Bonjour toutes et tous,
C'est intéressant de lire aujourd'hui des débats sur cet épineux facteur de développement de la pisciculture en Afrique.
Quel type de système pour un développement de la pisciculture en Afrique?.
A mon avis, il est utile et fondamental que les politiques se prononcent d'abord sur quelle attente des populations?
- Est ce pour l'amélioration de la disponibilité, l'accessibilité et la qualité de poissons?
- Est ce pour diversification des ressources financières et alimentaires?
- Est ce pour la création d'intérêts économiques?
Sachant que chaque cas pourrait correspondre à un système et dans un
pays ces trois cas peuvent être sollicités par des acteurs différents et comme ils peuvent les maillons d'un résultat à atteindre.
Enfin, dans la situation actuelle de l'évolution des populations africaines, marquée par l'insécurité alimentaire et la pauvreté (Objectif 1 des OMD), surtout en dans les zones rurales, il y a lieu de se positionner sur une stratégie qui soit en lien avec cette situation.
Avec tous ces facteurs, comment décider de la stratégie efficace et durable pour un développement de la pisciculture en Afrique.
Il est temps que les ONG et autres bailleurs s'intéressent à l'organisation d'un atelier qui pourrait être élargie aux publics avec forte implication
des producteurs au cours duquel il serait important de donner la parole aux acteurs regroupés par vocation afin de démontrer la pertinence du système pratiqué.
Amitiés
Sidiki KEITA,
Directeur National de la
Pisciculture
Ministère de la Pêche et de l'Aquaculture
BP: 307
Conakry, République de Guinée
Tel: (00224) 631 46 01 43 / 644 46 01 43 / 657 71 70 20
Le Mardi 1 avril 2014 8h15, Olivier Mikolasek <olivier.mikolasek@cirad.fr> a écrit :
bonjour Jérôme,
petit rectificatif aux propos du journaliste ("
à l’opposé des systèmes de production intensive, qui
prospèrent dans les pays développés ./..") puis aux tiens,
les membres de SyPiEx s'intéressent à
l'intensification des systèmes de pisciculture composante des
Exploitation Familiales Agricole mais ne les opposent pas aux
autres systèmes quelque soit leur niveau d'intensification en
intrants.
Ces système coexistent ou peuvent coexister dans un même pays...
ceci avait fait l'objet de discussion au sein du Projet SARNISSA qui
avait abouti à la publication de deux notes de politiques publiques
à lire et relire.
bien à toi
Oliver
Le 28/03/2014 12:13, Jerome Lazard a écrit :
Pourquoi
vouloir opposer systématiquement les systèmes extensifs qui
seraient « adaptés aux pisciculteurs d’Afrique de l’Ouest et
du Centre » aux « systèmes de production intensive, qui
prospèrent dans les pays développés ». Les pays qui
réussissent dans le développement de leur aquaculture (et
notamment en Asie mais aussi au Nigeria par exemple) sont
ceux où s’est tissé un tissu aquacole d’où n’est rejeté
aucun système de production aquacole (de la
rizi-pisciculture aux systèmes recirculés) et où les
différents modèles fonctionnent en synergie (production et
commercialisation d’alevins « de qualité » par des fermes
industrielles auprès de pisciculteurs artisans ruraux par
exemple). Continuer à alimenter le mythe de modèles
extensifs qui seraient parfaitement adaptés aux
pisciculteurs africains (où sont d’ailleurs les résultats
quantitatifs ?) ne me paraît plus du tout une démarche
adaptée aux défis.
Jérôme
Lazard
From:
Efole Ewoukem Thomas [mailto:efole_thomas@yahoo.fr]
Sent: 27 March 2014 18:04
To: sarnissa-african-aquaculture Mailing List
Subject: Re: [Sarnissa] Hemichromis faciatus?
25-03-2014
10:20:00 Daloa :
le développement de la pisciculture paysanne au centre
d’un atelier international du projet ‘’SYPIEX’’
Daloa, 25 mars (AIP)- Une trentaine
de chercheurs, de pisciculteurs, d’ONG partenaires, issus
du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la
France, participent depuis lundi, à Daloa,à un atelier de
revue et de planification des activités du projet des
systèmes piscicoles extensifs (SYPIEX), dans l’optique
d’analyser les innovations des techniques piscicoles mises
en place au cours de l’année 2013, et renforcer les
capacités de production des acteurs de la filière.
Situant l’enjeu du projet, à
l’ouverture de l’atelier, le coordonnateur Blé Célestin
et d’autres intervenants tels que le directeur du centre
de recherche océanologique, Dr. Bamba Barthélemy, ont
indiqué qu’il vise à améliorer la productivité des
systèmes piscicoles extensifs familiaux ou paysans.
Ce projet a fait preuve de son
efficacité dans les pays comme le Bénin, le Cameroun et
la Côte d’Ivoire, ont-ils relevé.
A l’opposé des systèmes de
production intensive, qui prospèrent dans les pays
développés, SYPIEX, entend mener des recherches pour
appuyer dans les régions d’Afrique de l’Ouest et du
Centre, les pisciculteurs qui pratiquent plus la
pisciculture extensive et leur permettre de s’approprier
les innovations qui favoriseront une plus grande
productivité sur le long terme.
Après la première année d’exécution
du projet, des résultats dit-on, ont étés obtenus et des
défis rencontrés. Alors, l’analyse de ces résultats, des
défis et des leçons apprises, devraient, au terme de
l’atelier de trois jours, permettre aux participants de
mieux affiner les stratégies pour une mise en œuvre
efficace des activités à venir.
D’où l’opportunité pour les acteurs
du projet de partager et de prendre en compte avec leurs
partenaires européens, notamment à travers le CIRAD
(centre international de recherche agronomique et de
développement), les recommandations issues des échanges,
en vue d’améliorer la performance de mise en œuvre du
projet durant l’année 2014.
Et ce, dans la perspective de
contribuer à la sécurité alimentaire dans les pays de
l’Afrique subsaharienne où la pisciculture est
quasi-extensive.
En Côte d’Ivoire, le projet est
localisé dans les régions du Gôh et du Haut-Sassandra,
dans le centre-Ouest, notamment à Daloa et Gagnoa, ainsi
que dans la région du Nawa, dans le Sud-Ouest,
précisément à Méaguy et à Gueyo.
Thomas EFOLE EWOUKEM, Dr
Aquaculture &Environment,
Senior Lecturer
Laboratory of Ichthyology and applied Hydrobiology
Department of Forestry Faculty of Agronomy and Agricultural
Sciences
University Of Dschang
ADESA general coordinator
P. o. Box: 222 Dschang - Cameroon
phone: (237) 99 07 30 98
email: efole_thomas@yahoo.fr
The
University of Stirling has been ranked in the top 12 of UK
universities for graduate employment*.
94%
of our 2012 graduates were in work and/or further study
within six months of graduation.
*The
Telegraph
The University of Stirling is a charity
registered in Scotland, number SC 011159.
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Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
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