Bonjour à tous
Je viens par ce message faire part de ma satisfaction de la plate forme d'échanges des informations sur l'aquaculture que SARNISSA met à la disposition des utilisateurs de l'internet.

Dr Hamet Diaw DIADHIOU
ISRA CRODT
BP 2241 Dakar
SENEGAL
Le mardi 4 septembre 2018 à 10:13:24 UTC+1, <sarnissa-french-aquaculture-request@lists.stir.ac.uk> a écrit :


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Thèmes du jour :

  1. Re: Communiqués de presse du Cirad reçu le 3 septembre 2018
      (Tostain serge)


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Message: 1
Date: Mon, 3 Sep 2018 11:57:17 +0000 (UTC)
From: Tostain serge <serge_tostain2004@yahoo.fr>
To: <sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk>
Subject: Re: [Sarnissa] Communiqués de presse du Cirad reçu le 3
    septembre 2018
Message-ID: <1058360978.601569.1535975837721@mail.yahoo.com>
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"

bonjour,pour info.reçu trop tard.cordialement

Serge TOSTAIN
Formad environnement
Tél. France : 00 33 (0)4 67 59 18 91
http://www.formad-environnement.org

    Le lundi 3 septembre 2018 à 11:47:06 UTC+2, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie@cirad.fr> a écrit : 


AQUA 2018 | L’agro-écologie pour relever le défi d’une aquaculture durable

23/08/2018 - Communiqué de presse

À l’occasion d’Aqua2018, congrès mondial d’aquaculture qui se tiendra pour la première fois du 25 au 29 août à Montpellier, le Cirad apporte son soutien à la FAO dans l’organisation d’une session spéciale sur l’agro-écologie appliquée à l’aquaculture le samedi 25 août. Une centaine de participants sont attendus sur les 2500 personnes du congrès qui rassemblera 60 nationalités.
L’aquaculture est le secteur des productions animales qui s’est développé le plus rapidement ces dernières décennies, et aujourd’hui, plus d’un poisson sur deux destinés à la consommation humaine en est issu. En volume, on élève désormais plus de poissons d’élevage que de bovins, et cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années en raison de la croissance démographique mais aussi des bénéfices nutritionnels de ces produits. L’accroissement rapide de la production a cependant parfois eu des impacts environnementaux et sociaux négatifs, que les filières aquacoles cherchent aujourd’hui à réduire. L’agro-écologie est une approche basée sur l’utilisation des principes et concepts de l’écologie , dans le but d’optimiser les interactions entre les plantes, animaux, humains et l’environnement, tout en prenant en compte les services écosystémiques et les aspects sociaux indispensables à la durabilité et à l’équité des systèmes alimentaires. Pour la FAO, dix indicateurs permettent de caractériser l’agro-écologie : la diversité des espèces et la biodiversité, la co-création et le partage de connaissance entre acteurs, la valorisation des synergies entre les différentes activités du système de production et avec l’environnement, l’efficience de l’utilisation des ressources et leur recyclage, la résilience des communautés et des écosystèmes (notamment face aux changements climatiques), les valeurs sociales et humaines, les traditions culturelles et culinaires, la bonne gouvernance et une économie circulaire et solidaire.
Inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable
Comme dans d’autres domaines de l’agriculture, l’agro-écologie est l’une des voies les plus prometteuses pour inventer une nouvelle aquaculture résiliente et durable mais aussi pour aider le secteur à s’adapter au changement climatique. C’est pour cela que, comme le rappelle Matthias Halwart, Directeur de l’Aquaculture à la FAO, « l’agro-écologie et les approches intersectorielles comme l’aquaculture intégrée à l’agriculture sont une priorité à la fois pour la FAO et le Cirad, et font à ce titre partie de l’accord de partenariat qui unit nos deux institutions » . En effet, si « l’aquaculture traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée depuis des millénaires en Asie, a toujours été parfaitement intégrée dans son environnement naturel, agricole et humain, de nouvelles approches émergent actuellement » , précise Lionel Dabbadie, chercheur au Cirad. C’est par exemple le cas de l’aquaponie (combinaison de l’aquaculture et de l’hydroponie), de l’aquaculture multi-trophique intégrée (combinaison d’élevages polluants avec des élevages et cultures dépolluants comme les mollusques filtreurs ou les macro-algues), des élevages d’insectes pour nourrir les poissons ou de l’utilisation de lompes Cyclopterus lumpus pour lutter contre les poux des saumons.
La rizi-pisciculture, un exemple d’approche agro-écologique
« La rizi-pisciculture malgache et la pisci-riziculture guinéenne, sont deux exemples d’approches agro-écologiques sur lesquelles travaille le Cirad et qui seront présentées au cours de l’atelier du 25 août », ajoute Lionel Dabbadie. La rizipisciculture consiste à élever des poissons dans des casiers de riz. « En fouillant la vase du fond, les poissons favorisent la remise en suspension des sels nutritifs dont le riz a besoin pour sa croissance. De son côté, le poisson se nourrit en consommant les organismes du périphyton qui se développent sur les tiges des plantes » . Dans ce système intégré agro-écologique, « on ne produit donc pas seulement deux aliments dans un même espace mais on en produit aussi plus que si chacun était cultivé séparément » .Les objectifs de cette journée consacrée à l'agro-écologie sont triples :  
  - documenter les pratiques actuelles,
  - comprendre comment l’aquaculture intégrée et l’agro-écologie permettent de répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et contre la faim,
  - identifier les besoins de connaissances nécessaires à la poursuite du développement d’une aquaculture agro-écologique durable.

