Contribution très intéressante de C. Ducarme (postée ici avec son
accord)
Chers tous,
La pisciculture n'est ni une obligation, ni une religion, ni une
philosophie.
C'est une prospective agricole sensée combler un besoin nutritionnel de
manière rentable.
-Demandez à la première Maman si elle est prête à attendre 9 mois
avant que
de pouvoir vendre ses produits (s'ils ne sont pas volés)
-Connaissez-vous des paysans stupides? Non, Ils ont dû faire un
choix dans
les prospectives qui étaient possibles; p.ex. le manioc n'est pas natif
d'Afrique, et pourtant quel succès.
-les "opérateur industriels" sont ils réellement présents sur leurs
fermes?
Ne s'agit' il pas d'investissements de prestige ou immobilier (ce en
quoi
ils ont raison)
-Les ouvriers compétents sont ils suffisamment payés que pour donner
tout
leur potentiel sur la ferme?
-Les engrais minéraux (quand il y en a) ne sont ils pas mieux
rentabilisés
sur les productions vivrières?
-...
Voici en ce qui me concerne qlq réflexions que je me fais, et j'avoue
qu'il
m'est parfois difficile de pousser des projets piscicoles
économiques au vu
par ailleurs des difficultés d'infrastructure et politiques
rencontrées par
les opérateurs.
Ne faisons nous pas prendre des vessies pour des lanternes???
Christian
Consommation de poisson dans l'UE en 2015 et 2030
Un rapport de la FAO, intitulé «Future prospects for fish and fishery
products in 2015 and 2030» (perspectives pour les produits de la
pêche en 2015 et 2030) présente les résultats concernant l'évolution
de la consommation, de la production et du commerce du poisson pour
les 28 pays de l'Europe, de 1989 à 2030. Le rapport montre une
augmentation de la demande européenne pour les produits de la pêche:
une augmentation de la consommation par personne, couplée avec une
augmentation de la population, signifie que l'approvisionnement net
devra augmenter de 1,6 million de tonnes. Pour répondre à cette
demande, les importations vont augmenter, augmentant également la
dépendance de l'UE par rapport au reste du monde. Le rapport explique
que «considérant que l'industrie européenne sera de plus en plus
dépendante des pays tiers pour son approvisionnement en matières
premières, il est possible que, mis à part le regroupement de
compagnies dans des consortiums, on observe que l'industrie de
capture souffre de cette compétition et décline. Les importations de
pays tiers vont bénéficier du démantèlement progressif des barrières
tarifaires et de la disparition des préférences accordées aux pays
ACP.» Le rapport ne considère pas la question de savoir si
l'approvisionnement du marché européen sera une contrainte. Étant
donné que les prix moyens des produits de la pêche sur le marché
européen sont légèrement supérieurs aux prix internationaux, le
rapport assume de façon implicite que les flux commerciaux de
produits de la pêche vers d'autres pays seront redirigés vers
l'Europe. Cela se passe déjà avec les pays africains membres du
groupe ACP. «Il y a encore un potentiel pour une croissance future
des exportations de ces pays, mais cela aura un impact négatif sur
leur approvisionnement en poissons».
Source: http://bruxelles.cta.int/
INDICATEURS SUR LE GENRE, LA PAUVRETÉ ET L'ENVIRONNEMENT SUR LES PAYS
AFRICAINS 2008
C’est le neuvième volume de « Indicateurs sur le genre, la pauvreté
et l’environnement sur les pays africains » publié par le Département
la Statistique du Groupe de la Banque africaine de développement. La
publication fournit des informations de façon générale sur les
tendances de développement touchant aux problématiques sur le genre,
la pauvreté et l’environnement dans les 53 pays africains.
Indicateurs sur le genre, la pauvreté et l’environnement sur les pays
africains 2008 est une œuvre de la Division des statistiques
économiques et sociales du Département de la statistique.
<http://www.afdb.org/portal/page?
_pageid=473,18884240&_dad=portal&_schema=PORTAL>
<http://www.afdb.org/pls/portal/docs/PAGE/ADB_ADMIN_PG/DOCUMENTS/
STATISTICS/GENDER%202008_WEB.PDF>
Bonjour chers tous ,
Je voudrais profiter de cette opportunité pour participer au débat sur le développement de l'aquaculture. Je ne voudrais pas revenir sur la différence entre les différents systèmes de production. Pour mon pays, la RDC, seul le système en étang est très pratiqué en milieu rural comme en milieu urbain.
A ce sujet, je voudrais adhérer à la vision qui recommande une aquaculcuture systémique, mieux intégrée. car, avec l'accroissement de la population, les espaces d'exploitation deviennent très rares. Il devient important de maximaliser les quelques rares espaces disponibles. Ceci nécessite une sorte d'intégration des activités agricoles.
