From: NEPAD [mailto:info@nepad.org]
Sent: 15 August 2011 12:26
To: William Leschen
Subject: Newsletter from the NEPAD Agency

 

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Agence de Planification et de Coordination du NEPAD
La lettre officielle mensuelle d'informations électronique de l'Agence du NEPAD

SOMMAIRE

Zuma en appelle aux investissements africains pour le développement du Continent...

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Pour les prochaines éditions, nous voudrions nous assurer que vous recevriez la lettre d'informations du NEPAD dans la langue de votre choix. Veuillez, s'il vous plait, indiquer ci-dessous votre choix lingusitique: Anglais ou Français
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Les Dirigeants célèbrent le dixième Anniversaire du NEPAD...

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Déclaration UA/NEPAD sur le plan d'action du G20 sur la volatilité des prix des denrées alimentaires et l'agriculture

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"L'aide extérieure ne suffit pas pour assurer le développement de l'Afrique"

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Le NEPAD et la CEEAC signent un Protocole d'Accord sur le renforcement de la gouvernance dans le secteur de la pêche…

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Visite d'une délégation gabonaise au NEPAD pour aborder les questions d'éducation et de santé génésique

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AGENDA

Réunion du Cadre Stratégique de l'Agriculture et de l'Adaptation au Changement Climatique
17-19 Août 2011
Durban, Afrique du Sud

Forum de l'Afrique Australe sur la Gouvernance d'Internet
1-3 Septembre 2011
Johannesburg, Afrique du Sud

Série portant sur la Migration et le Développement : Briefing sur la Coopération Sud-Sud
6 Septembre 2011-08-05
New York, Etats -Unis

Conférence sur l'Investissement Vert en Afrique
14-16 Septembre 2011
Londres, Royaume Uni

Troisième Réunion Régionale sur l'Effectivité du Développement
28-30 Septembre 2011
Addis-Abeba

Forum Mondial des Affaires
5-6 Octobre 2011
New York, Etats-Unis

ANNONCES

Pour plus d'information sur les activités du NEPAD lors du 17e Sommet de l'UA, consultez notre page sur le Sommet.

Visitez notre site web pour être informé des activités programmées dans le cadre de la célébration du 10è anniversaire du NEPAD…

Nouvelle publications

« Le PDDAA en pratique: Mise en exergue des réussites ». Ce rapport ainsi que les documents relatifs aux succès du PDDAA sont à présent disponibles sur le site web du NEPAD. Cliquez ici pour télécharger le rapport.

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LIENS UTILES

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commission.org

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CONTACTEZ-NOUS

Unité de Communication
de L'Agence du NEPAD
Tel:+27 (0)11 256 3600
Email: info@nepad.org
www.nepad.org

RÉDACTION

Dr Andrew Kanyegirire
(English)
Mr Gilles Eric Foadey
(French)
Ms Benita Nsabua

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Zuma en appelle aux investissements africains pour le développement du Continent

Malabo, Guinée Equatoriale – Le Président de la République Sud-Africaine, Son Excellence Jacob Zuma a demandé aux nations africaines de mobiliser des ressources pour soutenir le développement du continent qui fait face à des difficultés financières dues à ce qu'il est convenu d'appeler le « printemps arabe ».

L'Afrique avance dans la bonne direction avec une priorité portée sur la croissance économique, mais elle a besoin de fonds pour maintenir cette dynamique, a-t-il affirmé aux délégués présents en Guinée Equatoriale, à la veille de l'ouverture du Sommet de l'Union Africaine qui s'est récemment tenu à Malabo en Guinée Equatoriale.

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10th Anniversary

Les Dirigeants célèbrent le dixième Anniversaire du NEPAD...

Malabo, Guinée Equatoriale – 29 Juin 2011 – Le dixième anniversaire du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) a été célébré lors du 25e Sommet du Comité des Chefs d'Etat et de Gouvernement pour l'Orientation du NEPAD (HSGOC), tenu le 29 Juin, en marge du 17ème Sommet de l'Union Africaine.

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g20

Déclaration UA/NEPAD sur le plan d'action du G20 sur la volatilité des prix des denrées alimentaires et l'agriculture

Le (IlLe) défi de la sécurité alimentaire
1. Deux tiers des populations africaines tirent leurs revenus de l'agriculture et dépensent entre 50 et 80% de leurs revenus dans l'alimentation. Ces chiffres montrent l'importance de l'agriculture sur le continent.

