Aquaculture : “Faire du Burkina un pays exportateur de poissons”
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La cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture s’est tenue le mardi 13 juin 2006 à Koudougou.
La cérémonie officielle d’ouverture, de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture, a eu lieu le mardi 13 juin 2006 dans la salle de la
direction régionale de l’Environnement et du Cadre de vie de
Koudougou. Durant trois jours, les spécialistes en aquaculture
étudieront et intégreront le nouveau document spécifique relatif à
l’aquaculture.
La mise en œuvre de cette stratégie vise une production annuelle de
plus de 500 tonnes de poissons, et deux millions d’alevins pour une
contre - valeur monétaire annuelle évaluée à un milliard de F CFA.
Elle permettra aussi la création de 200 emplois.
Le secteur de l’aquaculture est encore embryonnaire et connaît des
contraintes. En effet, les conditions climatiques provoquent
l’assèchement d’un quart des plans d’eau en cours d’année.
L’insuffisance de financement et le manque de savoir - faire des
populations sont aussi notables. D’ailleurs, les textes réglementant
ladite activité n’étaient pas suffisants.
Cependant, « il existe quelques motifs de satisfaction. Le Burkina
Faso compte aujourd’hui une dizaine d’unités aquacoles impliquant
aussi bien l’administration que le secteur privé », a déclaré M.
Seydou Baworo Sanou, gouverneur du Centre - Ouest avant de citer en
guise d’exemple la station aquacole de Bazèga, celle de Ziga, l’unité
piscicole du centre de formation professionnelle de Ipelcé, la ferme
de spiruline de Koudougou et le projet d’élevage piscicole de Bagré.
Fort de ce constat, des atouts ont été notés. L’existence d’un
potentiel exploitable constituant une base productrice formée à
partir de 150 barrages et de retenues d’eau peuvent servir de
supports à la production aquacole. De nombreux périmètres irrigués
disposant de sous produits agricoles et d’eau toute l’année ont été
ciblés.
L’intérêt croissant des populations pour l’aquaculture, du fait d’une
prise de conscience de la valeur économique et sociale de cette
activité, est remarquable. En plus, l’existence d’un marché potentiel
pour l’écoulement des productions aquacoles est aussi une des raisons
qui motivent l’organisation de ce secteur.
L’aquaculture connaît une baisse de production depuis 1998. Le
Burkina Faso veut non seulement améliorer sa production, mais mieux,
exporter son poisson dans les années à venir. Le défi est majeur,
c’est pourquoi le gouverneur du Centre - Ouest, Seydou Baworo Sanou,
a invité les hommes de l’aquaculture, à œuvrer chacun à son niveau
pour la réussite dudit projet. Il a également lancé un appel aux
partenaires au développement, afin qu’ils accompagnent une fois de
plus la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie nationale et le
plan d’action de développement durable de l’aquaculture au Burkina Faso.
Hamadou TOURE