bonsoir Monsieur!

c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je rédige cette note. l'aquaculture est un secteur vraiment pauvre en ressources humaines qualifiés au Cameroun. nous jeunes diplômés Camerounaise essayons tant bien que mal d'apporter notre part de pierre pour la construction de cet édifice. c'est donc pourquoi, je pense que les orientations (extensive ou intensive) ne poserons pas de problème s'il y a en permanence des alevins et aliments de qualités. de même que des politiques et volontés d'accompagnement des investisseurs et paysans dans la filière. il est important de signaler que plusieurs essais ont été fait par le gouvernement mais ceux ci ont échoués avant même d'être nés car les personnes chargés de la ,mise en œuvre et de la gestion des différents programmes ne comprennent pas les véritable enjeux et les spécificités de la filière.

cordialement


Parfait TCHUENFO TETO
Ingénieur Halieutes
responsable Global Consulting
tel: 99540630-76777609
BP: 17330 Douala-Cameroun


Le Dimanche 20 juillet 2014 14h18, BADIANE ABDOUL <badianeabdoul@yahoo.fr> a écrit :


Bonsoir
Je crois que Olivier a bien scindé le problème car les 2 vont de paire donc il faut une synergie. Savez vous que lélevage extensif contribue  a 30 % de la production en chine.
Cependant, force est de reconnaitre que aujourdhui laquaculture doit etre commerciale et comme toute activité si tu ne gagne pas donc tu fermes la porte.
Aujourdhui, au Cameroun tu prends le littoral il ya au moins 200 fermes abandonnées par manque dalevins; tu vas a Ebolowa il aussi plus 150 fermes abandonnée tu vas au centre (yaoundé et environ) il y a également plus de 100 fermes abandonnées pour les mémes raisons que sont alevins et aliment. 

Il est nécessaire que des privés investissent dans la production des alevins de bonne qualité (yen a 1 dans le littoral qui Oumarou et le nouveau centre aquacole de Douala) et celui de Yaoundé et de Ebolowa. Maintenant il suffit de les former dans cette technologie de RAS et dassurer lapprovisionnement en alevin de qualité et en quantité suffisante aussi bien pour les intensifs que pour les extensifs
Jétais au Cameroun  au moins de juin pour élaborer le projet de promotion dentrepreuneuriat aquacoles qui va permettre de démontrer la rentabilité économique des fermes et sa particularité est que les fermiers seront spécialisés soit en producteurs de larves soit en producteur de fingerling soit en producteur de poisson de table.
En Ouganda ou je suis présentement, cest le meme problème qui se pose absence dalevins de bonne qualité et mm partout ailleurs en Afrique (Sénégal; Mali, Togo;etc) ou jai également été.
Faut pas avoir peur de la production intensive ca r elle aide en meme temps a développer le système extensif
 
 
BADIANE Abdoul Aziz
Aquaculture Specialist /Consultant
 
 BP 1496 DAKAR SENEGAL
Mobil sénégal       : (+221) 7 7656 77 51
Mobil: Cote d Ivoire: (+225) 58 48 93 00
Skype: badianeab
 
Please consider the environment before printing this e-mail.


Le Mercredi 16 juillet 2014 10h24, Olivier Mikolasek <olivier.mikolasek@cirad.fr> a écrit :


Bonsoir,
Je vous encourage à relire les  2 notes de politiques publiques publiées par SARNISSA (voir sur www.sarnissa.org) et notamment le premier paragraphe de l’intitulé « Messages clés en matière de politique publique » de la note 1 : « Lors de la définition des politiques de l'aquaculture, il est indispensable de reconnaître que chaque type de systèmes aquacoles contribue différemment à la réalisation d’objectifs de politique distincts et diffère grandement dans leurs contraintes de développement et besoins de d’appui.»  N'en t-il pas de même au Cameroun, où le gouvernement soutient la promotion d'une pisciculture composante des « systèmes agricoles ruraux » et des formes plus spécialisées de type pme et industriel (Cf.MinEPIA, 2009. Plan de développement durable de l’aquaculture –PDDA-au Cameroun. Ministère de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales, Yaoundé,Cameroun 55 p. ).  Faut-il opposer ces différents "modèles" ou chercher des synergies?
Le SyPiEx (système piscicole extensif) est un projet de recherche de la Coraf (www.coraf.org) parmi d’autres dans lequel sont impliqués certains chercheurs. Cette recherche pour la pisciculture intégrée dans les systèmes agricoles ne signifie pas que ces chercheurs ou la recherche se désintéressent aux  autres formes d’aquaculture. Par exemple, bien que membre du SyPiEx, j’ai eu l’opportunité en avril dernier de réaliser avec un collègue, un avant projet détaillé de pisciculture de Clarias de 200t pour le compte d’un promoteur privé camerounais. Pour avoir une réponse plus satisfaisante, le plus simple serait d’entrer directement en contact avec les chercheurs des institutions de recherche et/ou d’enseignement qui accompagnent le développement de l’aquaculture au Cameroun : IRAD, UDs, ISH etc.
à suivre,
Bien cordialement
Olivier
PS1 : le PDDA donne la priorité à l’aquaculture commerciale cad orientée vers le marché…ce qui est de fait la situation des pisciculteurs concernés par SyPiEx.
PS2 : Titre complet du Projet SyPiEx : Intensification écologique des systèmes piscicoles extensifs familiaux en Afrique de l'Ouest et Centrale à partir d'une analyse des processus d'innovation



Le 14/07/2014 20:14, borrel kuate a écrit :
Bonsoir cher membres,
Un problème me turlupine depuis un certain temps et j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur la question.
En effet, je me questionne sur l’orientation du développement de  l’aquaculture en Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus particulièrement au Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me semble apparaitre entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs.
Le gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de pisciculture en cage au Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les chercheurs de leur cote au vue des orientations de leurs travaux de recherche, des projets qu’ils élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une durabilité de l’activité.
Ces deux objectifs poursuivis sont certes nobles l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu divergents. N’est-il pas important au moment où les divers acteurs semble se mettre résolument a la tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon définitive une dynamique durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de l’aquaculture et la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique Sub-Saharienne ? Quelles sont les limites ?
BORREL KUATE
Ecole Des Sciences et de Médecine Vétérinaire
Université De Ngaoundéré -Cameroun
 



_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture


-- 
Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid 
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
Cirad - La Recherche agronomique pour le développement
TA B-110/B
Campus international de Baillarguet
34398 Montpellier cedex 5, France
tel: +33 (0)4 6759 38 37; Fax: +33 (0)4 67 59 38 25
Assistante: +33 (0)4 67 59 37 31
http://umr-intrepid.cirad.fr/
http://www.sarnissa.org/
http://www.cirad.fr/

_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture



_______________________________________________
Sarnissa-french-aquaculture mailing list
Sarnissa-french-aquaculture@lists.stir.ac.uk
http://lists.stir.ac.uk/cgi-bin/mailman/listinfo/sarnissa-french-aquaculture