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"L'aide extérieure ne suffit pas pour assurer le développement de l'Afrique"

Prof. Richard Mkandawire, Directeur du Partenariat, de la mobilisation des ressources et la communication, à l'Agence du NEPAD – interview réalisée par Yvette Mbassi-Bikele de Cameroon Tribune

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Le NEPAD et la CEEAC signent un Protocole d'Accord sur le renforcement de la gouvernance dans le secteur de la pêche…

Midrand, Afrique du Sud, 4 juillet 2011 – Le 27 Juin 2011, l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD (Agence du NEPAD) et la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) ont signé un Protocole d'Accord dont le but est de renforcer la gouvernance dans le secteur de la pêche en Afrique Centrale.

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gabon

Visite d'une délégation gabonaise au NEPAD pour aborder les questions d'éducation et de santé génésique

Par Prof. Mzobz Mboya

Midrand, 6 juillet 2011 – Le 14 juin 2011, le Département de l'Education et de la Formation de l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD (Agence du NEPAD) a accueilli une délégation gabonaise. Le but de la mission était de s'informer davantage sur les succès et les difficultés que connaissent les différentes institutions au sein de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) avec, un accent particulier sur l'exécution du projet d'Education lié aux soins infirmiers et obstétrique en Afrique.

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Zuma en appelle aux investissements africains pour le développement du Continent

Malabo, Guinée Equatoriale – Le Président de la République Sud-Africaine, Son Excellence Jacob Zuma a demandé aux nations africaines de mobiliser des ressources pour soutenir le développement du continent qui fait face à des difficultés financières dues à ce qu'il est convenu d'appeler le « printemps arabe ».

L'Afrique avance dans la bonne direction avec une priorité portée sur la croissance économique, mais elle a besoin de fonds pour maintenir cette dynamique, a-t-il affirmé aux délégués présents en Guinée Equatoriale, à la veille de l'ouverture du Sommet de l'Union Africaine qui s'est récemment tenu à Malabo en Guinée Equatoriale.

Lors de la réunion des Chefs d'Etat et de Gouvernement du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) créé il y a dix ans, le Président Zuma a attiré l'attention sur le fait « qu'aujourd'hui, l'Afrique est considérée comme la région la plus rentable du monde » selon des économistes crédibles de haut rang.

« Les taux prévisionnels de croissance économique du continent pour l'année 2012 varient entre 5,5 et 5,8% » a-t-il précisé, avant d'ajouter que l'Afrique est la troisième région au monde ayant le taux de croissance le plus rapide.

Les Programmes du NEPAD, mis en œuvre sous l'égide de l'Union Africaine (UA), ont connu des difficultés dues à un manque de financement. Ils ont pour objectif de lutter contre l'éradication de la pauvreté et du sous-développement.

L'UA a dû prendre des mesures visant à réduire ses dépenses au moment où deux de ses principaux pourvoyeurs de fonds, l'Egypte et la Libye, sont dans la tourmente suite à des soulèvements politiques survenus cette année.

Le Président Zuma a également souligné que « si nous sommes tout à fait engagés à continuer à faire du NEPAD une réussite, nous avons l'obligation, en tant qu'Africains, de prendre des dispositions pour consacrer des ressources financières à ce programme, individuellement en tant qu'Etats, et collectivement. »

Il a ajouté que le continent doit unir ses forces dans « la bataille contre la pauvreté, la famine, le problème des sans-abri et le sous-développement, en s'assurant de la durabilité de ces programmes ».

Selon le Président Zuma, le NEPAD a renforcé la collaboration avec « les amis de l'Afrique, les partenariats multilatéraux existant ainsi que le secteur privé. »

La Chine, l'Inde et d'autres pays émergeants deviennent des investisseurs majeurs et des partenaires dans le commerce. Au cours de la réunion, le Président de la République Fédérale du Nigéria, Son Excellence Goodluck Jonathan, a vivement recommandé à l'UA de voir dans quelle mesure elle peut assurer son financement à travers des taxes sur les ressources comme les transports aériens, comme c'est déjà le cas pour la CEDEAO.

L'Egypte et la Libye, de même que l'Algérie, l'Afrique du Sud et le Nigeria contribuent pour 15% chacun pour le budget Union Africaine, soit un total de 75%, d'où ces inquiétudes au sujet des conséquences des soulèvements en Afrique du Nord.

