Le 4 déc. 08 à 17:44, William Leschen a écrit :
Notez que la plupart des tilapia sur le marché mondial
du fait de sexe
MT renversement ou en utilisant d'autres hormones. La procédure est
autorisée aux États-Unis
INAD dans le cadre de la réglementation de la FDA et a également
permis de poisson importées par
l'UE, mais sous certaines conditions
J'ai demandé des précisions sur les conditions qui en UE
autoriseraient l'utilisation de MT dans le cas du tilapia car il y a
quelques années, j'avais fait une revue légale sur cet emploi, qui
montrait sans ambiguïté que le traitement était interdit (le problème
du tilapia, à la différence d'autres espèces de poissons comme les
salmonidés, c'est que le poisson traité est le poisson destiné à être
consommé et non le géniteur). Ceci étant, il y a une tolérance réelle
des services sanitaires, puisque le risque de trouver des résidus
dans des poissons de taille commerciale n'a jamais, à ma
connaissance, été démontré.
Voici mon analyse de l'époque, les choses ont pu changer depuis:
Androgènes
Comme pour les autres espèces élevées, leur usage est interdit sur
les poissons destinés à la consommation.
La directive 96/22 (modifiée par la directive 2003/74) mentionne dans
son article 5 : « En ce qui concerne les animaux d'aquaculture, les
alevins peuvent être traités pendant les trois premiers mois en vue
de l'inversion sexuelle par des médicaments vétérinaires à effet
androgène, autorisés conformément aux directives 81/851/CEE et 81/852/
CEE (abrogées par la directive 2001/82 NdT) » en précisant bien que
ce traitement « est interdit aux animaux de rente ».
Au niveau français, le décret 2003-138 (repris par l’article R234-6
du code rural) précise que « les médicaments vétérinaires contenant
des substances ou catégories de substances à activité anabolisante,
anticatabolisante ou bêta-agoniste ne peuvent être administrés à des
animaux appartenant à des espèces dont la chair ou les produits sont
destinés à la consommation humaine que dans les conditions
suivantes : […] Les substances à effet androgène, administrées aux
alevins de poissons qui ne sont pas destinés à la consommation,
pendant les trois premiers mois de leur vie et en vue de l’inversion
sexuelle »
L’article L-234-2 précise qu’ « il est interdit de mettre sur le
marché ou d’introduire sur le territoire métropolitain ou dans les
départements d’outre-mer, pour des animaux des espèces dont la chair
ou les produits sont destinés à l’alimentation humaine, ou
d’administrer à de tels animaux des substances à activité
anabolisante, anticatabolisante ou bêta-agoniste. Il est interdit aux
personnes ayant la garde de ces animaux de détenir sans justification
ces substances.