Bonjour Borrel,
Merci pour ton questionnement.
En effet, pour ma part le développement d'un secteur complexe comme l'aquaculture ne peut pas se faire en se focalisant uniquement sur une ou deux options comme se fixe les politiques gouvernementales. La durabilité de ce secteur ne pourra se faire qu'à travers une coexistence de toutes ces différentes formes (petits et gros). les gros en vendant leur  excédent d'alevins aux petits assurent la durabilité de l'ensemble.
Bonne réflexion
 
 Thomas EFOLE EWOUKEM, Dr
Aquaculture &Environment,
Senior Lecturer

Laboratory of Ichthyology and applied Hydrobiology
Department of Forestry Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences
University Of Dschang
ADESA general coordinator
P. o. Box: 222 Dschang - Cameroon
phone: (237) 99 07 30 98
email: efole_thomas@yahoo.fr


Le Dimanche 20 juillet 2014 9h40, borrel kuate via Sarnissa-african-aquaculture <sarnissa-african-aquaculture@lists.stir.ac.uk> a écrit :


Bonsoir cher membres,
Un problème me turlupine depuis un certain temps et j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur la question.
En effet, je me questionne sur l’orientation du développement de  l’aquaculture en Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus particulièrement au Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me semble apparaitre entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs.
Le gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de pisciculture en cage au Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les chercheurs de leur cote au vue des orientations de leurs travaux de recherche, des projets qu’ils élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une durabilité de l’activité.
Ces deux objectifs poursuivis sont certes nobles l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu divergents. N’est-il pas important au moment où les divers acteurs semble se mettre résolument a la tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon définitive une dynamique durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de l’aquaculture et la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique Sub-Saharienne ? Quelles sont les limites ?
BORREL KUATE
Ecole Des Sciences et de Médecine Vétérinaire
Université De Ngaoundéré -Cameroun