Le Cirad à Aqua2018
Organisé tous les 6 ans par l'European Aquaculture Society (EAS) et la World Aquaculture Society (WAS), Aqua2018 attend à Montpellier du 25 au 29 août 2500 participants de plus de 60 pays. « L’aquaculture est l'une des industries alimentaires les plus importantes au monde. Son enjeu est de produire le plus efficacement possible des produits aquatiques de haute qualité dans le respect de l'environnement, en contribuant à la santé et à la richesse mondiale », précisent les organisateurs d’Aqua2018. Les quatre organismes impliqués dans la recherche aquacole en France (Ifremer, Inra, Cirad et IRD) se sont investis dans la réussite de ce congrès exceptionnel et participeront activement à travers des communications de chercheurs lors du congrès mais également des événements, comme l’atelier du Cirad et de la FAO sur l’agro-écologie (voir plus haut). Le Cirad, qui collabore avec l’Ifremer, l’IRD et l’Université de Montpellier au développement d’une aquaculture respectueuse de l’environnement, participera ainsi, sur la thématique du tilapia, deuxième poisson le plus consommé dans le monde, au Farm tour, organisé par l’Ifremer le samedi 25 août à la station de Palavas (consultez le dossier de presse de la visite). Ses chercheurs présenteront aussi sept communications orales durant le congrès qui se tiendra au Corum et présideront quatre sessions : 
  - Aquaculture non-alimentaire, le dimanche 26 (11:20 - 12:40) Salle Sully 1 - Hugues de Verdal
  - Tilapia, le dimanche 26 août (14:30 - 17:10) Salle Tibériade - Hugues de Verdal 
  - Co-production circulaire Agriculture / Aquaculture et éco-intensification, le lundi 27 août (09:00 - 15:10) Salle Sully 2 - Lionel Dabbadie
  - Déterminisme et contrôle du sexe, le mercredi 29 août (09:00 - 15:40) Salle Joffre 5 - Jean-François Baroiller 

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Quelques chiffres de l’aquaculture mondiale
 
  - En 2016, la production aquacole mondiale s'élevait à 110,2 millions de tonnes, pour une valeur à la première vente estimée à 210 milliards d'euros
  - 63 % de la production aquacole se fait en milieu continental (87 % si on ne considère que les poissons)
  - La Chine contribue à 60 % de l’offre aquacole mondiale et l’Asie à 90 %
  - L’Asie est le premier exportateur mondial de produits aquatiques et l’Union Européenne, le premier importateur mondial
  - La consommation moyenne mondiale est de 20,3 kg/hab/an et elle ne cesse d’augmenter
  - Près de 8 poissons sur 10 produits, hors territoire chinois, sont issus des régions tropicales
  - Deux tiers en valeur des exportations des pays en développement sont destinés aux pays développés
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Selected videos

