Bonjour à tous,
Dans les années 90 avait été soulignée
l'importance de caractériser génétiquement les
stocks domestiques et sauvages de tilapia.
Depuis, l'essor de l'aquaculture du tilapia s'est
largement poursuivi, plaçant ce groupe d'espèces
en seconde position des productions mondiales de
poissons d'aquaculture. L'importance de ce groupe
d'espèces a favorisé le développement de souches
sélectionnées (synthétiques ou non), dans un
premier temps hors d'Afrique (entre autre aux
Philippines), avec parfois des ré-introductions
en Afrique (qui ont fait l'objet de discussions
sur cette liste). Plus tard, je crois que dans
différents pays d'Afrique, des programmes de
caractérisation génétique, d'amélioration
génétique et/ou de création de souches
synthétiques locales ont été entrepris.
Pouvez-vous me dire quels sont les pays d'Afrique
qui ont entrepris de telles démarches génétiques,
et pour ceux qui n'ont pas investi dans de telles
démarches, quel type de gestion des souches
locales est en place dans les piscicultures ou
dans les centres de production d'alevins.
Merci d'avance,
Amicalement,
Dr J.F. Baroiller
CIRAD-Persyst,
UPR20 Aquaculture et gestion des ressources aquatiques
Campus International de Baillarguet
TA B-20/A, Bur.A18
34398 Montpellier cedex 5
France
(: 33.(0)4.67.59.39.51 (ligne directe); 33.(0)4.67.59.39.05 (sec)
Fax : 33.(0)4.67.59.38.25
* baroiller(a)cirad.fr
http://aquatrop.cirad.fr/
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Bonjour,
Attention, l'adresse de la liste est sarnissa-french-
aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Amitiés
Lionel
De : "Imad Saoud" <is08(a)aub.edu.lb>
Date : 18 novembre 2008 06:54:42 HNEC
À : <sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk>
Cher Frank, bonjour. Premierement, permettez moi de m'excuser pour
mon Francais, je suis Anglophone.
Je travaille depuis qu'elques annees sur Siganus rivulatus pour les
memes raisons que toi. Je travaille beacoup maintenant sur la
nutrition. Je n'ai jamais fait d'ecloserie, principallement a cause
de manque de fonds. Ca m'interesse beaucoup de travailler avec vous.
Mon CV se trouve dans mon site internet en bas de ce e-mail. Si ca
vous interresse, on pourait parler plus.
Arrivaderci.
Imad Patrick Saoud, PhD
Aquaculture and Aquatic Science
Dept. of Biology
American University of Beirut, Bliss St., Beirut, Lebanon
http://staff.aub.edu.lb/~is08/
The greatness of a person is not through the memory of him after his
death but rather by how much his deeds help humanity long after he is
forgotten. I.P.S.
Bonsoir à tous,
Quelqu'un a-t-il des conseils à donner à Cyrille Bogne Sadeu pour son
mémoire sur l'association tilapia-silure ?
Merci !
Lionel
Le 13 nov. 08 à 13:11, Cyrille Bogne Sadeu a écrit :
> Bonjour
> je suis étudiant camerounais, je prépare un master en aquaculture à
> l'université de Dschang au Cameroun
> pour mon mémoire, je me propose de travailler la conception et la
> mise d'un système d'élevage piscicole à l'ouest du Cameroun basé
> sur l'association tilapia silure. je souhaiterai poursuivre ce
> travail dans une thèse qui tenterait de modeliser les interactions
> entre des associations piscicoles dans les systèmes de production
> semi intensif en zon tropicale
> j'aurai souhaité que vous m'aidiez dans la bibliographie en même de
> me faire avancer dans mon travail.
> Merci
> Cordialement
>
>
>
> <strong>BOGNE SADEU Cyrille</strong><em>
> Ingénieur des Eaux,Forêts et Chasses </em>
> <em>Diplômé en Agroforesterie
> </em>Tel: (237) 99 78 55 43/ 74 34 75 17
>
>
>
D'après la FAO, le changement climatique aura un
impact profond sur la pêche & sur l'aquaculture
Les variations de température et d'autres
éléments résultant du changement climatique
auront un impact profond sur la pêche et
l'aquaculture, avec des conséquences
significatives sur la sécurité alimentaire pour
certaines populations, selon la FAO.
Cette mise en garde a été lancée à l'ouverture
d'un colloque scientifique de quatre jours sur le
changement climatique et la pêche marine, qui
s'est tenu à Rome du 8 au 11 juillet 2008.
Niveau important de vulnérabilité
La pêche de capture est fondamentalement
différente d'autres systèmes de production
alimentaire dans ses liens et ses réactions au
changement climatique et les effets sur la
sécurité alimentaire qui en résultent, selon la FAO.
A la différence de la plupart des animaux
terrestres, les espèces animales aquatiques
utilisées pour la consommation humaine sont
poïkilothermes, ce qui signifie que leurs
températures corporelles varient selon les températures ambiantes.
Tout changement de température de l'habitat
influence de manière significative leur
métabolisme, leur taux de croissance,
productivité, leur reproduction saisonnière et
leur susceptibilité aux maladies et aux toxines.
Impacts déjà ressentis
Les impacts du changement climatique sur la pêche
et l'aquaculture déjà observés sont énumérés ci-après:
Dans les eaux marines, les évolutions et les
événements climatiques extrêmes augmenteront en
fréquence et en intensité, avec le plus connu de
ces derniers, le phénomène El Niño dans le Pacifique Sud.
Le réchauffement continu des océans de la planète
est susceptible de se poursuivre, mais avec des
différences géographiques et une certaine
variabilité. Le réchauffement est plus intense
dans les eaux de surface, mais il n'est pas
exclusif à ces dernières: l'océan Atlantique
montre notamment des signes clairs de réchauffement des eaux profondes.
On a déjà observé des changements de répartition
de poissons dus aux variations climatiques,
impliquant généralement une expansion vers les
pôles des espèces qui vivent dans les eaux
chaudes et une contraction de celles vivant dans les eaux froides.
Des variations de la salinité des océans sont
constatées, avec une augmentation de la salinité
des eaux de surface dans les régions les plus
exposées à l'évaporation de la plupart des
océans, alors que les zones marines dans les
latitudes élevées enregistrent une baisse de la
salinité due à des précipitations et des
écoulements plus importants, à la fonte des
glaces et à d'autres événements atmosphériques.
Les océans deviennent aussi plus acides, avec des
conséquences négatives probables sur de nombreux
récifs coralliens et les organismes quils abritent.
Implications pour la sécurité alimentaire
Bien que de grandes différences régionales
existent, le monde de la pêche pourrait être
profondément bouleversé, indique la FAO.
Pour les communautés qui vivent de la pêche,
toute diminution de la disponibilité locale ou de
la qualité des poissons ou toute accentuation de
l'instabilité de leurs moyens dexistence posera des problèmes très graves.
Les communautés de pêcheurs situées dans les
latitudes élevées et ceux qui dépendent de
systèmes susceptibles d'évoluer sous l'influence
du climat, tel que le phénomène de lupwelling
(terme anglais désignant la remontée des eaux
froides profondes, riches en nutriments, vers la
surface de l'océan) ou les récifs coralliens,
auront la plus forte exposition aux impacts liés au climat.
En outre, les communautés de pêcheurs situées
dans les deltas, sur les atolls coralliens et les
côtes recouvertes de glace seront
particulièrement vulnérables à l'élévation du
niveau de la mer et aux risques associés aux
inondations, à l'intrusion du sel et à l'érosion côtière.
Les pays aux capacités limitées d'adaptation aux
changements climatiques, même s'ils sont situés
dans des secteurs à faible risque, sont également vulnérables.
Cependant, la FAO estime que, pour les
communautés qui dépendent de la pêche, les
impacts des changements physiques et biologiques
liés au climat seront aussi variés que les changements eux-mêmes.