Cette intégration porte sur la complémentarité des spéculations telles que la porcherie, les étangs piscicoles, le potager et la canardière. Chaque activité est dépendante d'une activité réalisée dans le lopin de terre. Vous comprendrez que les poissons ont basoin des escréments des canards qui, eux, ont besoin de l'eau vice versa. Les porcs ont besoin de l'eau et les poissons ont besoin par l'entremise des plontons de la fiente des porcs pour se nourrir.
Cette intégration des différentes activités permet aux aquaculteurs d'être d'abord motivés à cause de la diversification des sources des revenus voie obligée pour faire une aquaculture durable et commerciale.
Cordialement
Norbert
--- En date de : Dim 26.10.08, Gabriel Koffi D. KOKO <delkoko(a)yahoo.com> a écrit :
De: Gabriel Koffi D. KOKO <delkoko(a)yahoo.com>
Objet: [{SPAM?} score 5.9] Re : [Sarnissa-french-aquaculture] quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, "William Leschen" <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Date: Dimanche 26 Octobre 2008, 3h18
Bonjour à tous,
La réaction du Pr Morissens soulève deux questions qui mintéressent au plus haut point et je voudrais prier les amis du forum de maider à mieux les cerner. Il sagit de :
1) «Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels»
2) «Quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?». Le Togo et le Bénin « offrent certainement un environnement moins favorable que des pays mieux arrosés pour développer une pisciculture rurale».
Pour éviter de vous lasser avec un texte trop long, jai préféré consacrer un message à chacune des 2 points.
1) Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels
Je suis parfaitement daccord que nos parents, malgré leur illettrisme, sont de grands maîtres dans lallocation rationnelle des ressources. Ils savent bien évaluer le coup dopportunité. Lignorance de ces genres de choses par les « Développeurs nationaux et internationaux » a été pour beaucoup dans les grands fiascos quont été les actions de développement agricole et rural en Afrique. Cela fait donc partie du lot des causes sociologiques des échecs à répétition dans le domaine aquacole.
Il est, par ailleurs, bien vrai que le développement de laquaculture ne doit pas être une fin en soi. Mais, au lieu que les systèmes aquacoles proposés soient avant tout être concurrentiels, pourquoi ne penserait-on pas le développement de laquaculture rurale de façon systémique plutôt ? Cest-à-dire une aquaculture rurale bien intégrée aux autres activités agricoles traditionnelles du paysan. Dans un telle système lallocation et la gestion des flux de ressources sont décidées par le paysans lui-même compte de ses priorités et de ses objectifs économiques. Dans une telle approche, laquaculture na pas besoin dêtre concurrentielle mais elle devient un maillon dun système. Car, une des raisons de léchec des actions de développement aquacole est que cette activité a toujours été proposée au paysans par les « Développeurs nationaux et internationaux » comme une activité isolée sans aucun rapport avec
ce que le paysan sait faire et fait toujours. Autrement dit, ne faut-il pas que les systèmes aquacoles à proposer désormais en milieu rural africain soient avant tout des systèmes intégrés ? Il sagit de lIntégration Aquaculture-Agriculture (IAA). Cette approche nassurerait-elle mieux la pérennité et la durabilité de laquaculture rurale ?
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
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Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
De : Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk; William Leschen <william.leschen(a)stir.ac.uk>
Envoyé le : Vendredi, 24 Octobre 2008, 8h04mn 03s
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
Chers tous,
Les courrier de Monsieur Gabriel Koffi D. KOKO et de Vincent Defaux me paraissent soulever cette importante question: quand développer ou ne pas développer l'aquaculture?
Ma conviction reste que le développement aquacole ne doit pas être une fin en soi et qu'il convient au contraire d'analyser de très près les chances de succès et les risques d'échecs avant d'initier un quelconque projet de développement aquacole. Les échecs passés de la pisciculture africaine invitent à la prudence et à l'exigence.
Les systèmes aquacoles proposés doivent avant tout être concurrentiels
- en mettant sur le marché des produits concurrentiels par rapport à ce qui existe (moins chers, de meilleure qualité et la concurrence ne concerne évidemment pas que le poisson mais également les autres produits carnés). Exemple: pendant des années les marchés d'Afrique de l'Ouest ont été littérallement inondés par les chinchards débarqués à très bas prix par des bâteux de pêche étrangers: cette concurence tirait le prix du tilapia vers le bas et en rendait la production en pisciculture économiquement difficile.