Le Sommet de deux jours de l'Union Africaine qui s'est tenu en dehors de la capitale de la Guinée Equatoriale, avait mis un accent particulier sur la crise en Lybie, ce pays riche en pétrole, et le refus de son leader Muammar Gaddafi de quitter le pouvoir sous une pression on ne peut plus croissante.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

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Les Dirigeants célèbrent le dixième Anniversaire du NEPAD...

Malabo, Guinée Equatoriale – 29 Juin 2011 – Le dixième anniversaire du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) a été célébré lors du 25e Sommet du Comité des Chefs d'Etat et de Gouvernement pour l'Orientation du NEPAD (HSGOC), tenu le 29 Juin, en marge du 17ème Sommet de l'Union Africaine.

Au cours de cette rencontre présidée par Son Excellence Meles Zenawi, Premier Ministre de la République Fédérale et Démocratique d'Ethiopie, et Président du HSGOC, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont échangé leurs points de vue sur les solutions novatrices pour accroître les ressources nationales afin de réaliser davantage de programmes et d'encourager le partenariat entre le secteur public et le secteur privé. C'est dans cette perspective que les Présidents Abdelaziz Bouteflika d'Algérie, Jacob Zuma d'Afrique du Sud, Goodluck Jonathan de Nigeria et le Premier Ministre de Namibie, Nahas Angula, ont respectivement pris la parole.

Dans son discours d'ouverture, le Président Teodoro Obiang Nguema de Guinée Équatoriale et Président de l'UA a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisé par l'Agence du NEPAD, tout en précisant que beaucoup reste encore à faire. Il a encouragé l'Agence du NEPAD à explorer d'autres domaines pouvant apporter un développement concret au continent.

Quant à Monsieur Jean Ping, Président de la Commission de l'UA, il a présenté le processus du NEPAD de sa création à son intégration dans les structures de l'UA en Janvier 2010. La mise en place d'une Cellule de Coordination au sein du Bureau du Président de la Commission de l'UA et l'adoption de la nouvelle structure de l'Agence du NEPAD devrait faciliter son action et lui permettre de mieux exécuter son nouveau mandat (lire l'intégralité du discours sur le Site Web de l'UA: MailScanner has detected a possible fraud attempt from "tracker1.co.za" claiming to be www.africa-union.org)

Dans son explication de la raison d'être du 25ème Sommet du HSGOC, Docteur Mayaki, Secrétaire Exécutif de l'Agence du NEPAD, a axé sa réflexion sur les dix premières années de l'Agence et a reconnu qu'il y a des leçons à tirer pour mieux faire face au futur.

Plusieurs autres personnalités, parmi lesquelles le Président Thomas Yayi Boni du Bénin et les Commissaires de l'UA ont assisté au Sommet du HSGOC.

Pour plus d'information, prière de bien vouloir consulter la page spéciale du site web de l'UA sur le lien suivant: MailScanner has detected a possible fraud attempt from "tracker1.co.za" claiming to be http://www.au.int/en/summit/17thsummit

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Déclaration UA/NEPAD sur le plan d'action du G20 sur la volatilité des prix des denrées alimentaires et l'agriculture

Le (IlLe) défi de la sécurité alimentaire

1. Deux tiers des populations africaines tirent leurs revenus de l'agriculture et dépensent entre 50 et 80% de leurs revenus dans l'alimentation. Ces chiffres montrent l'importance de l'agriculture sur le continent.

2. L'insécurité alimentaire reste le plus grand défi à relever dans les pays en voie de développement et plus particulièrement dans les pays africains. Les mesures à prendre par les pays membres du G20 pourraient avoir un impact direct sur la vie quotidienne des populations en Afrique, d'où leur importance pour nous.

3. La sécurité alimentaire est un problème de souveraineté et un défi de la sécurité nationale. C'est la raison pour laquelle toute action dans cette perspective devrait être menée en collaboration avec les gouvernements et les organisations régionales. Les mécanismes spécifiques dans un bon nombre de pays ou utilisés par des institutions régionales spécialisées devraient être au centre des négociations avec nos partenaires, lorsque nous travaillons sur les systèmes visant à atténuer les effets de l'insécurité alimentaire. Ceci est très patent dans le cas de la question sensible de la gestion des revers alimentaires stratégiques.