Des impacts négatifs et positifs sont probables,
selon les circonstances locales et selon la
vulnérabilité et la capacité d'adaptation des communautés affectées.
Un secteur clé en danger
Tant au niveau local que mondial, la pêche et
l'aquaculture jouent un rôle crucial en
fournissant de la nourriture et des revenus.
Environ 42 millions de personnes travaillent
directement dans le secteur, la grande majorité dans les pays en développement.
En prenant en compte celles qui travaillent dans
des industries associées de traitement, de
commercialisation, de distribution et
d'approvisionnement, la filière pêche procure des
moyens d'existence à plusieurs centaines de millions de personnes.
Les aliments issus de la mer ont une qualité
nutritionnelle élevée, représentant 20 % ou plus
de la prise de protéines animales moyenne par
habitant pour plus de 2,8 milliards de personnes,
la plupart dans les pays en développement.
Le poisson est également le produit alimentaire
le plus largement commercialisé et une source
majeure de recettes d'exportation pour nombre de
pays pauvres. Ce secteur a une importance
particulière pour les petits Etats insulaires.
Dans le cadre de l'attention croissante qu'elle
consacre aux effets du changement climatique sur
la pêche et l'aquaculture, la FAO a organisé, en
avril dernier, un atelier d'experts sur cette
problématique et ce, en prévision du Sommet de
juin 2008 sur la sécurité alimentaire, le
changement climatique, et les bioénergies.
Ce groupe de travail a élaboré un document
proposant une vue d'ensemble qui étudie ces
questions et les risques encourus, et propose des
actions possibles que les gouvernements et les
décideurs pourraient prendre pour commencer à s'adapter.
Le colloque de cette semaine doit approfondir et
élargir la connaissance scientifique sur la
manière dont le changement climatique affecte les
écosystèmes marins et les communautés qui en
dépendent. Il est coparrainé et coorganisé par la
FAO, Global Ocean Ecosystem Dynamics (GLOBEC) et
le réseau européen dorganismes scientifiques qui
se consacrent à létude de limpact des
changements climatiques sur les écosystèmes marins (EUR-OCEANS).
Dr J.F. Baroiller
CIRAD-Persyst,
UPR20 Aquaculture et gestion des ressources aquatiques
Campus International de Baillarguet
TA B-20/A, Bur.A18
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<http://www.fishforafrica.org/index_fichiers/Page353.htm>
<http://minilien.com/?WxKYz8JO13>
Poisson pour l’Afrique est un organisme indépendant à but non
lucratif canado-américain, dédié au développement intégré et durable
de l'aquaculture et des pêches dans les pays de la CEDEAO (Communauté
Économique des États de l'Afrique de l’Ouest). C’est un organisme de
recherche et de développement, fournisseur de services aux
institutions gouvernementales et non gouvernementales, aux
organisations de producteurs et aux individus.
Mission
« Faire de l’aquaculture un outil efficace de lutte contre la faim,
la malnutrition et la pauvreté en Afrique de l’Ouest »
Vision
«Ëtre le centre d’excellence de la CEDEAO en matière de
développement aquacole et rural intégré »
Parmi les membres d'honneur listés sur la page web, un grand
monsieur, le professeur de la Noüe
Jean-Yvon Thepaut
Conseiller Pêche auprès du PM de Maurice ,je suis en charge de :
Création d'un Fish Auction Market dernière génération (utilisent exclusivement les énergie renouvelable) avec un portail de vente en ligne . démarrage des travaux début 2009 et du développement de la pêche côtière artisanale.
Officer in charge de la Competent Authority qui contrôle les bateaux et les unités de traitements de produits de la mer qui exportent vers UE et qui met en place les réglementations et le code de bonne conduite de l'aquaculture mauricienne qui est a ses premiers balbutiements , que le gouvernement a la volontés de promouvoir , mais avec un encadrement légale sans faille afin d'éviter toute dérive.
Je cherche un max d'informations et de conseils pour que l'aquaculture Mauricienne soit au minimum une aquaculture durable voir même BIO.
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[English version below]
Voici une traduction en français du dernier communiqué de presse du
WWF, par mes soins. Je ne crois pas qu'il y ait de traduction
officielle en français de ces dialogues. Si je me trompe, merci de me
corriger et de m'indiquer où les trouver.
<http://www.worldwildlife.org/who/media/press/2008/
WWFPresitem10620.html>.
Pour éviter ce qui ressemble fort à une absence semble-t-il pas
involontaire, mais potentiellement dommageable, des pays francophones
sur les autres Dialogues, il serait peut-être intéressant que les
gens concernés par la Sériole et le Cobia nous fasse partager leurs
commentaires sur ce type d'initiative ?
Bien amicalement
Lionel
Le Dialogue Aquaculture Sériole & Cobia du WWF lancé en Février
Pour diffusion: 12 Novembre 2008
Jill Schwartz
Jill.Schwartz @ wwfus.org
(202) 822-3458
WASHINGTON, DC: Le processus de création de la première série de
normes visant à minimiser les impacts environnementaux et sociaux de
l'élevage du Cobia et de la Sériole sera lancé en février, lors de la
séance inaugurale du dialogue Aquaculture Sériole et Cobia.
Les experts mondiaux et les parties prenantes de l'aquaculture de la
Sériole et du Cobia sont attendus à la séance publique, qui se
tiendra mi-février à Seattle, Etat de Washington, en marge de la
conférence Aquaculture America. Elles se concentreront sur les normes
applicables à Seriola rivoliana, Seriola lalandi et Seriola
quinqueradiata (également connu sous le nom de Kampachi, Hamachi ou
hiramasa) et ainsi qu'au Cobia élevé en Amérique.
"Il ya un besoin pressant d'établir des normes de durabilité pour ces
espèces, car elles sont maintenant prêtes à connaître une croissance
explosive», a déclaré Neil Anthony Sims, président de l'Ocean Steward
Institute, une association de négociants en produits aquacoles
marins. "Les critères qui permettent d'évaluer les exploitations
agricoles - et de les récompenser - encourageront les producteurs à
adopter de meilleures pratiques. Et ce qui est meilleur pour les
fermiers est aussi meilleur pour nos océans. "
L'un des principaux objectifs de la réunion sera d'identifier les
principaux impacts environnementaux et sociaux liés à l'élevage de la
Sériole et du Cobia, des espèces qui sont cultivées en cages à
proximité de la côte.
Les participants produiront aussi des lignes directrices pour
envisager chaque impact et développer les critères qui indiqueront
les directions permettant de les réduire. Lors de futures réunions,
les participants créeront les indicateurs proprement dits, afin de
mesurer l'intensité de chaque impact. L'ensemble de ces informations
fournira un cadre permettant l'élaboration des normes.
«Notre démarche est claire - créer des normes qui puissent être
évaluées et qui soient axées sur leur efficacité maximale», indique
le Dr Aaron McNevin, spécialiste aquaculture du WWF qui va aider à
coordonner les réunions de ce dialogue. "Ce qui est le plus
important, c'est de s'assurer que ces normes sont crédibles. Cela ne
se fera pas sans un dialogue ouvert et transparent ".
D'autres actions concerneront la mise en place d'une comité directeur
chargé de gérer le Dialogue, ainsi que l'identification des priorités
de recherche qui doivent être entreprises pour combler les déficits
d'information propres à ce type d'aquaculture.
Si vous souhaitez assister à la réunion, contactez Aaron McNevin
(Aaron.McNevin @ wwfus.org) avant le 30 janvier. Pour plus
d'information sur les Dialogues, rendez-vous sur
www.worldwildlife.org/seriolacobiadialogue
Ce dialogue est l'un des huit Dialogues initiés par le WWF,
actuellement en cours au niveau mondial. Des normes sont également en
cours d'élaboration pour le saumon, le tilapia, la crevette, le
pangasius, la truite, l'ormeau et quatre types de mollusques
(palourdes, pétoncles, huîtres et moules). Pour plus d'informations
sur les dialogues, rendez-vous sur www.worldwildlife.org / aquadialogues
[English version]
I am concerned about what looks like a low participation of French
speaking countries in the various WWF Dialogues. I already posted
several emails on this topic on Sarnissa's list (http://
www.sarnissa.org), and I give here a personal translation into French
of the last WWF Press Release on Cobia and Seriole Dialogue, because
we have members working with these species on the French list. Please
find enclosed the copy of the original press release, from <http://
www.worldwildlife.org/who/media/press/2008/WWFPresitem10620.html>.