Sidiki Keita, DG de l'Agence Nationale pour l'Aquaculture de Guinée : "la Guinée a inscrit la pisciculture agro-écologique dans ses engagements nationaux pour l'Accord de Paris"https://twitter.com/Cirad/status/1034085423860121601
Diana Edithe Andria-Mananjara du Fofifa présente la rizipisciculture à  Madagascarhttps://twitter.com/Cirad/status/1034730308296486912
Wenresti G. Gallardo (Sultan Qaboos University) presents aquaponics farms in Omanhttps://twitter.com/Cirad/status/1034699459756740608
Yuan Derun (NACA) presents agroecological aquaculture systems in Asiahttps://twitter.com/Cirad/status/1034841534477295617
Mike Phillips (WorldFish) : "Agroecology and integrated aquaculture should act on three keys: poverty reduction, improve nutrition and health and improve environment"https://twitter.com/Cirad/status/1034803162513858560
Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapiashttps://www.youtube.com/watch?v=-3h-2XFqSfw



AQUA 2018 | Pisciculture durable : améliorer l’efficacité alimentaire des tilapias

23/08/2018 - Article

Optimiser l’alimentation des poissons est le meilleur levier pour réduire les coûts économiques et écologiques de l’aquaculture. Pour sélectionner les tilapias transformant le mieux la nourriture qu’on leur donne, l’efficacité alimentaire est finement étudiée par les chercheurs du Cirad. Des travaux récents ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre efficacité alimentaire et comportement d’agressivité chez le tilapia du Nil. Ces résultats sont présentés par Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
Un tilapia au comportement agressif et dominateur ne fera pas forcément preuve d’une meilleure efficacité alimentaire. Cette information pourrait paraitre anodine, mais elle pose une pierre de plus à l’édifice d’une pisciculture durable. L’efficacité alimentaire d’un poisson est le rapport prise de nourriture/prise de poids. Améliorer ce taux de conversion de la nourriture contribue largement à la durabilité de l’aquaculture, et ce pour trois raisons : l’aliment constitue 50 à 70 % du coût d’un élevage piscicole, il représente entre 55 et 85 % des impacts environnementaux de l’aquaculture et certains ingrédients de l’aliment entrent en compétition avec ceux de l’alimentation humaine.Mesurer l’efficacité alimentaire de chaque poisson est indispensable pour sélectionner les individus possédant le meilleur ratio prise de nourriture/prise de poids. Mais ces informations ne sont pas simples à obtenir. Une solution est d’isoler les tilapias les uns des autres. Mais dès lors, il n’est plus possible d’étudier les interactions sociales, souvent fortes chez les poissons et visibles en élevage. Pour observer les liens éventuels entre rivalité et prise alimentaire individuelle, Hugues de Verdal, chercheur au Cirad, et ses collègues ont eu recours à l’analyse vidéo. Ils ont marqué les poissons pour les reconnaitre, puis les ont filmés pour estimer la fréquence des comportements agressifs (pendant et entre les repas) et compter le nombre de granulés consommés par chaque individu.

« Le rang hiérarchique et le comportement d’agressivité n’affectent ni la croissance du tilapia du Nil ni son taux de conversion de la nourriture. L’efficacité d’un poisson dominant n’est donc pas supérieure à celle d’un subordonné, explique Hugues de Verdal. Les individus agressifs ne mangent pas plus que les autres et ne grossissent pas plus vite. Défendre leur position hiérarchique leur coûte probablement une énergie équivalente à celle nécessaire aux subordonnés pour trouver leur nourriture.  »Au cours de l’expérience, les chercheurs ont donc mis en évidence qu’il existait des moyens fiables et précis d’estimer le ratio prise de nourriture/prise de poids chez les poissons. L’ensemble de ces résultats permet de penser qu’une sélection génétique des tilapias du Nil sur le ratio de conversion alimentaire n’aura pas d’impact négatif sur l’agressivité globale des poissons, ce qui aurait pu être attendu. 