Le rôle du G20

Compte tenu du fait que les pays membres du G20 produisent et exportent plus de 85% des denrées alimentaires dans le monde, il est facile de comprendre l'énorme responsabilité qu'ont ces pays dès lors qu'il est question de l'application des mesures devant contribuer au bien-être de la communauté en général. Nous saluons leurs efforts. Leur influence dans l'équilibre alimentaire mondial est importante et nous les encourageons à s'engager dans des projets encore plus ambitieux, tels que la relance de la production et le rétablissement du niveau de la réserve, afin de limiter les tensions sur le marché. Cela pourrait produire des avantages pour la communauté dans son ensemble.

La perspective africaine

1. Les pays africains n'entendent pas dépendre continuellement des provisions venues de l'extérieur et qui seront toujours incertaines en termes de prix et de quantités. En réalité, notre ultime et incontestable ambition est de développer notre agriculture et nos marchés. A cet effet, le NEPAD travaille dans la perspective d'atteindre cet objectif à travers son Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA). Nous pensons que nous devons davantage compter sur notre propre production pour satisfaire nos besoins alimentaires. En fait, l'importation n'est pas le but de l'Afrique.

2. Tous les pays développés et les pays émergeants ont commencé par la conquête de leurs propres marchés nationaux avant de profiter de la production supplémentaire pour se lancer dans l'exportation. Ce choix de concentration sur la demande locale a été garanti par un environnement économique favorable et stable, renforcé, par exemple, par un accès aux crédits, émis principalement dans des termes concessionnels, et par des perspectives de recettes claires et prévisibles, grâce à la régulation des prix ou du paiement des manques. C'est tout ce que nous demandons à nos producteurs: permettez-nous d'appliquer les recettes qui ont contribué au succès des pays membres du G20.

3. Les développements qui se déroulent au sein de l'OMC nous rappellent également que peu de changements ont réellement été effectués en ce qui concerne les négociations internationales sur agriculture au cours des 10 dernières années. L'échec de Doha est une occasion pour nous de rebondir positivement et, de manière pragmatique, de réaliser des progrès sur des questions d'importance pour tous les pays en voie de développement, et plus particulièrement les pays africains. Aussi, des efforts devraient-ils être faits pour conclure rapidement des accords sur des questions relatives aux pays vulnérables. Cela devrait également s'appliquer à certains produits d'exportation qui jouent un rôle majeur dans la lutte contre la pauvreté dans certaines régions de l'Afrique. Nos pays ont besoin de stabilité; c'est la raison pour laquelle les dispositions prises depuis 2004, dans le cadre de l'accord sur les plantations, ont besoin de se transformer en mesures concrètes concernant particulièrement les subventions ou les mécanismes spéciaux de protection pour des produits spécifiques.

4. Nous faisons appel au pragmatisme dans le cadre du soutien apporté aux agriculteurs africains en facilitant l'achat d'engrais à travers des subventions astucieuses dans des endroits où le marché n'est pas florissant, pour que les engrais y soient disponibles à des prix raisonnables. Nous soutenons l'idée d'un mécanisme novateur de financement de l'accès aux intrants agricoles et souhaiterions que le secteur privé y soit impliqué comme acteur. En ce qui nous concerne, nous œuvrons dans cette perspective et nous encourageons toutes initiatives similaires de nos partenaires du G20.

5. Cela nous donne l'occasion de rappeler que le mandat reçu par le G20 à Séoul a envisagé un examen de la question de l'augmenter la part des approvisionnements sur le marché pour les petits producteurs et l'extension de leur accès aux marchés. Nous espérons que le G20 pourra résoudre ce problème qui implique quasiment tous les producteurs africains et représente la plus grande partie des volumes produits.

6. L'Afrique entretien une collaboration et une communication étroites avec la communauté internationale qui s'améliorent de jour en jour. Nos pays sont attachés au multilatéralisme. La réforme de la FAO, pour laquelle l'Afrique a largement contribué, a mobilisé les énergies de chacun d'entre nous. Nous devrions être confiants que cette réforme portera des fruits. Par conséquent, tout en nous conformant au mandat qui lui a été conféré, nous devons préciser son rôle majeur à l'avantage de tous dans les propositions du G20 relatives aux marchés et à la sécurité alimentaire.

