5 millions de mètres cubes. Pour le directeur de l’Ana, les instructions reçues, c’est de mettre un accent particulier sur l’approche genre et, par conséquent, de mettre les bassins de rétention à proximité des villages pour permettre aux femmes de marquer fortement leur présence.
Les activités économiques fleurissent autour des 200 bassins répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces plans d’eau encastrés dans des terres fermes ou dans les bas-fonds ont remis à flot des activités agricoles. Les infrastructures ont donné un coup de fouet aux activités de maraîchage en permettant aux maraîchers de cultiver durant une bonne partie de l’année. Outre la régénération de la végétation des zones d’implantation de ces bassins, le projet a ouvert la voie à l’expérimentation de la pisciculture, une alternative à la rareté de la ressource halieutique. Les Sénégalais éloignés des côtes et des rives des fleuves peuvent désormais avoir accès à la ressource à partir de leurs bassins de rétention. Près de Dakar, il y a un enchaînement de bassins de rétention à Bargny, Séby Ponty, Mont Roland et Belvédé où des bassins de rétention naturellement aménagés ont été empoissonnés. A Mbao, Djibo Leity Kâ, Ministre de l'Environnement, a annoncé qu’il demandera au directeur de la pisciculture «d’empoissonner ce lac pour qu’il soit comme avant. Il faut veiller à ce qu’il ne soit pas comme Mbeu-beuss». Les récoltes permettent aux populations d’avoir du poisson sans aller jusqu’à Rufisque. 2 tonnes de poissons ont été récoltées dans le bassin de Séby Ponty et les experts ont estimé qu'il serait possible de produire dans ce bassin jusqu'à 10 tonnes. C’est l’un des résultats les plus encourageants et les plus prometteurs. « Les bassins ont permis le développement d’une agriculture diversifiée, d’une polyculture. Ils ont permis l’essor des activités économiques », révèle le directeur des Bassins de rétentions, le docteur Mohamed Thiam.
c/ Pisciculture paysanne et communautaire
Pour M. Abdoul Aziz Badiane, le Directeur technique de l’Ana, de nombreux promoteurs ont investi le secteur au regard des résultats enregistrés par les exploitants de Richard-Toll et Podor. Pour l’année 2009 , nous avons enregistré une production de 52 tonnes de poissons dans 20 fermes et PME. Actuellement, nous avons centralisé 30 demandes de réalisations de fermes aquacoles pour les Pme et 60 demandes communautaires à réaliser à travers le Sénégal », a ajouté M. Badiane qui a indiqué que l’Ana a réhabilité les étangs de production de poissons à Thionck-Essyl, Bessir, Kobalan, Karthiack et d’autres localités de la région de Ziguinchor. « Nous avons bon espoir de satisfaire ces demandes très prochainement, avec l’appui de la coopération espagnole avec qui nous sommes en pourparlers très avancés et prometteurs.
Il existe notamment des fermes aquacoles de petites tailles, notamment à Haram, après Podor, où une vingtaine de villages se sont réunis pour créer un Comité de gestion. Il y a aussi celui de Diomandou, avec le même type d’investissement et le Comité de gestion veille au grain. On y récolte des tilapias et du Yess, deux produits phares. A ce jour, le Sénégal maîtrise la technique d’aquaculture en eau douce. "Nous avons des promoteurs privés à Ross Béthio avec Serigne Abo Mbacké, Serigne Cheikh Ndao". Fils de Serigne Mbacké Sokhana Lo, Serigne Abo Mbacké s’est investi depuis environ deux ans dans une expérience d’exploitation de ce créneau. Un effort qui a nécessité un lourd investissement pour aménager un vaste terrain légué par son père, où ce dernier avait initié la culture du sésame en partenariat avec des ingénieurs égyptiens. Se positionnant comme la locomotive de l’aquaculture dans la zone de Ross-Béthio où son père disposait de 100 ha de terre, Serigne Abo y a aménagé avec ses fidèles investis de la mission de trouver de nouvelles expériences pour le développement économique du pays. ‘’La vie se résume à l’adoration de Dieu et au travail’’, estime le marabout pour qui cette expérience doit être perçue comme l’expression de la volonté de se nourrir d’expériences capables d’amener le bonheur aux populations en les occupant tout en cherchant à diversifier ses activités. Le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance (SCA), Ibrahima Wade, s’est dit très fier de l’implication de ce chef religieux dans cette aventure, soulignant qu’il persuadé qu’il servira d’exemples aux autres dans un environnement marqué par la rareté de la ressource halieutique.
c/ Aquaculture urbaine: créer des opportunités d'emploi
En sept mois de travail, l’Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue (OFEJBAN) a créé 613 emplois. C’est ce qu’a déclaré son directeur, Boubacar Ba, qui a aussi évoqué des liens de partenariats utiles avec certaines agences et institutions de l’Etat du Sénégal. Il s’agit notamment de l’Agence nationale d’Aquaculture pour la mise en valeur des bassins de rétention avec la mise en place de projets intégrés de pisciculture, d’aquaculture, de micro jardinage.