- en offrant aux exploitants (fermiers, investisseurs), un système de production qui utilise les facteurs de production disponibles (eau - foncier; technicité - travail - main d'oeuvre; capital) de façon concurrencielle par rapport à d'autres spéculations agricoles ou autres. Exemples:
1/ Marc oswald avait très bien décrit le conflit d'intérêt existant chez des fermiers ivoiriens entre la mobilisation de leur travail sur un atelier aquacole tout au long de l'année et les impératifs de mobilisation totale et absolue du travail sur des cultures vivrières jugées absolument prioritaires pendant de courtes périodes. Ce conflit d'intérêt a conduit des fermiers à abandonner le système aquacole proposé jugé trop contraignant pendant les périodes de forte mobilisation du travail par les cultures vivrières de base.
2/ Un commerçant souhaite investir son capital dans la pisciculture mais souhaitera évidemment que son investissement aquacole soit plus rentable qu'un investissement commercial alternatif.
La valorisation des facteurs de production par la pisciculture doit donc être analysée à l'aune de leur possible utilisation alternative dans le cadre d'autres spéculations agricoles ou, éventuellement, autres. Les agriculteurs sont particulièrement sensibles aux questions touchant la meilleure valorisation de leurs terres, de leur main d'oeuvre et de leurs ressources financières.
Enfin, d'une façon générale on évitera de proposer à un exploitant potentiel un système de production ou d'élevage faisant appel à un facteur de production dont il ne dispose pas naturellement. Beaucoup de fermiers africains disposent ainsi de main d'oeuvre (la leur et celle de leur famille) et de foncier MAIS PAS de capital. Dans un tel cas, la promotion de systèmes d'élevage nécessitant des mobilisations financières importantes est inadaptée et ont pour corollaire une mauvaise gestion des fonds de roulement et des crédits conduisant à l'échec (v/courrier de Vincent Defaux).
Ce long préambule me conduit à évoquer le problème de la pisciculture au Togo évoqué par Monsieur Gabriel Koffi D. KOKO et au Bénin tout proche. Ces deux pays sont riches de traditions piscicoles extensives (les acadjas et les trous à poissons) dans les zones côtières mais souffrent d'une pluviométrie bien plus faible que leurs grands voisin à l'Ouest et à l'Est, le Ghana et le Nigeria. A ce titre ils offrent certainement un environnement moins favorable que des pays mieux arrosés pour développer une pisciculture rurale s'appuyant sur des étangs de barrage ou alimentés en dérivation. Leur vocation aquacole s'en trouve forcément pour partie limitée. Le Bénin a cependant entrepris ces dernières année une passionante intensification de l'exploitation des trous à poissons du bas Ouémé (whedos) qui étaient à l'origine des systèmes de capture et deviennent ainsi de véritables étangs piscicoles.
Amicalement à tous,
Pierre Morissens
Pierre Morissens
Unité Propre de Recherche "Aquaculture et gestion des ressources aquatiques"
Département Persyst
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le
développement (Cirad)
TA B-20/01
Avenue Agropolis
34398 Montpellier cedex 5, France
e.mail : pierre.morissens(a)cirad.fr
tel : 33 (0)4 67 04 63 84
fax : 33 (0)4 67 16 64 40
_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture
Bonjour à tous,
Tout d'abord, je voudrais souhaiter la bienvenue à ceux qui nous ont
rejoint ces dernières heures :
- Abdoulaye Niane
- Yao Laurent Alla
- Jean-François Baroiller
- Jean-Marc Libioulle
- Célestin Blé
- Mamadou Sene
- Daniel Komlan
N'hésitez pas à vous présenter et à poster ici les dernières
nouvelles dans votre pays, région ou domaine d'activité afin de
faciliter les échanges entre nous ! Merci par avance.
Je voudrais aussi remercier tous les intervenants qui ont lancé le
forum ces derniers jours avec des discussions particulièrement
intéressantes.
Sinon, j'ai commis une erreur en indiquant à certains une adresse
pour s'abonner qui vous permet d'être inscrits sur la liste, mais ne
vous donne pas accès au site web et notamment au contenu du
Compendium Aquaculture. J'en suis vraiment désolé et vous présente
mes excuses. Je crois que ça concerne très peu de personnes, mais que
tous ceux qui n'ont pas accès au site http://www.sarnissa.org/ et/ou
qui n'ont pas rempli le fichier Excel avec leurs coordonnées entrent
en contact avec moi par email privé : lionel.dabbadie(a)cirad.fr
D'une manière générale, si vous souhaitez recommander à des gens de
s'abonner, conseillez-leur d'utiliser ce lien (qui est accessible
depuis la page d'accueil) :
<http://www.sarnissa.org/tiki-register.php?bl=y> (vous pouvez choisir
d'afficher le formulaire en français en changeant le réglage English
par Français dans le cadre supérieur gauche)
En vous souhaitant de bons échanges sur la liste, bien amicalement
Lionel Dabbadie
Bonjour tous,
Je suis avec une grande attention les débats sur cette thématique de développement de l'aquaculture.
