Bonjour toutes et tous,
Il me semble complète la description faite par Olivier en introduisant l'information qui demande de consulter les documents de politique de développement de l'aquaculture sur le sarnissa. Ces documents sont d'ailleurs pour ma part des idéales références pour une définition de politique harmonisée de développement de l'aquaculture en Afrique.
Harmonisée évidement dans le sens de son adaptation aux contextes des milieux pour chaque objectif de politique.
C'est dans ce sens que la Guinée opte pour tout type de pisciculture, si les conditions physiques, techniques et
financière sont favorables. Ainsi, l'appui à apporter sera en fonction du type préconisé en rapport avec les promoteurs soit individuel ou groupés quelque soit le système de production et la destination de cette production.
Cette stratégie impose le définition des rôles des acteurs et la complémentarité dans la synergie. La position institutionnelle de l'Administration de tutelle pas en tant que acteurs de mise en œuvre est prépondérante.
Cette approche de relation Publique-Privée (Promoteurs, ONG, Institutions de Recherche, PME...) est une réussite aujourd'hui Guinée et est soutenue par les bailleurs comme, l'AFD, l'UE, .....
Pour toute autre information, je reste disponible aux échanges et à partager les
expériences.
Bonne lecture
Sidiki KEITA,
Directeur National de la Pisciculture
Ministère de la Pêche et de l'Aquaculture
BP: 307
Conakry, République de Guinée
Tel: (00224) 644 460143 / 621 131017
657 717020 / 631 460143
Le Mercredi 16 juillet 2014 9h23, Olivier Mikolasek <olivier.mikolasek@cirad.fr> a écrit :
Bonsoir,
Je vous encourage
à relire les 2
notes de politiques publiques publiées par SARNISSA (voir sur
www.sarnissa.org)
et notamment le premier paragraphe de l’intitulé « Messages
clés en
matière de politique publique » de la note 1 : « Lors de la
définition des politiques de l'aquaculture, il est
indispensable de reconnaître
que chaque type de systèmes aquacoles contribue différemment à
la réalisation
d’objectifs de politique distincts et diffère grandement dans
leurs contraintes
de développement et besoins de d’appui.» N'en t-il pas de
même au
Cameroun, où le gouvernement soutient la promotion d'une
pisciculture composante
des « systèmes agricoles ruraux » et des formes plus
spécialisées de
type pme et industriel (Cf.MinEPIA, 2009. Plan de
développement durable de
l’aquaculture –PDDA-au Cameroun. Ministère de l’Elevage des
Pêches et des
Industries Animales, Yaoundé,Cameroun 55 p. ).
Faut-il opposer ces différents "modèles" ou chercher des
synergies?
Le SyPiEx
(système piscicole
extensif) est un projet de recherche de la Coraf (www.coraf.org) parmi
d’autres dans lequel sont impliqués certains chercheurs. Cette
recherche pour
la pisciculture intégrée dans les systèmes agricoles ne
signifie pas que ces
chercheurs ou la recherche se désintéressent aux autres formes
d’aquaculture. Par exemple, bien
que membre du SyPiEx, j’ai eu l’opportunité en avril dernier
de réaliser avec
un collègue, un avant projet détaillé de pisciculture de
Clarias de 200t pour
le compte d’un promoteur privé camerounais. Pour avoir une
réponse plus
satisfaisante, le plus simple serait d’entrer directement en
contact avec les
chercheurs des institutions de recherche et/ou d’enseignement
qui accompagnent
le développement de l’aquaculture au Cameroun : IRAD, UDs, ISH
etc.
à suivre,
Bien cordialement
Olivier
PS1 : le PDDA
donne la
priorité à l’aquaculture commerciale cad orientée vers le
marché…ce qui est de
fait la situation des pisciculteurs concernés par SyPiEx.
PS2 : Titre complet
du Projet
SyPiEx : Intensification
écologique des systèmes piscicoles extensifs familiaux en
Afrique de l'Ouest et
Centrale à partir d'une analyse des processus d'innovation
Le 14/07/2014 20:14, borrel kuate a écrit :
Bonsoir
cher membres,
Un problème
me turlupine depuis un certain temps et
j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur
la question.
En effet, je
me questionne sur l’orientation du
développement de l’aquaculture
en
Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus
particulièrement au
Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me
semble apparaitre
entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs.
Le
gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture
à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de
pisciculture en cage au
Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les
chercheurs de leur
cote au vue des orientations de leurs travaux de
recherche, des projets qu’ils
élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une
durabilité de l’activité.
Ces deux
objectifs poursuivis sont certes nobles
l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu
divergents. N’est-il pas
important au moment où les divers acteurs semble se mettre
résolument a la
tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon
définitive une dynamique
durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de
l’aquaculture et
la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique
Sub-Saharienne ? Quelles
sont les limites ?
BORREL
KUATE
Ecole Des
Sciences et
de Médecine Vétérinaire
Université De
Ngaoundéré -Cameroun
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Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
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Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
Cirad - La Recherche agronomique pour le développement
TA B-110/B
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