M. Boubacar Bâ a soutenu au cours de la séance de signature du protocole que « l’OFEJBAN et l’ANA vont venir au niveau de la banlieue pour aider les population à faire la pisciculture et produire du poisson qui sera vendu sur le marché ». Il a confié que « si on développe la pisciculture et le micro- jardinage on peut donner vie à ce milieu ». A l’en croire la signature de ce protocole va créer une synergie entre les deux structures pour aider les jeunes mais aussi l’ensemble des populations de cette localité. Avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas seulement de la banlieue de Dakar mais plutôt de celle de toutes les grandes villes du pays. Selon M. Bâ « l’étude du projet et des programmes est évalué à 4,5 milliards et ce travail que l’OFEJBAN pilote au niveau de la banlieue va donner de l’emplois directs à 600 personnes et 700 emplois indirects soit un total de 1300 emplois ». Il a assuré que «les bailleurs sont déjà prêts pour financer ces initiatives qui participent au développement du pays. Des partenaires espagnols et italiens ont déjà montré leur disponibilité à exporter l’expérience de leur pays au Sénégal ».
d/ Autres
A Sokone et Joal sur les huîtres pour lesquelles, d’ailleurs, un marché a été identifié dans des pays de la sous-région grâce au concours de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), note sa représentante, Mme Alimatou Ly Ndiaye.
La région de Sédhiou a décidé de prendre progressivement son envol économique. Des lignes d’actions sont proposées par les six groupes de panels, pour corriger les faiblesses. Il s’agit, entre autres, de lutter contre la langue salée, de vulgariser et développer l’aquaculture (pisciculture, ostréiculture, crevetticulture…),
Il y a des promoteurs en Casamance qui sont dans les algues et le tilapia et à Joal, des groupements féminins qui sont dans l’huître parce qu’il y a une forte baisse au niveau de la production parce que les équipements sont vétustes. Le plan d’eau n’est pas correctement tenu parce qu’il n’y a pas de Comité de gestion.»
3. LES INVESTISSEMENTS DANS LE FUTUR
a/ La formation
- Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis
Le recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Mary Teuw Niane, a présenté les projets de montée en puissance de son institution dont les effectifs devront sensiblement augmenter les prochaines années. L'université possède une ferme où devrait être érigée sous peu une Unité de Formation en Agriculture et en Aquaculture
- L’Iupa libère ses premiers ingénieurs des pêches
Les 25 étudiants (24 sénégalais et un guinéen) d’entre les 98 que comptent les trois premières promotions d’ingénieurs des pêches de l’Institut Universitaire de Pêche et d’aquaculture de l’Université Cheikh Anta Diop ont reçu leur diplôme le jeudi 5 février 2009. Leur mission consistera à participer activement à l’effort de développement de la pêche qui connaît aujourd’hui, malgré les efforts consentis, un certain nombre de difficultés. C’est sans doute pour cette raison que le Professeur Abdou Salam Sall, Recteur de l’Ucad, les a interpellés pour « passer de l’aquaculture know how à l’aquaculture industrielle ». Cette stratégie nécessitera, selon lui, « une descente sur le terrain pour soulager les travailleurs et contribuer à la création de richesses locales ». Pour sa part, Omar Thiom Thiaw, Directeur de l’Iupa, notant la diminution de la prise par capture malgré le rôle primordial joué par le secteur de la pêche dans nos économies, a soulevé « la nécessité de former suffisamment de cadres et de renforcer les capacités de recherches ». Créé en 2003, l’Iupa a une vocation régionale. Il a accueilli depuis sa création des étudiants du Gabon, Mauritanie, et de Guinée. Toutefois, le Directeur de l’Iupa a signalé que l’institut a besoin d’appui dans tous les domaines. Une réponse à sa préoccupation sera fournie par Abdou Salam Sall qui a noté que les Etats-Unis ont financé 100 000 Dollars Us en équipements et 50 000 Dollars Us pour faire fonctionner structurellement un laboratoire pour les parasites de poissons.