Les différentes expériences exposées représentent pour moi des sources d'inspirations et d'instructions professionnelles. C'est pourquoi je suis d'avis lorsque Lionel dit que c'est pas mauvais de dire tout pour un début et de laisser les intéressés sur chaque sujet de réagir soit positivement ou négativement d'où le sens des débats sur un thème complexe et riche d'enseignements qu'est l'aquaculture.
Par ailleurs, pour une meilleure lisibilité des points de vue donnés sur un sujet par un participant du forum,il me semble intéressant de situer les contextes du sujet ou de la question.C'est à dire, préciser quelle aquaculture ou pisciculture: ( extensive, intensive; eau douce, marine, mono ou polyculture; individuelle, groupement ou coopérative;étang de dérivation ou de barrage; de production ou de transformation; alevins achetés ou produits par l'exploitant voire le mode d'appui technique et d'encadrement ...)
C'est pour me permettre de participer efficacement dans les débats que je souhaite certaines de ces définitions.
Sachant que chaque expert ayant travaillé en Guinée dans le domaine piscicole a toujours revendiqué la pertinence de son approche méthodologique et technique en la matière. Ce qui est du reste naturel et normal lié aussi aux écoles de formation de chaque expert.
Les expériences piscicoles en Guinée sont riches d'enseignements de réussite mais aussi d'échecs. Elles sont tirées de projets pilotes et de développement mis en œuvre dans la même région en 9 ans ( 1997-2007) par les acteurs en collaboration avec le Gouvernement à travers le ministère de la pêche et de l'aquaculture. Ce sont: IRD/UE, FAO, VSF/HCR, GTZ/KFW,AFVP/APDRAF/AFD , JICA/OAFIC, BAD/GOUV, autres ONG Internationales
J'ai participé en qualité de cadre technicien du Ministère à la conception de' ces projets, j'ai suivi leur mise en oeuvre et assuré leur suivi évaluation pour la définition d'une politique harmonisée et adaptée en la matière.
A travers ces déclarations je serai mieux compris et reste à la disposition de tous pour échanger et partager
Sidiki keita, directeur régional pêche et aquaculture
guinée
--- En date de : Mer 29.10.08, Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com> a écrit :
> De: Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
> Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
> À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
> Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 20h35
> Le 29 oct. 08 à 19:29, Cécé Moïse THEA a écrit :
>
> > Mr le président de conférence pardon analyser
> lesidées avant de les
> > publier à tous.
>
> Bonjour,
>
> Je suis ravi de votre intervention et je suis entièrement
> d'accord
> avec vous sur les problèmes que vous pointez dans les
> chiffres cités.
> Je ne répondrais pas à vos questions, n'ayant pas la
> solution, mais
> j'espère que les réponses aux messages de la journée
> permettront
> prochainement d'y voir plus clair. Par contre, je
> revendique aussi le
> droit (au moins au début) de publier des informations
> "médiatiques"
> ou d'opinion (parfois polémique), même si elles
> contiennent
> manifestement des erreurs, car elles permettent de
> générer un débat
> de qualité, on le voit bien depuis quelques temps.
>
> Je ne connais pas la situation actuelle au Sénégal ou en
> Guinée, mais
> il y a des gens qui ont cette connaissance et vous en
> faites partie.
> Si on veut faire évoluer la manière d'aborder le
> développement de
> l'aquaculture africaine, il faut que les gens comme
> vous partagent
> leur expertise de manière à aller dans la bonne
> direction. C'est
> l'objectif du projet Sarnissa et puisque mon message
> vous a fait
> réagir, j'espère que vous allez continuer à partager
> votre expertise
> avec nous. Que pensez-vous du développement de
> l'aquaculture au
> Sénégal (et aussi en Guinée), des enjeux, des
> contraintes, des
> atouts, des politiques publiques, etc. ?
>
> Merci et bien cordialement
>
> Lionel Dabbadie
>
Je réagit au programme acquacole du Sénagal tel que annoncé ici et demade des informations. En même temps je demande aux participants à cette conférence de donner des idées claires et vraies pour faciliter la lutte contre la pauvreté en Afrique et particulièrement développer cette activité acquacole.
Les cent mille tonnes anoncées je veux savoir c'est sur combien d'hectare de surface?
Puisque le plus grand rendement que j'ai pu observé dans les piscicultures pratiquées sur étangs sont de l'ordre de 10 tonnes par ha et par an, si en cinq ans on se propose cent mille tonnes cela demande environ 100000/50= 2000 ha d'eau. De plus quel est vraiement la productivité de ces lacs artificiels qui ne dépendront que des apports naturels?