7. La décision prise par l'UA en 2010 au sommet Kampala de créer une agence de développement sous sa supervision à savoir, l'Agence du NEPAD, est la preuve que les Africains s'équipent progressivement de moyens pour la construction d'un destin commun. Cette année, le NEPAD aura 10 ans. Il se maintient grâce à sa capacité à favoriser les changements majeurs dans divers pays travaillant pour leur propre développement. Cela a renouvelé l'engagement de certains. Les recettes de l'Etat, qui sont maintenant devenus la principale source de financement du développement, représentent plus de 80% de l'ensemble des sources de financement en Afrique. Avec les taux de croissance de près de 7% avant la crise financière, l'Afrique montre qu'elle peut devenir un pouvoir sur lequel l'on peut compter.

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"L'aide extérieure ne suffit pas pour assurer le développement de l'Afrique"

Prof. Richard Mkandawire, Directeur du Partenariat, de la mobilisation des ressources et la communication, à l'Agence du NEPAD – interview réalisée par Yvette Mbassi-Bikele de Cameroon Tribune

Quelle signification donnez-vous à cette réunion de Maseru?
La réunion de Maseru vise tout d'abord à renforcer les engagements avec les principales parties prenantes; surtout au niveau des medias africains où nous devons définir ou encore créer réellement un cadre qui permettra d'accroître la visibilité de notre Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), des activités et des programmes. Le fait, pour de nombreux média africains, d'affirmer ne rien connaître des activités que mènent le NEPAD, constitue l'un des défis à relever, car les programmes du NEPAD sont élaborés à leur intention. Si je ne me trompe, nous n'avions suffisamment pas communiqué en leur direction. En travaillant avec nos collègues du système des Nations Unies, nous espérons que nous allons définir une méthodologie qui nous permettrait de nous engager auprès des médias à travers l'Afrique.

Le NEPAD célèbrera son 10ème anniversaire en Juillet. Quel type d'évaluation faites-vous de ces 10 dernières années ?
Le NEPAD a suivi tout un processus. Il a été adopté par les Chefs d'Etat et de Gouvernements à Lusaka en 2001. Autant que nous pouvons nous en souvenir, les membres du NEPAD, le Comité d'Orientation des Chefs d'Etat et de Gouvernement (HSGOC), ont réellement soutenu toutes les multiples actions entreprises par le NEPAD; à savoir l'engagement avec le G8 et la participation à quelques réunions du G20 afin de s'assurer que les priorités liées à l'Afrique y sont débattues. Depuis 2001, nous, nous sommes rendus compte que la communauté internationale commençait à écouter la voix de l'Afrique et celle de ses leaders aux forums internationaux. En fait, un certain nombre de points, au niveau mondial, commencent à évoluer de manière positive, en faveur de l'Afrique, même si cela ne se fait pas concrètement ressentir. Il est tout de même important de saluer le fait que la communauté internationale commence à écouter l'Afrique. Si vous observez l'ensemble du système des Nations Unies, il existe de nombreuses résolutions et, en effet, ceci est la raison de notre présence ici, avec le soutien de quelques agences des Nations Unies qui peuvent s'arrimer aux programmes du NEPAD.

Quels sont les secteurs d'activités?
Dans de nombreux secteurs, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les institutions clés des nations Unies telle que la Commission Economique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA). Elles nous ont été d'un très grand soutien. Nous avons bénéficié de leur assistance dans l'élaboration de notre propre plan stratégique de communication. Elles nous prêtent main forte quant à l'obtention des informations relatives à la Stratégie Détaillée de Développement de l'Agriculture Africaine. Nous avons œuvré avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture qui nous a aidé à conceptualiser le cadre, mais également avec les communautés économiques régionales et au niveau national. Dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, l'agence des Nations Unies a été d'un soutien particulier. De nombreuses agences des Nations Unies nous ont été très utiles mais le défi à relever est de passer à la mise en œuvre de nos programmes sur le terrain. C'est le cri d'alarme de la communauté internationale et de nos propres gouvernements. Il y a eu des évolutions majeures dans le secteur agricole, en particulier dans la mise en œuvre sur le terrain. Vingt six pays ont déjà signé la convention relative au Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA). Parmi ces 26 pays, cinq (05) reçoivent déjà des financements. Au-delà de ces financements, les gouvernements, au niveau national, investissent davantage de fonds dans le secteur agricole. Cette initiative est remarquable et démontre que les gouvernements, au niveau national, commencent à faire preuve de responsabilité. Nous devons, bien évidement, entrer en contact avec de nombreux pays. C'est la raison pour laquelle nous pensons que notre engagement avec les médias est nécessaire et que nous devons également impliquer nos législateurs, à l'instar des membres du parlement. Cette démarche nous permettrait de leur faire connaître le NEPAD ainsi que les avantages qu'ils peuvent en tirer. De manière fondamentale, je dois souligner que le NEPAD n'appartient pas à l'Agence du NEPAD ou à l'Union Africaine. Le NEPAD constitue notre façon de mener des activités différemment et appartient à cet effet à tout Africain. C'est une nouvelle vision pour la transformation des économies africaines. Cependant, notre défi est de faire connaître le NEPAD à tout Africain à travers le continent, à la société civile, aux médias ainsi qu'aux universitaires. Chacun doit faire du NEPAD le nouveau moyen qui permettrait de poursuivre le programme de développement en Afrique.