b/ La recherche
Parlant de la recherche en aquaculture, l’ancien ministre sénégalais de l’Industrie, ancien Directeur de l’Onudi, Louis Alexandrenne a fait le constat suivant : « Sur les expérimentations, il faut constater qu’on est encore à l’échelle de la recherche. Il faut pour réussir trouver la possibilité de faire des transferts rapides au niveau industriel… Il s’agit de voir encore ce qu’on peut faire ensemble en Afrique. Est-ce que dans le cadre de la coopération régionale et sous régionale, on ne pourrait pas faire quelque chose de prometteur. » Par exemple, conclut Louis Alexandrenne, «on a fait un grand projet d’aménagement des bassins de rétention au Sénégal, il faut qu’on essaie de faire une articulation entre ces ouvrages et les possibilités de développement de l’aquaculture»
- Espèces marines nobles: mérou blanc (Epinephelus aeneus), thiof, mulet
La première phase du projet, notamment l’étude de faisabilité d’une durée d'un an, a été bouclée le 13 juillet 2010 par un séminaire de restitution, selon des informations reçues de l’Ana. Le site de Joal a été choisi pour abriter le centre qui va permettre la production de semences pour approvisionner les futures fermes de grossissement qui seront installées le long des côtes sénégalaises. Il s’étend sur 5 ha et comprend aussi bien des bâtiments de production, des bureaux et un laboratoire, ajoute le document. Le maire de Joal a magnifié ce choix et se dit prêt à mettre à disposition le terrain ainsi retenu. Quant au directeur de la Koica-Dakar, après avoir rappelé la coopération fructueuse entre les deux pays en matière d’agriculture, de santé et d’éducation, il a réitéré l’engagement du gouvernement coréen à appuyer le Sénégal en matière d’aquaculture. Au niveau du Nfrdi qui sera l’agence d’exécution, on précise que le centre étant unique dans la sous-région, il aura pour vocation d’étendre cet appui aux autres pays, notamment en matière de formation et d’encadrement des chercheurs africains dans le domaine de l’aquaculture marine. Le Directeur de l’Ana, M. Amath Wade, a magnifié les excellentes relations qui lient la Corée au Sénégal dans ce domaine, comme en atteste l’appui de Koica à l’Ana qui a ainsi été dotée d’un laboratoire de contrôle, de matériel informatique et de véhicules de terrain. Pour l’heure, la maquette sera envoyée à Koica siège à Séoul pour financement de la construction du centre. L’implication du secteur privé sera essentiel pour l’atteinte des objectifs de production du Sénégal, d’autant que les espèces de mer visées sont très prisées et leur l’élevage très rentable.
- Algues
Selon Ousmane Ndiaye, conseiller technique au ministère de l'Economie maritime, de la Pêche et des Transports maritimes, les algues sont comprises dans les ressources maritimes et les données de recherche qui sont disponible indiquent qu'au Sénégal, cette ressource est "quasi-méconnue" et "quasi-inexploitée". Il a confié que cela dénote de la faible production annuelle estimée entre 8 et 10 tonnes par an, alors qu'elle peut atteindre 15000 tonnes annuelles. De plus, relève-t-il, cette situation constitue un paradoxe au regard du contexte mondial marqué par un développement fulgurant de l'exploitation des algues durant ces 20 dernières années avec une production de 9,5 millions de tonnes en 2003 dont 8,5 millions proviennent de l'algoculture.
- Four de séchage du poisson
La deuxième semaine scientifique agricole organisée par le Conseil ouest-et-centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) se poursuit à Cotonou où le chercheur sénégalais Moustapha Dème a présenté les fours "Chorkor et Parpaing".
Le four "Chorkor et Parpaing" est une technique de fumage de poissons qui permet de pallier les insuffisances des méthodes traditionnelles de braisage du poisson. Le four "Chorkor et Parpaing" permet d'éviter ces pertes et surtout d'améliorer la qualité des produits transformés et la durée de leur conservation.