Please feel welcome to comment. As much as possible, I will try to
translate into French and English the various comments and post them
on the respective forum... as long their abundance do not exceed my
working capacity (if some people want to help me, they are
welcome) ! :-)))
Cheers
Lionel
Seriola and Cobia Aquaculture Dialogue Kicks Off in February
New Initiative Raises Dialogue Count to 12 Species
For Release: Nov 12, 2008
Jill Schwartz
Jill.Schwartz(a)wwfus.org
(202) 822-3458
WASHINGTON, DC: The process of creating the world’s first set of
credible standards for minimizing the key environmental and social
impacts of the cobia and Seriola aquaculture industries will begin in
February, when the inaugural meeting of the Seriola and Cobia
Aquaculture Dialogue is held.
The world’s leading Seriola and cobia farming experts and
stakeholders are expected to attend the open meeting, to be held mid-
February in Seattle, Washington in conjunction with the Aquaculture
America conference. They will focus on standards for Seriola
rivoliana, Seriola lalandi and Seriola quinqueradiata (also known as
kampachi, hamachi or hiramasa) and cobia that are farmed in the
Americas region.
“There is a pressing need to establish sustainability standards for
these species, as they are now poised on the brink of explosive
growth,” said Neil Anthony Sims, president of the Ocean Stewards
Institute, an open ocean aquaculture trade association. “Criteria
that allow individual farms to be evaluated – and rewarded - will
encourage producers to aspire to better practices. What is then
better for the farmers is also then better for our oceans.”
One of the main goals of the meeting will be to identify the key
environmental and social impacts related to the farming of cobia and
Seriola species which are grown in cages in the ocean and near shore.
Participants also will create the guiding principles for addressing
each impact and develop the criteria that will provide direction on
how to reduce each impact. At future meetings, participants will
create indicators that will address how to measure the extent of each
impact. All of this information will be the framework for creating
standards.
“Our marching orders are clear – create measurable and performance-
based standards,” said WWF Aquaculture Specialist Dr. Aaron McNevin,
who will help coordinate the Dialogue meetings. “What’s most
important is to make sure the standards are credible. That won’t
happen without an open and transparent dialogue.”
Other agenda items will be creating a steering committee to manage
the Dialogue, as well as identifying research that needs to be done
to address any areas of disagreement between Dialogue participants
and fill information gaps related to this type of aquaculture.
If you would like to attend the meeting, contact Aaron McNevin at
Aaron.McNevin(a)wwfus.org by January 30th. For more information about
the Dialogue, go to www.worldwildlife.org/seriolacobiadialogue
This Dialogue is one of eight WWF-initiated Dialogues underway
globally. Standards also are being developed for salmon, tilapia,
shrimp, pangasius, trout, abalone and four types of molluscs (clams,
scallops, oysters and mussels). For more information about the
Dialogues, go to www.worldwildlife.org/aquadialogues
Fish choose their leaders by consensus: English version below- A
funny but serious and interesting study, for a sunday morning... As
long as as they do not choose their farmers by consensus ! :-)
VERSION FRANÇAISE
Les poissons choisissent leurs chefs par consensus
<http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-11/cp-fct110608.php>
Alors que les Américains viennent juste de choisir leur nouveau
président, le numéro du 13 novembre de Current Biology, une
publication Cell Press, révèle comment une espèce de poissons choisit
ses chefs: la plupart du temps, ils parviennent à un consensus en
faveur du plus attractif des deux candidats.
"Il s'avère que les épinoches préfèrent suivre les grands chefs
plutôt que les petits", indique Ashley Ward, de l'université de
Sydney. "Et pas seulement ça, ils préfèrent aussi les gras aux
maigres, les biens portants aux maladifs etc. Ce qui a attiré notre
attention, c'est que ces préférences se multiplient quand la taille
du groupe augmente, à travers une sorte de mécanisme de rétroaction
positive sociale."
Le consensus apparaît grâce à une règle simple" ajoute David Sumpter,
de l'Université Uppsala. "Certains poissons détectent tout de suite
le bon choix, alors que d'autres se trompent et font un mauvais
choix. Les autres poissons évaluent combien ont fait tel ou tel
choix. Si le nombre ayant fait un choix particulier dépasse largement
ceux des autres choix, alors les poissons indécis iront dans le sens
de la majorité."
Sumpter définit le consensus comme une décision prise en prenant en
compte de manière effective toute l'information possédée par les
individus. "En général, quand on fait référence à notre propre
manière de prendre des décisions, on considère qu'un consensus est
obtenu si tout le monde peut exprimer ses arguments pour tel ou telle
option et que la décision prise reflète l'opinion générale des
décideurs". "C'est en contraste avec les décisions faites par
seulement un petit nombre de membres du groupe, qui représenteront
plutôt leurs propres opinions"
Nous devons le test permettant de déterminer si un groupe base ses
décisions sur le consensus au philosophe français du XVIIIème siècle,
Condorcet, indique Sumpter. Condorcet a justifié le principe du jury
en montrant que la probabilité qu'une majorité d'individus
intellectuellement indépendants fasse le bon choix entre "coupable"
et "non coupable" augmente avec la taille du groupe.
Maintenant, les chercheurs découvrent que cela est aussi valable pour
des bancs d'épinoches devant choisir leurs chefs. Ward a présenté à
des groupes d'épinoche à 3 épines deux répliques de poissons aux
caractéristiques différentes, notamment au niveau de la taille, de la
graisse, de l'ombre et du mouchetage, qui sont des indicateurs de la
bonne santé et du bon état physique d'un individu. Par exemple, un
ventre dodu peut indiquer une bonne capacité à trouver de la
nourriture, alors que des tâches peuvent être le reflet d'un
infestation parasitaire.
Il a ensuite conduit des essais dans lesquels un, deux, quatre ou
huit épinoches devaient choisir entre deux répliques de poissons,
dont une était jugée plus attractive en fonction de travaux
précédents réalisés par l'équipe. Plus la taille du groupe est
élevée, plus les poissons prenaient des décisions justes, détectant
des différences subtiles dans l'apparence des répliques, indiquent
les chercheurs.
Dans la majorité des essais tous les poissons ou presque ont choisi
le chef le plus attractif qu'ils ont trouvé. Mais la méthode du
consensus a parois conduit les poissons à s'égarer. Dans une minorité
substantielle d'essais, tous, ou presque, les poissons ont suivi le
chef le moins attractif -il n'agit pas vraiment de l'idéal
philosophique de Condorcet.
Une simple règle de quorum, par laquelle la probabilité qu'un animal
commette une action particulière quand un seuil d'individus l'ont
déjà commis s'avère suffisante pour expliquer ces résultats, ce qui
semble indiquer que les animaux peuvent prendre des décisions justes
sans avoir besoin de réaliser des comparaisons compliquées entre les
informations qu'ils possèdent.
"Nos résultats montrent plutôt que la soumission à des pairs et les
décisions incorrectes en cascade occasionnelles peuvent s'expliquer
comme des sous-produits de ce qui est habituellement une méthode de
prise de décision par consensus exacte," écrivent les scientifiques.
En effet, indique Sumpter, les hommes commettent les mêmes types
d'erreurs.
"Un bon exemple ici est celui de la bourse", dit-il. "Il y a
actuellement de nombreuses discussions sur les agents de changes qui
ne sont pas capables de prendre leurs propres décisions et paniquent
en vendant, parce que les autres vendent aussi. Dans ce contexte, ce
comportement a quelque chose d'irrationnel. Mais dans de nombreux
autres scénarios, un tel comportement est parfaitement rationnel.