Une surface de 17 ha avec 2 m d'eau (comme profondeur moyenne) donne plutôt un volume de 170000*2= 340000m3, tandis que 500m3 d'eau avec 2m d'eau ne donne que 2,5a de surface, quel est la vraie valeur de vos données? Un bassin qui fait 17 ha et qui ne contient que 500m3d'eau ne peut avoir qu'une profondeur de 3 mm qui ne peut même pas mouiller le quart de la nagieoir pectorale d'un alevins de de tialapia de 1,5 mois.
Je suis intéreesé par ce sujet puisque je suis entrain de mettre en place une pisciculture dans ce pays exactement au sud est à Kédougou et je suis donc au coeur de l'actualité sénégalaise avec la GOANA et les bassins de rétention en projet.
Mr le président de conférence pardon analyser lesidées avant de les publier à tous.
En tout cas rien n'est impossible, les bassins de rétention pourraient produire du poisson de qualité dans cette région, il faut s'y investir mais les rendements je ne sais pas s'il vont être plus que les 10 tonnes par ha. Je rajoutte que l'aménagement des plaines inondables (mais avec beaucoup de coût puisque nécessitant soit un pompage régulier ou des mésures de corrections ( lutte contre les crues et contre les iniltrations) couteuses pourraient nous aider à essayer d'atteindre l'objectif dans cette région...
Prière de répondre à mes questions.
THEA Cécé Moïse
Président de l'Association des Animateurs Piscirizicoles de Guinée Forestière
Actuelement en appuis au projet Piscicoles de Samecouta avec le CIDS
--- En date de : Mer 29.10.08, Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr> a écrit :
De: Pierre Morissens <pierre.morissens(a)cirad.fr>
Objet: Re: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : [ Sénég al] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
À: sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk, lionel.dabbadie(a)cirad.fr
Date: Mercredi 29 Octobre 2008, 10h58
Chers tous,
Suite à la réaction positive de Mr Gabriel Koffi D. Koko, j'aimerais beaucoup en savoir plus sur
- les politiques aquacoles publiques et leurs évolutions récentes au Sénégal,
- la mise place des nouveaux projets aquacoles dans ce pays
- l'impact que ces actions ont eu ces dernières années sur les productions et le développement rural
Qui peut me renseigner sur ces points?
Bien cordialement à tous
Pierre Morissens
At 15:14 28/10/2008, you wrote:
Chers tous,
Voila ce que j'appelle une «vraie politique de développement aquacole»: des actions pertinentes, claires et adaptées soutenues par une volonté et un engagement politiques.
À ce prix, et chaque pays développant son petit potentiel, l'Afrique pourra réaliser son Boom Aquacole. En tout cas, c'est mon rêve.
Bien à vous,
Gabriel Koffi D. KOKO, DMV, M.Sc.
4-936, Rue Pouliot
Québec (Qc) G1V 3N9 Canada
Tel (+418) 651-6598
Cel (+418) 930-6644
Fax (+418) 656-3766
Skype: superkokor
www.fishforafrica.org
De : Lionel Dabbadie <courriers.listes(a)gmail.com>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Lundi, 27 Octobre 2008, 14h48mn 19s
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
< http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
_______________________________________________
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Le projet SARNISSA lance un grand concours de photo dont le gagnant
remportera les deux ouvrages en anglais Urban Aquaculture et Rural
Aquaculture, d'une valeur de 275 US$
Le gagnant sera celui qui fournira le plus joli cliché en rapport
avec le développement ou la recherche aquacole africaine. Les photos
doivent être prises par la personne qui les soumet au concours car
elles seront incluses dans le Compendium Aquaculture http://
www.cabicompendium.org/ac/home.asp et sur le site web SARNISSA
www.sarnissa.org.
Les photos doivent être adressées en pièces jointes par email avant
le 30 November 2008 à William Leschen wl2(a)stir.ac.uk.
Le règlement (en anglais pour le moment) peut être téléchargé ICI -
merci de le lire avec attention, chaque personne peut soumettre
jusqu'à 5 clichés.
Les photos ne seront pas jugées sur leur qualité photographique mais
sur leur contenu, et leur message – une photo vaut mille mots. Le
thème ne doit pas obligatoirement être restreint aux aspects
techniques de l'aquaculture ou de la recherche, mais peut inclure des
images liées à des sujets annexes tels que: marché et
commercialisation, transport de poissons, aliment, moyens
d'existence, les hommes et les femmes de l'aquaculture, les
réglements, le gouvernement, les ONG etc.
