Merci Mr. Jerome et Mr. Diallo,
Personnellement je pense que la strategie adoptee par le Senegal et certainement dans d'autres pays de la region ne resoudra pas le probleme car pour la plupart du temps les intrants sont distribues gratuitement aux pisciculteurs. Tant que le pisciculteur ne participe pas aux fiancement de l'activite, il ne le prendra pas au serieux, ce qui fait qu'il est tres facile de retrouver de l'aliment pour poisson sur le marche locale pour nourir la volaille.
L'autre probleme reste la dispersion des ressources par exemple voir developper l'activite dans tout le territoire en meme temps. Je pense qu'il serait plus judicieux de cibler une zone, ou de construire une ferme et de concentrer toutes les ressources disponibles (financiers, humains) sur ce site et d'en faire une ferme pilote.
Il est difficile ou meme impossible de voir les produits aquacoles dans nos marches, dans ce cas qui va croire reellement a cette activite; notez bien nombreux sont les aquaculteurs qui n'investiront jamais leur propres moyens dans l'aquaculture. Les rares qui y croient n'accederont jamais a un financement provenant de nos banques, qui eux aussi ne sont pas et ne seront jamais disposees a prendre de risques.
LY China
Production Manager
Huidong Fine Grain Sea Products
Date: Thu, 16 Feb 2012 09:06:29 +0000
From: dembajallo@yahoo.fr
To: sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
Subject: [Sarnissa] Re : [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République Démocratique du Congo (RDC)
Je suis tout à fait d'accord avec vous Jérôme a cerné toute la portée de la problématique de l'aquaculture en Afrique en général. c'est les mêmes contraintes qu'on retrouve au Sénégal dès lors il faudrait qu'on se décide de manière très réfléchie quelle stratégie doit on prendre.
Cordialement
DEMBA DIALLO
Géographe-Urbaniste-Ecologiste et Gestion des Ecosystèmes Aquatiques
Domicile:(221) 33 961 72 10
Portable : (221) 77 653 95 45
De : "rbrummett@worldbank.org" <rbrummett@worldbank.org>
À : sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
Envoyé le : Mercredi 15 février 2012 14h19
Objet : Re: [Sarnissa] [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [{SPAM?} score 7.0]
{SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République Démocratique du Congo (RDC)
Je ne connais pas la traduction en français de “common sense” mais pour moi, Jérôme a bien capturer l’essentielle de ces débattes.
Randall Brummett
Senior Aquaculture Specialist
World Bank
1818 H Street NW
Washington, DC 20433
Tel: 1 202 473 2853
Mob: 1 202 380 6623
Jérôme Lazard ---02/15/2012 07:00:13 AM---chers tous, nous tournons en rond sur ces 2 thèmes depuis des mois:
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Jérôme Lazard <jerome.lazard@cirad.fr> |
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sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk |
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02/15/2012 07:00 AM |
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Re: [Sarnissa] [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: [{SPAM?} score 7.0] {SPAM?} Re: Support d'aquaculture en République Démocratique du Congo (RDC) |
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sarnissa-french-aquaculture-bounces@lists.stir.ac.uk |
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chers tous,
nous tournons en rond sur ces 2 thèmes depuis des mois:
-pisciculture de subsistance ou pisciculture commerciale?
-espèce autochtone à tout prix au nom de la sauvegarde de l'intégrité des écosystèmes ou introduction "réfléchie" de certaines espèces performantes lorsque le milieu en est dépourvu?
la question ne peut pas être traitée de façon universelle mais doit l'être au cas par cas et je vous renvoie aux très nombreux échanges et prises de position figurant sur les forums Sarnissa en Français et en Anglais sur ces sujets.
il n'en reste pas moins que:
-50 ans de (non)développement de la pisciculture sur le continent africain ont largement démontré que les initiatives de développement d'une pisciculture de subsistance s'arrêtaient en même temps que la source de financement qui leur avait donné naissance. lorsque l'on parle de "qualité des alevins", celle-ci a un coût et celui-ci doit, à un moment ou à un autre, être supporté par les pisciculteurs qui doivent donc avoir des entrées d'argent (idem pour l'aliment).
-concernant l'introduction d'une espèce exotique considérée comme performante, chaque pays est maître chez lui (sauf en cas de partage d'un système hydrographique, cas fréquent) et doit conduire une réflexion avant de prendre une décision. elle est compliquée car elle doit être guidée par un certain dogmatisme et une dose de pragmatisme. on peut imaginer des zones protégées, d'autres non. par ailleurs, il convient aussi de recenser les introductions déjà effectuées par des opérateurs privés (ou publics .....) sans rien demander à personne: on sera surpris de constater que, dans de nombreux cas, l'espèce en question est déjà présente!!
bien amicalement,
jérôme lazard
Le 14/02/2012 22:50, Célestin Boua Atsé a écrit :
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