Regarder ce que font les autres et les copier si un nombre suffisant
d'individu font la même chose, est généralement une bonne stratégie
comportementale."
ENGLISH VERSION
Fish choose their leaders by consensus
<http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-11/cp-fct110608.php>
Just after Americans have headed to the polls to elect their next
president, a new report in the November 13th issue of Current
Biology, a Cell Press publication, reveals how one species of fish
picks its leaders: Most of the time they reach a consensus to go for
the more attractive of two candidates.
"It turned out that stickleback fish preferred to follow larger over
smaller leaders," said Ashley Ward of Sydney University. "Not only
that, but they also preferred fat over thin, healthy over ill, and so
on. The part that really caught our eye was that these preferences
grew as the group size increased, through some kind of positive
social feedback mechanism."
"Their consensus arises through a simple rule," said David Sumpter of
Uppsala University. "Some fish spot the best choice early on,
although others may make a mistake and go the wrong way. The
remaining fish assess how many have gone in particular directions. If
the number going in one direction outweighs those going the other
way, then the undecided fish follow in the direction of the majority."
Sumpter defines consensus as a decision in which all the information
possessed by the individuals making the decision is used as
effectively as possible. "Usually when talking about our own decision
making, we say a consensus is reached if everyone is allowed to
present their evidence for a course of action and the decision made
reflects the general opinion of the decision makers." That's in
contrast to decisions made by one or a very small number of group
members, which are likely to reflect only their opinions.
The test for whether a group is reaching its decisions on the basis
of consensus originated with the French philosopher Condorcet in the
18th century, Sumpter said. Condorcet justified the jury system by
showing that the probability that a majority of independent-minded
individuals is correct in a decision between "guilty" and "not
guilty" increases with group size.
Now, the researchers find, the same is true in schools of stickleback
fish making the decision about which leader to follow. Ward presented
groups of three-spined sticklebacks with two fish replicas differing
in characteristics, including size, fatness, shade, and spottiness,
that reflect something about the health or fitness of the individual.
For instance, a plump belly can indicate success in food gathering,
while spots may indicate a parasitic infection.
He then ran trials in which one, two, four, or eight sticklebacks had
to choose between two replica fish, one of which had been shown to be
more attractive on the basis of the team's earlier studies. As group
size increased, the fish made more accurate decisions, the
researchers report, better discriminating subtle differences in the
replicas' appearances.
In the majority of trials, either all or all but one of the fish
followed the more attractive leader, they found. But the consensus
method sometimes led the fish astray. In a substantial minority of
trials, all or all but one of the fish followed the less attractive
leader—not quite reaching Condorcet's philosophical ideal.
A simple quorum rule, in which an animal's probability of committing
to a particular option increases sharply when a threshold number of
other individuals have committed to it, proved sufficient to explain
the observations, suggesting that animals can make accurate decisions
without the need for complicated comparisons of the information they
possess.
"Our results show rather that submission to peers and occasional
cascades of incorrect decisions can be explained as a by-product of
what is usually accurate consensus decision-making," the researchers
wrote. Indeed, Sumpter said, humans make the same types of errors.
"A good example here is the stock exchange," he said. "Just now there
is a lot of discussion about traders unable to make their own
assessment and panic selling because others are selling. In these
instances, this behavior seems somewhat irrational. But in lots of
other scenarios, such behavior is perfectly rational. Watching others
and copying them if enough individuals seem to be doing the same
thing is generally a good behavioral strategy."
###
The researchers include David J.T. Sumpter, Uppsala University,
Uppsala, Sweden; Jens Krause, University of Leeds, Leeds, UK; Richard
James, University of Bath, Bath, UK; Iain D. Couzin, Princeton
University, Princeton, NJ; and Ashley J.W. Ward, University of
Sydney, Sydney, Australia.
L'aquaculture biologique aura-t-elle droit de citer aux USA ?
Actuellement, les pisciculteurs et autres aquaculteurs installés aux
USA, ne peuvent pas prétendre à la mention "biologique" sur leurs
produits d'élevage, alors que les consommateurs américains trouvent
des poissons "bio" sur les étals, mais il s'agit dans ce cas de
poissons d'importation !
Poussée par les pisciculteurs, l'administration américaine est bien
décidée à lever cette incohérence et à sortir une réglementation
propre à l'aquaculture biologique malgré l'opposition des
associations de consommateurs et de protection de la nature.
La suite sur:
<http://minilien.com/?52oH797Z7x>
<http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2008/11/laquaculture-bio-
aura-t-elle-droit-de.html>
L'Institut océanographique organise samedi 6 décembre 2008 son 17e
forum d'informations sur les formations aux métiers de la mer.
L'objectif de cette manifestation est double. Il s'agit de répondre
au plus près à la demande de chaque visiteur désireux de s'orienter
dans les métiers de la mer tout en offrant un panorama des débouchés
pour ce secteur très diversifié : pêche, aquaculture, navigation,
économie maritime, Marine nationale, océanographie, protection du
littoral, transformation des produits de la mer, ingénierie marine...
Retrouvez toute l'information sur www.oceano.org/io
Entrée libre - 195 rue Saint-Jacques - 75005 Paris
Email :
cme(a)oceano.org
Liens :
http://www.oceano.orghttp://www.oceano.org/io
Aquaculture : “Faire du Burkina un pays exportateur de poissons”
<http://minilien.com/?tcPxnhDTRp>
<http://www.tradenet.biz/groups/home/?
cnt=0&g=allnews&gcmids=1010113&read=100002025>
La cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture s’est tenue le mardi 13 juin 2006 à Koudougou.
La cérémonie officielle d’ouverture, de l’atelier de validation de
l’avant-projet de stratégie et plan d’action de développement durable
de l’aquaculture, a eu lieu le mardi 13 juin 2006 dans la salle de la
direction régionale de l’Environnement et du Cadre de vie de
Koudougou. Durant trois jours, les spécialistes en aquaculture
étudieront et intégreront le nouveau document spécifique relatif à
l’aquaculture.
La mise en œuvre de cette stratégie vise une production annuelle de
plus de 500 tonnes de poissons, et deux millions d’alevins pour une
contre - valeur monétaire annuelle évaluée à un milliard de F CFA.
Elle permettra aussi la création de 200 emplois.
Le secteur de l’aquaculture est encore embryonnaire et connaît des
contraintes. En effet, les conditions climatiques provoquent
l’assèchement d’un quart des plans d’eau en cours d’année.
L’insuffisance de financement et le manque de savoir - faire des
populations sont aussi notables. D’ailleurs, les textes réglementant
ladite activité n’étaient pas suffisants.
Cependant, « il existe quelques motifs de satisfaction. Le Burkina
Faso compte aujourd’hui une dizaine d’unités aquacoles impliquant
aussi bien l’administration que le secteur privé », a déclaré M.
Seydou Baworo Sanou, gouverneur du Centre - Ouest avant de citer en
guise d’exemple la station aquacole de Bazèga, celle de Ziga, l’unité
piscicole du centre de formation professionnelle de Ipelcé, la ferme
de spiruline de Koudougou et le projet d’élevage piscicole de Bagré.
Fort de ce constat, des atouts ont été notés. L’existence d’un
potentiel exploitable constituant une base productrice formée à
partir de 150 barrages et de retenues d’eau peuvent servir de
supports à la production aquacole. De nombreux périmètres irrigués
disposant de sous produits agricoles et d’eau toute l’année ont été
ciblés.
L’intérêt croissant des populations pour l’aquaculture, du fait d’une
prise de conscience de la valeur économique et sociale de cette
activité, est remarquable. En plus, l’existence d’un marché potentiel
pour l’écoulement des productions aquacoles est aussi une des raisons
qui motivent l’organisation de ce secteur.