- Elevage du Tilapia
Dans le même contexte où l’université de Dakar s’occupe encore à des travaux de recherche pour apprivoiser cette espèce de poisson assez connu dans les bolongs du Sine, du Saloum, de la Casamance, le Sénégal peut se vanter de produire grâce à un système d’écloserie encore en expérimentation quelque 200.000 larves par semaine. Mamadou Sène, un des chercheurs, en plein dans la finalisation d’une thèse de doctorat sur l’aquaculture souligne ainsi l’existence de « tests de croissance assez intéressants allant jusqu’à 173 grammes par kilo d’aliments fournis par jour. »
4. LES INITIATIVES NON-GOUVERNEMENTALES
Un projet pilote de pisciculture rurale de Macrobrachium vise à éliminer la bilharziose.
REFERENCES:
http://www.afriqueavenir.org/2009/12/04/leger-reamenagement-du-gouvernement…http://www.rewmi.com/Des-partisans-de-Therese-Coumba-Diouf-manifestent-cont…http://www.afriqueavenir.org/2010/06/24/liste-du-nouveau-gouvernement-seneg…http://www.ana.sn/Index.htmhttp://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=48680http://fr.allafrica.com/stories/200907061191.htmlhttp://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=59860http://www.youtube.com/watch?v=bhbSwDbK_Wghttp://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=60057http://www.lasquotidien.com/spip.php?article2778http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=51135http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=48680http://www.sendeveloppementlocal.com/PISCICULTURE-DANS-LES-BASSINS-DE-RETEN…http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=52102http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=61441http://casamance-passion.over-blog.com/article-bientot-une-ferme-aquacole-d…http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=53247http://www.sendeveloppementlocal.com/Serigne-Abo-Mbacke,-locomotive-de-la-p…http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=54432http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=63344http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=63329http://www.aps.sn/spip.php?article63331http://www.senego.com/atelier-sur-laquaculture-a-saint-louis/http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=55242http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=64289http://saintlouis1.blogspot.com/2010/01/saint-louis-atelier-dinformation-su…http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=60024http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=56312http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=12557&I…http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=57211http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=57258http://www.sudonline.sn/spip.php?article1129http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=66903http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=57772http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=5781http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=67353http://www.lesafriques.com/actualite/israel-investit-en-casamance.html?Item…http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=68964http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=64588http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=59513http://rejoprao.blog4ever.com/blog/lire-article-366485-1782489-le_senegal_p…http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=69001http://www.lemessagersn.info/Ouverture-d-un-Atelier-International-sur-l-Aqu…http://www.en24heures.com/senegal/a-quoi-servent-les-bassins-de-retention/2…http://www.sendeveloppementlocal.com/AGENCE-NATIONALE-DE-L-AQUACULTURE-Un-o…http://www.sendeveloppementlocal.com/FORMATION-EN-GESTION-DE-LA-PECHE-AU-SE…http://www.pressafrik.com/L-OFEJBAN-et-l-ANA--des-programmes-de-piscicultur…http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=61742http://www.sendeveloppementlocal.com/AMATH-WADE-DIRECTEUR-GENERAL-DE-L-AGEN…http://www.en24heures.com/senegal/developpement-de-sedhiou-le-conseil-regio…http://www.csf-desertification.org/index.php/actu/120-csfd-avis-scientifiqu…http://www.youtube.com/watch?v=T5I6O-yRN2U
--
Centre de Recherche Halieutique - avenue Jean Monnet - BP 171 - 34203 Sète Cedex - France
Tél : +33 4 99.57.32.05
Bonjour à tous,
Dans le cadre d'une étude que nous conduisons actuellement, nous (l'ONG française APDRA Pisciculture Paysanne) sommes à la recherche de données (qualitatives mais surtout quantitatives) concernant les importations de Tilapias en provenance du continent Asiatique (de Chine en particulier) sur le continent Africain.
Si jamais vous aviez des données, publications, articles, commentaires, liens internet... bref, si vous disposez d'informations sur ce sujet, nous vous serions gré de bien vouloir les partager !
Merci d'avance.
Cordialement.
Yann Lavrilleux
-------------------------------
APDRA Pisciculture Paysanne
24 allée Emile Zola - 91300 Massy - France
+33 169203849 / www.apdra.org
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Tout d`bord respect renovelé à M.gestionnaire do programme Elevage, Péche et
Aquaculture du coraf/WECARD
l'Institut National de la Recherche Agronomique de la Guinée Bissa (INPA) à
travers la Station de Recherches pour le riz de mangrove et le implementation de
la péche et aquaculture(288 km de bissau)
contacs:
Ing.Quintino Alves
Directeur du centre et responsable du programme riz aquaculture.