Bonjour chers membres du forum,
J'avoue que j'aurais dû ajouter à ma réaction d'hier la phrase suivante: « pourvu que ce ne soit pas un coup médiatique dont seuls les politiciens ont le secret».
Néanmoins, depuis hier, j'ai commencé à secouer les contacts au Sénégal pour en savoir plus sur le sous-secteur. J'attends même des documents de première main de la Direction de la Pêche Continentale et de l'Aquaculture dans le cadre de « LÉtude de caractérisation de la pêche continentale dans la Région de Matam » pour laquelle notre bureau a soumis un dossier de manifestation d'intérêt.
Dès que j'aurai des informations divulgables, je n'hésiterai à les communiquer sur le forum.
Mais si vous le désirez, vous pourrez contacter la DPCA à l'adresse:
Direction de la Pêche Continentale et de lAquaculture
BP. 17 677 Dakar-Liberté (Sénégal)
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De : Mikolasek <olivier.mikolasek(a)cirad.fr>
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Mardi, 28 Octobre 2008, 17h05mn 14s
Objet : Re: [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Aquaculture au Sénégal: quelles réalités au-delà de la médiatisation ? Quels impacts des politiques publiques annoncées ?
i) Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole, Soleil, du 28 octobre 2008 http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3880
ii) AQUACULTURE : Djibo Ka : « Faire du Sénégal un pays exportateur » Soleil, du 18 octobre 2008, voir ci-dessous
100.000 tonnes de poisson d'Aquaculture en 2010 au Sénégal, Soleil du 19 janvier 2009, voir ci-après
iii)"De 2008 à 2010, un financement de 53 milliards de francs CFA (80 millions d'euros) a été prévu pour le secteur de la pêche dont 13 milliards FCFA (13,8 millions d'euros) pour l'aquaculture, selon le directeur de ce secteur au ministère de l'Economie maritime, Matar Diouf." http://www.jardinsdumaroc.com/-Le-Senegal-cherche-a-relancer-le-secteur-de-… AFP, 2007
iv) Après des années déchecs, le Sénégal veut relancer lélevage de poissons: "Parallèlement, la production nationale de poissons délevage est officiellement passée de 150 tonnes en 2000 à 300 tonnes en 2006, très loin de lobjectif de production de 100.000 à 110.000 tonnes fixé dans le plan dactions 2005-2010" mercredi 29 août 2007 Posté par David Naulin http://cdurable.info/Apres-des-annees-d-echecs-le,474.html
v)lEtat veut promouvoir la pisciculture pour relever le gap entre la production au niveau des débarquements et les prises naturelles. Cest dailleurs, renseigne-t-il, dans ce sens que lEtat du Sénégal a mis en place une agence pour la promotion de laquaculture (Apa). http://www.soninkara.com/informations/actualites/developpement-de-laquacult…
vi) et beaucoup d'autres articles de presse
Bonjour,
Est-ce que les acteurs engagés dans l'aquaculture au Sénégal pourrait nous dire où en en est l'aquaculture 3 ans après cette volonté de relance affichée ?! en fait nous avons très peu d'inscrits sénégalais, alors n'hésitez pas à envoyer ce message à vos contacts, collègues et amis sénégalais
Bien cordialement,
Olivier Mikolasek
UR aquaculture et gestion des ressources aquatiques
CIRAD
Animateur du projet Construction de l'Innovation piscicole en Partenariat (CIP), Ouest Cameroun
Dschang, Cameroun
tel 00 (237) 99 35 24 22 (Cameroun)
tel 00 (33) 4 67 04 63 65 (France)
www.cirad.frwww.aquatrop.cirad.frwww.sarnissa.org
Quelques autres info glanées sur le web après lecture de cet article :
1.Plan stratégique du développement de l'aquaculture et la pêche au Sénégal, 2001
https://iodeweb1.vliz.be/odin/bitstream/1834/1711/1/Pêche-Aquaculture-Seneg…
2. Valorisation du potentiel écologique et hydro-agricole de la vallée du Fleuve Sénégal dans le département de Dagana par l'aquaculture intensive d'Oreochromis niloticus
Durée : 2006-2010
Coordonnateur : Charles MÉLARD, ULg
Budget : 363 730,36
http://www.cud.be/content/view/588/362/lang,/
NB : Beaucoup d'imprécisions dans cet article : <http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635> du 28 octobre 2008
500m3 et 2 m de profondeur : 250m2
170.000 m2 (17 ha)x 2m = 340.000m3
Il reçoit 17 tonnes de Richard Toll ?