L’aquaculture connaît une baisse de production depuis 1998. Le
Burkina Faso veut non seulement améliorer sa production, mais mieux,
exporter son poisson dans les années à venir. Le défi est majeur,
c’est pourquoi le gouverneur du Centre - Ouest, Seydou Baworo Sanou,
a invité les hommes de l’aquaculture, à œuvrer chacun à son niveau
pour la réussite dudit projet. Il a également lancé un appel aux
partenaires au développement, afin qu’ils accompagnent une fois de
plus la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie nationale et le
plan d’action de développement durable de l’aquaculture au Burkina Faso.
Hamadou TOURE
Développement de l’aquaculture au Burkina Faso : Un palliatif à la
réduction de la pauvreté
vendredi 21 septembre 2007.
<http://www.lefaso.net/spip.php?article23560>
Idrissa Zampaligré
Des acteurs intervenant dans l’aquaculture se sont réunis, le 18
septembre 2007, à Ouagadougou en vue d’examiner les possibilités d’un
développement de la filière au Burkina Faso.
L’aquaculure est un secteur encore embryonnaire au Burkina Faso. Mais
depuis 2002, le gouvernement burkinabè a adopté la stratégie
nationale de developpement et des gestions des ressources
halieutiques. Dans cette dynamique, la coopération japonaise et la
partie burkinabè ont entrepris un processus de développement de
l’aquaculture en 2006.
Après trois mois de recherche, l’experte japonaise Kumiko Adachi,
dans le cadre de la coopération , a découvert que le Burkina a un
potentiel élevé en matière de ressources halieutiques. Voilà
pourquoi, des agents de plusieurs directions provinciales et
régionales des ressources halieutiques et des promoteurs
d’aquaculture se sont réunis en atelier en vue d’explorer les
possibilités d’une exploitation judicieuse de ce potentiel. Car "la
pêche et l’aquaculture sont des sources potentielles de nourriture,
de revenus et même de loisir.
A ce titre elles constituent un facteur important dans notre
politique de réduction de la pauvreté et de sécurité alimentaire", a
laissé entendre le directeur général des Ressources , Idrissa
Zampaligré. Au regard de l’utilité de cette filière, les participants
se sont accordés à promouvoir l’aquaculture à petite échelle,
caractérisée par des coûts et des risques fiables permettant d’avoir
accès à une source de protéine stable, d’améliorer la santé des
populations locales et d’assurer la sécurité alimentaire. Il s’est
agi aussi de prendre en compte différents systèmes de pisciculture
que l’on pourrait développer en tenant compte des réalités socio-
culturelles des localités.
A ce sujet, une expérience intéressante à matière de pisciculture est
en train d’être menée à Bama (Bobo-Dioulasso) par un groupement de
producteurs de poissons, qui bénéficient de l’appui technique d’un
volontaire japonais. Le développement de l’aquaculture pourrait être
aussi, à long terme, une solution idoine à l’épuisement progressif de
stocks de poissons et la dégradation de leur habitat, entraînant la
baisse des rendements des captures et des gains économiques.
Gabriel SAMA
Sélingué : LA PISCICULTURE SE JETTE À L'EAU
l'Essor n°16288 du - 2008-09-19 08:00:00
<http://www.essor.gov.ml/cgi-bin/view_article.pl?id=20033>
Le projet de développement des ressources halieutiques dans le lac de
la localité produit des alevins et tente de convaincre les pêcheurs à
se reconvertir en pisciculteurs
La pêche représente une belle opportunité économique pour les pays
africains à condition de sortir de l'artisanat pour développer des
mécanismes modernes de production comme la pisciculture ou l'élevage
des poissons en eau douce.
Les premières expériences de pisciculture ont eu lieu à Sélingué en
1985. Cette activité pleine de promesses est développée par l'Office
de développement rural de Sélingué (ODRS) à travers le Projet de
développement des ressources halieutiques dans le lac de Sélingué
(PDRHLS).
La localité abrite une station d'alevinage destinée à la production
des alevins de certaines espèces de poissons. Mamadou Sangaré, le
responsable chargé de la gestion de cette station, explique que pour
la reproduction, les géniteurs mâles et femelles sont mis ensemble
dans des étangs de reproduction. Au bout de 2 à 3 mois, les alevins
font leur apparition. Un étang peut produire près de 5000 alevins.
Selon les informations recueillies à l'ODRS, la station d'alevinage
de Sélingué a une capacité de production annuelle de 60.000 alevins.
Sans atteindre ce niveau de production, la station parvient à couvrir
les besoins d'approvisionnement en alevins. Les spécialistes relèvent
même parfois, une surproduction. Lorsque c'est le cas, le surplus est
déversé dans le lac de Sélingué pour l'empoissonner.
DIMENSIONS IMPRESSIONNANTES. Après les bacs de transit, les alevins
sont acheminés dans des étangs de pre-grossissement pour atteindre
une certaine taille avant d'être placés dans des étangs de
grossissement. Ici, ils peuvent atteindre des dimensions
impressionnantes avant d'être proposés à la vente. Mais il faut
préciser que le grossissement des poissons est une activité
subsidiaire car la mission première de la station est de produire des
alevins. En termes clairs, elle n'a pas vocation de pratiquer la
pisciculture marchande.
A la station d'alevinage, on élève essentiellement deux types de
poisson : le tilapia nilotita ou "tèbèn" et le clarias ou silure
"manocô". Ce dernier est une espèce de régulation qui ne se reproduit
pas en captivité. La station d'alevinage de Sélingué a mis en
chantier une écloserie pour la production artificielle d'alevins de
clarias. Cette méthode a l'avantage de produire des alevins dans un
milieu totalement maîtrisé avec un taux de survie un peu plus élevé.
L'élevage de poissons à Sélingué, indique Mamadou Sangaré, se fait
dans deux types d'étang : le deblai-remblai et l'étang-remblai. Le
responsable de la station d'alevinage explique à ce propos qu'une des
difficultés techniques de sa structure demeure la nature du sol qui,
en certains endroits, est perméable. Difficile dans ces conditions de
conserver l'eau dans les étangs pendant longtemps. Un bon étang,
indiquent les spécialistes, se caractérise par les digues, le système
d'alimentation et de vidange mais surtout par l'assiette (le fonds).
Lorsqu'on veut récupérer les alevins pour la commercialisation ou
pour empoissonner d'autres étangs ou le lac, il suffira d'ouvrir
simplement les moines, c'est-à-dire les ouvrages de vidanges pour
évacuer l'eau des étangs.
Harouna Traoré, un ingénieur des eaux et forêt à l'ODRS, énumère
quelques difficultés auxquelles fait face la station d'alevinage. Il
évoque à ce propos le problème du transport qui doit se faire avec
des équipements appropriés notamment les aérateurs pour éviter que
les alevins ne périssent en cours de route surtout sur de longues
distances. Cette contrainte ne sera peut-être qu'un mauvais souvenir
dans un avenir proche puisqu'il est prévu la fourniture des
équipements adéquats dans le cadre de la rénovation de la station qui
a déjà débuté.
La "cueillette" dans les étangs de grossissement se fait deux fois
par an. Pour le tilapia nilotita par exemple, le cycle de
grossissement est semestriel. Quant à la production d'alevins, elle
est mensuelle.
Une composante essentielle de la pisciculture réside dans
l'alimentation des poissons. Les spécialistes conseillent un régime
alimentaire spécial composé de farine basse de riz, de tourteaux de
coton, de farine de poissons. Sangaré précise que le composé
alimentaire est reparti en 70% de farine basse, 20% de tourteaux de
coton et 10% de farine de poisson. A cette alimentation, on peut
ajouter des déchets ménagers (des restes de repas), du sang recueilli
dans les abattoirs. L'alimentation doit aussi être fonction de la
biomasse, c'est-à-dire du poids des alevins qui sont nourris deux
fois par jour à des heures précises : le matin entre 9 et 10 heures
et l'après-midi entre 14 et 15 heures.
