salut Borrel
je tiens à te féliciter pour la problématique que tu as lancé sur le forum autour du développement de l'aquaculture en ASS. la question est si importante qu'elle captive et les réactions en sont une preuve. pour ma part je contribue à ce débat et apporter ma vision du développement de l'aquaculture en ASS. toutes les interventions sont justes je veux juste compléter. déjà il faut retenir que l'activité piscicole est plus ancienne que nos états car elle date des années 1950 donc on n'était pas encore indépendant.
le secteur routier en Afrique a progressé au vu des routes bitumées, le secteur éducatif pareil avec le nombre d'enseignant nationaux et les établissements qui se sont construits, le secteur santé avec les médecins et infirmiers formés et les hôpitaux et centre de santé construits.
la pisciculture par contre a régressé. le nombre de bassins piscicole diminuent avec le temps et le secteur ne demeure plus une priorité des gouvernements de par les budgets alloués. la formation n'a pas réellement suivi, les techniciens de niveau supérieur doctorat, maitrise et ingénieurs en pisciculture est très limité dans nos états. les promoteurs privés de la filière aquacole n'existent quasiment pas si ce n'est des financements non nationaux.
les projets de développement des années 1970 aussi n'ont rien pu donner pour booster l'activité piscicole.
ce diagnostic ainsi posé il vient maintenant aux temps des suggestions.
le développement durable de l'aquaculture en ASS passe par la formation de technicien de haut niveau, de niveau moyen et du niveau basique. a cela s'ajoute la promotion de la filière piscicole avec des publicités, l'organisation des journées portes ouvertes etc. aussi une loi qui encourage les promoteurs, facilite l'accès au site, protège l'environnement. la banque doit accompagner et financer les projets de création des fermes piscicole en restreignant les conditions notamment taux d'intérêt et délais de remboursement. enfin, les gouvernements devraient limités les conditions d'accès aux entreprises étrangères qui veulent investir dans l'aquaculture en ASS.je suis optimiste l'aquaculture en ASS va se développer.
Géovanne Aymar NZIENGUI DJIEMBI
Directeur de l'Aménagement et de la
Restauration des Écosystèmes Aquatiques
Boulevard Triomphal Omar BONGO
Libreville Gabon
tel +(241) 06204273
From: jerome.lazard(a)cirad.fr
To: borrelkuate(a)yahoo.com; sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Date: Thu, 17 Jul 2014 20:44:27 +0200
Subject: Re: [Sarnissa] Le developpement de l'aquaculture en ASS, quelles orientations?
Cher collègue,Après 50 ans de projets de recherche, de R&D et de développement de l’aquaculture de toutes sortes conduits en ASS, directement ou indirectement sous la houlette des états, nous en sommes aujourd’hui à un niveau de production très faible. Cette évolution ainsi que la situation actuelle ont été largement analysés dans divers documents et publications, dont les références ont été amplement cités sur Sarnissa.Ma position, déjà largement exprimée sur ce forum, est qu’aujourd’hui, en ASS, la priorité absolue est à donner aux opérateurs privés (à commencer par les producteurs) autour desquels les filières aquacoles sont à construire. Les états ont un rôle à jouer dans cette construction dans le cadre d’un partenariat étroit avec le secteur privé. Si les portes doivent être grand ouvertes aux investisseurs et opérateurs privés disposant d’un niveau minimum de technicité (moyens humains) et de moyens financiers de façon à pouvoir « peser » sur les dynamiques à stimuler, les projets institutionnels de recherche et de R&D me paraissent « dépassés » d’autant que les fonds disponibles pour ces opérations se tarissent considérablement.Mes propos s’appuient sur 2 exemples de « success story » de développement de l’aquaculture en ASS : celui de l’élevage du poisson-chat africain au Nigeria et celui de l’élevage du tilapia sur le lac Volta au Ghana (250 000t et 35 000t respectivement en 2013). Dans les deux cas, des opérateurs privés (PME et industriels) ont fourni l’armature permettant la structuration de filières viables et aboutissent à des niveaux de production significatifs ce qui aujourd’hui constitue un indicateur « vital ».Bien cordialement, Jérôme Lazard De : Sarnissa-french-aquaculture [mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de borrel kuate
Envoyé : lundi 14 juillet 2014 20:14
À : Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk; Sarnissa-african-aquaculture Mailing List
Objet : [Sarnissa] Le developpement de l'aquaculture en ASS, quelles orientations? Bonsoir cher membres,Un problème me turlupine depuis un certain temps et j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur la question.En effet, je me questionne sur l’orientation du développement de l’aquaculture en Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus particulièrement au Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me semble apparaitre entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs. Le gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de pisciculture en cage au Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les chercheurs de leur cote au vue des orientations de leurs travaux de recherche, des projets qu’ils élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une durabilité de l’activité. Ces deux objectifs poursuivis sont certes nobles l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu divergents. N’est-il pas important au moment où les divers acteurs semble se mettre résolument a la tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon définitive une dynamique durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de l’aquaculture et la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique Sub-Saharienne ? Quelles sont les limites ?BORREL KUATEEcole Des Sciences et de Médecine VétérinaireUniversité De Ngaoundéré -Cameroun
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Bonsoir
cher membres,
Un problème me turlupine depuis un certain temps et
j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur la question.
