Bonjour tous,
Je suis avec une grande attention les débats sur cette thématique de développement de
l'aquaculture.
Les différentes expériences exposées représentent pour moi des sources d'inspirations
et d'instructions professionnelles. C'est pourquoi je suis d'avis lorsque
Lionel dit que c'est pas mauvais de dire tout pour un début et de laisser les
intéressés sur chaque sujet de réagir soit positivement ou négativement d'où le sens
des débats sur un thème complexe et riche d'enseignements qu'est
l'aquaculture.
Par ailleurs, pour une meilleure lisibilité des points de vue donnés sur un sujet par un
participant du forum,il me semble intéressant de situer les contextes du sujet ou de la
question.C'est à dire, préciser quelle aquaculture ou pisciculture: ( extensive,
intensive; eau douce, marine, mono ou polyculture; individuelle, groupement ou
coopérative;étang de dérivation ou de barrage; de production ou de transformation; alevins
achetés ou produits par l'exploitant voire le mode d'appui technique et
d'encadrement ...)
C'est pour me permettre de participer efficacement dans les débats que je souhaite
certaines de ces définitions.
Sachant que chaque expert ayant travaillé en Guinée dans le domaine piscicole a toujours
revendiqué la pertinence de son approche méthodologique et technique en la matière. Ce qui
est du reste naturel et normal lié aussi aux écoles de formation de chaque expert.
Les expériences piscicoles en Guinée sont riches d'enseignements de réussite mais
aussi d'échecs. Elles sont tirées de projets pilotes et de développement mis en œuvre
dans la même région en 9 ans ( 1997-2007) par les acteurs en collaboration avec le
Gouvernement à travers le ministère de la pêche et de l'aquaculture. Ce sont: IRD/UE,
FAO, VSF/HCR, GTZ/KFW,AFVP/APDRAF/AFD , JICA/OAFIC, BAD/GOUV, autres ONG Internationales
J'ai participé en qualité de cadre technicien du Ministère à la conception de'
ces projets, j'ai suivi leur mise en oeuvre et assuré leur suivi évaluation pour la
définition d'une politique harmonisée et adaptée en la matière.
A travers ces déclarations je serai mieux compris et reste à la disposition de tous pour
échanger et partager
Sidiki keita, directeur régional pêche et aquaculture
guinée
--- En date de : Mer 29.10.08, Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com> a écrit
:
> De: Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
> Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénégal] Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 20h35
> Le 29 oct. 08 à 19:29, Cécé Moïse THEA a écrit :
>
> > Mr le président de conférence pardon analyser
> lesidées avant de les
> > publier à tous.
>
> Bonjour,
>
> Je suis ravi de votre intervention et je suis entièrement
> d'accord
> avec vous sur les problèmes que vous pointez dans les
> chiffres cités.
> Je ne répondrais pas à vos questions, n'ayant pas la
> solution, mais
> j'espère que les réponses aux messages de la journée
> permettront
> prochainement d'y voir plus clair. Par contre, je
> revendique aussi le
> droit (au moins au début) de publier des informations
> "médiatiques"
> ou d'opinion (parfois polémique), même si elles
> contiennent
> manifestement des erreurs, car elles permettent de
> générer un débat
> de qualité, on le voit bien depuis quelques temps.
>
> Je ne connais pas la situation actuelle au Sénégal ou en
> Guinée, mais
> il y a des gens qui ont cette connaissance et vous en
> faites partie.
> Si on veut faire évoluer la manière d'aborder le
> développement de
> l'aquaculture africaine, il faut que les gens comme
> vous partagent
> leur expertise de manière à aller dans la bonne
> direction. C'est
> l'objectif du projet Sarnissa et puisque mon message
> vous a fait
> réagir, j'espère que vous allez continuer à partager
> votre expertise
> avec nous. Que pensez-vous du développement de
> l'aquaculture au
> Sénégal (et aussi en Guinée), des enjeux, des
> contraintes, des
> atouts, des politiques publiques, etc. ?
>
> Merci et bien cordialement
>
> Lionel Dabbadie
>