L'absence d'un laboratoire pour le contrôle de la qualité physico-
chimique de l'eau des étangs, est aujourd'hui une lacune criarde pour
la station. La construction de cette unité est en cours d'achèvement
au niveau de la station d'alevinage de Sélingué.
MEILLEURS AU GOUT ? La pisciculture est une activité économiquement
rentable. Les pécheurs commencent à s'y intéresser. Le coordinateur
des ressources halieutiques du lac de Sélingué, Hinna Haïdara,
confirme l'engouement des pêcheurs pour la pisciculture et salue ce
palliatif à l'exploitation abusive du lac par les pêcheurs.
A l'ODRS, le projet composante développement de la pisciculture est
destiné à réhabiliter la station d'alevinage mais aussi à construire
4 ares par étang en moyenne qui vont être donnés en gérance libre à
des privés. La station d'alevinage de Sélingué est parfois ignorée
des pisciculteurs. Des actions sont menées avec la direction
nationale de l'élevage pour recenser les pisciculteurs qui pourraient
être ravitaillés au besoin en alevins par la station.
Hinna Haïdara constate que la station d'alevinage de Sélingué est
très souvent sollicitée pour empoissonner les mares. Il cite à ce
propos des exemples de mares à Sikasso, Kolondiéba et Yanfolila et
bien d'autres localités. Le coordinateur du PDRHLS souligne également
que sa structure a obtenu le financement pour un test de pisciculture
en cage.
La pisciculture intensive permettra, de son point de vue, à nos
pisciculteurs d'atteindre, dans de bonnes conditions, des résultats
plus satisfaisants. Un pays voisin, le Burkina en l'occurrence,
dispose d'une expertise avérée dans ce domaine. Une équipe de l'ODRS
s'y est rendue dans le cadre d'un voyage d'études pour s'inspirer de
cet exemple.
Des consommateurs estiment que les poissons de pêche sont meilleurs
au goût que les poissons d'élevage. Les responsables de l'ODRS
notamment ceux du projet de développement des ressources halieutiques
dans le lac de Sélingué, ne partagent pas cette opinion. Les poissons
de pêche, expliquent-ils, sont omnivores alors que la qualité de la
nourriture est contrôlée pour ceux de l'élevage.
En tout état de cause la pisciculture est une filière porteuse. Les
spécialistes rappellent que le gain est plus important que la dépense
en la matière. Pour les commandes d'alevins qu'elle reçoit d'un peu
partout dans le pays, la station d'alevinage de Sélingué vend un
alevin de tilapia non sexué à 40 Fcfa. Si l'alevin est sexué, son
prix passe à 60 Fcfa.
Les responsables de l'ODRS ont l'espoir de voir notre pays mettre
définitivement le cap sur la promotion de la pisciculture qui est une
des branches de l'aquaculture. Le Mali, comme dans nombre d'autres
domaines, dispose d'un énorme potentiel en la matière qui ne demande
qu'à être exploité dans une vision économique.
B. DOUMBIA
2°) le Programme quinquennal d'aménagements aquacoles 2008-2012.
La pêche est un sous-secteur important de l'économie malienne. En
période hydrologique normale, la production de poisson se situe
autour de 100 000 à 120 000 tonnes par an, plaçant notre pays parmi
les premiers pays africains producteurs de poisson d'eau douce.
Cependant, le sous-secteur est peu performant par rapport aux
possibilités existantes et aux besoins des populations et de
nombreuses contraintes pèsent sur son développement durable.
En effet, la production qui est issue de la pêche pratiquée de
manière traditionnelle reste tributaire des aléas climatiques et est
limitée par des difficultés liées à l'insuffisance d'infrastructures
et d'équipements modernes, l'insuffisance de formation et
d'organisation des producteurs de la filière.
Le Programme quinquennal d'aménagement aquacoles qui s'inscrit dans
le cadre du schéma directeur de développement de la pêche et de la
pisciculture vise à développer l'aquaculture, c'est à dire l'élevage
des poissons en vue d'atténuer les conséquences des aléas climatiques
et d'accroître la production nationale.
Le programme se propose au cours d'une période de cinq ans :
- d'aménager des mares ;
- de construire des étangs aquacoles ;
- d'intégrer l'irrigation et l'aquaculture dans les aménagements
hydro-agricoles ;
- de promouvoir l'aquaculture en cages flottantes dans les zones
indiquées à cet effet ;
- de renforcer les capacités des acteurs.
Le coût de la mise en œuvre du programme est estimé à 13 milliards de
F cfa.
La réalisation des actions prévues permettra de sécuriser la
production des ressources halieutiques et aquacoles, de diversifier
les activités et les sources de revenus des pêcheurs et de contribuer
à la sécurité alimentaire.
<http://www.essor.gov.ml/cgi-bin/view_article.pl?id=15880>
Toujours plus !
TUNISIE - 15 juillet 2007 - par SONIA MABROUK
La forte demande en poissons oblige la filière à accroître ses
prises, tout en veillant à la bonne gestion des ressources.
Deuxième source de devises du pays, juste derrière la culture des
oliviers, le secteur de la pêche joue un rôle de plus en plus
important dans l’économie. Durant les cinq dernières années, la
valeur des exportations des produits halieutiques est ainsi passée de
121,7 millions de dirhams tunisiens (70,2 millions d’euros) en 2000 à
234 millions en 2006. Et la tendance semble se confirmer pour 2007.
Au cours du premier trimestre, les exportations du secteur ont
enregistré une croissance de 20 % par rapport à la même période de
l’année 2006.
Au regard de ces chiffres - la pêche contribue à hauteur de 18 % aux
exportations de produits agroalimentaires -, les autorités souhaitent
développer l’industrialisation du secteur tout en maîtrisant la
gestion des richesses halieutiques. Car la Tunisie n’est pas à l’abri
d’un éventuel épuisement de ses ressources. Sous la pression de la
demande des pays de l’Union européenne (UE), la production ne cesse
d’augmenter : quelque 111 000 tonnes de poissons, dont 55 000 tonnes
de « poissons bleus » (sardines, harengs, etc.), ont été pêchées en
2006, contre 108 000 tonnes en 2005. La raréfaction des espèces
concerne principalement les poissons dits nobles (loups, daurades,
rougets, pageots, etc.) particulièrement touchés par le chalutage en
faible profondeur. Aussi les autorités ont-elles décidé de prendre
les devants : une stratégie nationale de protection et de
régénération des zones de pêche menacées vient d’être adoptée. Et une
étude globale prospective sur l’évolution du secteur a été lancée.
Concernant la pêche au thon, des mesures ont d’ores et déjà été
prises. La quantité exploitable sera limitée à 29 500 tonnes en 2007
avant d’être ramenée à 25 500 tonnes ces cinq prochaines années.
Certains modes de pêche, tel celui de la madrague (vaste filet
traditionnellement utilisé en Méditerranée pour la prise des bancs
entiers de poissons lors de leurs migrations le long des côtes), font
par ailleurs l’objet de contrôles très stricts. Les activités des
cinquante thoniers recensés dans le pays sont particulièrement
surveillées : entre 4 000 et 4 500 tonnes de thon sont pêchées chaque
année - dont environ 2 500 tonnes de thon rouge. Pour ce qui est de
la qualité, le pays a également investi dans l’engraissement du thon
permettant d’augmenter, à hauteur de 20 % à 30 %, sa teneur en lipides.
Mais il n’y a pas que la pêche en mer dans la vie. Aquaculture et
pisciculture d’eau douce intéressent également les autorités. Bien
qu’encore marginales - l’aquaculture représente aujourd’hui seulement
3 % de la production totale -, ces activités tendent à se multiplier
et devraient devenir, à terme, une source de revenus alternative.