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Le tilapia, 2e poisson d’aquaculture mondiale
C’est le deuxième poisson le plus consommé dans le monde, après la carpe. La production mondiale de tilapias croît à un rythme très soutenu depuis plusieurs années. Cette hausse va perdurer puisque la production mondiale devrait quasiment doubler entre 2010 et 2030, passant de 4,3 à 7,3 millions de tonnes annuelles, selon la FAO. |




AQUA 2018 | De la phytothérapie en aquaculture pour réduire l’usage des antibiotiques

27/08/2018 - Article

Des scientifiques du Cirad et de l’IRD testent l’usage de plantes médicinales en alternative aux antibiotiques dans les élevages de poisson. Entre analyses au laboratoire et recherches de terrain, ces travaux innovants visent à limiter le phénomène global d’antibiorésistance et à réhabiliter les savoirs traditionnels de la petite pisciculture familiale d’Asie du Sud-Est. Samira Sarter, chercheuse au Cirad, présentera différentes approches pour un usage prudent des antibiotiques devant les 2500 participants du congrès mondial Aqua2018 qui se tient à Montpellier du 25 au 29 août.
« L’objectif de nos travaux est de réduire le recours aux antibiotiques en aquaculture pour limiter l’antibiorésistance des bactéries » annonce d’emblée Samira Sarter, cheffe de l’équipe Diva (DIVersité ichtyologique et Aquaculture - unité mixte de recherche ISEM) et chercheuse au Cirad. Cela fait plus de 10 ans que la scientifique explore le monde végétal dans ce sens. Les plantes testées proviennent d’informations puisées tant dans la littérature que sur le terrain, à Madagascar d’abord, puis en Asie du Sud-Est.
Des savoirs traditionnels…
Dans ces régions d’Asie, berceaux de l’aquaculture, l’usage de plantes médicinales est courant. C’est ce qu’a révélé une enquête ethnobotanique réalisée en partenariat avec l’IRD dans des fermes aquacoles au nord du Vietnam. 66 % des 280 pisciculteurs consultés utilisent des plantes dans leurs bassins d’élevage. 24 espèces végétales sont ainsi utilisées en traitement et en prévention de maladies, principalement bactériennes et fongiques. Feuilles, fleurs, racines, entières ou hachées, sont parfois incorporées à l’alimentation, mais le plus souvent simplement introduites dans les bassins.
… aux analyses de laboratoire
De retour dans leur laboratoire, les chercheurs étudient les propriétés antibactériennes de certaines plantes, comme la verveine exotique (Litsea cubeba). Trois concentrations de poudre de feuilles de L. cubeba ont été ajoutées à l’alimentation d’élevages expérimentaux de carpes pendant 21 jours : 2, 4 et 8 %, ainsi qu’un groupe contrôle à 0 %. Les poissons nourris avec les doses de 4 et 8 % ont vu leur système immunitaire renforcé et notamment un meilleur taux de survie après infection par la bactérie pathogène Aeromonas hydrophila. 
Ces investigations sont très innovantes dans la recherche aquacole mondiale. « Notre double approche, croisant ethnobotanique et analyses de laboratoires, est pertinente à la fois pour la conservation des savoirs traditionnels et pour prouver l’efficacité des plantes médicinales en pisciculture comme une alternative possible aux antibiotiques  », confie Samira Sarter.
L’antibiorésistance, un problème majeur et globalisé
Les résidus de ces médicaments dans les élevages de poissons contribuent au grave problème de l’antibiorésistance. D’autant que l’aquaculture fournit déjà la moitié de la consommation mondiale en produits animaux aquatiques et que ce ratio devrait augmenter puisque la pêche restera, dans le meilleur des cas, stable pendant les prochaines décennies.
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Fin de Lot Sarnissa-french-aquaculture, Vol 121, Parution 3
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