Bonjour à tous,
Pour information, un article sur deux membres du réseau Sarnissa.
Bien amicalement
Lionel
Elevage des crevettes: Le challenge IRAD et AQUASOL
Par JACQUES.DOO.BELL | Mercredi 2 décembre 2009 | Le Messager
Les locaux du centre de recherche agricole pour le développement (IRAD) de Kribi a servi
de cadre samedi 28 novembre à la signature d’un partenariat qui, à coup sûr donnera un
coup d’accélérateur à la lutte contre la pauvreté dans la zone côtière du Cameroun. D’un
côté, il y avait le directeur général de l’IRAD, le Dr Zock et de l’autre S.M Salomon
Madiba Songué, président de l’association AQUASOL (Aquaculture et solidarité). Autour
d’eux une forte délégation de la mairie de Brive-la-Gaillarde en France conduite par
l’adjointe au maire Mme Françoise Gautry, la présidente de l’Association humanitaire
Blue-Cameroun, Mme AnnieTrochery.
La convention signée samedi à Kribi, est le tournant décisif d’un projet conçu par
l’Association Blue-Cameroun créée à Brive en France pour « contribuer à lutter contre la
pauvreté au Cameroun » a dit Mme Annie Trochery, aidant les plus démunis, à titre
individuel ou à travers leurs communautés à devenir autonomes socialement et
économiquement par la formation à la création d’activités génératrices de revenus, plus
particulièrement liées à l’aquaculture. Le projet piloté au Cameroun par le chef Madiba
Songué a enregistré un soutien enthousiaste du ministère de la Recherche scientifique et
de l’innovation à travers l’institut de recherche agricole pour le développement (IRAD).
Les chefs de centre de Kribi et de Limbé ont ainsi été mis à contribution, des locaux
opérationnels équipés de laboratoires construits également pour abriter le projet. Et pour
une fructueuse collaboration entre l’IRAD et AQUASOL dans l’intérêt des populations
camerounaises. Mme Trochery n’exclut pas la possibilité de voir la crevetticulture en
gestation au Cameroun s’étendre vers d’autres pays africains. Outre les chefs
traditionnels de la bordure de l’Atlantique, parmi les acteurs locaux de ce projet
figurent le député Dooh Collins, le maire de Douala III Oumarou Fadil, M. Ngallé Bibehe,
Pdg de la Socatur, etc.
Pour pérenniser ce projet, deux jeunes Camerounais sont déjà en formation en Amérique
latine, d’autres travaillent activement sur place, encadrés par deux experts français dont
le Dr Eric Miahle, le père de l’élevage de la crevette au Pérou, en Equateur, au Vietnam
et bientôt au Cameroun.
Aux destinataires de jouer franc-jeu
Au vu du travail mené par Eric Miahle et son jeune compatriote Guillaume, le projet de
crevetticulture mené au Cameroun est un bel exemple d’intégration scientifique,
d’intégration avec le milieu traditionnel, dans ce sens que tout se fait à partir des
crevettes locales, sans utilisation d’antibiotiques, pas de contamination organique, ni
d’introduction d’espèces étrangères, encore moins de destruction de la mangrove qui est le
milieu naturel par excellence de reproduction des produits halieutiques.
Au vu de l’avancement de ce projet, du niveau d’engagement et de la détermination des
différents partenaires que sont l’IRAD, la commune de Brive, l’association Blue-Cameroun,
et AQUASOL, on peut dire que tout est fait pour relever ce défi. Aussi, pour le directeur
général de l’IRAD, « il ne servirait à rien de faire des recherches qui n’arriveraient pas
aux utilisateurs finaux. L’IRAD qui sera jugé au pied du mur dans ce projet, s’engage à
mettre en œuvre toutes ses ressources pour le conduire de manière efficiente. » Le préfet
de l’Océan présent à cette cérémonie a salué ce projet qui donne un coup de pouce à la
politique du président Biya qui met un point d’honneur à l’amélioration des conditions de
vie des populations. Reste que les populations concernées l’intègrent et le concrétisent
comme, jadis nos paysans l’ont fait pour le cacao, le café, la tomate, la pomme de terre
qui font le bonheur de nos ménages.
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