Spécialisé dans la reproduction, l’élevage et la commercialisation
des poissons frais, le centre aquacole de Chott Meriem, au nord-ouest
de Sousse, est la première station du genre en Tunisie. Le loup et la
daurade qui y sont élevés bénéficient de « soins » particuliers :
l’eau de leur bassin est régulièrement renouvelée afin de reproduire
au mieux les conditions naturelles. La majeure partie de la
production est ensuite expédiée vers les marchés européens (Italie,
France et Allemagne) et américains (Canada et États-Unis). Et 30 % de
la production annuelle peuvent être commercialisés localement. Mais
des établissements comme celui de Chott Meriem sont encore peu
nombreux sur le territoire tunisien. Pour encourager la création
d’autres centres aquacoles, l’État a décidé de prendre en charge 40 %
du coût des études techniques relatives à ce genre de projets (avec
un plafond de 40 000 DT). Reste à présent à faire évoluer les
mentalités.
<http://minilien.com/?zlhAByfgY6>
<http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?
art_cle=LIN15077toujosulpsr0>
Concerne une pisciculture de truites française, mais le
questionnement du pisciculteur est intéressant pour qui réfléchit au
rôle que ces normes de qualité peuvent jouer dans le développement de
l'aquaculture (depuis quelques jours, je m'efforce subrepticement de
glisser quelques allusions à ce thème qui m'intéresse... :-))
<http://minilien.com/?pzafvav44Z>
<http://www.dailymotion.com/video/x6u272_batir-une-pisciculture-
bio_lifestyle>
L'Afrique est un continent attachant ; Sa rencontre ne laisse jamais
indifférent.
Durant 26 mois, j'y ai travaillé en tant que volontaire (association
AFVP) de 1989 à 1991.
Ce fut une des expériences les plus marquantes que j'ai vécu.
Volontaire en Côte d’Ivoire, à Danané, j’ai eu la chance d’y
rencontrer des gens formidables, simples, parfois vénaux, souvent
authentiques.
La suite à lire sur:
<http://minilien.com/?15fa9jMmio>
<http://bertrandgrevet.blogspot.com/2008/10/afrique-dveloppement-
apdra-f.html>
Bienvenue à Sylvain Gilles, et comme O. Njifonjou a récemment posé
une question sur les systèmes aquacoles recyclés qui est apparemment
restée sans réponse à ce jour, je me permets de poster cette vidéo
qui présente le travail de Sylvain ! N'hésitez pas, si vous le
pouvez, à répondre aux demandes exprimées sur cette liste !
Merci !
Lionel
Welcome to Sylvain Gilles. As O. Njifonjou recently sent a question
to the list on recirculating aquaculture systems, that remains
unanswered, I give you this url to a video of the work conducted by
Sylvain on his Full Recirculating Aquaculture System.
Thanks !
Lionel
Minilien
<http://minilien.com/?294xTE7qcB>
Lien direct
<http://www.canal.ird.fr/programmes/recherches/sari/index.htm>
Cher Randy,
Suite à la discussion et à vos emails des 7 et 11 novembre sur
Oreochromis niloticus, je voudrais aborder un peu de confusion. :-)
Si je me réfère à Ethelwynn Trewawas et à son oeuvre “Tilapiine
Fishes of the genera Sarotherodon, Oreochromis and Danakilia” du
British Museum, 1983 (p. 140 à 182) et que je regarde ce qu'elle
écrit sur la taxonomie d'Oreochromis niloticus, ce qui me frappe en
premier, c'est qu'il n'y rien qui s'approche d'une espèce standard
d'Oreochromis niloticus. Elle distingue 7 sous-espèces, et au sein de
la sous-espèce niloticus eduardianus, les souches rencontrées dans
le Lac Buyoni, dans la forêt de Maramazambo, dans le lac Kivu, L.
Tanganyika, L. Albert sont un peu différents. Nous avons donc ici un
groupe avec des populations piscicoles variées et au matériel
génétique différent.
Questions: combien de ces populations décrites par le Dr. Trewavas
sont toujours présentes dans la nature, ou quelle proportion du
patrimoine génétique originel est toujours disponible ?
Le "Tilapia nilotica" élevé est probablement une construction
génétique qui n'a pas grand chose à voir avec les populations
piscicoles sauvages et il est probable qu'il n'existe pas de
"niloticus de référence". Quand vous dites: "Le Gift a été soumis à
un examen extrêmement minutieux de ce point de vue, car il a des
combinaisons de gènes qui proviennent de plusieurs populations d'O.
niloticus qui ont été mélangées dans le stock fondateur". Savez-vous
d'où vient le stock fondateur ?
Déjà, dans les années 70, on m'avait dit qu'à la différence des
autres animaux d'élevage, la sélection chez le tilapia ne permettait
pas de "geler" des caractères spécifiques dans les gènes, à la
différence de ce qui se fait chez les canards, poulets ou chiens où
il est possible de développer des souches qui sont stables et peuvent
être maintenues génération après génération. Les souches
sélectionnées artificiellement qui ont été développées sont sujettes
à une dérive génétique qui, en l'espace de quelques générations,
élimine les caractères sélectionnés.
Est-ce que cette description n'a plus lieu d'être, ou est-ce qu'elle
a été confirmée ou expliquée ?
Une explication pourrait être que cette tendance à la dérive
génétique pourrait être comprise à la lumière de la capacité
exceptionnelle des cichlidés pour un "rayonnement évolutif" qui leur
permet de coloniser des milieux spécifiques et de développer
rapidement des traits bien adaptés à leur environnement. Si cela est
vrai, pourquoi alors est-ce que ces cichlidés sont capables de
maintenir ces caractéristiques dans un environnement donné, et
pourquoi est-ce qu'il y a dérive lorsque les caractères ont été
sélectionnés par le fermier ?
Est-ce que vous un quelqu'un pouvez apporter quelques éclairages sur
ces questions ?
Bien amicalement
Guy
Début du message réexpédié :
> De : Guy Delincé <g.delince(a)skynet.be>
> Date : 13 novembre 2008 17:25:46 HNEC
> À : "Brummett, Randall \(WorldFish\)" <r.brummett(a)CGIAR.ORG>
> Cc : sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia in Africa
>
> Dear Randy,
>
> Further to the discussion and your mails of 7 and 11 novembre on
> Oreochromis niloticus, I wish to bring in a little bit confusion. :-)
>
> If I go back to Ethelwynn Trewawas and her opus on “Tilapiine
> Fishes of the genera Sarotherodon, Oreochromis and Danakilia” of
> the British Museum, 1983 (p. 140 to 182) and I look up what she
> writes on the taxonomy of Oreochromis niloticus, what strikes me
> first is that there is nothing like a standard Oreochromis
> niloticus species. She distinguishes seven subspecies and within
> the subspecies niloticus eduardianus, the strains encountered in
> Lake Buyoni, in Maramazambo Forest, in Lake Kivu, L. Tanganyika, L.
> Albert are slightly different. Hence, there is here a group of
> various fish populations with different genetic material.
> Questions: how many of these populations described by Dr Trewawas
> are still present in the wild or how much of this original genetic
> material is still available?
>
> The farmed "Tilapia nilotica" is probably a genetic construction
> that has not much to do with the wild fish populations and there is
> probably nothing like a “reference nilotica”. When you say: “The
> GIFT has been subjected to extreme scrutiny in this regard because
> it has gene combinations coming from several O. niloticus
> populations that were mixed together in the founding stock.” Do you
> have information on the founding stock there were taken from?
>
> Already in the seventies, I have been told that unlike other farm
> animals, tilapia selection is unable to “freeze” specific
> characters in the genes, as it is done with ducks, chicken or dogs
> where it is possible to develop strains that are stable and can be
> maintained over generations. The artificially selected strains
> developed are subjected to a genetic drift that, in the course of a
> few generations, sweeps out the selected characters.
> Is this non-sense or has it been confirmed or explained?
>
> One explanation would be that this tendency to genetic drift could
> be understood in the light of the exceptional capacity of cichlids
> for evolutionary radiation that allows them to colonise specific
> milieux and develop swiftly features well adapted to that new
> environment. If this is right, then why then are those cichlids
> capable of maintaining those features when in a specific
> environment and why is there the drift when the characters have
> been selected by the farmer?