Dans certaines régions, les populations ne sont réellement pas impliquées. Quelle solution proposez-vous à cet effet?
Nous devons nous assurer que l'Afrique Centrale, par exemple, est réellement informée sur le NEPAD. Nous travaillons en étroite collaboration dans ce sens avec nos collègues de la CEEAC. En effet, dans le cadre de certains de nos programmes menés, une fois de plus, avec l'appui du système des Nations Unies, nous nous attèlerons à les soutenir dans le cadre du renforcement des capacités, car l'un des défis auquel fait face le NEPAD est le manque de capacité dans bon nombre de régions. Nous travaillons donc avec eux dans le but de voir dans quelle mesure ils peuvent apporter un soutien supplémentaire qui couvrirait le plus grand nombre de pays. Nous pensons que les pays qui ont des plans d'action bien définis autour des programmes du NEPAD doivent établir des contacts avec les systèmes des Nations Unies afin qu'ensemble nous mobilisions la majorité des pays en Afrique Centrale. Ceci constitue certainement l'un des défis à relever, l'Afrique centrale étant l'une des priorités dans les 10 prochaines années.

La majorité de vos ressources proviennent des agences des Nations Unies. Avez-vous une stratégie pour assurer votre survie en dehors de ces institutions internationales?
Je pense que tout le monde est d'accord que l'aide extérieure ne suffit pas pour assurer le développement de l'Afrique. L'Afrique doit mettre de côté ses réalisations et rechercher les ressources à l'intérieur de l'Afrique, car il n'existe pas de pays qui se soit développé à travers la dépendance à l'aide externe uniquement.

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Le NEPAD et la CEEAC signent un Protocole d'Accord sur le renforcement de la gouvernance dans le secteur de la pêche…

Midrand, Afrique du Sud, 4 juillet 2011 – Le 27 Juin 2011, l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD (Agence du NEPAD) et la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) ont signé un Protocole d'Accord dont le but est de renforcer la gouvernance dans le secteur de la pêche en Afrique Centrale.

La cérémonie de signature s'est tenue en marge du 17ème Sommet de l'Union Africaine à Malabo, en Guinée Equatoriale. Ce Protocole d'Accord a été signé par Dr Ibrahim Assane Mayaki, Directeur Exécutif de l'Agence du NEPAD et le Général Louis Sylvain-Goma, Secrétaire Général de la CEEAC.

Il a pour but de soutenir la mise en œuvre des efforts conjoints de l'Agence du NEPAD et la CEEAC pour un appui à la Commission Régionale des Pêches Du Golfe De Guinée – COREP, afin de renforcer les capacités de réalisation de la stratégie régionale des pêches pour l'Afrique centrale.

De manière spécifique, l'appui consiste à soutenir la CEEAC à atteindre les objectifs suivants:

  • Améliorer la contribution de la pêche à la croissance économique et autres objectifs socio-économiques et renforcer le rôle de la pêche dans la mise en œuvre du Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA) aux niveaux national et régional;
  • Faciliter l'intégration de la politique des pêches dans l'agenda et les processus de la communauté économique régionale avec la COREP qui est devenue un important instrument technique des pêches pour la CEEAC;
  • Fournir l'assistance technique à la CEEAC dans le développement et la mise en application des plans d'action régionaux afin de réduire la pêche illégale; et
  • Développer la capacité des Etats membres de la CEEAC à concevoir et à mettre en application la politique des pêches et les réformes en matière de gouvernance qui permettront d'améliorer l'intégration des pêches dans la chaîne des valeurs régionales tout en facilitant l'accès au commerce international du poisson.