En effet, je me questionne sur l’orientation du
développement de l’aquaculture en
Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus particulièrement au
Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me semble apparaitre
entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs.
Le gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture
à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de pisciculture en cage au
Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les chercheurs de leur
cote au vue des orientations de leurs travaux de recherche, des projets qu’ils
élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une durabilité de l’activité.
Ces deux objectifs poursuivis sont certes nobles
l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu divergents. N’est-il pas
important au moment où les divers acteurs semble se mettre résolument a la
tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon définitive une dynamique
durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de l’aquaculture et
la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique Sub-Saharienne ? Quelles
sont les limites ?
BORREL
KUATE
Ecole Des Sciences et
de Médecine Vétérinaire
Université De
Ngaoundéré -Cameroun
-Bonjour,
Le transport des poissons est une période très stressante pour eux; Celui des larves l’est encore plus du fait de leur fragilité, pouvant entrainer des taux de mortalité élevé. Le changement de température et de la nature de leur environnement y est pour beaucoup. Il serait judicieux de transporter les poissons au stade d’alevins, ce surtout si vous les transportez vers l’arrière-pays (les routes Camerounaises étant difficilement praticables en cette saison). Toutefois si cela s’impose, Il faut faire preuve de délicatesse mais en même temps de vitesse afin qu’ils regagnent un environnement sûr le plus rapidement possible. Je vous recommande de lire ces deux documents qui traite du transport des poissons de façon générale et des soins y afférents, et le deuxième sur le transport des larves du poisson chat américain. J’espère qu’ils vous seront utiles.
Cordialement,
BORREL KUATE
School of Medicine and Veterinary Sciences
Université de Ngaoundéré / Cameroun
-------------------------------------------
On Wed, 7/23/14, Fape Ferme Agro Piscicole Esse <fermeagropiscicoleessefape(a)yahoo.fr> wrote:
Subject: [Sarnissa] Transport des larves de clarias gariepinus
To: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Date: Wednesday, July 23, 2014, 6:12 AM
Bonjour chers membres du Réseau
Y aurait-il quelqu'un parmi vous qui a une expérience de
transport des larves de cl arias gariepinus de 10 jours sur
une distance de plus de 100 km? Y aurait-il des dispositions
à prendre avant (conditionnement, traitements
éventuels...) pendant le voyage et à l'arrivée
(traitements éventuels, mise dans les étangs
d'alevinage).
Merci d'avance pour vos contributions
Cyriaque Evina
Ferme Agro-Piscicole d'Esse - Cameroun
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Bonjour chers membres du Réseau
Y aurait-il quelqu'un parmi vous qui a une expérience de transport des larves de cl arias gariepinus de 10 jours sur une distance de plus de 100 km? Y aurait-il des dispositions à prendre avant (conditionnement, traitements éventuels...) pendant le voyage et à l'arrivée (traitements éventuels, mise dans les étangs d'alevinage).
Merci d'avance pour vos contributions
Cyriaque Evina
Ferme Agro-Piscicole d'Esse - Cameroun
Chers collègues,
Veuillez trouver en attache le communiqué final de l'atelier de restitution
de l'étude sur "l'analyse des connaissances, des outils et des capacités
pour la sécurisation foncière des terres agricoles au profit des
populations affectées par le barrage de Fomi" dans le cadre de l'appui de
la GWI au projet Fomi.