E-mail: alves.quintino(a)yahoo.fr
Tel: 002456638792 /5898595
Dr.Tubentu
adjoint responsable du programme riz aquaculture
E-mail: tubentuad(a)yahoo.com.br
Tel: 002456638922
________________________________
De : Dr Hamadé Kagoné <hamade.kagone(a)coraf.org>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Mar 17 août 2010, 13h 16min 41s
Objet : Re: [Sarnissa] Re : contacts d'institutions et de chercheurs een
aquaculture en Afrique de l'Ouest et du Centre
Cher Jules,
Merci beaucoup pour l'information sur l'Unité de recherche en Aquaculture de
l'Université de Lubumbashi.
Par ailleurs, je vous informe que le Système national de recherche agricole de
RDC Congo, représenté par l'INERA, est membre du CORAF/WECARD. Dès lors, vous
faites déjà partie du CORAF/WECARD. D'ici la fin du mois d'août, un appel à
proposition de recherche et développement en aquaculture sera posté sur le site
Web du CORAF/WECARD que je vous invite à consulter régulièrement: www.coraf.org
Bien cordialement,
-----Message d'origine-----
De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk
[mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de
LWAMBA Jules
Envoyé : mardi 17 août 2010 08:53
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Objet : [Sarnissa] Re : contacts d'institutions et de chercheurs een aquaculture
en Afrique de l'Ouest et du Centre
Dr Hamadé Kagoné,
c'est pour nous un réel plaisir de vous faire connaitre l'existance de notre
unité de recherche.
En effet, l'URA/UNILU ( Unité de Recherche en Aquaculture de l'Université de
Lubumbashi en RD Congo) est une jeune unité qui connait actuellement des
difficultés dans son foctionnement car il n'a à ce jour qu'un seul Docteur et
deux doctorants alors que son rayon d'action imédiat est de 499 000 km2 ( le
Katanga) une région aux écosystèmes mltiples et où on trouves des grands tel que
le Tanganyika et le la Moero. Plusieurs espèces de poissons y sont présentes, le
climat y est de haute altitude(1 500 m) et de basse altitude(600 m). Plusieurs
cours d'eau drainent cette région et aussi le problème de poillution s y pose
suite à l'activité intense des sociétés minières présentes dans le secteurs.
Ainsi, faire parti de votre organisation nous permettra certainement de mieux
valoriser l'activité aquacole et sauver ce peut encore l'être.
Dès lors, attendons les conditions de collaboration, sinon veuillez déjà nous
prendre
en compte au CORAF et surtout que nous sommes désormais tous du grand
réseau"SARNISSA".
Bien cordialement,
LWAMBA BALIMWACHA Jules
Chef des Travaux Ir. Agronome Zootechnicien
et technicien hydroforestier
Chercheur à l'Unité de Recherche en Aquaculture( U R A )
Département de Zootechnie
Faculté des Sciences Agronomiques
Université de Lubumbashi/Rd Congo
juleslwamba(a)yahoo.fr
lwamba.balimwacha(a)unilu.ac.cd
+243997021151
--- En date de : Ven 13.8.10, Dr Hamadé Kagoné <hamade.kagone(a)coraf.org> a écrit
:
De: Dr Hamadé Kagoné <hamade.kagone(a)coraf.org>
Objet: [Sarnissa] contacts d'institutions et de chercheurs een aquaculture en
Afrique de l'Ouest et du Centre
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Date: Vendredi 13 août 2010, 14h57
Bonjour chers tous,
En ma qualité de Gestionnaire du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture du
CORAF/WECARD, je viens de rejoindre la liste du Réseau pour apprendre et
partager des expériences.
D’ores et déjà, je suis intéressé d’avoir les contacts des institutions de
recherche et des spécialistes de l’aquaculture travaillant en Afrique de
l’Ouest et du Centre dans une perspective de développement de projets
compétitifs ou commissionnés.
Bien cordialement,
Dr Hamadé KAGONE
Livestock, Fisheries and Aquaculture Programme Manager
CORAF/WECARD
7, Avenue Bourguiba BP 48 Dakar RP
Tél.: +221 33 869 96 18
Fax: +221 33 869 96 31
Email: hamade.kagone(a)coraf.org
Site web: www.coraf.org
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__________ Information provenant d'ESET Smart Security, version de la base des
signatures de virus 5372 (20100817) __________
Le message a été vérifié par ESET Smart Security.
http://www.eset.com
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Bonjour Dr Kagoné,
l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) à travers la Station de Recherches Piscicoles de Molli (35 km de Niamey) conduit depuis 1992 des recherches dans le domaine de la pêche et de la pisciculture. L'équipe de recherche composée de 3 chercheurs de niveau Master et doctorat. La station de Molli dispose des infrastrucutres et équipements de base pour effectuer des travaux de recherches.
