Merci Lionel pour cette information,
C’est une bonne nouvelle pour nous scientifiques francophone que le siège du consortium
des institutions du CGIAR soit placé à Montpellier, j’espère que ça nous rapproche
d’avantage de ces différents centres internationaux mais qui apparemment sont devenu des
vrais bastions anglophones.
Meilleures souvenir,
Joachim,
Ir KUZIMBILA YONGO Joachim
Chercheur à l'INERA
Responsable Local du Projet AMPV II
Station des Recherches Agronomique de Kiyaka
Tél. : +243 81 366 88 88
E-mail : joachimkuzimbila(a)yahoo.fr
--- En date de : Ven 8.10.10, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr> a écrit :
De: Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
Objet: [Sarnissa] Montpellier retenue pour accueillir le siège du consortium des 15
centres du CGIAR
À: "Liste Sarnissa" <sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
Date: Vendredi 8 octobre 2010, 11h10
COMMUNIQUE DE PRESSE D'AGROPOLIS INTERNATIONAL: Montpellier retenue pour accueillir le
siège du consortium des 15 centres du GCRAI
Le GCRAI, acteur essentiel de la recherche agricole internationale
Le Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI/CGIAR en anglais) a
pour mission de mobiliser le meilleur de la science internationale dans le champ
agronomique au sens large pour lutter contre l’insécurité alimentaire et réduire la
pauvreté en produisant des « biens publics mondiaux » au bénéfice des pays en
développement. Créé en 1971, le GCRAI est une association de 64 membres publics et privés
(gouvernements, fondations privées, organisations internationales) qui soutient un système
de 15 centres internationaux de recherche agricole. Il est parrainé par la FAO, le Fonds
International pour le Développement Agricole (FIDA) et la Banque Mondiale (BM).
L'ensemble des 15 centres emploie plus de 8 500 chercheurs et personnels d’appui dans
plus de 100 pays à travers le monde. Son budget annuel était de 572 millions de dollars US
en 2009 (531 en 2008 soit + 7.7%). Le GCRAI a entrepris une réforme importante
(officiellement soutenue par la communauté internationale cf. la déclaration du G8 à
L’Aquila, juillet 2009) pour accroître l’impact de ses travaux sur la production agricole
des pays en développement. Cette réforme consiste à créer :
- un fond international (multidonor trust fund logé à la Banque mondiale), pilote
stratégique et financier ;
- un consortium, pilote stratégique et opérationnel des centres internationaux par le
biais de « méga-programmes » mondiaux qui organiseront la division du travail et le
partenariat international avec tous les acteurs de la recherche agricole dans le monde ;
- une conférence mondiale biennale sur la recherche agricole pour le développement pour
définir les agendas stratégiques et organiser le partenariat global ;
C’est pour accueillir le siège de ce consortium des centres du GCRAI que la France,
Montpellier et sa région se sont portées candidates.
La candidature Montpelliéraine : une collaboration exemplaire entre les niveaux national
et régional et aussi entre tous les acteurs impliqués (Etat, collectivités territoriales,
Etablissements de recherche)
La France a fait part dès la fin de l’année 2008 de son souhait de se porter candidat pour
héberger le futur siège du Consortium GCRAI. Très rapidement un groupe d’acteurs s’est
mobilisé en région comme au niveau national : établissements scientifiques, Conseil
Régional Languedoc- Roussillon (LR), Agglomération de Montpellier, Préfecture de Région
LR, Ministères concernés (MESR, MAEE, MAAP) sous la supervision de Matignon. Sur un plan
opérationnel, l’ensemble de ces acteurs a mandaté Agropolis International afin d’organiser
et coordonner le projet et le MAEE pour soumettre la candidature française. Les
différentes étapes de la procédure de candidature ont donné lieu à une mobilisation
collective et coordonnée : rédaction de courriers, prises de contact (y compris un voyage
du Président G. Frèche aux USA), réalisation de documents de communication, etc...
Finalement, le dossier technique de candidature a été déposé
en août 2010. Dossier transmis sous couvert d’un courrier de M. B. Kouchner et soutenu
par un courrier du Président de la République, M. N. Sarkozy, adressé au Président du
Consortium GCRAI, M. C. Perez del Castillo. Les autres villes candidates aux côtés de
Montpellier (retenues après une première étape de sélection) étaient Nairobi, New Dehli,
Addis Abeba et Rome.
L’engagement du Conseil régional Languedoc-Roussillon:
- Financement des investissements liés à l’implantation du consortium du GCRAI
(construction d’un nouveau bâtiment basé sur le campus Agropolis, équipements...)
L’engagement de l’Agglomération de Montpellier:
- Mise à disposition de bâtiments pour proposer des solutions d’hébergement provisoire en
attendant la construction du bâtiment neuf
L’engagement de l’Etat
- Soutien politique explicite du gouvernement et des ministères concernés (MESR, MAEE,
MAAP)
- Engagement pour l’octroi d’un accord de siège (statut fiscal spécial)
Le succès de Montpellier : une reconnaissance mondiale et des enjeux considérables
La visibilité et la notoriété du pôle scientifique « agro- environnement » représenté par
Agropolis International, ainsi que l’environnement académique régional formé par les
Universités et les grands organismes de recherche ont été des atouts majeurs dans la
candidature française. Le choix de Montpellier est sans nul doute une reconnaissance au
niveau international qui fait aujourd’hui de notre région la capitale mondiale de la
recherche en agriculture. L’arrivée du Consortium GCRAI à Montpellier est évidemment
porteuse de nombreux enjeux et ouvre de grandes perspectives pour notre communauté
scientifique et pour la région en général :
- La recherche agronomique française est reconnue dans le monde entier mais insuffisamment
impliquée dans les dispositifs internationaux de recherche pour le développement. Le choix
de la France comme lieu d’installation du siège du Consortium GCRAI offre de nouvelles
opportunités de développement de coopérations à l’échelle mondiale tant en termes de
recherche que de formation.
- Ce choix est également un facteur de diversité dans un domaine multilatéral dominé par
les modèles issus des universités anglo-saxonnes. Plusieurs pays du Sud, pas seulement
francophones, ont signifié leur intérêt pour une telle ouverture du système international
vers d’autres références et d’autres approches, comme celles qui identifient l’école
française d’agronomie, sa tradition d’approches systémiques et ses nouvelles orientations
pour une production écologiquement intensive.
- L’hébergement du Consortium GCRAI au sein du campus Agropolis International contribuera
aussi à dynamiser l’ensemble de la communauté scientifique régionale concernée par les
questions liées au monde biophysique et à sa gestion par les sociétés humaines
(agriculture, alimentation, biodiversité, adaptation au changement climatique, gestion des
ressources en eau, etc.). Il s’agit bien évidemment d’un atout majeur dans la perspective
de construction d’un grand campus scientifique régional (Opération Campus et Grand
Emprunt) notamment en renforçant significativement sa stature internationale.
Pour plus d’information
B. Hubert, Président d’Agropolis International hubert(a)agropolis.fr
N. Villemejeanne, Chargée de communication Agropolis International
villemejeanne(a)agropolis.fr
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