>
> Can you or anybody else shed light on these questions?
> Cheers,
> Guy
>
> Guy Delincé.
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
Bonjour,
Cela fait maintenant à peu près 2 semaines que la liste fonctionne de
manière effective. Je souhaiterais avoir votre avis sur ce
"prototype", sur vos attentes, vos remarques. Vous pouvez me
contacter par email privé à <sarnissa(a)gmail.com> ou, si vous
souhaitez que certains points soient débattus sur la liste, en
adressant votre courrier à toute la communauté <sarnissa-french-
aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>.
Parmi les points sur lesquels j'apprécierais d'avoir vos réponses et
commentaires :
1/ La charge d'email: recevrez vous trop/pas assez d'emails de la
liste ?
2/ Le contenu des messages: je me suis efforcé de donner une palette
de ce qu'il est possible d'échanger sur ce type de média qu'est une
liste internet:
- articles de presse (y compris sujet à caution)
- livres et publications en ligne
- annonce d'événements
- opinions de blogs
- vidéo
- débats entre contributeurs
- échanges francophones/anglophones (pour info, les traductions
"rapides" représentent une charge de travail très lourde donc si
ça ne vous semble pas utile, nous y renoncerons)
- présentation des activités des uns et des autres (mais attention
à informer de manière neutre et à ne pas faire de la pure
autopromotion)
- clins d'oeil
- etc.
Avez-vous trouvé un intérêt à ces messages ? Souhaitez vous d'autres
catégories ? Souhaitez-vous en supprimer certaines ? Pourriez-vous
m'indiquer les rubriques que vous préférez ?
3/ L'organisation du débat: plusieurs contributeurs ont suggéré que
les débats soient traités par thèmes. Je suis assez réticent si ça
implique la planification des débats, dans la mesure où je pense
qu'il y a un risque de "tuer" la liste et la spontanéité des
échanges. Normalement, certains contributeurs se saisissent d'un
message qui les interpelle, et alors, un débat peut se lancer
spontanément. Toutefois, si la volonté de planifier les débats est
l'expression du plus grand nombre, j'adapterais l'outil à vos
souhaits. Nous pouvons aussi réfléchir à un peu de planification dans
des échanges spontanés (par exemple, en décrétant un thème
prioritaire pour une semaine donnée, au besoin en utilisant des
balises spéciales pour permettre aux gens de filtrer ce thème
planifié, mais en laissant ouvertes toutes les autres discussions)
4/ La fracture numérique: Tous les pays ne bénéficient pas de la même
présence sur internet. Il est manifeste que le Sénégal est
actuellement le pays d'Afrique francophone le plus "visible" sur le
net, notamment grâce à sa presse en ligne, et son message a été très
bien relayé par la qualité des contributions du forum, en particulier
de nos collègues sénégalais. La Guinée est probablement moins
présente, mais grâce au dynamisme remarquable des guinéens, je pense
que la liste a contribué à rééquilibrer la réalité car ils ont su
s'approprier l'outil pour faire connaître ce qui se passe dans leur
pays. Bravo à eux, car c'est un de nos objectifs. Par contre, je
crains que pour tous les autres pays, notre outil ne fasse
qu'accentuer le fossé, car l'expérience de ces deux semaines
pourraient nous amener à penser qu'il ne se passe rien dans le reste
de l'Afrique francophone, alors que nous savons bien que ça n'est pas
le cas. J'aimerais que vous me fassiez part de vos commentaires pour
remédier à cela, car je ne pense pas que cela relève seulement des
difficultés matérielles pour accéder au net (la plupart reçoit les
messages mais ne réagit pas, y compris en Europe francophone où il
est difficile d'invoquer les difficultés matérielles et y compris sur
des thèmes qui devraient faire réagir -j'ai tendu quelques perches
ces deux dernières semaines, sans succès).
5/ Cette liste est-elle un gadget chronophage ? Je trouve aussi
extrêmement dommage la très faible mobilisation à ce jour de nos
collègues européens francophones, notamment ceux qui ont été informés
de l'existence de cette liste et invités à s'y abonner mais ne l'ont
pas encore fait (y compris dans mon propre institut de recherche).
Nous avons, je pense, à faire face à une approche francophone
d'internet radicalement différente de nos collègues anglophones. Si
eux perçoivent comment ils peuvent utiliser les nouveaux outils, nous
nous heurtons, dans le milieu francophone une vision négative, où ces
outils sont encore trop souvent considérés comme des gadgets,
chronophages par rapport aux activités dites "sérieuses" (sic). Ne
pas se lancer dans internet est à mon avis une erreur historique, et
considérant que vous êtes les pionniers de cette révolution
technologique, je suis preneur de tout commentaire pour faire en
sorte que notre liste contribue à changer l'image d'internet auprès
des acteurs de la coopération scientifique pour le développement de
l'aquaculture africaine.
Je voudrais aussi compter sur vous pour encourager vos collègues et
connaissances concernés par l'aquaculture africaine à rejoindre notre
forum via le formulaire disponible sur <http://www.sarnissa.org/tiki-
register.php>
Merci et bien amicalement
Lionel
-------------- section suivante --------------
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URL: http://lists.stir.ac.uk/pipermail/sarnissa-french-aquaculture/attachments/2…
La page de présentation d'Olivier Clément de l'INRA permet de
télécharger de nombreux documents sur le développement durable et
notamment l'approche française des indicateurs
Minilien
<http://minilien.com/?v70mZVV5kk>
Lien direct
<http://www.bordeaux-aquitaine.inra.fr/st_pee/umr_nuage/
umr_nuage_saint_pee_sur_nivelle/fiches_chercheurs/
olivier_clement#Documents>
Chers tous,
Je participe au Dialogue Pangasius, qui fonctionne de manière assez
symétrique (NdT: au Dialogue Tilapia) mais avec un peu de retard.
Salutations cordiales (Ndt: en français dans le texte !
Bedankt ! :-) ) Roel
> De : "Bosma, Roel" <Roel.Bosma(a)wur.nl>
> Date : 13 novembre 2008 11:48:21 HNEC
> À : "Lionel Dabbadie" <lionel.dabbadie(a)cirad.fr>, <sarnissa-french-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>, <sarnissa-african-
> aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : RE: [Sarnissa-african-aquaculture] [FRxEN Crosspost]
> Tilapia Dialogue
>
>
> Dear all,
> I am involved in the Pangasius Dialogue that's runs almost parallel
> though with some delai.
> Salutations cordiales, Roel
>
> Dr. ir. Roel Bosma,
> Project manager, chairgroup Aquaculture & Fisheries,
> Animal Science Group, Wageningen University
> Office phone **31 (0)317 483861
> Office fax **31 (0)317 483937
Ces problèmes font partie du débat plus large autour du développement
de normes pour l'aquaculture responsable du tilapia, au travers du
dialogue aquaculture du WWF. Les brouillons (NdT, à ma connaissance,
en anglais seulement) sont disponibles en ligne pour commentaire à
l'adresse:
http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/aquaculture/
WWFBinaryitem10225.pdf
Angus MacNiven
Début du message réexpédié :
> De : "Angus MacNiven" <angus(a)arkm.net>
> Date : 12 novembre 2008 15:08:11 HNEC
> À : <Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk>
> Objet : Rép : [Sarnissa-african-aquaculture] niloticus threatens
> tilapia inAfrica
>
> These issues are part of the wider debate on developing standards
> for responsible tilapia aquaculture through the WWF aquaculture
> dialogue process. Draft standards are available online for public
> comment at http://www.worldwildlife.org/what/globalmarkets/
> aquaculture/WWFBinaryitem10225.pdf
>
>
> Angus MacNiven
>
> _______________________________________________
> Sarnissa-african-aquaculture mailing list
> Sarnissa-african-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-african-
> aquaculture