Ou devrait produire 17 tonnes (1 tonne/ha sur 17 ha) à l'issu des 6 mois d'élevage;
Toujours du même journal http://www.seneweb.com/news/article/212.php :
AQUACULTURE: 100.000 tonnes de poissons attendues dici à 2010, Le Soleil: Jeudi 19 Jan 2006
Le Premier ministre, Macky Sall, a procédé hier à lempoissonnement dun des trois bassins de rétention de Mont Rolland, dans le département de Tivaouane. Dici à 2010, le Sénégal prévoit daménager 7500 étangs de pisciculture et espère en récolter 100 000 tonnes de poisson. Ce qui va faciliter lobservation des repos biologiques.
Mont Rolland a étrenné hier, dans une ambiance festive, un bassin de rétention empoissonné avec 70.000 alevins. Ce qui correspond à une récolte de 10 à 12 tonnes de poissons dans 6 mois pour une valeur commerciale estimée à 10 millions de francs Cfa environ, selon le Premier ministre Macky Sall qui a présidé la cérémonie.
Les Mont Rollandais, qui ont trois bassins de rétention, ont des raisons supplémentaires de sestimer heureux. Car, selon Mactar Diouf, le directeur de la Pêche continentale et de lAquaculture, ce bassin de rétention, empoissonné hier, est lun des meilleurs ouvrages réalisés par le Génie rural au regard de ses caractéristiques. Il a une profondeur de 5 à 6 m, avec une capacité variant entre 180.000 à 200.000 m3. De même, précise M. Diouf, leau est neutre, la température bonne, etc. , ce qui nest toujours pas le cas ailleurs.
Dans son discours, le Premier ministre assure que le Sénégal va jouer à fond la carte de la pêche continentale et de laquaculture à travers les bassins de rétention. « Lambition du gouvernement articulé à la Stratégie de croissance accélérée (Sca) est daménager environ 7500 étangs de pisciculture à lhorizon 2010 dont 3600 prévus dici à 2008 afin que cette opportunité de création de richesses soit saisie partout dans le pays, en permettant aussi à chaque village sénégalais de disposer de sa propre source de protéines animales », souligne Macky Sall. Et les projections effectuées par le ministère de lEconomie maritime, cest un objectif de 100 000 tonnes qui pourrait être atteint grâce à laquaculture, à lhorizon 2010, selon lui.
Pour le Premier ministre, la raréfaction de notre « pétrole bleu », le poisson, tant prisé par les Sénégalais, est due aux changements climatiques, mais aussi à la forte pression sur les ressources halieutiques. Voilà pourquoi il présidera, au mois de février 2006, un conseil interministériel consacré aux nouvelles stratégies de développement du secteur de laquaculture.
Doléances
« Laquaculture au Sénégal a un avenir à moyen et long termes si lon considère son haut potentiel pour faire face à la demande croissante en produits halieutiques, atténuant en même temps la forte pression constatée actuellement sur les pêches de capture », relève le Premier ministre en ajoutant que notre pays possède déjà un important réseau hydrographique et plus de 4000 bassins artificiels ou naturels dont la plupart peuvent servir de support au développement de laquaculture.
Ainsi, selon M. Sall, des régions de lIntérieur non dotées de cours deau, peuvent, grâce aux bassins de rétention disséminés à travers le territoire national, devenir de véritables pôles de croissance grâce à laquaculture. Toujours pour développer ce secteur, un plan daction de la pêche continentale et de laquaculture dont le coût de mise en uvre est évalué à 18,5 milliards a dailleurs été adopté en Conseil des ministres.
Le président du Conseil rural de Mont Rolland, Birane Ciss, souligne que la mise en uvre de ce bassin permettra aux jeunes de cette localité de gagner dignement leur vie. Cela va aider à fixer les jeunes chez eux et leur éviter ainsi daller à laventure à la recherche du travail ailleurs, de lavis de Saliou Mbengue, le président du comité de gestion du bassin.
Par ailleurs, le Premier ministre, dont le cortège a rallié Mont Rolland via une route cahoteuse dans un brouillard latéritique, a été accueilli par des brassards rouges et des pancartes sur lesquelles fleurissaient clairement la principale doléance des manifestations : le bitumage de la route Thiès-Notto- Gouye Diama. Macky Sall a promis aux populations la fin de leur calvaire en disant que les travaux du bitumage vont démarrer à la fin de 2006 pour être achevés en 2007.
Auteur: JOSEPH BIRAME SENE
-----Message d'origine-----
De : sarnissa-french-aquaculture-bounces(a)lists.stir.ac.uk [mailto:sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk] De la part de Lionel Dabbadie
Envoyé : lundi 27 octobre 2008 19:48
À : sarnissa-french-aquaculture(a)lists.stir.ac.uk
Objet : [Sarnissa-french-aquaculture] [Sénégal] Faire du Sénégal un grand pays aquacole
Empoissonnement des bassins de rétention : Faire du Sénégal un grand
pays aquacole
<http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40635>
Dans le cadre du programme national de pisciculture, le ministre
dEtat, ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature,
des Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a
procédé à lempoissonnement du bassin de rétention de Sébi-Ponty. Il
a profité de loccasion pour annoncer les ambitions du Sénégal dans
ce domaine, qui est de devenir un grand pays aquacole.
