Bonjour à tous,
Une petite révolution aujourd'hui à Montpellier, à l'occasion de la conférence IAALD. Les centre du CGIAR (dont fait partie le worldFish Center) ont annoncé un partenariat avec Google Books pour mettre à la disposition du plus grand nombre les ouvrages pour lesquels il possède les copyright.
Pour vous faire une idée de l'offre, tapez des mots clés (comme aquaculture) sur la page
http://books.google.com/
Bonnes consultations à tous !
Bien amicalement
Lionel
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Visitez mon blog / Visit my blog :
http://aquaculture-notes.blogspot.com/
Bonjour à tous,
La FAO prépare depuis plusieurs mois sa stratégie dans le domaine de la petite aquaculture (SSA-Small Scale Aquaculture: acronyme anglais susceptible de créer de la confusion avec le suffixe SSA de Sarnissa qui signifie Sub-Saharian Africa-Afrique Sub-Saharienne). En effet, la SSA, au même titre que les autres activités agricoles des petits agriculteurs, devrait connaître un net regain d'intérêt dans les mois et années qui viennent. Ainsi, la présidente du consortium Agreenium (qui réunit notamment le Cirad et l'INRA) Marion Guillou rappelait le 15 avril 2010 dans Nature que la récente conférence du GCARD avait permis aux pays en développement d'envoyer aux organismes de la recherche agronomique internationale un message sur ce retour en force du secteur.
C'est dans ce contexte que Melba Reantaso du Service de la Gestion et de la Conservation de l'Aquaculture de la FAO a organisé la semaine passée un atelier d'experts dont le thème était "Améliorer la contribution de la petite aquaculture à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et au développement socio-économique". Il s'est tenu du 21 au 24 avril 2010 à Hanoi, avec l'appui de l'Institut de Recherche en Aquaculture n°1 (RIA 1). Outre l'équipe FAO, emmenée par son chef Jiansan Jia, étaient présents l'Asian Institute of Technology, l'Université de Stirling, le WorldFish Center, le Seafdec, Infofish, l'ICAFIS, le DANIDA, le NACA, UP Visayas, le MARD Vietnam, le CIFE indien, l'Université de Nha Trang, l'Université de Kasetsart University, l'Université de Can Tho, l'Université de Western Sydney, ainsi que différents consultants. L'Afrique était représentée par Betty Niandat (Department of Fisheries, Kenya), Petter Ziddah (Department of Fisheries, Ghana) et Wilson Mwanja (Ministry of Agriculture, Animal Industry and Fisheries, Uganda).
Cet atelier a été un succès plein. Il a été organisé avec des séances plénières le matin destinées à brosser l'état de l'art, et des séances de travail type "remue-méninges" l'après midi, suivies d'une session de restitution à l'ensemble du groupe. A cause des problèmes du transport aérien en Europe, j'ai raté la première journée intitulée "Comprendre la petite aquaculture, sa contribution, son potentiel et ses défis", avec des exposés, de P. Edwards, P. Townsley, T. Pongthanapanich, B. Belton, Le Xuan Sinh. La deuxième journée était consacrée à l'identification des leviers permettant de renforcer la contribution de la petite aquaculture, avec des exposés de I. Ahmad, S. Anthonysamy, K. Yamamoto, D. Kumar, Le Than Luu, W. Miao et P. Smith. Enfin, la troisième journée visait à définir un plan d'action pour protéger la petite aquaculture des menaces, risques, crises et urgences auxquelles elle doit faire face, avec des exposés de W. Mwanja et B. Nyandat, D. Soto, P. Fernandez, P. Bueno, R. Agbayani, MC Nandessha et R. Subasinghe.
Ces trois journées ont permis de très nombreux échanges d'autant plus intéressants que la diversité des points de vues a réellement permis de faire progresser la réflexion. Il est apparu que l'expression "petite aquaculture" recouvre une immense diversité de situations et que les définitions actuellement utilisées par les Etats sont souvent incompatibles entre-elles. L'atelier a tout de même permis d'identifier de nombreuses actions permettant de renforcer la contribution de la petite aquaculture à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à la croissance économique, et de déboucher sur un plan d'action où tous les intervenants ont proposé des domaines dans lesquels ils étaient susceptibles de contribuer au renforcement de la petite aquaculture.
Je pense que la dynamique sarnissa pourrait permettre de contribuer à cette réflexion, notamment en Afrique francophone. D'ailleurs, le projet a été évoqué à de multiples reprises au cours des discussions.
Bien amicalement
Lionel