Le soutien de l'Agence du NEPAD à la CEEAC conduira au renforcement des capacités humaines, institutionnelles et professionnelles dans la sous-région afin de permettre à ses Etats membres de jouir du potentiel des ressources halieutiques. Ce soutien a été possible grâce au financement du Département du Développement International (DFID) du Royaume Uni dans le cadre du Partenariat pour les Pêches Africaines (PAP).

Pour plus d'information, bien vouloir contacter:

Dr Sloans Chimatiro, Conseiller Principal des Pêches, Agence du NEPAD, à l'adresse suivante: Courriel: sloansc@nepad.org Tel: +27 (0)11 256 3600

Contact Media: Gilles Eric Foadey à l'adresse suivante:

Courriel: erickf@nepad.org Tel: +27 (0)12 841 4523 Mobile: +27 (0)83 555 9696

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Visite d'une délégation gabonaise au NEPAD pour aborder les questions d'éducation et de santé génésique

Par Prof. Mzobz Mboya

Midrand, 6 juillet 2011 – Le 14 juin 2011, le Département de l'Education et de la Formation de l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD (Agence du NEPAD) a accueilli une délégation gabonaise. Le but de la mission était de s'informer davantage sur les succès et les difficultés que connaissent les différentes institutions au sein de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) avec, un accent particulier sur l'exécution du projet d'Education lié aux soins infirmiers et obstétrique en Afrique.

La délégation conduite par le Prof. Jean-Marc Minso Mi Ekome du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, de l'Innovation et de la Culture a visité trois pays de la région que sont: l'Afrique du Sud, le Botswana et la République Démocratique du Congo. Cette visite d'étude reposait sur la mise en œuvre du projet lié aux soins infirmiers et obstétrique du NEPAD.

Le Gabon était l'un des premiers pays de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) à marquer son engagement pour ce projet.

Ont également pris part à cette rencontre de l'Agence du NEPAD, l'Université sud-africaine du KwaZulu-Natal (UKZN), dont le rôle était de diriger la mise œuvre du projet et l'Université et du Cap Occidental (UWC) qui s'avère être un partenaire potentiel dans la mise en application du projet au Gabon. Pendant la réunion, une vue d'ensemble du projet a été présentée dans tous les pays (Kenya, Tanzanie, Rwanda, RDC et Mozambique) avec un accent particulier sur son évolution en cours.

Au cours de leur tournée en Afrique du Sud, la délégation a visité les Universités de Pretoria et d'Afrique du Sud qui ont fourni des informations nécessaires quant aux projets similaires qu'ils ont eu à mettre en œuvre dans d'autre pays. De l'Afrique du Sud, la délégation s'est rendue à Gaborone au Botswana pour rencontrer le personnel de l'Université du Botswana. C'est de là qu'ils partiront pour Lubumbashi en RDC où ils s'entretiendront avec le personnel de l'Institut d'Enseignement Supérieur Technique de Lubumbashi.

Le succès du Projet sur l'Education aux soins infirmiers et obstétrique en Afrique a démontré qu'il est possible de développer un modèle qui mettent l'accent sur les institutions éducatives de l'Afrique en répondant aux besoins des pays qui manquent de ressources appropriées. Ce projet est le fruit d'un partenariat mutuel entre l'Agence du NEPAD et le Gouvernement de la République populaire de Chine.

A propos de l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD

En tant que structure technique de l'Union Africaine, l'Agence de Planification et de Coordination du NEPAD (l'Agence du NEPAD), travaille en étroite collaboration avec la Commission de l'Union Africaine, les communautés économiques régionales, les gouvernements des Etats, la société civile et le secteur privé, pour faire le plaidoyer de programmes et projets qui portent sur l'amélioration des conditions de vie des populations africaines. L'Agence du NEPAD se veut d'être experte en matière de développement en Afrique, capable de mobiliser le secteur privé, les Chefs d'Etat et les populations africaines dans une dynamique conduisant au changement positif, dans la perspective de parvenir à la prospérité continentale et à l'intégration régionale. L'objectif principal du Projet d'Education aux soins infirmiers et obstétriques est de faciliter et de coordonner l'établissement des centres de santé au sein des communautés rurales parmi les pauvres et les plus vulnérables.

Pour davantage d'information, prière de bien vouloir contacter Prof. Mzobz Mboya, Conseiller: Education, Formation et Jeunesse

Tel: +27 (0)11 256 3624, Courriel: mzobanzim@nepad.org

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The Sunday Times Scottish University of the Year 2009/2010
The University of Stirling is a charity registered in Scotland, number SC 011159.