Un slalom sur une piste sablonneuse, encadrée par des champs de mil.
La procession des véhicules se fait au cur dune nature fraîche et
verdoyante et dun tapis herbacé assez élevé, signes dune
pluviométrie abondante. Au fond de la piste, se dessine une immense
étendue deau dans un relief accidenté. Au milieu du vaste bassin, un
ancien bâtiment en jaune avec un pont qui trône au milieu. Une
ancienne machine de pompage, nous dit-on. Le bassin de rétention de
Sébi-Ponty, situé dans le quartier de Deni Demba Codou, a fait le
plein en cette matinée de mardi. Jour choisi par le ministre dEtat,
ministre de lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, pour
lempoissonnement de ce bassin. Un bassin qui comme le village de
Sébi-Ponty, a une longue histoire. Ancien vivier des hauts cadres
africains, avec son célèbre Ecole Normale, Sébi-Ponty garde toujours
des vestiges de ce passé. Les ruines de lEcole Normale et le bassin
de rétention. Délégué du quartier de Deni Demba Codou, El hadji
Ousseynou Gueye se rappelle lépoque où le bassin alimentait en eau
les pensionnaires de lEcole Normale. « Le bassin a été aménagé par
les blancs du temps de lEcole Normale. Cest la machine située au
milieu du bassin qui pompait leau avant dêtre filtrée par une autre
machine et acheminé vers lEcole Normale » renseigne le vieux
Ousseynou Gueye. Comme Sébi-Ponty et lEcole Normale, le bassin avait
perdu de son lustre avant dêtre réhabilité cette année par la
Direction du Génie Rural, des Bassins de rétention et lacs
artificiels. Aujourdhui, il sert aux populations pour diverses
activités agricoles et délevage, auxquelles sajoutera dans quelques
mois la pisciculture. Dans le cadre du programme national
daquaculture piloté par lAgence nationale de la promotion de
laquaculture, il a été procédé à lempoissonnement dun certain
nombre de bassins dont celui de Sébi-Ponty. Dune capacité de 500 m3
et dune superficie de 17 hectares, ce bassin a reçu 17 tonnes de
poisson de lespèce tilapia, en provenance de Richard Toll.
100 000 tonnes de poisson en 5 ans
Lors de cette cérémonie, le ministre dEtat, ministre de
lEnvironnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de
Rétention et de Lacs Artificiels, Djibo Leyti Ka, a fait part des
ambitions de son département de faire du Sénégal, un grand pays
aquacole. « Nous avons un programme national daquaculture qui a été
adopté par le gouvernement et qui se donne comme objectif, de
produire en 5 ans, 100 000 tonnes de poissons et autres produits
aquacoles. Jen suis très heureux et fier parce que je crois à
laquaculture. Cest une alternative à la pêche maritime. On dit que
la mer na plus de poisson, il faut donc trouver une solution. Le
Sénégal a pour ambition dêtre un des premiers pays aquacole de
lAfrique, à limage de lEgypte et du Nigéria. Cest pourquoi
lAgence nationale de la promotion de laquaculture a été crée et
elle est très importante dans le dispositif institutionnel » estime
Djibo Leyti Ka. Il a ajouté que dans 6 mois, au minimum, les
populations vont commencer à pêcher dans ce lieu. « Ce bassin fait
500 m3 deau, avec une profondeur moyenne de 2 m et une surface de 17
hectares. Le rendement, cest une tonne à lhectare. Si tout se
déroule comme prévu, dans 6 mois, il y aura 17 tonnes de poissons.
Cest extrêmement important parce que ce sont des protéines animales
utiles à lhomme. Nous allons généraliser ces bassins pour créer des
richesses, une bonne alimentation » poursuit-il. Les populations
locales elles, se sont mobilisées au tour dun comité de gestion pour
veiller à ce que les poissons puissent grandir.
Pour ce faire, le délégué de quartier affirme quils vont interdire
certaines activités autour du bassin. Ces populations,
essentiellement tournées vers lagriculture, vont ainsi utiliser le
bassin à dautres fins. Cest pourquoi, ils ont apprécié à sa juste
valeur cet empoissonnement. Par la voix du maire de Diamniadio,
Abdoulaye Ndoye, elles ont remercié les autorités pour ces efforts.
Oumar NDIAYE
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