Bonjour Niane Adoulaye
 
Voici deux documents dont un sur le manuel du Tilapia GIFT
 
Bonne réception
 
Prof ATSE Boua Célestin
Centre de recherches Océanologiques
BPV 18 Abidjan
 

Date: Mon, 27 Jul 2009 20:35:56 +0000
From: nianeabdoulaye@yahoo.fr
To: sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
Subject: [Sarnissa-french-aquaculture] Re : Une maladie mortelle décime les poissons du fleuve Zambèze

Bonjour Lionnel je souhaiterai avoir des documents en génétique des poissons si possible ( souche gift etc
merci

--- En date de : Mar 21.7.09, Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie@cirad.fr> a écrit :

De: Lionel Dabbadie <lionel.dabbadie@cirad.fr>
Objet: [Sarnissa-french-aquaculture] Une maladie mortelle décime les poissons du fleuve Zambèze
À: sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
Date: Mardi 21 Juillet 2009, 17h41

Une maladie mortelle décime les poissons du fleuve Zambèze
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19663

21 juillet 2009 – Une maladie mortelle est en train de décimer les 
stocks de poissons du bassin fluvial Zambèze, mettant en péril la 
sécurité alimentaire et les moyens d'existence des populations rurales 
dans cette vaste zone partagée par sept pays, avertit mardi 
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture 
(FAO).

Selon une alerte émise par le Système mondial d'information et 
d'alerte rapide (SMIAR) de la FAO, le Syndrome ulcératif épizootique 
(EUS, selon son acronyme anglais) est causé par le champignon 
Aphanomyces invadans, qui forme de vilaines lésions sur les poissons 
et engendre un taux élevé de mortalité. C'est une des plus graves 
maladies aquatiques affectant les poissons téléostéens.
"En l'absence de campagnes d'endiguement, la maladie risque de se 
propager vers d'autres pays riverains du fleuve Zambèze ainsi que 
d'autres systèmes fluviaux de la région", indique Rohana Subasinghe, 
expert de la FAO en ressources halieutiques.
Le bassin fluvial du Zambèze s'étend sur 1 390 000 km² et abrite 
quelque 32 millions d'habitants, dont 80% dépendent de l'agriculture 
ou de la pêche et de la pisciculture pour vivre.
Il semble que le syndrome EUS, confirmé pour la première fois en 
Afrique en 2007, se propage en amont et en aval du Zambèze, avec le 
risque de prendre pied dans d'autres régions d'Afrique.
L'alerte du SMIAR signifie à la communauté internationale de bailleurs 
de fonds qu'une crise de sécurité alimentaire est en train de 
s'installer et qu'une assistance et des financements seront 
vraisemblablement nécessaires.
Le pays le plus touché est la Zambie, qui renferme les deux tiers du 
bassin fluvial du Zambèze. Plus de 2000 villages et quelque 700.000 
personnes sont à risque d'insécurité alimentaire, car le poisson est 
non seulement une source de revenus dans de nombreux districts ruraux, 
mais aussi la source la plus économique de protéines disponibles.
Le poisson infecté par la maladie ne constitue normalement pas un 
problème de santé pour l'homme, même si les profondes ulcérations et 
la décomposition des tissus caractéristiques de la maladie pourraient 
renfermer des pathogènes secondaires plus dangereux.
Il est par conséquent recommandé de ne pas consommer de poisson 
contaminé par l'EUS qui n'ait pas été préalablement soumis à une 
cuisson suffisante.
Le poisson victime de l'EUS est invendable, ce qui représente de 
lourdes pertes économiques pour les pêcheurs et les pisciculteurs.
Environ 50 espèces de poissons téléostéens sont exposées à la maladie, 
avec des flambées affectant souvent les juvéniles, et causant ainsi 
des dégâts irréversibles aux populations et une grave perte de 
biodiversité.
L'EUS est apparu pour la première fois au Japon au début des années 
1970 avant de se propager vers l'Australie et une grande partie de 
l'Asie. Les Etats-Unis ont été frappés en 1984 par le virus qui est 
désormais présent dans au moins 24 pays du monde.
Depuis 2007, la FAO aide à renforcer les capacités d'adaptation à la 
maladie dans les sept pays du Bassin du Zambèze - Angola, Botswana, 
Malawi, Mozambique, Namibie, Zambie et Zimbabwe.
Ces mesures comprennent un diagnostic de base de l'EUS, une 
surveillance ciblée et des services de gestion de base de la santé 
animale aquatique.
En réponse aux requêtes urgentes émises par plusieurs pays, la FAO, en 
étroite coopération avec l'Organisation mondiale de la santé animale 
(OIE) à Paris, élabore et met en œuvre un cadre de biosécurité 
aquatique pour l'Afrique australe et renforce les compétences locales 
en matière d'aménagement des ressources du fleuve Zambèze.
Le programme s'attachera à développer les capacités institutionnelles 
et humaines de gestion de la santé de la faune sauvage aquatique dans 
les pays touchés au moyen de politiques et de règlements appropriés.
La lutte contre la maladie dans les eaux naturelles telles que les 
fleuves est impossible, mais sa mise en œuvre est relativement plus 
simple dans les opérations aquicoles où un certain nombre de mesures 
de biosécurité sont susceptibles de réduire ou d'empêcher sa 
propagation.
Ces mesures comprennent notamment la prévention de porteurs ou 
vecteurs éventuels s'introduisant dans les plans d'eau ou étangs 
piscicoles, l'élimination des poissons morts et l'amélioration de la 
qualité de l'eau.

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