Mon ami, j etais sur le terrain pour le suivi conseil sur les sites appuyes par le HCR
dans le cadres de la reinsertion.
Escuses moi , le clavier est englais et impossible de le mettre en francais
Je veux comprendre l empoissonnement du barrare 3
Tu dis 400m2 de capacite, 300kg d alevins pour une production de 4 a 5 tonnes en 8 mois.
Quand je considere l alevin a 50g , ce qui est rare, je trouve 6000 alevins pour 15
alevins par 1m2.
Ce type de barrage sera alimente par quoi pour obtenir une telle production?
Sidiki keita
--- En date de : Ven 14.11.08, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr> a écrit :
De: Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>
Objet: [Sarnissa-french-aquaculture] [Burkina Faso] Pisciculture : Le barrage n°3
ensemencé
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Date: Vendredi 14 Novembre 2008, 23h57
Pisciculture : Le barrage n°3 ensemencé
lundi 6 octobre 2008.
<http://www.lefaso.net/spip.php?article29083>
Les alevins en bassin enclos augmenteront le potentiel du
barrage en
poisson.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des
Ressources
halieutiques a procédé, vendredi 3 octobre 2008 à
l’empoissonnement
du barrage de Tanghin, au secteur n°3 de Ouagadougou.
Environ 300 kg d’alevins ont été mis dans le bassin en
clos du
barrage n°3 de Tanghin à Ouagadougou, vendredi 30 octobre
2008. Ainsi
ensemencé, le bassin d’une capacité de 400 m2 devrait
donner quatre à
cinq tonnes de poissons dans sept ou huit mois. Toute chose
qui
contribue au renforcement de la faune ichthyenne.
L’opération a été pilotée par le ministère de
l’Agriculture, de
l’Hydraulique et des Ressources halieutiques avec au
premier plan, le
chef du département, Laurent Sédégo. Celui-ci a
expliqué que
l’activité piscicole est économiquement rentable pour
le Burkina Faso
eu égard à l’énorme potentialité hydrique du pays,
aux revenus
qu’elle procure aux pêcheurs et à son apport à la
préservation et
protection de l’environnement. En effet, a-t-il soutenu,
les nombreux
barrages, plus de 1500 dont 600 pérennes construits dans
le cadre de
la politique de maîtrise des eaux de surface se prêtent
bien à
l’aquaculture. Et le ministère en charge des Ressources
halieutique
envisage d’exploiter ses sites potentiels grâce à la
pisciculture en
bassin enclos, ce qui permettra d’augmenter l’offre de
poisson, en-
dessous de la demande nationale.
Il va donc initier les acteurs de la pêche, en
l’occurrence les
pêcheurs à cette nouvelle technique. M. Sédégo a
indiqué, qu’ils
seront outillés à cet effet, afin de pouvoir réaliser
leur bassin et
contribuer à l’empoissonnement des barrages et autres
retenues d’eau,
cela dans leur propre intérêt. Mais pour le moment, leur
rôle
consiste à surveiller, entretenir les bassins enclos et
déverser la
nourriture aux alevins.
"Nous devons éloigner les prédateurs de poissons des
enclos pour
éviter qu’ils ne les détruisent, " a confié le
président de la
Fédération pour la filière pêche, Robert Kafando. Il a
salué le
travail abattu par le ministère en charge des Ressources
halieutiques
pour soutenir et développer la filière pêche. Pour lui
la technique
du bassin enclos vient à point nommé pour combler la
baisse de la
faune ichtiyenne et améliorer l’activité des pêcheurs
puisque à terme
ces derniers pourront augmenter leur production et par voie
de
conséquence, leur revenu.
Ceux-ci, selon leur représentant, sont par ailleurs
confrontés au
manque de matériel de pêche. Le directeur des Ressources
halieutiques, Idrissa Zampaligré, a situé le contexte de
l’opération,
en ces termes : "Il s’agit d’une phase pilote qui
va concerner une
quinzaine de sites d’eau". Le système d’élevage
en bassin enclos, de
son avis, permet une meilleure exploitation des eaux de
pluies ainsi
que l’entretien des plans d’eau à travers le curage
des surfaces
occupées.
Des résultats satisfaisants
Il ressort de ses propos qu’il est possible de réaliser
plusieurs
enclos de pisciculture en fonction de l’étendue du site
d’eau et les
risques de déperdition sont réduits comparativement à la
pisciculture
en cage. Le coût de réalisations des bassins enclos est
d’environ 750
000 F CFA. Dix unités-pilotes ont été installées en
2007 dans
différentes régions du Burkina Faso. Les populations
desdites régions
ont participé activement à la réussite de la
pisciculture pour avoir
compris son importance.
Ainsi a-t-on enregistré des taux de croissance compris
entre 0,6 à
1,5 g par poisson et par jour, dans un intervalle de cinq
à huit
mois. Les alevins étaient nourris de son produit agricole,
de déchets
de brasserie ou de cuisine, consolidés avec un faible
apport
d’aliments industriels. Leurs poids de départ se sont
multipliés plus
de dix fois.
A Ouahigouya par exemple, les alevins de 15 g introduits
dans les
bassins enclos sont devenus des poissons de 250 à 300 g.
Le concept
de pisciculture en bassin enclos a été imaginé pour
mieux adapter le
système d’aquaculture au contexte climatique de pays
sahélien comme
le Burkina Faso, à l’hydrologie des plans d’eau et à
l’environnement
socio-économique.
Le ministre Laurent Sédégo a, à cette occasion
d’empoissonnement,
visité le Centre d’approvisionnement des produits de
pêche (CADIPP).
Les responsables du Centre se sont chargés de lui
présenter leurs
activités, les différents locaux et leurs matériels de
travail. Il a
assisté à l’enlèvement d’un lot de barres de glace
produite par le
Centre. C’est sur des notes de satisfaction que le
ministre a bouclé
sa visite, se disant disposé à recevoir les doléances
des pêcheurs et
à écouter leurs préoccupations dans un cadre bien
organisé.
Séraphine SOME (serasome(a)yahoo.fr)
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