Je crois que Olivier a bien scindé le problème car les 2 vont de paire donc il faut une synergie. Savez vous que lélevage extensif contribue a 30 % de la production en chine.
Cependant, force est de reconnaitre que aujourdhui laquaculture doit etre commerciale et comme toute activité si tu ne gagne pas donc tu fermes la porte.
Aujourdhui, au Cameroun tu prends le littoral il ya au moins 200 fermes abandonnées par manque dalevins; tu vas a Ebolowa il aussi plus 150 fermes abandonnée tu vas au centre (yaoundé et environ) il y a également plus de 100 fermes abandonnées pour les mémes raisons que sont alevins et aliment.
Il est nécessaire que des privés investissent dans la production des alevins de bonne qualité (yen a 1 dans le littoral qui Oumarou et le nouveau centre aquacole de Douala) et celui de Yaoundé et de Ebolowa. Maintenant il suffit de les former dans cette technologie de RAS et dassurer lapprovisionnement en alevin de qualité et en quantité suffisante aussi bien pour les intensifs que pour les extensifs
Jétais
au Cameroun au moins de juin pour élaborer le projet de promotion dentrepreuneuriat aquacoles qui va permettre de démontrer la rentabilité économique des fermes et sa particularité est que les fermiers seront spécialisés soit en producteurs de larves soit en producteur de fingerling soit en producteur de poisson de table.
En Ouganda ou je suis présentement, cest le meme problème qui se pose absence dalevins de bonne qualité et mm partout ailleurs en Afrique (Sénégal; Mali, Togo;etc) ou jai également été.
Faut pas avoir peur de la production intensive car elle aide en meme temps a développer le système extensif
BADIANE Abdoul Aziz Aquaculture Specialist /Consultant BP 1496 DAKAR SENEGAL
Mobil sénégal : (+221) 7 7656 77 51 Mobil: Cote d Ivoire: (+225) 58 48 93 00 Skype: badianeab
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Le Mercredi 16 juillet 2014 10h24, Olivier Mikolasek <olivier.mikolasek@cirad.fr> a écrit :
Bonsoir,
Je vous encourage
à relire les 2
notes de politiques publiques publiées par SARNISSA (voir sur
www.sarnissa.org)
et notamment le premier paragraphe de l’intitulé « Messages
clés en
matière de politique publique » de la note 1 : « Lors de la
définition des politiques de l'aquaculture, il est
indispensable de reconnaître
que chaque type de systèmes aquacoles contribue différemment à
la réalisation
d’objectifs de politique distincts et diffère grandement dans
leurs contraintes
de développement et besoins de d’appui.» N'en t-il pas de
même au
Cameroun, où le gouvernement soutient la promotion d'une
pisciculture composante
des « systèmes agricoles ruraux » et des formes plus
spécialisées de
type pme et industriel (Cf.MinEPIA, 2009. Plan de
développement durable de
l’aquaculture –PDDA-au Cameroun. Ministère de l’Elevage des
Pêches et des
Industries Animales, Yaoundé,Cameroun 55 p.).
Faut-il opposer ces différents "modèles" ou chercher des
synergies?
Le SyPiEx
(système piscicole
extensif) est un projet de recherche de la Coraf (www.coraf.org) parmi
d’autres dans lequel sont impliqués certains chercheurs. Cette
recherche pour
la pisciculture intégrée dans les systèmes agricoles ne
signifie pas que ces
chercheurs ou la recherche se désintéressent auxautres formes
d’aquaculture. Par exemple, bien
que membre du SyPiEx, j’ai eu l’opportunité en avril dernier
de réaliser avec
un collègue, un avant projet détaillé de pisciculture de
Clarias de 200t pour
le compte d’un promoteur privé camerounais. Pour avoir une
réponse plus
satisfaisante, le plus simple serait d’entrer directement en
contact avec les
chercheurs des institutions de recherche et/ou d’enseignement
qui accompagnent
le développement de l’aquaculture au Cameroun : IRAD, UDs, ISH
etc.
à suivre,
Bien cordialement
Olivier
PS1 : le PDDA
donne la
priorité à l’aquaculture commerciale cad orientée vers le
marché…ce qui est de
fait la situation des pisciculteurs concernés par SyPiEx.
PS2 : Titre complet
du Projet
SyPiEx : Intensification
écologique des systèmes piscicoles extensifs familiaux en
Afrique de l'Ouest et
Centrale à partir d'une analyse des processus d'innovation
Le 14/07/2014 20:14, borrel kuate a écrit :
Bonsoir
cher membres,
Un problème
me turlupine depuis un certain temps et
j’aimerai bien que vous me donniez vos points de vue sur
la question.
En effet, je
me questionne sur l’orientation du
développement de l’aquaculture
en
Afrique Sub-Saharienne, en Afrique centrale et plus
particulièrement au
Cameroun. Cette confusion nait de la divergence qu’il me
semble apparaitre
entre la vision gouvernementale et celle des Chercheurs.
Le
gouvernement tend à une industrialisation de l’aquaculture
à travers des tentatives comme le ‘Projet pilote de
pisciculture en cage au
Cameroun ’ et celui d’élevage en systèmes recirculés. Les
chercheurs de leur
cote au vue des orientations de leurs travaux de
recherche, des projets qu’ils
élaborent (Projet SyPiEx par exemple), optent pour une
durabilité de l’activité.
Ces deux
objectifs poursuivis sont certes nobles
l’un comme l’autre, mais ma fois sont quelque peu
divergents. N’est-il pas
important au moment où les divers acteurs semble se mettre
résolument a la
tâche d’accorder les violons afin d’impulser de façon
définitive une dynamique
durable ? Comment véritablement assurer une durabilité de
l’aquaculture et
la rentabilité de l’activité piscicole en Afrique
Sub-Saharienne ? Quelles
sont les limites ?
--
Dr Olivier Mikolasek
UMR 110 Intrepid
INTensification Raisonnée et Ecologique pour une PIsciculture Durable - Persyst
Cirad - La Recherche agronomique pour le développement
TA B-110/B
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