En rappel le barrage Fomi situé à Kouroussa (Guinée) est un barrage à but
multiple qui devra déplacer environ 58 villages pour une population autour
de 48 000 personnes et une population d'accueil de 70 000 personnes. Le
barrage va sans doute affecter les moyens d'existence des communautés
(terres de coteau, terres de plaine, ...) puisque la zone d'emprise
renferme d'importants potentiels agricoles
Il est donc nécessaire de disposer dans ce contexte, des outils et
connaissances pour accompagner le processus d'expropriation afin de
garantir le droit foncier des différents acteurs (propriétaires foncier et
exploitants usagers) dans une dynamique de conciliation du droit moderne et
le droit coutumier.
L'atelier local de restitution de l'étude qui a fortement mobilisé les
représentants des populations affectées a permi ainsi de valider le
rapport et de formuler des recommandations pertinentes pour soutenir le
principe de sécurisation des terres agricoles au profit des populations
affectées approuvé par elles-mêmes.
A bientôt
Meilleures salutations.
--
Richard Labile Sagno
Ingenieur Agroeconomiste
Assistant Technique de la CNU-Guinée
Tel: (+224) 664001849/628969685
657141494/631568087
BP: 211-Kankan
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Bonjours bien chers compatriotes d'Afrique au Bénin,Je voudrais souhaiter de merveilleuses vacances 2014 à toute l'Equipe de l'ONG CREDI. Je vous remercie de votre aimable attention. Haute considération,
Le Président Directeur Général
Lansana Goudiaby
ONG ASDIS-Universelle
Dakar Sénégal
+221 77 576 86 46
Au Mali au regard des énormes potentialités en eau et terres ,la pisciculture constitue une alternative de booster la production halieutique ma!grés le fort potentiel qui est en baisse au régard des changements climatiques.Le developpement de la pisciculture semi intensive et intensive avec certains systçmes de production aquacole le developpement de la pisciculture en cages flottantes et la rizipiscicculture sont en expansion..Mais lespréables sont l'amenagement des perimètres piscicoles au niveau des amenagements agricoles ,un programme d'amenagement Aquocole pour les sites mares,étangs ,bassins piscicoles .Au niveau des grands barrages creant les lacs de retenu d'eau installer des cages flottantes.La revitalisation et réhabilitation par l'empoisonnement du fleuve Niger et les cours d'eau est imperatif.Les mesures d'accompagnement ou préalables sont : La production intensive d'alevins,la production d'aliment poisson de qualité ,le
renforcement de capacités réssources humaines au niveau de la construction des étangs.Il faut également se fixer des objectifs comme s'est dans le plan de campagne halieutique et aquocole dans une vision quinquenal.Le developpement du partenariat secteur public privé est un passage pour faire de ce secteur un cadre d'investissement créateur de richesses,d'accroissement économique ,création d'emplois ,contribution au renforcement de la securité alimentaire et nutririonnelleet la lutte contre la pauvreté.Quelques systèmes de production aquacole existants au Mali.
Alassane Touré dit Sandy
Ingenieur des eaux et Forets
Spécialiste en rizipisciculture / Pisciculture
Expert en Changement Climatique
Tel 0022366780566
Bonjour
Message envoyé au nom du Spécialiste en Passation des Marchés du HCAVN (Programme Kandadji)
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Kandadji, deux avis à sollicitation à manifestations d'intérêt ont été lancés par le Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du Niger. Nous vous envoyons ci-joints les fichiers pour une large diffusion sur le réseau
Merci de votre grande collaboration
____________________________________
Hachimou Ibrah
Département Environnement et Gestion des Ecosystèmes
Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du Niger
BP/ 206, Immeuble SONARA II, 3ème Etage, Niamey, Niger
Tél. Bureau: +227 20 73 23 13
GSM: +227 969 669 19 / 904 624 76
+227 942 136 69 / 932 136 69
Courriers alternatifs: i_brah(a)live.fr; ibrah.hachimou(a)gmail.com
Skype: hachimouib
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Merci de nous publier ces 2 AMI
MAMAN EL. RAHAMAN
Ingénieur Génie Civil (Option Bâtiment)
Spécialiste en Passation de Marchés
Programme "Kandadji"
Tél. : (00227) 96 96 52 02 /91 10 52 02
Tillabéri, République du Niger
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