Cordialement,
********************
Dr. Aboubacar Malam Massou
INRAN/DGRN
Station de Recherches Piscicoles de Molli
Chef DGRN
BP 429 Niamey - Niger
Tél : (00227)96472166
Email : malam_a(a)hotmail.com
URL: http://inran.refer.ne/spip.php?article44
> From: hamade.kagone(a)coraf.org
> To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Fri, 13 Aug 2010 12:57:10 +0000
> Subject: [Sarnissa] contacts d'institutions et de chercheurs een aquaculture en Afrique de l'Ouest et du Centre
>
> Bonjour chers tous,
>
> En ma qualité de Gestionnaire du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture du
> CORAF/WECARD, je viens de rejoindre la liste du Réseau pour apprendre et
> partager des expériences.
>
> D’ores et déjà, je suis intéressé d’avoir les contacts des institutions de
> recherche et des spécialistes de l’aquaculture travaillant en Afrique de
> l’Ouest et du Centre dans une perspective de développement de projets
> compétitifs ou commissionnés.
>
> Bien cordialement,
>
>
>
> Dr Hamadé KAGONE
>
> Livestock, Fisheries and Aquaculture Programme Manager
>
> CORAF/WECARD
>
> 7, Avenue Bourguiba BP 48 Dakar RP
>
> Tél.: +221 33 869 96 18
>
> Fax: +221 33 869 96 31
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> Email: hamade.kagone(a)coraf.org
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Dr Hamadé Kagoné,
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Ainsi, faire parti de votre organisation nous permettra certainement de mieux valoriser l'activité aquacole et sauver ce peut encore l'être.
Dès lors, attendons les conditions de collaboration, sinon veuillez déjà nous prendre
en compte au CORAF et surtout que nous sommes désormais tous du grand
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Bien cordialement,
LWAMBA BALIMWACHA Jules
Chef des Travaux Ir. Agronome Zootechnicien
et technicien hydroforestier
Chercheur à l'Unité de Recherche en Aquaculture( U R A )
Département de Zootechnie
Faculté des Sciences Agronomiques
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+243997021151
--- En date de : Ven 13.8.10, Dr Hamadé Kagoné <hamade.kagone(a)coraf.org> a écrit :
De: Dr Hamadé Kagoné <hamade.kagone(a)coraf.org>
Objet: [Sarnissa] contacts d'institutions et de chercheurs een aquaculture en Afrique de l'Ouest et du Centre
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Date: Vendredi 13 août 2010, 14h57
Bonjour chers tous,
En ma qualité de Gestionnaire du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture du
CORAF/WECARD, je viens de rejoindre la liste du Réseau pour apprendre et
partager des expériences.
D’ores et déjà, je suis intéressé d’avoir les contacts des institutions de
recherche et des spécialistes de l’aquaculture travaillant en Afrique de
l’Ouest et du Centre dans une perspective de développement de projets
compétitifs ou commissionnés.
Bien cordialement,
Dr Hamadé KAGONE
Livestock, Fisheries and Aquaculture Programme Manager
CORAF/WECARD
7, Avenue Bourguiba BP 48 Dakar RP
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Bonjour à tous,
Comme notre ferme en circuit fermé (RAS) de Tilapia n'est pas économiquement viable à cause des couts de production, je cherche une alternative à ce probleme. En effet, principalement à cause d'erreurs dans le design du RAS, la densité de stockage est limitée à 20kg/m³ au lieu de 60 kg/m³ initialement prévu dans le projet. Apres plusieurs recherches et réflexions, notre équipe pense que la meilleure solution à notre problème de production serait le African Catfish qui peut être produit à des densités de stockage nettement supérieures à celles du Tilapia.
Nous souhaitons donc faire un essai de production sur ce poisson. Je suis donc à la recherche de fournisseurs de souches de Clarias gariepinus et/ou de souche hybride Clarias gariepinus X Heterobranchus longifilis qui serait encore plus performante selon mes lectures. Il est difficile de trouver ces poissons à Maurice, et pas évident non plus de déterminer leur origine génétique exacte.
Vos conseils sont bienvenus également.
Merci pour votre aide. Bonne journée,
Romain.
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